Circuit artistique à la Généreuse : RURART, l’art et la nature

Le domaine La Généreuse a récemment été l’hôte de l’événement artistique RURART pour sa 12e édition. Le beau temps était au rendez-vous et près de 100 personnes ont assisté aux diverses représentations des 6 artistes de différentes disciplines à travers un circuit en nature.

Amélie Lemay-Choquette, instigatrice de l’événement, l’organise dans le but de valoriser l’art en milieu rural. Les artistes choisis font résidence commune pendant six jours afin de travailler et perfectionner leur œuvre en nature avant de le présenter au public. L’objectif de ce programme est de sortir l’art contemporain des milieux urbains et traditionnels.

Les artistes pour cette édition d’automne sont Geneviève Kiliko, Annabelle Guimond-Simard, le duo Marie-Chantale Béland et Audrée Foucher, Camille Lacelle-Wilsey et Maxime Dugas. Les visiteurs ont profité des prestations d’art visuel, de chant, de rétroprojection, de danse contemporaine et de théâtre.

Mme Lemay-Choquette se dit très satisfaite de cette édition.

Installation performance : La solitude à travers plusieurs médiums

À travers son installation performance, l’artiste Grégoire Ferland a été en mesure de faire vivre, voir, ressentir et entendre ce que représente l’état d’âme de la solitude.

La solitude, il y en a diverses sortes. L’artiste, Grégoire Ferland, a réussi avec une poignée de collaborateurs, à faire vivre, voir, ressentir et entendre ce que représente cet état d’âme à travers une installation performance qu’il a récemment présentée à son atelier d’East Angus. Une trentaine de personnes ont eu le privilège de vivre l’expérience hors de l’ordinaire.

L’artiste a expérimenté la solitude bien malgré lui. « Il y a la solitude imposée, le moment où une personne proche décède. Le vide arrive. Il n’y a plus personne dans la maison, plus personne dans la cuisine. Là, tu manges tout seul, c’est le silence, le vide. Moi, je n’avais jamais vécu ça. Après ça, dans le temps, il y a la solitude acceptée. Après des années et des années, je me dis, je suis capable de vivre tout seul. J’apprivoise mes secteurs et après, la solitude normale que tu vis. C’est un peu ça qu’on a développé. On a réuni cinq ou six personnes pour écrire des textes. Je voulais d’autres personnes qui ont vécu la solitude. Je voulais avoir d’autres idées. » Il n’y a pas d’âge pour la solitude, explique l’artiste. « La solitude, on la vit tous que ce soit en couple, l’ado dans la cave. C’est tout le monde et c’est normal. Pour certains, la solitude avait une dimension différente. J’ai regroupé tout ça. »

Le sculpteur, peintre et poète, a mis à contribution son installation artistique composée de cordes pour illustrer, visualiser dans un espace concret le thème Solus. « J’avais une installation de cordes que je m’étais servie. Dans ces cordes-là, ça fait des chambres, des murs, des boîtes. Je me suis dit : on va installer des danseurs qui vont interpréter les textes, qui vont être lus par des personnes », en occurrence Francine Lemay et Gérald Marquis. Les danseurs Amélie Lemay Choquette et Simon Durocher Gosselin ont transmis à travers les mouvements l’intensité et l’intemporel de la solitude. À cette grande fresque de performance, M. Ferland y a ajouté un autre médium, soit la peinture. Avec la participation du cinéaste, Sébastien Croteau, de L’Inconnu dans le noir, l’artiste hôte a projeté ses oeuvres sur les cordes offrant simultanément une autre dimension s’ouvrant sur un vaste éventail de significations. En guise d’introduction étaient projetés sur un mur divers extraits de reportages, bulletins de nouvelles et chansons mettant bien en contexte le thème de la solitude.
L’installation performance est le fruit de six mois de travail impliquant plusieurs personnes dont quelques collaborateurs pour la rédaction de textes. « C’était assez nouveau pour moi parce que je faisais toujours des expositions où tu es seul. Là, tu es avec un groupe, c’est différent. » Dévoué envers son art, l’artiste avait invité par le biais des médias sociaux les gens à assister gratuitement à la prestation. Supportant entièrement les coûts de cette production, l’artiste laisse tomber « je le fais par amour et passion. »

Vernissage à la Maison de la culture : L’œuvre de Kittie Bruneau

Éric Devlin, galeriste, présente l’artiste Kittie Bruneau et ses œuvres.

La Galerie d’art Cookshire-Eaton de la Maison de la culture John-Henry-Pope a le plaisir d’accueillir jusqu’au 29 décembre, les œuvres de Kittie Bruneau. Près de 50 personnes étaient présentes pour le vernissage.

C’est à la suite d’une conversation entre Gilles Denis et Éric Devlin, galeriste, que l’événement a été possible. Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, se dit très fière d’avoir une telle exposition accessible à la communauté. L’artiste n’a malheureusement pas pu être présente pour l’événement, mais M. Devlin a pris la parole pour décrire et expliquer l’œuvre de Mme Bruneau, son cheminement et ses inspirations.

L’artiste est née à Montréal en 1929. Ses œuvres, souvent associées au post-automatisme et à l’art naïf, sont inspirées de la Gaspésie et de ses nombreux voyages, dont ses 10 années passées à Shanghai. Le couple et les masques de formes carrées sont des thèmes récurrents dans ses toiles. Le public aura l’occasion de la découvrir tous les dimanches de 10 h à 16 h jusqu’au 29 décembre.

Prestation automnale de RURART

Pour sa 12e édition, RURART, art contemporain en milieu rural, accueillera sur la Ferme La Généreuse six artistes de différentes disciplines afin de leur permettre d’explorer et créer au contact de la nature. Immergés dans le paysage automnal pendant huit jours, les artistes présenteront leurs œuvres au public, les 12 et 13 octobre à compter de 16 h. En parcourant un sentier, les visiteurs découvriront leurs lieux de création. Nous retrouverons les artistes, Marie-Chantale Béland et Audrée Faucher (danse contemporaine, Québec), Maxime Dugas (théâtre, Montréal), Geneviève Kiliko (art visuel et voix, Sherbrooke), Camille Lacelle-Wilsey (danse contemporaine, Montréal) et Annabelle Guimond-Simard (art visuel et rétroprojecteur, Québec). Outre la présentation artistique, les visiteurs auront l’occasion de savourer du jus de pommes de la ferme ainsi qu’une soupe maison autour d’un feu de joie. Mentionnons que l’événement se déroulera, peu importe la température. Il est possible de se procurer des billets en ligne au https://app.billetsenvrac.ca/fr/organizations/1091

La Nuit du pont couvert : Un événement chaleureux et propre

Les participants regroupés à l’intérieur du pont couvert tout près des artistes font en sorte de créer une atmosphère particulière qu’on ne retrouve dans aucune salle de spectacle.

Même s’il y a eu légèrement moins d’achalandage lors de la récente édition de la Nuit du pont couvert, probablement en raison de la température fraîche, l’ambiance, la bonne humeur, la qualité des spectacles avaient de quoi réchauffer le cœur des festivaliers. « Je suis très content de l’ambiance. Je suis satisfait de ce que ç’a donné », d’exprimer Jonatan Audet, un des organisateurs de l’événement.


Le volet spectacle se déroulant à l’intérieur du pont était tout simplement « malade » selon M. Audet. Faut dire que le coup d’envoi a frappé fort avec la prestation de la reine du ragtime, Mimi Blais. « C’était extraordinaire. Entre les chansons, elle parlait du ragtime, de l’histoire des compositeurs de rag. Ç’a duré pendant 1 h 30 », ajoute-t-il avec émotion. Parmi les artistes et groupes se succédant au cours de la soirée, on retrouvait Danty Tchernish Carcajou Nicolas et les groupes Coyote Bill, We are Wolves, The Sainte Catherines et Hugo Mudie & The White Goldens. S’est ajoutée à la programmation une belle surprise Benoit Paradis de Trio. « Les nouveaux n’en reviennent pas de la “crowd”; ils disent tous, c’est malade. Le pont est étroit, ça crée une énergie particulière », d’expliquer M. Audet.


La Nuit du pont couvert, ce n’est pas que des spectacles, c’est aussi de l’art littéraire avec la lutte des mots, inspiré du premier livre du pont de l’an dernier. Cette année, on a poursuivi l’œuvre avec un deuxième livre orchestré sous la direction de Michel Vézina. Animation, peinture sur roche pour les plus jeunes, peinture sur pots à fleurs, le BarbArt et la mosaïque à gogo avaient de quoi occuper les festivaliers. Quatre artistes peintres ont également réalisé autant d’œuvres au cours de la journée.


L’œuvre de la mosaïque à gogo marquera le temps puisqu’elle sera installée sur une structure de banc à l’extérieur du pont couvert. Cette réalisation se fait conjointement avec la municipalité de Lingwick, de préciser M. Audet.
La Nuit du pont couvert attire les amateurs d’un peu partout. Selon la vente de billets en ligne, 50 % proviendraient de la région montréalaise, 30 % de la région sherbrookoise et 20 % du grand Québec. Le camping gratuit pour tous est fort populaire. Encore cette année, ils étaient près de 200 campeurs. M. Audet souligne la participation de la Brasserie rurale 11 comtés qui était sur place avec ses produits. Le lendemain matin au réveil, les participants avaient la possibilité de déguster un petit déjeuner du Cuisinier déchaîné.

Événement vert
Soucieux de protéger l’environnement, les organisateurs font en sorte que l’événement produise le moins de déchets possible destinés à l’enfouissement. « Les gens sont disciplinés et on les aide en ne donnant rien qui peut aller aux poubelles. On demande aux gens de rapporter leurs déchets. » Les concessionnaires sont invités à être écoresponsables dans leur façon de faire. L’année dernière, on a récolté pour 1 kilogramme de déchets, d’exprimer M. Audet. « Je pense que cette année, ça sera moindre. » Les efforts déployés par l’organisation lui ont valu la mention des jurés en gestion des matières résiduelles remise lors des Vivats 2018. Cet événement provincial est une réalisation du Conseil québécois des événements écoresponsables. La Nuit du pont couvert est associée depuis 2016 à l’organisme Festivals et Événements Verts de l’Estrie (FEVE).

Un dernier concert pique-nique en douceur

Sur la photo, nous apercevons les artistes de gauche à droite, Lydia Gasse et Isabelle Longpré au violon, Julie Garriss, alto et Marie-Ève Beaulé, violoncelle.

Une trentaine de personnes se sont régalées en assistant à la troisième et dernière représentation de la saison des concerts pique-nique qui se déroulaient récemment à l’intérieur du Victoria Hall à Cookshire-Eaton. Le quatuor à corde Estrielle, composé de deux violons, un violon alto et violoncelle, a interprété des œuvres de Bach, Mozart et autres au grand plaisir de l’auditoire. Lydia Gasse introduisait les pièces en expliquant leur petite histoire, ce que voulait rendre l’auteur de façon à bien placer l’auditoire dans le contexte. Manon Élisabeth Carrier, présidente du comité culturel à Cookshire-Eaton, était fort satisfaite de la participation du public à une ou l’autre des diverses activités présentées au cours de l’été. « Cette année, on a plus de 1 600 personnes qui ont participé soit au concert, à la visite de la galerie d’art, au théâtre, à la projection d’images sur le mur ou au bureau d’information touristique. On est très contents. Nous sommes une petite équipe, on a beaucoup de plaisir à travailler ensemble. Nous sommes une équipe de feu », lance-t-elle en riant.

Musique aux Sommets : Participation satisfaisante malgré la pluie

Accompagné de l’Orchestre symphonique de Sherbrooke (l’OSS), sous la direction de Stéphane Laforest, le Boogie Wonder Band a fait bouger l’assistance au rythme du disco.

Pour une deuxième année consécutive, Dame Nature a fait des siennes au cours de la fin de semaine marquant le festival Musique aux Sommets à Chartierville. Évidemment, cela a eu un impact sur l’achalandage, mais compte tenu des circonstances, les organisateurs sont satisfaits de la dernière édition


« On est en train de faire le décompte, mais l’achalandage est à peu près comme l’an dernier », de mentionner Jean Bellehumeur, membre du comité organisateur. Satisfait de l’implication et de la participation locales, l’intervenant rappelle « le but de l’exercice, c’est pas de faire un party pour les gens de Chartierville et La Patrie. Le but de l’exercice, c’est pour faire venir les gens de l’extérieur à découvrir notre région. » Ce dernier rappelle que les chances d’amener de nouveaux résidents en attirant les entreprises à Chartierville sont limitées. Par contre, elles sont plus élevées en misant sur le sport extérieur, le récréotouristique et la nature. C’est ce que le festival permet de faire découvrir aux visiteurs. D’ailleurs, il souligne que le développement du complexe Lauz Altitude fait partie des retombées anticipées pour la municipalité.


Malgré Dame Nature, les activités se sont déroulées comme prévu que ce soit les spectacles, le défilé du samedi en après-midi, le village Allemand avec ses 27 artisans et autres. Le point fort de la fin de semaine était le spectacle du samedi soir du Boogie Wonder Band avec l’Orchestre symphonique de Sherbrooke (l’OSS). « On est bien content du spectacle. Même si la température en a découragé quelques-uns, il y a eu beaucoup de gens de l’extérieur; on est bien content. » D’ailleurs, Paul Lacroix, de Saint-Joseph-de-Beauce, a fait le trajet exprès pour voir le groupe. « Ça faisait longtemps que je voulais les voir. Je voulais pas manquer ça. J’ai bien aimé, ça valait la peine », dit-il sous le regard approbateur de sa conjointe.


Selon M. Bellehumeur, le spectacle du vendredi soir attire davantage les gens en périphérie de Chartierville. « Les gens de l’extérieur, Magog, Drummondville et ailleurs arrivent le samedi tôt et ils s’installent. »
Les chances que le festival revienne l’an prochain semblent excellentes estime M. Bellehumeur, d’autant plus que la municipalité célèbrera le 150e anniversaire de sa fondation. La ferveur des gens à organiser la fête est encore là, précise-t-il. Le membre du comité organisateur estime que près de 80 bénévoles s’impliquent sous une forme ou une autre, représentant près de 2 000 heures de bénévolat. Musique aux Sommets semble bien implanté au sein de la communauté.

Voyager et apprendre au son de la musique

Le duo TNT – Trompette ‘N’ Tuba a su captiver l’attention des jeunes tout en leur inculquant quelques notions musicales.

Les enfants des camps de jour d’Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, Saint-Isidore-de-Clifton et Weedon ont eu la chance de se divertir et en apprendre un peu plus sur la musique au cours de l’été en participant à la représentation du duo TNT – Trompette ‘N’ Tuba, composé de Frédéric Demers et Samuel Lalande-Markon.


Le duo de musiciens se présente en gare et rate leur train, ce qui procure le prétexte à divers numéros initiant les jeunes à plusieurs styles de musique baroque, classique, romantique, jazz et autres. On présente de grands auteurs, explique la nature des instruments comme la trompette et le tuba, tout ça à travers des histoires et une mise en scène amusante. Les jeunes sont également invités à monter sur scène pour mettre leur grain de sel.
L’activité organisée par le Centre culturel de Weedon avec la collaboration des municipalités en était à sa septième édition. Chaque été, un spectacle à caractère culturel est offert aux jeunes des municipalités participantes.

Chacune d’entre elles contribue financièrement à la hauteur de 500 $. Le Conseil Sport Loisir de l’Estrie soutient l’activité en accordant une aide financière de 2 200 $. Le responsable pour le Haut-Saint-François et directeur du Centre culturel de Weedon, Robert Scalabrini, dit craindre que l’édition 2019 soit la dernière en raison de la fin de l’aide financière provenant de l’organisme. Il profite de l’occasion pour lancer un appel au milieu de s’impliquer, afin de poursuivre l’initiative au grand plaisir des jeunes.

Sentier artistique : Une participation décevante

Nous apercevons Charlene Audrey Chouinard en train de peindre une œuvre.

La récente édition du Sentier artistique des Hauts-Boisés a connu un de ses plus faibles achalandages depuis sa création, il y a 8 ans. Membre de l’organisation depuis le tout début, l’artiste Denis Palmer n’arrivait pas, un mois plus tard, à mettre le doigt sur les raisons expliquant cette faible participation.


« C’est pas un succès. Moi, j’ai eu moins que la moitié de visiteurs que d’habitude et presque la même chose pour les autres participants ! C’est très décourageant pour tout le monde. Surtout pour les personnes qui sont nouvelles ». M. Palmer mentionne avoir reçu 24 personnes tout au long de la fin de semaine. Habituellement, c’est le nombre qu’il recevait pour la journée du dimanche. « Pour moi et Normand Gladu, (autre artiste participant depuis le tout début), nous sommes à la retraite.

Économiquement, c’est pas si important pour nous d’avoir un succès. Nous sommes juste contents d’ouvrir notre atelier et de rencontrer le public. Mais pour les autres personnes plus jeunes avec des familles, c’est peut-être plus important. »


Est-ce la température, le nombre élevé d’activités à faire au cours de la fin de semaine, la dispersion des artistes sur le territoire, une organisation un peu déficiente ou autres ? M. Palmer laisse entendre que c’est un peu tout ça. « Ça demande un peu plus de curiosité des visiteurs. »


Évidemment déçu de l’édition 2019, M. Palmer ne parle pas de dernière pour autant. Il relève l’importance pour les jeunes artistes de se faire connaître et découvrir. Cette année, ils étaient neuf artistes. Pendant trois jours, les amateurs d’art et autres avaient l’occasion de les rencontrer, visiter leur atelier, pour certains et discuter de leur art, leur façon de faire, leur inspiration et bien d’autres sujets. Parmi les artistes désireux de partager leur passion, on retrouvait Gwendolyn Rivera d’Artemysia Mystica, herboriste spécialisée dans les produits naturels, de santé et beauté; Bout du Chemin/Tammy et Gilles, artisans ébénistes; Charlene Audrey Chouinard, peintre, illustratrice, design textile; Ginette Bertrand (Djinn) peinture, sculpture, musique; Louise Bélisle, Bijoux en plumes, dessin, sculpture et moulage; Wendy Main, vitrail, photographie, mosaïque en verre; Meaghan Cuggy, peinture; Denis Palmer, dessin et aquarelle ainsi que Normand Gladu, techniques mixtes, sculptures environnementales et contemporaines.

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Sentier artistique : A Disappointing Turnout

The recent edition of the Sentier artistique des Hauts-Boisés saw one of its lowest number of visitors since its inception 8 years ago. Member of the group since the very beginning, the artist Denis Palmer was not able, a month later, to pinpoint the reasons for this low participation.


“It was not a success. Myself, I had fewer than half the visitors as usual, and it was almost the same for the other participants! It’s very discouraging for everyone. Especially for the people who are new.” Mr. Palmer said he received 24 people throughout the weekend. Usually, that’s the number he would receive on Sunday alone. “For me and Normand Gladu, (another artist involved since the very beginning), we are retired. Economically, it’s not so important for us to be successful. We are just happy to open our workshop and meet the public. But for other, younger people with families, it may be more important.”


Is it the weather, the high number of activities offered during the weekend, the dispersion of artists over the region, a somewhat deficient organization. or other reasons? Mr. Palmer suggests that it could be a little of all that. “It requires a little more curiosity from visitors.”


Obviously disappointed with the 2019 edition, Mr. Palmer is far from speaking of the last one. He notes the importance for young artists to make themselves known and discover others. This year, the group was nine artists. For three days, art lovers and others had the opportunity to meet them, visit their workshop and, for some, discuss their art, their way of doing things, their inspiration and many other subjects. Artists interested in sharing their passion included Gwendolyn Rivera from Artemysia Mystica, a herbalist specializing in natural, health and beauty products; Bout du Chemin / Tammy and Gilles, cabinetmakers; Charlene Audrey Chouinard, painter, illustrator, textile designer; Ginette Bertrand (Djinn), painting, sculpture, music; Louise Bélisle, feather jewelry, drawing, sculpture and molding; Wendy Main, stained glass, photography, glass mosaic; Meaghan Cuggy, painting; Denis Palmer, drawing and watercolor; and Normand Gladu, mixed techniques, environmental and contemporary sculptures.

Tuba et mimosa

Le deuxième Concert pique-nique a réuni une centaine de personnes au parc des Braves de Cookshire-Eaton par un beau dimanche avant-midi. L’événement mettait en vedette un quintette de cuivres dirigé par le trompettiste natif de East Angus, Robin Doyon. Les cinq musiciens, ayant reçu une formation classique, ont su sortir de leur style principal pour interpréter une demi-douzaine de pièces autant jazz que populaires en passant par le flamenco et le dixie. Se sont ainsi succédé Eleonor Rigby des Beatles et le thème de Superman, dans un style symphonique. Une vente de livres au profit de la Maison de la culture John-Henry-Pope se tenait simultanément au Victoria Hall. Le troisième et dernier Concert pique-nique aura lieu ce dimanche 8 septembre à 11 h 30, toujours au parc des Braves, et mettra en scène un quatuor à cordes.

Le Rock’n’Blues en met plein les oreilles

L’organisateur du festival, Charles Gaudreau, se montre satisfait de cette sixième année : « C’est notre meilleure édition jusqu’à venir. » L’événement a attiré 700 spectateurs, à l’Abri-bois de La Patrie, comparativement à 500 en 2018. Rock’n’Blues faisait tirer une guitare Norman B18 le samedi soir, avant le spectacle Leboeuf Deschamps. Le député François Jacques a eu le plaisir de remettre le prix. Le concours de bands a vu la formation Sortilege Blues Band couronnée championne. Les membres du groupe auront ainsi l’honneur de prendre part à l’édition de l’an prochain. « On a eu beaucoup de commentaires pour l’hommage à Pink Floyd le vendredi soir. Côté technique et effets spéciaux de lumière, c’était fantastique ! », rapporte M. Gaudreau. Il tient à remercier la trentaine de bénévoles sans qui la tenue d’un tel événement serait impossible.

Le Centre culturel de Weedon dévoile sa programmation

Le Centre culturel de Weedon dévoilait récemment sa programmation 2019-2020. Si la musique tient le haut du pavé, avec des représentations prévues de Brigitte Boisjoli et de Yoan, l’humour, le théâtre et les voyages viennent compléter l’offre qui s’étirera jusqu’au printemps prochain.


La formule des séries d’abonnements demeure la même après s’être bonifiée au fil des années. Les spectateurs ont donc l’opportunité d’assister à une sélection d’événements parmi les séries Trad, Découverte, Étoilée et Aventure. Ils peuvent même concocter leur propre bloc de spectacles avec la série Variété. Les résidents de Weedon ont d’ailleurs droit à un rabais frôlant les 50 % dans le cadre de ces abonnements.


Les têtes d’affiche comprennent Brigitte Boisjoli, interprétant l’œuvre de Luc Plamondon, Yoan, gagnant de la seconde saison de La Voix, et Tire le Coyote. En humour, Maxim Martin revient avec un cinquième one-man-show, alors qu’Yves P. Pelletier (ex-RBO) offrira son premier.

Sortir des sentiers battus
Le directeur artistique et général du centre culturel, Robert Scalabrini, se dit fier de cette programmation qui comprend autant des valeurs sûres que des artistes émergents. « Les grands noms, on les connait. Ça fait qu’on s’attend à quelque chose. La série Découverte, c’est vraiment pour ceux qui sont aventuriers et qui veulent connaitre toutes sortes de musiques ou de genres de spectacles. »


Dans le cadre de cette série, on retrouve Pascal Allard, alias « le cowboy en running ». Celui-ci s’est fait connaitre et entendre avec une chanson dans laquelle il déclare : « Je voulais marier Renée Martel » !


Thomas Hellman, « un des grands auteurs-compositeurs-interprètes » aux yeux de M. Scalabrini, livrera des interprétations bilingues de chansons blues, folk et gospel. Ce spectacle est inspiré d’une série de chroniques que Hellman a faite entre 2012 et 2014 pour l’émission La Tête ailleurs à la radio de Radio-Canada.


Comme le nom de la formation l’indique, Klezstory fait de la musique klezmer, un genre traditionnel instrumental juif, gypsy et festif. Il s’agit de l’un des groupes fétiches de M. Scalabrini.


Les Hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus est un roman à succès paru en 1992. Depuis 20 ans, un spectacle inspiré de l’œuvre tourne en France. La version québécoise est interprétée par le comédien Jamin Chtouki.


Aux dires de Robert Scalabrini, la formation Diable à 5 est « la future Bottine souriante. Leur dynamique de scène est exceptionnelle. »

Cultiver la communauté
Contrairement aux Grands explorateurs, dont le point de vue est plus souvent européen, Les Aventuriers voyageurs sont des produits 100 % québécois. L’approche de ces longs métrages est davantage axée sur le local que le touristique. Cinq destinations seront explorées dans autant de représentations hautes en couleur : les Îles de la Madeleine, la Polynésie française, Barcelone, le Laos/Cambodge et l’Inde du nord.


Des artistes de la région font également partie de la programmation du centre culturel. On retrouve parmi le lot la native de Weedon Rébecka Lussier, participante à La Voix 6. De son côté, Josée Béliveau vit dans la municipalité où elle se produira avec ses musiciens en mars prochain. Elle présentera un spectacle jazzé en compagnie d’autres musiciens.

Finalement, la troupe de théâtre locale Oh-la-la conclura la saison artistique avec leur production annuelle.


Tout au long de l’année, la galerie Le Harfang, à même la Maison Laplante abritant le centre culturel, présentera mensuellement une succession d’artistes peintres, aquarellistes et photographes. On pourra, entre autres, admirer les portraits réalisés par Denis Jacques et Danny Ferland.


Il est à mentionner que le Centre culturel de Weedon fait partie d’un trio de diffuseurs qui offrira cette année un spectacle scolaire à chaque élève de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Les représentations dans le Haut-Saint-François se tiendront au Centre culturel de East Angus pendant les heures de classe et il en sera de même au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook et à Lac-Mégantic.


Les élèves du primaire auront la chance de visiter la quincaillerie musicale de la fabricoleuse Ariane DesLions, tandis que les ados du secondaire assisteront à une performance physique du quintette de cuivres Buzz. Robert Scalabrini estime qu’il s’agit là « d’un apport intéressant à la communauté » qui cadre avec l’importance d’initier les enfants à la culture.

Duo Ludwig dans le parc

La flûtiste Myriam Genest-Denis et la bassoniste Karine Breton lors du concert pique-nique avec un public de tout âge.

Les musiciens du duo Ludwig, Myriam Genest-Denis et Karine Breton, ont réjoui plus de 40 personnes lors d’un concert le 14 juillet au belvédère du parc des Braves, au cœur de Cookshire. C’était un dimanche occupé sur la Route des églises, mais le bruit de la circulation et les voix des enfants se fondaient au loin à la faveur de la musique de la flûte traversière et du basson, accompagnés d’une douce brise qui bruissait dans les feuilles. Le public a accordé une attention particulière et de généreux applaudissements à la musique qui a débuté par une Courante de G.F. Handel, se terminant par une Romance du compositeur Ferdinand Hummel.


Deux autres concerts pique-nique sont prévus cet été : la Quintette de cuivres le 18 août et le Quatuor Estrielle le 8 septembre. La série est coparrainée par la Galerie d’art Cookshire-Eaton, le Chemin des Cantons, IGA Cookshire et la Ville de Cookshire. Pour en savoir plus, veuillez vous adresser à la Galerie d’art Cookshire-Eaton située au 25, rue Principale Ouest, ouverte sept jours sur sept de 9 h à 17 h.

Duo Ludwig in the Park

Duo Ludwig musicians Myriam Genest-Denis and Karine Breton treated more than 40 people to a concert on July 14 at the gazebo in the Parc des Braves in the heart of Cookshire. It was a busy Sunday, during the Route des Églises, but the noises of traffic and children’s voices faded away in favour of the flute and bassoon music, joined by a gentle breeze rustling the leaves. The audience gave rapt attention and generous applause to the music, beginning with a Courante by G.F. Handel, and ending with a Romance by composer Ferdinand Hummel.


Two more picnic-concerts are planned this summer: The Quintette de cuivres on August 18 and the Quatuor Estrielle on September 8. The series is co-sponsored by the Galerie d’art Cookshire-Eaton, the Chemin des Cantons, the IGA Cookshire, and the Town of Cookshire. Information is available at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 25 Principale West, which is open seven days a week from 9 a.m. to 5 p.m.

Art et culture pour une identité distincte

Le Conseil de la culture de l’Estrie, aidé par la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François, tenait une Rencontre des arts et de la culture au nouvellement accessible Town Hall de Gould.

Une vingtaine de personnes assistaient à la rencontre visant la mise sur pied d’un projet collectif artistique ou culturel pour la région. Par le biais de la Démarche globale intégrée adoptée en 2014, on souhaite améliorer la qualité de vie du territoire, tout en augmentant son attractivité. Pour Jerry Espada, qui est animateur d’entrepreneurship territorial de la MRC, « c’est pas un appel absolument à des projets, mais plus une façon de vivre le Haut-Saint-François » pouvant mener à une identité distincte.

L’initiative Ose le Haut se fera d’ailleurs plus visible dès le mois de septembre, toujours dans cette vision de « développer une culture d’égalité, de solidarité et d’audace. »

Des représentations théâtrales gratuites tout l’été

Trois représentations se dérouleront à Cookshire-Eaton. Nous apercevons les trois acteurs de la pièce, Alexandre Leclerc, Rosie-Anne Bérubé-Bernier et Sophie Toutant-Paradis.

Le Chemin des Cantons s’animera tout l’été avec une animation théâtrale interactive, qui sera présentée gratuitement tout l’été à divers endroits du chemin, dont à trois reprises à Cookshire-Eaton.

La pièce Réguines et fantômes : enquête sur le Chemin des Cantons sera présentée les samedis et dimanches du 6 juillet au 25 août à Cookshire-Eaton, Sherbrooke, Richmond, Bromont et Cowansville. La première se tiendra au parc des Braves à Cookshire-Eaton ce samedi, à compter de 14 h, suivi d’un point de presse. L’animation théâtrale sera présentée de nouveau, au même endroit, les dimanches 21 juillet et 4 août à compter de 11 h. Notez que les représentations sont extérieures (sauf en cas de pluie). Apportez vos chaises.

Cette nouveauté initiée par le Chemin des Cantons en collaboration avec les Productions Traces et Souvenances fera découvrir les richesses du chemin. Lors des représentations, les gens découvriront que depuis quelques semaines, les choses ne tournent pas rond sur le Chemin des Cantons. Des objets disparaissent ou sont déplacés d’un site à l’autre, quelqu’un ou quelque chose s’amuse avec les installations au grand dam d’Olivia, l’employée chargée d’assister les visiteurs. On en vient à faire appel au service de Glenn Stevens, chasseur de fantômes.

Grâce à ses réguines de surveillance, Glenn découvrira que les dérangements sont causés par un esprit. Mais pas n’importe lequel : c’est le fantôme de Queen Lil, une tenancière à la recherche d’un anneau qui lui est cher. Olivia et Glenn comprendront bien vite que la seule façon de se débarrasser de cette visiteuse malcommode, c’est de l’aider à trouver ce qu’elle cherche.

Depuis 2007, le Chemin des Cantons met en valeur le patrimoine américain et britannique des Cantons-de-l’Est à travers une route signalisée. Les visiteurs sont invités à découvrir de charmants cœurs villageois, des ponts couverts, des granges rondes, des centres d’interprétation uniques et bien plus encore. Pour les accompagner le long de la route, les visiteurs peuvent se procurer la carte routière gratuite, le guide de voyage et le coffret de CD dans les bureaux touristiques ou télécharger le tout depuis le site Internet.

Festival du thé
Le Chemin des Cantons présentera également les 29 et 30 juin le Festival du thé des Cantons. Cet événement est une initiative de quatre lieux patrimoniaux offrant le thé à l’anglaise. Chaque établissement aura sa propre programmation d’activités.

Dans le Haut-Saint-François, le Salon de thé Scott à Scotstown, plus précisément au premier étage du B & B Le Bonheur, offre le thé tous les jours entre 13 h et 17 h sur réservation seulement.

Des commémorations presque aussi longues que la cavale pour le 125e de Donald Morrison

Calum Martin et sa fille Isobel-Ann ont livré quelques chansons en gaélique à la salle Oscar-Dhu à Gould lors de la soirée de lancement des festivités entourant le 125e anniversaire du décès de Donald Morrison.

Les commémorations entourant le 125e anniversaire du décès de Donald Morrison ont été lancées récemment à Lingwick par le Sentier des Écossais. La soirée débutait à l’église Chalmer’s avant de se déplacer à la salle Oscar-Dhu de l’Auberge La Ruée vers Gould. En tout, une dizaine d’événements sont prévus d’ici le mois de novembre prochain pour célébrer la mémoire du célèbre hors-la-loi.

Juin 1894
Les célébrations du 125e se dérouleront dans les municipalités de Lingwick, Scotstown, Hampden, Milan et Stornoway. C’est dans ces villages que celui qui fut un temps l’homme le plus recherché au pays se cacha pendant ses dix mois de cavale.

La cérémonie presbytérienne à l’église Chalmer’s fut célébrée en anglais par le pasteur Robert Black et accompagnée de psaumes chantés en gaélique. Isabelle Mandalian a offert une présentation du parcours de Morrison en français.

La soirée s’est poursuivie dans l’immeuble voisin de l’Auberge La Ruée vers Gould. Un buffet écossais fut servi à la quarantaine de convives. Après coup, la salle à l’étage les réunit le temps de quelques chansons interprétées par Calum Martin et sa fille Isobel-Ann, descendus tout droit de l’ile de Lewis en Écosse. Le lendemain, le père et la fille, originaires de Stornoway, Écosse, ont offert une prestation à Stornoway, Québec, en compagnie des Lewis Outlaws. Leur plus récent album traite d’immigration et comprend une collaboration avec le Yves Lambert Trio.

À venir
Suite à l’annulation du Ceilidh de Scotstown prévu à la fin juillet, les prochains événements de la série du 125e iront au 2 aout dans le cadre du Marché de la petite école à Lingwick. On y fera la démonstration du foulage de laine entre 18 et 19 h avant qu’une soirée musicale se poursuive au Town Hall dès 20 h.

Le lendemain, samedi 3, la journée débute à 11 h avec une visite historique de Gould offerte par Daniel Audet. On y visitera l’église Chalmer’s, le Town Hall, les cimetières environnants ainsi que le pont couvert. L’après-midi verra deux conférences et des ateliers sur la fabrication de scones et d’autres secrets de la cuisine des Highlands. Quatre sites offriront le souper, soit le Town Hall, La Ruée vers Gould, Le Pionnier de Ste-Marguerite et le Domaine Sévigny. La conclusion s’effectuera sous le son des chansons traditionnelles de Margaret Bennett, Skip Gorman et Norman Kennedy à l’église de Gould.

La Route des Églises

Le patrimoine du Haut-Saint-François compte plusieurs églises dispersées sur l’ensemble du territoire. La Société d’histoire et du patrimoine de Bury tient à souligner la contribution de ces communautés religieuses au développement de notre collectivité. Onze églises du Haut-Saint-François seront ouvertes au grand public, le dimanche 14 juillet 2019, de 10 h à 15 h. Des activités seront organisées dans quelques églises. Vous aurez la possibilité de visiter l’intérieur des certaines et de participer à différentes activités. Des églises sonneront leurs cloches pendant une minute trois fois durant la journée. La Maison de la culture John-Henry-Pope à Cookshire vous invite au mini-concert et pique-nique au parc des Braves à 11 h 30, Rosengarten, le portrait, un art oublié à la Galerie d’art, aussi l’exposition John Henry Pope à la salle paroissiale de l’église St-Peter’s. Une célébration œcuménique bilingue à 16 h sera présentée dans l’église de St-Camille à Cookshire, avec plusieurs confessions chrétiennes. Brochures disponibles dans les églises participantes et à plusieurs endroits dans le Haut-Saint-François. Appelez Edward Pedersen au 819 872-3400 pour des renseignements.

Exposition de ses dessins et sculptures Rosengarten à Cookshire-Eaton

Le vernissage de l’exposition Morton Rosengarten : le portrait, un art oublié s’est fait en compagnie de l’artiste et de 90 personnes à la Galerie d’art de Cookshire-Eaton. Sur les deux étages de la galerie, on découvre dessins et sculptures de l’artiste résident de Way’s Mills, un hameau de la municipalité de Barnston-Ouest. Parmi le lot de portraits, on retrouve celui du regretté Leonard Cohen, de qui Rosengarten est l’ami d’enfance. L’exposition sera présentée jusqu’au 2 septembre et est accessible sept jours par semaine entre 9 et 17 h.

Jacques Boutin sort des sentiers battus avec un premier long métrage

La grande première du film Vol-Age sera projetée le 7 juillet au Centre Multi Loisirs de Sherbrooke.

Habitué à produire des films animaliers, Jacques Boutin sort des sentiers battus et produit son premier long métrage, une comédie intitulée Vol-Age.

« Ça trottait depuis longtemps dans la tête. Je suis habitué à faire des films animaliers et je me disais ça serait le fun faire de quoi avec des personnages. » M. Boutin a soumis son idée de vol de banque à l’écrivain Christian Martin, de Newport. Ce dernier lui a suggéré de faire commettre le délit par des personnes âgées. De là s’est amorcée toute l’intrigue rédigée en grande partie par M. Martin.

Le film met en vedette neuf comédiennes entourées de plusieurs figurants tous pour la plupart des personnes âgées. Ce groupe de bénévoles a joué les rôles que leur a attribués le producteur. Lassées de jouer aux cartes jour après jour à la résidence pour personnes autonomes, un groupe de femmes déterminées décident de mettre un peu de piquant dans leur vie monotone en voulant dévaliser une banque ! Comme plusieurs se déplacent en marchette, le projet risque d’être plutôt ardu et compliqué ! Mais elles peuvent compter sur leur imagination et leur amitié serrée pour mener à bien leur plan de cambriolage.

Le tout sera prétexte à des situations loufoques et rocambolesques. Plusieurs scènes ont été filmées dans le Haut-Saint-François que ce soit au Manoir de l’EAU VIVE à Cookshire, au dépanneur Sawyerville, au Centre culturel à East Angus et d’autres endroits en région. Outre le noyau de 9 comédiennes, de nombreux figurants, musiciens, scénaristes font en sorte que plus de 75 personnes ont contribué au projet qui aura nécessité plus de deux ans de travail.

Appuyé de Liette Vaillancourt, Jacques Boutin s’est tapé la grosse part du lion en effectuant le tournage, le montage, la direction et bien d’autres. Il tient à souligner la belle contribution des divers organismes comme la FADOQ, Transport de personnes HSF qui ont généreusement apporté leur soutien à la production.

Fier de son produit, M. Boutin admet que ça n’a pas été de tout repos. Le plus difficile, selon lui, a été de gérer les gens et établir la ligne directrice. Une fois tout ça mis en place, il avoue avoir eu un grand plaisir à faire le film. Même qu’il songe déjà à une deuxième production.

La grande première sera projetée le dimanche 7 juillet, à 14 h au Centre Multi Loisirs de Sherbrooke. Les billets sont en vente au coût de 10 $. Pour s’en procurer ou information, il suffit de composer le 819 239-0819.

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