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Arts et culture : La MRC appuie le milieu

La MRC du Haut-Saint-François donnera un coup de pouce aux artistes et organismes artistiques professionnels du territoire en contribuant à la hauteur de 5 000 $, à l’entente de partenariat territorial appelée communément entente régionale CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec) Estrie. Cette aide financière sera bonifiée d’un montant similaire provenant de l’enveloppe régionale pour un total de 10 000 $ et facilitera la réalisation de projets artistiques dans le Haut.
Les élus ont adopté, à l’unanimité, la résolution proposée par le préfet de la MRC, Robert G. Roy, lors de la dernière séance régulière des maires. La MRC était la seule de l’Estrie à être absente de l’entente régionale. Le préfet attribue ce retard au fait qu’il voulait s’assurer d’obtenir des retombées pour le Haut-Saint-François.
Pour M. Roy, « la MRC est rendue là, c’est important. C’est quelque chose que je voulais travailler parce que je trouvais important l’aide aux artistes parce qu’on en a plusieurs chez nous. » Ceux-ci n’avaient pas accès à cette forme d’aide régionale du fait que la MRC ne faisait pas partie de l’entente régionale.
La participation financière de la MRC sera valide pour les deux dernières années de l’entente d’une durée de trois ans. « Je pense qu’on est capable de faire notre part », de préciser, M. Roy. Il mentionne que la Table des maires de l’Estrie (TME) travaille à ajouter un montant financier à l’entente régionale CALQ Estrie dont pourront bénéficier les artistes des MRC participantes, incluant celle du Haut-Saint-François.
Quelques artistes du milieu étaient présents au conseil des maires pour accueillir la bonne nouvelle. Amélie Lemay-Choquette, artiste bien connue de Cookshire-Eaton, se réjouit de l’initiative. « Ça fait du bien de se sentir appuyé. L’artiste va travailler fort pour rester l’argent ici. »

Musique aux Sommets

Musique aux sommets de Chartierville : Une édition appréciée

Les artistes Marie Denise Pelletier, Joe Bocan et Marie Carmen ont littéralement charmé leur auditoire.

Bien qu’il y ait eu un peu moins d’achalandage dans la journée du samedi, la dernière édition du festival de Musique aux Sommets à Chartierville a rempli les attentes et les organisateurs tout comme la population étaient satisfaits de ce retour dans une formule plus traditionnelle.
Les spectacles, moment fort de la programmation, ont attiré leur lot de visiteurs habituels. La prestation de l’Orchestre du septième art, le vendredi soir, a su rapidement envoûter la foule. Celui du samedi intitulé Pour une histoire d’un soir mettant en vedette les artistes Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier a ravi l’assistance qui s’était massée en grand nombre sous le chapiteau.
Les autres activités de la fin de semaine comme le musée, mettant en vedette notamment des scies à chaîne, calèches et autres artéfacts, ont suscité la curiosité des visiteurs et des gens de la place. Le village allemand et tous les autres attraits comme la mine d’or, la côte magnétique ont capté l’intérêt des visiteurs.
La traditionnelle parade était de retour, toujours intéressante avec ces rutilantes automobiles neuves et antiques, chars allégoriques et cavaliers. Cependant, moins de visiteurs étaient massés de chaque côté de la rue pour admirer le défilé. Le président du comité organisateur, Jean Bellehumeur, a avoué sa surprise de constater la faible assistance, mais n’arrivait pas à l’expliquer. Une nouveauté, le petit train électrique qui transportait les visiteurs, a eu la cote tout au long de la journée du samedi.
Spectacles
Évidemment, les spectacles musicaux forment le cœur du festival et les gens s’y présentent en grand nombre. Pierrette Potvin, de Granby, est une habituée du festival. « Je suis venue tous les ans. » Elle et son conjoint s’installent avec leur roulotte. « J’arrive le vendredi soir et je fais la fin de semaine au complet. J’aime les spectacles, la parade, c’est super. » La festivalière était ravie de la prestation offerte par les trois artistes du samedi soir. « C’est fameux. » Mme Potvin mentionne avoir aimé toutes les éditions et prévoit revenir l’an prochain. M. Yvan Rodrigue, de Waterville, en était à sa troisième visite au festival. Un collègue de travail fait partie du comité organisateur, précise-t-il. M. Rodrigue assiste principalement aux spectacles qu’il apprécie au plus haut point. Parmi la foule se trouvait la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau. Elle mentionnait ne pas assister à titre officiel, mais pour son plaisir personnel.
M. Bellehumeur est fort satisfait de la fin de semaine. Sans avoir les chiffres officiels en main au moment de l’entrevue, il affirme que le festival de Musique aux Sommets est en excellente santé financière. Quant à savoir si l’événement reviendra dans sa forme habituelle l’an prochain, la question demeure entière. M. Bellehumeur parle d’une éventuelle rencontre avec les membres du comité. « On va voir si on garde la même formule ou si on regarde une formule différente avec des événements différents. Ça va-tu être une journée super ou sur quatre jours ? On ne sait pas. On veut comme groupe voir où est-ce qu’on se situe. Qu’est-ce qu’on pourrait faire de mieux, qu’est-ce qu’on pourrait faire de différent ? Et ainsi de suite. » Il rappelle que la raison d’être de Musique aux Sommets « est de faire connaître la région aux gens de Sherbrooke, Granby, Drummondville, Magog, pour qu’ils viennent ici découvrir la région. Ç’a été créé pour ça et c’est toujours sa vocation. On s’interroge sur comment remplir notre mission d’attirer des gens de l’extérieur ici dans notre région pour leur faire découvrir notre coin de pays. »

Lemay-Choquette

Intrigue à la galerie d’art Cookshire-Eaton : Louis-Pierre Bougie et Amélie Lemay-Choquette

Amélie Lemay-Choquette avec sa peinture, Annabelle, créée avec de la peinture à base de solvant résistant aux UV, sur verre 23 x 24 pouces.

Les deux expositions actuellement à la galerie d’art Cookshire-Eaton nous offre une étude de contrastes.
Dans l’espace au rez-de-chaussée de la galerie, l’œuvre de la jeune Amélie Lemay-Choquette porte l’étendard de la lumière et sa peinture dialogue avec la danse. À l’étage, le travail du chevronné Louis-Pierre Bougie sonde l’obscur et son art dialogue avec la poésie.
Tout d’abord, les toiles de Lemay-Choquette. Lors de ses études à l’Université Concordia il y a une dizaine d’années, l’artiste s’est spécialisée à la fois en danse contemporaine et en peinture. La spontanéité et l’évanescence imprègnent son art. J’imagine sa main danser devant le verre, répétant un mouvement puis appliquant la peinture au zénith du geste, l’incarnant.
Ainsi, chaque tableau capture « l’instant décisif » de l’action dont le célèbre photographe français Henri Cartier-Bresson disait qu’il visait à saisir.
L’exposition de Lemay-Choquette intitulée Interstice, à la fois en français et en anglais, décrit un espace ou un écart entre deux objets ou espaces. « Entre l’ombre et la lumière », dit-elle. « Entre les corps, pendant la pandémie. Entre la pièce et sa projection au mur. Et le travail sur les émotions pour arriver à une libération. »
« J’ai vécu cette expérience avec mon corps, par le mouvement », a-t-elle commenté. « Dans mon nouveau travail, j’ai découvert la matière différemment. J’ai utilisé de la peinture transparente. Dans la lumière, elle devient lumière, comme le reflet sur l’eau. »
En effet, son travail danse entre transparence et couleur. C’est intrigant et brillant, dans tous les sens du terme.
À l’étage, nous retrouvons un tout autre univers, celui de Louis-Pierre Bougie, décédé en janvier 2021 à l’âge de 74 ans. Il était graveur et peintre, considéré comme le plus important graveur québécois de sa génération.
La gravure est une discipline exigeante, et Bougie l’a étudiée 15 ans à Paris. Il a également travaillé et exposé à travers l’Europe et à New York. Son influence a favorisé la visibilité de l’estampe québécoise et il a laissé sa marque dans des livres, dans une myriade d’expositions et dans ses collaborations avec d’autres artistes, notamment à l’Atelier Circulaire de Montréal.
Le contraste entre les deux artistes exposant à Cookshire réside non seulement au niveau de l’âge, mais dans la forme, l’espace, la couleur et l’engagement avec la matière. Il est difficile d’imaginer une démarche plus énergique, néanmoins préméditée que la gravure, où l’on incise littéralement des traits en entaillant la surface. L’œuvre de Bougie s’appuie sur le travail de trois maîtres graveurs fascinants du 19e siècle dotés d’une imagination hors du commun : Félicien Rops, Goya et William Blake.
Plusieurs des œuvres de Bougie sélectionnées pour cette exposition, qui ont été créées entre 2008 et 2018, sont en fait peintes à l’acrylique sur toile, et d’autres sont des sculptures métalliques autoportantes à quatre pattes ressemblant à des totems. Les lignes et les formes robustes des sculptures et des peintures intègrent une végétation luxuriante, des animaux et des êtres imaginaires dans une sombre intrigue. L’imagination de Bougie est en fait peu commune.
L’exposition de Bougie, Vert-de-gris, se termine par trois esquisses au crayon qui dialoguent avec de courts poèmes de Martine Audet. Il les a créées pendant son séjour à l’hôpital et des photolithographies en ont été faites à titre posthume.
Les expositions de Louis-Pierre Bougie et d’Amélie Lemay-Choquette se poursuivent à la Galerie d’art Cookshire-Eaton jusqu’au 9 octobre prochain.

Bougie

Louis-Pierre Bougie & Amélie Lemay-Choquette: Intrigue at the Cookshire-Eaton Art Gallery

Detail from one of two 23-foot freizes by Louis-Pierre Bougie, A Primordial Forest to Get Lost In. It extends almost the length of the gallery, and its green, grey and white foliage, incorporates a plethora of lifeforms – birds, reptiles, humans and hybrid beasts.

They are a study in contrasts, the two exhibits currently at the Cookshire-Eaton Art Gallery.
In the downstairs gallery, the work of youthful Amélie Lemay-Choquette carries the banner of light, and her paint converses with dance. Upstairs, the work of seasoned Louis-Pierre Bougie probes the dark, and his art dialogues with poetry.
Lemay-Choquette’s paintings, first. In her studies at Concordia University a decade ago, she specialized both in contemporary dance and painting. Spontaneity and evanescence imbue her art. I imagine her hand dancing in front of the glass, repeating a movement, and then applying the paint at the zenith of the gesture, embodying it.
So each painting captures “the decisive moment” of the action that the renowned French photographer Henri Cartier-Bresson said he aimed to seize.
The title of Lemay-Choquette’s exhibit is Interstice, which works both in French and English to describe a space or gap between two objects or spaces. “Between light and shadow,” she said. “Between bodies, during the pandemic. Between the piece and its projection on the wall. And working through emotions, to come to a release.”
“I went through this experience with my body, through movement,” she commented. “In my new work, I discovered the material differently. I used transparent paint. In the light, it becomes light. Like the reflection of water.”
Indeed, her work dances between transparency and colour. It’s intriguing and brilliant, in all senses of the word.
Upstairs, it’s a whole different universe. Louis-Pierre Bougie, who died in January 2021 at the age of 74, was a printmaker and painter, and most would agree, the foremost engraver of his generation in Quebec.
Engraving is a demanding discipline, and he studied it 15 years in Paris, and also worked and exhibited across Europe and in New York. His influence has fostered the visibility of Quebec printmaking, and he has left his mark in books, in a myriad exhibits, and in working with other artists, most notably in the Atelier Circulaire in Montreal.
The contrast between the two artists exhibiting in Cookshire is not only of age, but in form, space, colour, and engagement with the surface. It’s hard to imagine a more energetic yet premeditated approach than engraving, where one literally incises lines into the surface. Bougie’s oeuvre builds on the work of three fascinating 19th century master printmakers with uncommon imaginations: Félicien Rops, Goya, and William Blake.
Many of Bougie’s works selected for this exhibit, created between 2008 and 2018, are in fact painted in acrylics on canvas, and others are freestanding totem-like four-legged metal sculptures. Yet the sturdy lines and forms of both sculptures and paintings integrate lush vegetation, animal, and imaginary beings in dark intrigue. Bougie’s own imagination is indeed uncommon.
Bougie’s exhibit, Vert-de-gris (Green-grey), closes with three pencil sketches that dialogue with short poems by Martine Audet. He created them during his hospital stay, and photolithographs were posthumously made of them.
The exhibits of Louis-Pierre Bougie and Amélie Lemay-Choquette continue at the Cookshire-Eaton Art Gallery until October 9.

Musique aux sommet

Une fin de semaine endiablée à Chartierville avec Musique aux Sommets

Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier.

Le festival Musique aux Sommets reviendra, dans sa formule complète, pour sa 5e édition qui se tiendra du 19 au 21 août. La programmation ainsi que toutes les activités sur le site devraient plaire aux festivaliers.
Le spectacle d’ouverture, présenté le vendredi soir, permettra d’entendre l’Orchestre du Septième Art qui s’était produit lors de la première édition du festival. La soirée du samedi devrait attirer une foule impressionnante puisqu’elle sera consacrée à la prestation Pour une histoire d’un soir, avec Joe Bocan, Marie Denise Pelletier et Marie Carmen. Le dimanche après-midi sonnera au son de musique et de danse country avec les Winslow Dancers qui performeront devant public.
Outre le volet spectacle, il y aura aussi plusieurs activités à faire à Chartierville. Les visiteurs auront la chance de marcher dans le sentier de la mine d’or, sur 7 km aller-retour, de visiter le centre d’interprétation, et de participer à la batée (extraction de l’or). Il sera aussi possible de marcher dans le sentier pédestre du parc Riverain (1,2 km), de constater la loi de la physique à la côte magnétique et de visiter l’atelier d’André Philibert. Un petit train fera aussi le tour de la municipalité, permettant d’admirer tranquillement le paysage.
Le festival Musique aux Sommets est aussi un endroit parfait pour y passer un moment en famille. Une ferme familiale sera sur le site samedi ainsi que de la danse avec Deadly Daisies dès 15 h. Sur place, samedi et dimanche, il y aura aussi un village de la famille et des jeux gonflables pour amuser les plus petits. Le village allemand reviendra aussi pour cette édition 2022 avec, entre autres, plusieurs artisans du coin et produits du terroir pour les amateurs de produits locaux.
L’engouement est palpable au sein de l’équipe d’organisation. Tous sont excités de reprendre les activités normales du festival. Jean Bellehumeur, président du comité organisateur, espère avoir un bel achalandage. « On espère avoir beaucoup de gens sur le site, pour les spectacles, mais aussi pour toutes les activités qu’on propose. Depuis quelques années, les gens achètent de moins en moins de billets à l’avance. Peut-être par crainte d’avoir une mauvaise météo, peut-être aussi parce qu’en ces temps “postpandémie”, les gens ne savent pas si des mesures surviendront ou si les artistes annuleront leurs présences à la dernière minute, comme on le voit un peu partout. Dans cette optique, ça a été plus compliqué d’avoir autant de commandites que les années précédentes. Mais nous sommes sûrs d’offrir une fin de semaine de festivités qui vaut le déplacement. »
Pour se procurer des billets pour les spectacles de vendredi et de samedi soir, il est possible de le faire via le site internet musiqueauxsommets.ca

canada Bury anglais

Canada Day – Alive and Well in Bury

A giant flag of Canada was created for the parade.

Accustomed to celebrating Canada Day in style, Bury answered the call once again this year. Hundreds, if not thousands, of people from all over the Haut-Saint-François gathered during the weekend of festivities organized by the Bury Athletic Association.
The Friday evening musical show by Sydney Aulis was preceded by a talent competition that began around 6 p.m. Early on Saturday morning, visitors could participate in a small fishing tournament at the pond near Pope Memorial Elementary School and, throughout the day, enjoy strawberry shortcake offered by The Bury Historical and Heritage Society. Main Street was teeming with activities and citizens who came to celebrate this national holiday. The parade amazed many as it proceeded up Main Street. Riders and their mounts led the march wearing the flags of Canada and Quebec. Floats followed, old period tractors, old cars, and a delegation of veterans who marched to the music of bagpipes and percussion played by a band, adding a festive atmosphere to the parade.
The crowd then moved to the Memorial Park grounds. Inflatable games, mascots and make-up artists allowed many young and not-so-young visitors to have fun while their parents watched the prowess of the riders engaged in the gymkhana events. The day’s events took place in a festive spirit, and the good weather ensured that the festival brought together an impressive number of people who came to celebrate all day long.
In the evening, musical performances were on the schedule until the magnificent fireworks which lit up the entire sky of Bury and the surrounding area.
The organizers of the event were delighted with this great post-pandemic participation. They wanted to sincerely thank all the volunteers who got involved and all the sponsors who contributed to the success of the activity.

theatre dudswell

Une pièce qui fait réfléchir

Les acteurs interprétant la pièce Passée date ? du Théâtre Parminou.

C’est à la salle communautaire de Dudswell, dans le secteur Marbleton, que se sont rassemblées 120 personnes pour la pièce de théâtre Passée date ? présentée par le Théâtre Parminou en collaboration avec la Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François. Une pièce à saveur de réflexions et d’humour concernant le vieillissement qui tombe à point, puisque la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes aînées était le 15 juin dernier.
La pièce permettait de voir Odile et Roméo, 59 et 65 ans, aider leur amie Lailée, 69 ans, à la préparation de l’exposition de photos de cette dernière. À travers des réflexions mélangeant humour, sensibilité et lucidité, les trois acteurs tentent de répondre à des questions telles que : Devient-on passé date à partir d’un certain âge ? Comment faire valoir nos droits en tant que personnes aînées ? Comment faire pour déjouer le sentiment de péremption social que plusieurs peuvent ressentir ? La pièce aborde différents thèmes reliés à l’âgisme, dont le droit d’avoir une vie épanouie, et ce même après la retraite ainsi que les tabous et préjugés qui viennent avec l’âge.
« Plus on vieillit, plus on s’efface » est l’une des phrases qui sont sorties du lot lors de la représentation. Et la plupart du temps, ce n’est pas par choix qu’ils s’effacent. La société, certains jeunes, et même d’autres personnes âgées (comme Gaétan, le frère de Lailée dans la pièce, qui a déjà réservé sa place au salon funéraire) leur renvoie une image d’eux en train de dépérir et n’étant plus aptes à participer à la vie active de la société.
Vieillir, c’est faire une multitude de deuils et c’est la plupart du temps une réalité que la majorité des personnes âgées va vivre. Vieillir peut faire peur, mais le trio d’acteurs a su amener avec légèreté et fraîcheur plusieurs aspects de vie et de relations liés au vieillissement.
Ce spectacle allie brillamment théâtre et photographies grâce au travail conjoint de Mme Cybel St-Pierre, scénographe, et d’Isabelle de Blois, photographe. La pièce sera disponible pour une tournée partout au Québec en 2022. Il est possible de prendre de plus amples informations sur le site Internet du théâtre ou en communiquant avec Mme Emmanuelle Nadeau au enadeau@parminou.com.

Theatre weedon

Théâtre d’été au Centre culturel de Weedon

Les amateurs de comédies seront servis à souhait cet été. Le Centre culturel de Weedon, en collaboration avec la troupe de théâtre amateur Oh-La-La, présente la pièce Bonnie & Claud de Yves Amyot. Cette comédie loufoque et pleine de rebondissements met en évidence un clown qui n’est pas aussi drôle que l’on pourrait penser, une mère et un oncle qui n’arrivent pas au bon moment et autres. Les représentations se dérouleront à compter de 20 h les 9 et 30 juillet ainsi que le 27 août. Il est possible de se procurer des billets au Korvette Weedon et autres points de service qui vous sont annoncés sur les réseaux sociaux comme la page Facebook du Centre culturel, différents babillards régionaux et sur le site Internet de la municipalité.

Musique aux sommet

Musique aux Sommets : Chartierville se prépare à accueillir la visite

Marie Denise Pelletier, Joe Bocan et Marie Carmen présenteront le spectacle principal Pour une histoire d’un soir.

Après avoir présenté une édition modifiée, l’année dernière, les organisateurs du festival Musique aux Sommets présenteront du 19 au 21 août la cinquième édition dans sa forme intégrale. Spectacles, parade, village allemand avec artisans et autres seront au rendez-vous.
Le volet spectacle s’amorcera le vendredi soir avec l’Orchestre du Septième Art. Suivra le lendemain Pour une histoire d’un soir  mettant en vedette les artistes Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier. Le dimanche fera place à une démonstration et initiation à la danse country par les Winslow Dancers.
Tout au long de la fin de semaine se dérouleront différentes activités comme la parade de chars allégoriques, le samedi, avec possiblement des amuseurs de rues. Il y aura également la participation d’une fermette pour les enfants et un petit train qui circulera dans la municipalité. Le village allemand, avec plusieurs artisans, reviendra pour l’édition 2022. Les visiteurs auront aussi l’occasion de visiter le musée Côté, circuler dans le sentier de la mine d’or, confronter la loi de la physique à la côte magnétique et même faire une partie de mini-putt.

film

Lancement du court-métrage sur la maltraitance aux aînés : Une réalité et des solutions

Nous apercevons une partie de l’équipe de bénévoles ainsi que Sébastien Croteau et France Lebrun réunis sur la scène au terme de la présentation du film.

C’est devant une salle presque pleine, au Centre culturel de Weedon, que le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François a récemment procédé au lancement du court-métrage L’automne où le bonheur sombra, traitant de la maltraitance envers les aînés.
L’œuvre réalisée par Sébastien Croteau, des Productions de L’inconnu dans le noir, s’appuie sur la participation de plusieurs aînés qui ont mis bénévolement de leur temps et leur cœur à produire le court-métrage. L’objectif, d’expliquer France Lebrun, directrice générale du CAB, est de sensibiliser les aînés, mais également les personnes gravitant autour de ces derniers. « Les gens ne se rendent pas toujours compte que peut-être leurs gestes vont au-delà de ce que veut la personne. On y présente les différents types de violences, mais également les alternatives et pistes de solution » pour contrer ce phénomène malheureusement trop répandu.
Louisette Gosselin, assistante à la réalisation, en plus d’occuper plusieurs autres postes dont celui de diriger les acteurs, mentionne que l’objectif était de rendre le film simple et réaliste. « On ne voulait pas que ce soit un psychodrame. Notre objectif était de sensibiliser la population en général à la situation existante de maltraitance envers les aînés. On met en vedette des aînés, tous bénévoles sans formation. En même temps, on brise l’isolement, on donne la chance à des gens d’expérimenter de nouvelles choses. » Mme Gosselin, ex-présidente et directrice générale du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, a puisé à même son expérience dans le domaine de la santé pour contribuer au scénario. « On voulait qu’il y ait des messages qui passent, la maltraitance, ça peut arriver à n’importe qui, n’importe quand, mais il y a des services. Il faut les reconnaître qu’on est peut être en situation de vulnérabilité et d’exploitation et il faut accepter de l’aide. L’autre message qu’on voulait lancer, c’est qu’il y a de l’espoir, on peut en sortir. Les messages ont été passés », précise-t-elle.
Mme Lebrun a bien l’intention de se servir du film pour entreprendre dès l’automne prochain une tournée de sensibilisation auprès des différentes clientèles. « On prévoit, dès l’automne, aller dans des municipalités, voir des groupes d’aînés pour diffuser le film et avoir des échanges avec eux et sensibiliser la violence faite aux aînés, sensibiliser les gens à la bientraitance. »
Réactions
Au terme de la projection, Robert Lebeau, de Dudswell, mentionne que « c’est une belle façon de nous sensibiliser, une fois de plus, au problème de la maltraitance. C’est sûr qu’on en entend parler, mais je trouve que ce n’est jamais assez. Pour des amateurs, j’ai trouvé que le film avait été bien réalisé, de belles prises de vue et les acteurs ont été bien dirigés. » M. Lebeau avouait ne pas avoir appris de nouveaux éléments tout en ajoutant que « c’est toujours bon de se le faire rappeler. » Pour Nicole Morel, Raynald Breton, Claire et Léopold Fillion, de Dudswell, le film reflète bien la réalité et « très réaliste. On voit que c’est une question d’argent », d’exprimer M. Fillion. Pour Mme Fillion, le film démontre « qu’il faut être attentif envers nos voisins. » Ces personnes ont bien apprécié le court-métrage et elles ont bien l’intention de le recommander auprès de leur entourage le moment venu.
Mentionnons que le film relate l’histoire d’une dame aînée autonome qui se blesse lors d’une vilaine chute. Une membre de sa famille (cousine) avec son conjoint lui offre de l’aide. De façon progressive, le couple abuse financièrement de la dame en plus de lui imposer des sévices physiques. La dame a tendance à s’isoler. Heureusement, elle reçoit de l’aide et découvre qu’il existe des moyens de se défaire de cette emprise. Ce qu’elle fait avec succès.
La réalisation du film a été rendue possible grâce à l’initiative du CAB qui a déposé une demande d’aide dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés du gouvernement du Canada. Fort de ce premier succès, l’organisme est en voie de produire, toujours avec la contribution de Sébastien Croteau, des Productions de L’inconnu dans le noir, un documentaire. Sans trop en dévoiler le contenu, Mme Lebrun mentionne que le film traitera des abus intergénérationnels et autres, sous toutes sortes de formes. Si tout va bien, le produit pourrait être disponible vers la fin de l’automne prochain ou au printemps 2023.

Concerts de la gare

East Angus : Les concerts de la gare reviennent

Les concerts de la gare à East Angus reviennent pour une dixième édition. Tous les jeudis dès 19 h 30, à la Vieille Gare du Papier, se mettra en branle une série de neuf spectacles du 30 juin au 25 août. Encore cette année, les amateurs de musique seront servis à souhait avec des spectacles de différents styles, rock/pop/disco/funky, country, folk/pop, rock et blues. Parmi les spectacles, mentionnons Midnight Groove, Rosalie Trio, Joslin B. & Rocky Mountain Blues Friends, Karine Perreault Band-Country, The Vinyls, Rotin and the Princes, Les Respectables, Something New Hommage aux Beatles et The Deadly Daisies. Il est possible de consulter la programmation en visitant le Facebook de la municipalité de East Angus. À noter que tous les spectacles sont gratuits. Les concerts de la gare sont présentés par Desjardins, en collaboration avec la Ville de East Angus.

concert apero

Saison estivale : Ça grenouillera d’activités à Cookshire-Eaton

Les concerts apéro, présentés en fin de journée, sont un moment privilégié pour relaxer et se détendre en plein air.

L’été promet d’être chargé en activités culturelles, particulièrement au Cœur villageois de Cookshire-Eaton, secteur Cookshire.
D’abord, la Galerie d’art Cookshire-Eaton présentera trois expositions. Pensée irisée du collectif du Corbeau présentement en cours avec les artistes Yong Sook Kim-Lambert, Robert Peloquin, Laurence Bacon, Ann Bilodeau et Normand Gladu. Suivra du 23 juillet au 9 octobre Vert de gris présentant l’œuvre de Louis-Pierre Bougie. Du 22 octobre au 20 novembre, Profondeurs, produite par le collectif Osh’n de Coaticook, occupera tout l’espace avec les artistes Andy Bourgeois, Claude-Andrée Rocheleau, Benoît Converset et Sébastien Croteau.
Concerts
Les populaires concerts apéro, présentés gratuitement en plein air au parc des Braves dès 17 h, reviennent. Le premier concert fera place à la relève en présentant le maître et l’élève soit un duo de guitares composé de Tommy Dupuis, diplômé de l’Université de Sherbrooke et son professeur, Jean-François Desroby.
Le 17 juillet ça sera au tour du populaire groupe Quintette DeVito mettant en vedette des gens de la place, Robin Doyon et Stéphane Beaulac, trompettes. Gabriel Gauthier Beaudoin au cor, Martin Ringuette, trombone et Jean-Philippe Dutil, tuba, compètent le groupe. Le 14 août mettra en vedette Ragtimes et compagnie avec Catherine Meunier, percussions et Steve Normandin, accordéon.
Le 13 juin sera le traditionnel arrêt des concerts Orford sur la route. Les amateurs découvriront des stagiaires de l’Académie Orford. Le spectacle sera présenté dès 20 h à l’église Saint-Camille de Cookshire.
Les spectacles se clôtureront le 17 septembre par l’Univers musical de Louis-Pierre Bougie. Myriam Genest-Denis mentionne que la présentation se veut en lien avec l’exposition Vert de gris qui sera en cours. « Ce concert présentera un panorama musical en lien avec les différents goûts musicaux de l’artiste, décédé en 2021. En alternance avec les extraits musicaux, des citations, poèmes et projections sonores et/ou vidéo permettront au public de s’initier aux différentes inspirations artistiques qui ont pu aider à forger la démarche créative de Bougie », d’exprimer Mme Genest-Denis. Cette flûtiste accompagnera le Quatuor Molinari composé de Olga Ranzenhofer et Antoine Bareil, violons, Frédéric Lambert, alto et Pierre-Alain Bouvrette, violoncelle. Le spectacle sera présenté à l’intérieur. L’endroit reste à déterminer. Mentionnons que des billets seront en vente pour cette représentation au coût de 25 $. Tous les autres concerts sont offerts gratuitement.
Mme Genest-Denis est fière d’offrir une programmation relevée et variée. « Chaque année, j’essaie de faire découvrir de nouveaux instruments. »
Théâtre
Les amateurs de théâtre, particulièrement la communauté anglophone, auront la chance de se divertir en assistant à la pièce Réguines et fantômes : Enquête sur le Chemin des Cantons. Le spectacle présenté en anglais se fait en collaboration avec les Productions Traces et Souvenances, le Chemin des Cantons. Le spectacle se tiendra le 24 juillet au parc des Braves à compter de 16 h. La présentation est offerte gratuitement.
Murmures du canton
La populaire présentation Murmures du canton, une production audiovisuelle projetée simultanément sur les murs du Victoria Hall, de l’école Elementary School de Cookshire et de l’église St-Peters, reviendra. Il y aura une représentation par soir du jeudi au dimanche, du 23 juin au 17 septembre à la tombée de la nuit.
D’autre part, mentionnons que l’exposition permanente John-Henry-Pope sera accessible tout l’été à l’intérieur de l’église St-Peters. D’ailleurs, la Maison de la culture John-Henry-Pope accueillera le bureau d’information touristique du 25 juin au 24 août tous les jours de la semaine. Il sera également ouvert les samedis et dimanches 27, 28 août, les 3, 4 septembre de 10 h à 17 h et les fins de semaine du 10 septembre au 9 octobre. D’autres activités sont prévues d’ici la fin de l’année.

Atelier Auckland

L’Atelier Auckland réouvre ses portes au public pour une 7e saison

L’Atelier Auckland, là où tous les arts sont permis.

La saison estivale s’annonce pleine de couleurs pour la réouverture au public de l’Atelier Auckland, situé à Saint-Isidore-de-Clifton. Les artistes-propriétaires, Sylvain Dodier et Luc Pallegoix, sont en pleine préparation de la programmation pour l’année 2022.
Effectivement, les deux acolytes prévoient accueillir à nouveau des invités lors de soirées spéciales tous les dimanches de l’été, sous une formule plus intimiste, mais toujours aussi conviviale et entremêlant échanges, discussions, apprentissages, folies et découvertes.
Après plus de deux ans de pandémie et de confinement, le plus important pour ces créateurs est de renouer et de reprendre contact avec les gens. C’est pourquoi le modèle plus intime est mis de l’avant cette année. De cette façon, la proximité fera en sorte que les discussions et les échanges seront moins éparpillés.
Les artistes ont beaucoup utilisé les médias numériques dans les dernières années, pour créer et pour être accessibles pendant la pandémie. Ils ressentent donc le besoin de renouer avec le contact humain et les échanges de tout genre.
L’atelier est un lieu principalement consacré à la création artistique et poétique des deux hommes, qui ouvre ses portes au public lors d’évènement ou d’exposition. Les comparses proposent habituellement des résidences encadrées pour les artistes ou les auteurs désirant approfondir leur art ou démêler certaines sphères de leur processus de création. L’Atelier d’Auckland est aussi un lieu où il est possible de recevoir des ateliers, des MastersClass, du coaching et du mentorat offerts par les deux créateurs, en plus de mettre à la disposition du public trois studios blancs.
Pour le reste de la programmation et des activités à venir, les deux artistes suggèrent de suivre leur page Internet : https://atelierauckland.com/. Sur le site, il est possible de s’abonner en remplissant un formulaire qui permet de recevoir de l’information dès qu’il se passe quelque chose de nouveau à l’Atelier.

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La Patrie : Cours de guitare organisés par le Festival Rock’N’Blues

Devant, Maxime Vézina, René-Charles Prévost, Calix Blais, derrière, Camil Jetté et Anne-Claire Hyvert, Alexis Leblanc, absent.

Après multiples arrêts et départs causés par la COVID et qui sont venus perturber les cours de guitare destinés aux enfants de La Patrie, des bénévoles de l’organisme à but non lucratif Festival Rock’N’Blues ont enfin réussi à reprendre leurs activités en décembre dernier. Sous la direction d’Anne-Claire Hyvert, de l’École de musique Bishopnote, huit jeunes ont profité, avec succès, de cette formation.

guitare2Anne-Claire Hyvert, Alexandre Martel, Milan Mclure, Jasmin Martel, Camil Jetté et Marc-Antoine Prévost.


Ainsi, depuis décembre, tous les mardis, deux groupes de musiciens se sont rendus au local de l’école Notre-Dame-de-Lorette pour suivre des cours de guitare et parfaire leur apprentissage. Camil Jetté, un des bénévoles de l’organisme, les a reçus et a vu au bon déroulement des activités et aux communications.
« Nous avons eu la chance d’avoir Anne-Claire Hyvert, professeure qualifiée et dévouée qui a offert ces leçons de guitare », a constaté Nicole Jolicoeur, une autre bénévole. « Nos jeunes musiciens en herbe ont profité de sa longue expérience. Nous sommes vraiment satisfaits de l’intérêt porté par ces jeunes à leur formation et, bien sûr, de l’appui de leurs parents », ce dont elle se réjouit.
« Le Festival Rock’N’Blues a à cœur de donner la chance à nos jeunes de faire cette expérience musicale au moyen de l’instrument fétiche de La Patrie, la guitare », ajoute Mme Jolicoeur. Les membres du CA ont retourné depuis des années une grande partie de leurs profits dans des organismes locaux, dont l’école Notre-Dame-de-Lorette, la garderie Le Ballon Rouge. « Il subventionne aussi une part importante des coûts liés à ces cours destinés aux enfants. Les parents n’ont qu’à défrayer une petite contribution pour qu’ils suivent cette formation », indique M. Jetté. « La présente session se terminera à la mi-avril et nous comptons les reprendre à l’automne 2022. Nous souhaitons continuer l’activité aussi longtemps que possible. »
« Encore un énorme merci à Guitare Godin et à nos généreux commanditaires et donateurs pour votre appui », conclut-elle au nom du Festival Rock’N’Blues de La Patrie.

Exposition Cookshire

Exposition : Le collectif du Corbeau se pose à Cookshire-Eaton

De gauche à droite, les artistes Ann Bilodeau, Robert Peloquin, Normand Gladu, Laurence Bacon et Yong Sook Kim-Lambert ont généreusement échangé avec les visiteurs.

La population du Haut-Saint-François et des environs a la chance de voir gratuitement, et ce jusqu’au 17 juillet, à la Galerie d’Art Cookshire-Eaton, une cinquantaine d’œuvres de cinq artistes membres du collectif du Corbeau.
Plusieurs personnes ont eu l’opportunité d’échanger avec les artistes Yong Sook Kim-Lambert, Ann Bilodeau, Robert Peloquin, Laurence Bacon et Normand Gladu lors du récent vernissage. Formé en 2015, le collectif du Corbeau compte déjà plusieurs expositions à son actif. Pour celle-ci, les artistes ont effectué une réflexion individuelle pour mettre en commun, par la suite, des thèmes et c’est celui émis par Robert Peloquin qui a été retenu. Comme le choix du thème de l’exposition précédente était celui proposé par M. Peloquin, Ann Bilodeau lance à la blague, « il est devenu le spécialiste de la thématique pour le collectif du Corbeau. »
Démarche
La démarche artistique « débute avec une discussion sur le thème et après, on s’en va chacun de notre bord. On travaille indépendamment l’un de l’autre. » Selon Mme Bilodeau, le thème sert davantage à créer un climat, un état d’esprit, un chaos créatif. Les membres du collectif se penchent sur la nature des interactions entre les humains, les autres êtres vivants et les espaces sociétaires, intimes et physiques qu’ils occupent. Transposant cette réflexion en atelier, chaque artiste y apporte son vécu et ses préoccupations esthétiques, culturelles et politiques. « Cette démarche entame un dialogue et des échanges avec les autres membres du groupe dans un esprit de respect et de collégialité afin d’investir le chaos synchronisé de la démarche créative », d’exprimer Mme Bilodeau.
La pensée irisée fait référence au corbeau avec leur beau pelage. « Les corbeaux sont curieux, sont toujours en train de chercher quelque chose de nouveau. Comme groupe, on est un peu comme des corbeaux. On cacasse chacun de notre bord, c’est convivial comme groupe d’artistes, on se balance vraiment bien. On a tous des méthodes de travail semblables et similaires », d’exprimer Mme Bilodeau. Selon Laurence Bacon, qui utilise le papier tissé et le médium mixte, le thème irisé sert à faire reconnaître le travail des femmes qui ont œuvré pendant des années dans l’ombre. Elle cite, en exemple, le tissage qui était reconnu comme étant essentiellement utilitaire. « En faisant du tissage différent en utilisant du papier et des courbes, c’est montrer tout le potentiel des femmes qui avait été caché », explique-t-elle.
Pour les artistes, rencontrer les visiteurs constituait un événement en soi. « On a comme le tract et en même temps, on est comme surexcité, c’est comme surréaliste de voir les gens sans masque, de voir leurs expressions. Toute la gang, ça fait au moins trois ans qu’on n’a pas eu quelque chose comme ça. Bien là, on est fébrile », d’exprimer respectivement Mme Bilodeau et M. Peloquin.
Interrogé à savoir les questions posées régulièrement par les visiteurs, le sculpteur Robert Peloquin laisse tomber : « À quoi tu as pensé ? C’est quoi qui t’a amené à faire ça ? », d’ajouter M. Gladu. « Pour moi, d’exprimer Mme Bacon, les gens me demande du côté technique, comment as-tu fait pour passer tes fils comme ça ? »
Peinture, collage, sculpture, tissage, teinture et techniques mixtes se retrouvent parmi les différentes œuvres exposées par nos artistes déjà reconnus dans le milieu. Ils feront un saut à la Galerie au cours de l’exposition afin d’échanger avec les gens. La Galerie d’Art Cookshire-Eaton sera ouverte les après-midi de fin de semaine jusqu’au 24 juin et du mardi au dimanche pour la suite de l’exposition.

Concert benenfice

Concert-bénéfice de la Maison de la culture John-Henry-Pope : Une prestation appréciée et 1 300 $ pour la cause

Les quelque 180 personnes ayant assisté au concert-bénéfice de la Maison de la culture John-Henry-Pope, à Cookshire-Eaton, en ont eu plein la vue et les oreilles avec la Musique des Fusiliers de Sherbrooke. L’activité qui se déroulait à l’intérieur de l’église Saint-Camille a permis d’amasser 1 300 $ qui serviront, entre autres, à financer les activités culturelles. L’ensemble à vents et percussions sous la direction musicale du sous-lieutenant Martin Ringuette regroupait 35 musiciens sur scène. Le spectacle se déroulait sous le thème Une bouchée d’air frais incluant sept pièces musicales, dont l’hymne national en ouverture et la marche régimentaire en clôture. Le Commandant du Régiment Les Fusiliers de Sherbrooke, Lieutenant-colonel André Morin, a profité de l’occasion pour remettre la 2e barrette de la Décoration des Forces canadiennes (CD) au Major Joey Thibault, de Cookshire-Eaton, pour ses 32 années de bons et loyaux services. Louise Girard a obtenu le coin remis par le Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) pour l’importance du soutien des familles de membres militaires.

Exposition Cookshire

Exposition à Cookshire-Eaton : La trilogie du printemps

Nous apercevons de gauche à droite les artistes Pauline Boudreau, Paul Morissette et Michel Gagné.

Jusqu’au 24 avril, les samedis et les dimanches, se tient l’exposition La trilogie du printemps à la Galerie d’art Cookshire-Eaton.
Les artistes, Pauline Boudreau, Michel Gagné et Paul Morissette, proposent leur vision de la nature en peinture. Ces derniers présentent une trentaine d’œuvres. Chacune de ces toiles représente des éléments de la nature avec la vision de l’artiste qui l’a créée.
Depuis 1986, Mme Pauline Boudreau n’a qu’un seul véritable projet: peindre. L’artiste qui peint depuis plus de 30 ans à l’aquarelle essaie de trouver les plus beaux coins en nature pour les faire revivre sur une toile. Que ce soit par une journée hivernale ou sous la pluie, elle ne rechigne jamais à aller peindre à l’extérieur.
L’artiste Michel Gagné, pour sa part, a un lien très fort avec la nature qui vient de son enfance. Son grand-père lui a appris à voir la beauté de la nature et de petites choses qu’elle nous propose. Il n’est pas diplômé en art. Son éducation artistique vient de sa fascination pour la nature et sa beauté. Il aime travailler le bois et les arbres sont le conducteur de sa créativité.
Les étés d’enfance du troisième exposant Paul Morissette ont aussi façonné et influencé son processus de création. Il aime représenter des paysages de la nature, tout en y intégrant des éléments qui font référence à la culture populaire. De son travail naît une douce énergie mêlant les formes, les couleurs, la lumière et les dimensions. C’est sa vision du monde qu’il cherche à communiquer. Il est aussi éditeur d’Art Magazine depuis 2020.
Les trois artistes se connaissent bien et travaillent régulièrement ensemble sur différents projets en plus d’exposer leurs œuvres pour un mois à la Galerie d’art Cookshire-Eaton.
Voici les sites Internet des trois exposants: Paulmorissette.com, galeriegagne.com et pauline
boudreau.wordpress.com. Il est possible d’en apprendre davantage sur leur mode de création respectif et d’y acheter leurs œuvres.

Luc Pallegoix

Luc Pallegoix expose Les Boulingrins à Sherbrooke

On peut voir Luc Pallegoix devant trois de ses cinq œuvres exposées au Café SOKO de Sherbrooke.

L’artiste de Saint-Isidore-de-Clifton, Luc Pallegoix, présente au Café SOKO de Sherbrooke son exposition Les Boulingrins.
Sa dernière exposition remonte avant la pandémie, en 2019. Il présentait au Centre culturel Yvonne L. Bombardier deux séries photographiques appelées Le cerf ectomorphe et Les petits mondes. La première étant une série de photos d’hommes avec des têtes de cerfs alors que la seconde propose une vision distordue de notre environnement.
Confiné pendant la pandémie en raison d’une vulnérabilité immunologique, l’artiste vivant à Saint-Isidore-de-Clifton en profite pour coécrire et réaliser, avec son partenaire de longue date, Sylvain Dodier, une série d’émissions culturelles présentées en web diffusion directe, attirant près de 16 000 personnes la première année.
Cet univers numérique le porte à redécouvrir la matérialité des médiums physiques. À ce moment, il peint et encaustique des panneaux de contreplaqué de bois comme des boiseries précieuses, puis les perce et les brode d’éléments d’architecture classique, de joaillerie, d’ébénisterie et plus généralement d’ornementation.
« La pandémie n’a pas affecté ma créativité, au contraire, et à vrai dire, j’ai été plutôt occupé. Le fait d’être strictement confiné pendant presque deux ans m’a amené à vouloir retoucher la matière brute, créer, construire quelque chose de bout en bout. »
De là est née la première ligne de la collection Les grandes boiseries, Les Boulingrins, une série de cinq œuvres qui est exposée au Café SOKO depuis le 8 mars. En plus de ces œuvres, il y en aura une autre à valeur symbolique selon Luc Pallegoix. « Récemment, j’ai obtenu la citoyenneté canadienne et l’une de mes œuvres présentées sera une couronne de Saint-Édouard. C’est un symbole du gouvernement et du parlement canadien entre autres, en plus de se retrouver sur les papiers d’immigration. Cette broderie comporte 40 pièces et plus de 250 perles de lave », explique-t-il.
Il ajoute concernant sa série de broderies exposée au Café SOKO de Sherbrooke « j’avais envie de faire de l’art pour faire de l’art. Pas pour choquer ou bouleverser les gens, pas pour dénoncer quelque chose. J’avais envie de parler et de faire parler d’autres choses que la pandémie et des moments difficiles qu’on vit depuis quelques années. J’avais envie de faire du bien à l’âme. De rejoindre les gens par l’art. »
Luc Pallegoix sera résident au Café SOKO du 24 avril au 24 juin en plus de préparer la réouverture de l’Atelier Aukland qu’il partage avec son conjoint, Sylvain Dodier.

Ski de fond

Parc régional du Marécage-des-Scots : Une piste de ski de fond accessible

Pour une deuxième année consécutive, les amateurs de ski de fond auront la chance de parcourir le sentier dans le parc régional du Marécage-des-Scots.

Fort du succès obtenu l’année dernière, le parc régional du Marécage-des-Scots a procédé au traçage d’une piste de ski de fond de six kilomètres accessibles gratuitement au grand public.
Le tracé prend son départ du parc municipal Walter-MacKenzie à Scotstown jusqu’au chemin de Franceville, tout juste avant la halte du Marécage-des-Scots du parc régional. Afin de concilier les différentes activités du parc, l’aller-retour se fait sur la même piste, réservant ainsi un espace pour les randonneurs et raquetteurs.
La piste est facilement accessible puisque le stationnement du parc Walter-MacKenzie est déneigé et permet l’accès de plusieurs automobiles. En plus d’admirer le magnifique paysage, les visiteurs auront la chance de se sustenter en faisant un petit saut, tout près du stationnement, à la Charcuterie Scotstown pour savourer leur célèbre charcuterie ou encore en passant par le Dépanneur Victoria pour un mets prêt-à-emporter et des breuvages chauds. Il est toujours possible de bifurquer direction La Patrie pour vivre l’expérience du Resto-Bar La Patrie.
L’activité Fabrique ton hiver dans le Haut prévoit deux arrêts au parc régional. Voilà l’occasion de participer et de découvrir ce magnifique endroit voisin du parc national du Mont-Mégantic. Pour plus d’information sur l’hébergement et les activités, consulter le site de Tourisme Haut-Saint-François au tourismehsf.ca.

Concert classique Cookshire

Cookshire-Eaton : Concert de Noël au profit de l’église Saint-Camille

Nous apercevons Mme Lucille Chabot et son conjoint, François Chabot, à l’intérieur de la salle multifonctionnelle.

La Galerie d’art Cookshire-Eaton, avec la collaboration de généreux commanditaires, présentera le samedi 18 décembre prochain le traditionnel concert classique de Noël, à l’église Saint-Camille à Cookshire.
Ayant fait relâche l’année dernière, l’activité revient cette année, mais à l’église Saint-Camille, à compter de 19 h 30. Les profits de l’activité seront remis à la paroisse Saint-Camille et permettront de défrayer une partie des travaux récemment effectués.
Myriam Genest-Denis, à la flûte traversière, a encore une fois préparé un menu relevé avec des pièces de Bizet, Brahms, Händel auquel s’ajouteront des airs de Noël. Elle sera appuyée par la mezzo-soprano, Christianne Bélanger et du pianiste Julien LeBlanc. Le public est attendu en grand nombre et la contribution se veut volontaire. Le passeport vaccinal sera requis. Mentionnons que les profits serviront à défrayer les coûts de certains travaux à l’église.
Réfection de l’église
Le conseil de gestion de la paroisse Saint-Camille de Cookshire et une poignée de bénévoles dont sa présidente en tête, Lucille Chabot, ont transformé une partie de l’église en salle multifonctionnelle. Suite à la vente du salon funéraire, explique Mme Chabot, le comité a convenu d’aménager une salle multifonctionnelle pour accueillir les dépouilles. L’endroit pourra servir à d’autres organismes ou activités comme des expositions, précise-t-elle. « L’objectif est de garder notre monde à Cookshire ou dans les environs. On veut que les gens le sachent. On est prêt à louer la salle sans égorger le monde », lance-t-elle.
Afin d’adapter l’endroit correctement, les bénévoles ont enlevé des bancs, refait le plancher et installé un rideau séparant le lieu de culte. Des travaux d’électricité viendront compléter le tout. Le projet global a nécessité un investissement approximatif de 15 000 $. L’endroit qui peut accueillir plus de 70 personnes sera décoré pour la période des fêtes, assure Mme Chabot.
L’inauguration officielle de la salle multifonctionnelle se fera le 12 décembre après la messe de 9 h, d’indiquer Mme Chabot. Le samedi 18 décembre sera la présentation du concert classique et dès le lendemain dimanche 19 décembre, les enfants sont attendus pour la fête de Noël. Le bon vieux bonhomme à la barbe blanche sera de passage à compter de 14 h. Il aura des cadeaux avec lui pour l’occasion. Les visiteurs seront également invités à admirer la crèche qui sera aménagée sur place.

marche de noel Ascot Corner

Retour des marchés de Noël dans le Haut-Saint-François ! : Découvrez le travail de nos artisans

De retour en 2021, les marchés de Noël permettent de rencontrer des artisanes et des artisans chez qui choisir le plus beau des cadeaux pour dire à ses proches combien ils nous sont chers.

Après une triste saison de marchés de Noël l’an dernier, ces belles occasions de se procurer des cadeaux «songés» reviennent dans le Haut-Saint-François à partir de la mi-novembre. Les visiteurs auront la chance d’admirer le travail des artisanes et des artisans de notre MRC. Cinq municipalités leur offriront l’espace pour exposer leurs œuvres.
Toutes et tous ont investi beaucoup d’énergie pour vous suggérer leurs plus chères créations. Ils seront présents à plusieurs endroits pour nous les proposer. Des textiles en tout genre, des friandises aux goûts délicats, des conserves, des jouets en bois, de la céramique et combien d’autres objets garniront leur étal ?
Ascot Corner
Dès le 13 et 14 novembre, à Ascot Corner, au Centre Paul-Lessard, le premier marché de Noël de la MRC ouvrira ses portes aux visiteurs, de 9 h jusqu’à 16 h. Andréane Rivard, technicienne, mentionne que la Corporation des loisirs attend quelque 25 exposants. Il y aura des chefs-d’œuvre faits avec du bois, du métal et du verre. Une large gamme de produits textiles sauront vous plaire. L’alimentaire ne sera pas négligé, entre autres, on trouvera du miel. Quelqu’un proposera aussi des «bébés réalistes», une autre, des constructions miniatures. De quoi combler les goûts des plus exigeants.
Dudswell
La semaine suivante, les 20 et 21 novembre, à l’église Saint-Clément de Dudswell, de 10 h à 16 h, ce sera au tour des gens de cette région de profiter des talents de nos artisans. Les organisatrices et organisateurs de La boîte à cadeaux investissent beaucoup d’énergie pour rendre agréable la visite des kiosques.
East Angus
Le marché de Noël d’East Angus se tiendra au Pavillon des sports du parc Nicol, le 26, de 16 h à 20 h, les 27 et 28 novembre de 10 h à
16 h. Les profits de l’entreprise qui réunira artistes et artisans seront versés à la Fondation Marc Rousseau qui amasse des fonds pour aider par des organisations civiques et amicales.
Cookshire-Eaton
Au Victoria Hall, le marché de Noël se tiendra le dimanche 28 novembre, de 10 h à 16 h. Madeleine Masson-Labonté, responsable, nous informe que l’activité se déroulera aux deux étages de l’endroit. Une vingtaine d’exposants seront là pour vous offrir ce qu’ils ont exécuté de plus beau cette année. Comme un peu partout dans ces marchés, la variété sera au rendez-vous.
La Patrie
La tournée des artistes et des artisans se terminera à La Patrie, à la salle municipale, le samedi 11 décembre, de 10 h à 16 h. Une vingtaine d’entre eux vous présenteront ce qu’ils ont produit de mieux, nous indique Marie-France Gaudreau, directrice générale adjointe, qui vaque avec Annie Croteau à la préparation de l’activité.
Que cette visite à celles et ceux qui confectionnent pour vous ces étrennes de bon goût vous remplisse de joie, de cette joie de voir des talents éclore ou se confirmer, qu’elle soit aussi l’occasion de rappeler aux vôtres combien vous les appréciez. Ce n’est pas le montant des cadeaux qui importe, c’est l’attention portée à les choisir qui donne toute la valeur à ces échanges.

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