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Lettre ouverte publiée dans les médias écrits communautaires : Les journaux communautaires nesont-ils utiles qu’en temps de crise ?

Monsieur le ministre,
La publicité émise par le Gouvernement du Québec dans les médias écrits communautaires est quasi inexistante, et cela met en péril la survie de plusieurs d’entre eux. Pourtant, lors de la pandémie, il était crucial pour le Gouvernement, notamment pour le ministère de la Santé et des Services sociaux, de faire publier ses messages dans les journaux communautaires afin d’informer le plus de gens possible. Or, depuis janvier 2022, presque plus rien. Nous sommes revenus au même stade qu’avant la pandémie; les médias écrits communautaires ne reçoivent que des miettes en matière de publicité gouvernementale.
Nous avons peine à penser, monsieur le ministre, que les journaux communautaires ne sont utiles qu’en temps de crise. Mais où est donc diffusée la publicité gouvernementale ? Est-ce que tout passe par les réseaux sociaux, ces mégaentreprises américaines ? Un sondage mené en 2018 par la firme Advanis Jolicoeur démontre que le taux d’appréciation de la presse écrite communautaire est de 94 %. La fonction principale d’un média écrit communautaire est de transmettre de l’information locale ou régionale sur un territoire délimité géographiquement. Il reflète l’actualité de toute une communauté.
Le ministère de la Culture et des Communications reconnaît le rôle essentiel des médias écrits communautaires depuis fort longtemps en leur accordant une aide financière primordiale. Ce que nous souhaitons maintenant, monsieur le ministre, c’est que les différents ministères et sociétés d’État en conviennent également. À cet effet, nous vous demandons de bien vouloir nous appuyer en incitant vos collègues à donner les directives nécessaires afin que le placement de publicités gouvernementales reprenne dans les médias écrits communautaires. Nous aimerions aussi que ce même message soit transmis à la firme Cossette, l’agence officielle du Gouvernement du Québec en cette matière.
Les lecteurs de la presse écrite communautaire du Québec sont en droit d’être informés de toute annonce faite par leur gouvernement.
Veuillez agréer, monsieur le Ministre, mes cordiales salutations.
Le président de l’Association des médias écrits communautaires du Québec,
Joël Deschênes

Opinion du lecteur

Qu’est-ce qu’un homme aujourd’hui ?

Nous savons que rien n’arrive pour rien dans la vie et que toutes expériences nous donnent des leçons à retenir. Cependant pourrions-nous ne plus être du mauvais côté des statistiques ? Durant la pandémie, 30% des jeunes hommes présentaient un taux de détresse psychologique élevé (J. Roy, 2022). Ironiquement, dans un monde plus connecté que jamais, les hommes se retrouvent de plus en plus isolés. Selon le sociologue Jacques Roy, de 2020 à 2022, 75% des hommes ayant un indice de détresse élevé n’ont pas reçu de services.
Que ce soit dû à l’isolement, le manque de confiance en soi ou la difficulté à gérer ses émotions, nous les hommes, avons un blocage quand vient le temps d’aller chercher de l’aide. Malgré nos différents trajets de vie et notre jeune âge, nous avons tous un point en commun, celui du silence. Nous sommes maintenant plus conscients du problème et c’est désormais à notre tour de prendre la parole.
Nous avons été socialisés à être des hommes traditionnels et hégémoniques, stigmatisés à être forts, dominants et stoïques, c’est encore une réalité aujourd’hui. On socialise les hommes à séduire ou dominer les femmes, plutôt qu’à être en relation égalitaire. Au courant des époques, les hommes ont généralement eu les meilleures positions dans leur milieu de travail, nous sommes vus comme étant plus confiants à négocier un salaire, plus rapides à saisir les opportunités, plus ouverts à valoriser nos compétences. Mais par peur de perdre la face au travail, nous sacrifions notre vie familiale. Nous passons moins de temps avec nos enfants par peur que ça impacte nos carrières. Encore en 2023, plusieurs hommes ont démontré un blocage vis-à-vis des promotions dû à leur prise de congé parental.
Cependant, quand surviennent les épreuves, on demeure vulnérable et fragile. On ne sait pas comment les encaisser et le poids au fil du temps devient de plus en plus lourd. Les hommes se suicident 3 fois plus comparativement aux femmes (J. Roy, 2022). Pour un mauvais choix, nous remettons toute notre existence en question, nous avons l’impression de ne pas mériter notre place et de ne pas être capables de nous en sortir seuls. Nous vivons une pression sociale et craignons de ne pas être à la hauteur. La honte nous empêche d’aller vers les ressources, et pourtant ces ressources nous ont aidés à nous surpasser.
Nous sommes 3 hommes qui avons utilisé des ressources et voici nos parcours.
«La perte de mon père à mes 19 ans a altéré mon cheminement de vie. J’ai passé la totalité de ma vingtaine dans un cercle vicieux de la dépression. Isolé entre mes quatre murs, je n’avais plus aucune ambition ni rêve, aucune porte de sortie. En juin 2022, presque 7 ans plus tard, je dois faire face à la rue suite à un feu de mon appartement, perte totale. Si ce feu n’était pas arrivé, je ne serais pas ici pour vous écrire ceci, donc il y a du positif dans le négatif, faut seulement vouloir le voir. J’ai profité de l’opportunité pour aller chercher de l’aide, ce qui n’aura pas été facile pour moi. Mais les services de santé mentale, le Carrefour jeunesse-emploi HSF et une travailleuse sociale m’ont accueilli, compris, et aidé. Il y aura fallu un feu pour moi, mais peut-être pas pour vous.» Michaël B.
«Je n’ai pas eu la vie facile, loin de là. Je suis passé par plusieurs épreuves telles que l’absence de figure paternelle, les traumatismes, l’échec scolaire, les difficultés d’adaptation dans la vie sociale et autres. Cette accumulation de problèmes m’a causé du tort à long terme, j’ai commencé à développer des envies suicidaires depuis mon adolescence, je négligeais complètement mes études et par la même occasion, moi-même. Un jour, j’ai reçu un appel d’une dame me proposant d’essayer les services du CJE pour me trouver un repère et une solution à ma situation. Depuis, je me suis mis en route vers un DEP en dessin de bâtiment, ce qui me motive énormément. J’ai enfin pu trouver un sujet de motivation me poussant à me surpasser et à me sortir des sentiers battus.» Kasey S.
«Le cancer a emporté ma mère en 2006. Ça m’a beaucoup affecté. Je suis entré dans un cycle infernal d’abandon des études et du travail, de consommation et de dépendances aux jeux vidéo. Je m’isolais de plus en plus et je peinais de plus en plus à garder un grand cercle social. Au début, j’ai eu un diagnostic de dépression, ensuite de trouble bipolaire et d’anxiété. Au fil des années, j’ai enfilé bon nombre de démarches avec l’aide de plusieurs intervenants et spécialistes afin de trouver des trucs pour retrouver un mode de vie saine. Grâce à ça, je suis retourné aux études et j’ai démarré ma propre entreprise.» Samuel P.
Comme vous pouvez le constater, nous avons aussi eu un bout de chemin difficile, mais avec du courage, avec la volonté d’affronter notre peur de l’inconnu, avec de l’accompagnement professionnel, nous avons réussi à nous rendre à notre but commun avec du temps et de la patience. Tout espoir n’est cependant pas perdu, car avec les années, on apprend à vivre avec les deuils et les abus. Toutefois, pour que tout ça fonctionne, il est aussi nécessaire de s’engager, de participer et d’y croire.
Donc, qu’est-ce qu’un homme aujourd’hui ? Selon nous, il s’agit d’un individu pouvant lui aussi souffrir et ayant droit de vivre des difficultés au quotidien. Un homme peut être endeuillé, traumatisé, dépendant d’une substance, souffrant d’une maladie, déçu de son parcours de vie ou se cherchant lui-même. Pour beaucoup, les ressources semblent totalement inconnues et ce que nous voulons faire, c’est démontré qu’elles existent et qu’elles sont accessibles.
Ce qui est important de se rappeler, c’est qu’on te comprend mon gars, on le sait que ce n’est pas évident, que le bonheur semble inatteignable et qu’on pense ne pouvoir jamais s’en sortir, c’est pour ça qu’on t’encourage à contacter un service près de chez toi, il y a toujours un moyen de trouver de l’aide. Tu es plus important que ce que tu peux penser, il y a toujours moyen de s’en sortir.
Nous remercions tous les autres hommes ayant participé de près ou de loin à ce projet de lettre ouverte, vos histoires nous ont touchés et sans votre participation, nous n’aurions jamais pu nous rendre aussi loin dans cette aventure.

Samuel Provencher, Kasey Statton, Michaël Bédard en collaboration avec le Carrefour jeunesse-emploi du HSF

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Elles ont sonné encore…

Le dimanche 7 mai dernier, les grosses cloches de l’église St-Louis de Westbury, aujourd’hui St-Louis-de-France, à East Angus, ont de nouveau fait entendre leur puissant concert.
C’est avec fierté que l’équipe des fêtes commémorant les 100 ans de l’église nous a fait le portrait de celles, qui depuis 1926, ont accompagné avec éclat de leurs hautes voix les moments importants de nos vies : les naissances, les mariages, les funérailles, etc.
Le clocher est doté d’un carillon Paccard de quatre cloches totalisant 8 417 livres de cuivre rouge et d’étain. Elles sont pourvues d’un système de battants rétro lancé et d’un jeu de marteaux pour tinter. Elles sont en parfaite harmonie et donnent des sons purs et moelleux.
Ayant pour devise Mes compagnes et moi avons été faites pour chanter les louanges de Dieu, la plus grosse cloche (45ʹʹ de hauteur x 56ʹʹ à la base) pèse 4 289 livres; elle donne la note ré bémol. La deuxième pèse 1 820,5 livres et donne la note sol bémol; quant à la troisième, elle pèse 1 335,5 livres et donne le son la bémol.
Ayant comme devise entre Dieu et la terre je veille, la quatrième cloche pèse 972 livres et a pour note le si bémol.
Les temps changent, direz-vous ? Pas tant… à travers les vibrations que nous transmettent encore ces mastodontes musicaux, nous vivrons toujours la joie, l’infini et l’espoir.
En harmonie avec les premières notes des cloches, les chanteurs du chœur St-Louis leur ont rendu hommage en nous interprétant Les cloches du hameau.
Merci pour ces moments inoubliables d’histoire encore présents.

Murielle Roy, Westbury

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Des fleurs pour Westbury

Bravo au conseil municipal de Westbury qui n’a pas hésité à emboîter le pas de la municipalité de Cleveland, en demandant au gouvernement du Québec d’imposer un moratoire sur l’épandage de matières résiduelles fertilisantes contenant de la biomasse avec des SPFA ou PFAS en anglais. Ces derniers sont des substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques dont les molécules, plutôt que de se dégrader, s’accumulent dans l’environnement (contaminant éternel).
De plus, La Tribune du 16 février 2023 nous apprend que la MRC du Val-Saint-François vient de joindre le mouvement. En espérant que d’autres municipalités et MRC (incluant la nôtre) mettront elles aussi de la pression afin qu’on arrête ces épandages tant que nous n’aurons pas la certitude qu’il n’y a aucun danger pour l’environnement (nappe phréatique), notre santé et, par ricochet, la vitalité de nos milieux ruraux.
Quant à notre députée/ministre Marie-Claude Bibeau, suite à sa réponse aux journalistes de Radio-Canada sur l’importation de biosolides provenant des États-Unis, oui, je comprends qu’elle ne contrôle pas les frontières et ce qui y transige. Toutefois, à titre de ministre de l’agriculture fédérale, elle a le devoir de la protéger contre toute pratique qui peut lui être nuisible. Jusqu’à preuve du contraire, l’épandage de produits contenant des SPFA/PFAS est nuisible et, dans le doute, la seule option qui s’impose est un moratoire Pan canadien sur l’épandage de ces produits.
Considérant qu’une bonne partie des biosolides importés aboutissent directement dans son comté à Bury, je la trouve très frileuse à s’exprimer et prendre position. Maintenant, reste à savoir si elle aura la colonne pour imposer un moratoire et ainsi nous protéger contre cet autre fléau qui menace notre environnement et notre santé. Et ce, tant et aussi longtemps que des scientifiques (indépendants) ne pourront nous certifier qu’ils ne représentent plus aucun danger.

Denis Veilleux, Westbury

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Après 35 années de loyaux services…

À la Ville de Cookshire-Eaton, je tire ma révérence pour un départ à la retraite bien mérité.
Je remercie sincèrement mes collègues de travail pour leur collaboration et leur appui. Un merci tout spécial à René Roy, qui a été, au fil des années, un exemple d’assiduité et de professionnalisme. Je remercie également les citoyens pour leur confiance ainsi que leur compréhension.
Mon sentiment d’appartenance envers la Ville de Cookshire-Eaton remonte à loin. Depuis mon arrivée dans ce beau patelin des Cantons-de-l’Est, j’ai cumulé une expérience riche et diversifiée. De commis-comptable au centre de rénovation, en passant par caissière à la Caisse Desjardins, copropriétaire du Fleuriste Cookshire, secrétaire-trésorière de la municipalité de Newport et finalement, suite aux fusions municipales, trésorière à la Ville de Cookshire-Eaton; j’ai exploré plusieurs facettes du service à la clientèle.
J’ai également eu la chance d’élever trois enfants dans ce milieu, ce qui m’a amené à m’impliquer bénévolement dans la création de la Garderie Saute-Crapaud, dans le comité d’école Saint-Camille et à la direction du Domaine de la Colline où j’ai côtoyé des gens extraordinaires.
Je tiens aussi à souligner le support de ma famille exceptionnelle pendant toutes ces années. Je suis très fière et privilégiée d’être si bien entourée.
L’honnêteté, le respect, l’écoute ainsi que l’humilité ont guidé mon travail au long des années. Je quitte avec un pincement au cœur, mais avec le sentiment du travail accompli.
Merci !
Andrée Gagnon

Opinion du lecteur

Tout le contraire d’une plainte

Monsieur Stéphane Tremblay, Président-directeur général
Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie
Monsieur,
Vendredi saint 2022, première journée du long congé annuel de Pâques, en fin d’après-midi, une douleur atroce m’assaille aux pieds. En vain, je souhaite bien sûr que la nuit viendra régler le problème… Comme mon oncologue est le médecin que je vois le plus souvent par les temps qui courent, samedi matin, je décide de vérifier si un oncologue assure un service de garde pendant la fin de semaine. Eh, oui, la téléphoniste me passe le poste au 7e étage du Centre de recherche du CHUS Fleurimont où une résidente senior m’administre tout un questionnaire qu’elle soumet ensuite à son patron avant de revenir m’inviter à me rendre à l’urgence où l’on m’attend déjà, dit-elle.
Là, le temps de me rendre, médecins spécialistes, leurs résidents et autres membres de leur personnel soignant, en une demi-journée, hématologie, médecine d’urgence, infectiologie, puis, le lendemain matin, oncologie, dermatologie et, finalement, tout le personnel du 6e étage A où on m’a hospitalisé se sont rencontrés, se sont parlé, ont discuté du problème, ont recherché une solution et ont développé un début de traitements qui a fini par donner des résultats. Je ne peux passer sous silence le travail des autres membres du personnel, chargés d’appliquer l’ensemble des directives affectant le patient; je parle ici du personnel infirmier et du personnel de soutien incluant les préposés et les aides de service. Même la nutritionniste qui sert de lien entre le patient et la cuisine s’est informée auprès de moi pour savoir si les mêmes consignes en vigueur lors d’un passage antérieur dans votre établissement prévalaient toujours… Faut le faire!
Je ne voudrais pas oublier non plus le personnel de l’étage 6 B qui a pris la relève à cause de la COVID. Un malheur n’arrive jamais seul… Le dossier poursuit aujourd’hui son chemin grâce au CLSC de Weedon à qui je veux adresser les mêmes bons mots.
Je n’ai donc absolument rien à me plaindre de cette aventure « hospitalière » de Pâques 2022. Je veux seulement que tout ce beau monde sache le respect, l’admiration sans bornes et la profonde reconnaissance que je lui voue. Chapeau! Je salue bien bas toutes ces travailleuses et tous ces travailleurs professionnel(le)s de la santé.
Prenez-en soin, ils sont précieux.
Dernier détail qui m’a un peu trituré l’esprit pendant mon séjour : est-ce une bonne idée d’installer un patient atteint de cancer en façade de votre établissement à Fleurimont dans une chambre ayant vue plongeante sur… la Maison Aube-Lumière ?
Deuxième ombre au tableau : pourquoi ne pas prévoir plus de chambres privées pour les gens dont les assurances prévoient une telle éventualité ?
Dernière ombre au tableau, le temps que j’ai mis juste à trouver ne serait-ce qu’une adresse pour vous envoyer la présente. Une chatte ne retrouverait pas ses petits dans un tel organigramme…
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs,
Claude-Gilles Gagné, Weedon

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Bœuf nourri à l’herbe : Une annonce télé qui m’a fait réagir

Pendant que plusieurs fermes du Québec se tournent vers le bio, qu’elles délaissent les engrais chimiques et les pesticides. Pendant que la majorité des citoyens trient leurs déchets et fournissent des efforts de toutes sortes pour l’environnement et diminuent les produits à usage unique, je vois un mouvement opposé d’une minorité de fermes bovines.
Tous les bœufs sont nourris à l’herbe, mais pas de la même façon. On voit souvent des balles de foin rondes, carrées ou en rangées dans une enveloppe blanche (pellicule d’ensilage). Cette méthode est pratique puisqu’elle permet de canner du foin avec un certain taux d’humidité. Je comprends l’utilité de ces balles pour nourrir le bétail en hiver, mais je pense qu’il faut voir le côté sombre de ces pellicules de plastique à usage unique.
Pour les cultivateurs qui ont eu une bonne saison et qu’ils ont de l’over stock de foin et que leur silo est plein, l’option de faire quelques balles rondes est justifiable. Le problème, c’est que certaines fermes utilisent 100 % des balles rondes pour nourrir leur bétail et n’ont pas de silo de foin.
Le plastique utilisé pour enrober une balle de foin est estimé à 1 kg. Une ferme qui compte une cinquantaine de bêtes en consomme quatre par jour pendant 3 saisons et la moitié durant l’été quand les vaches sont au pâturage. Donc, pour cinquante vaches, il y a des fermes qui utilisent 1,5 tonne de plastique par année puisqu’elles n’ont pas de silo à foin.
Mais ce n’est pas tout, il faut penser au carburant pour produire ces balles rondes. L’emballeuse fonctionne sur le tracteur. Pour remplir un silo, il faut aussi un tracteur, mais beaucoup moins de temps. Quand vient le temps de se servir de ces balles, il faut les manipuler et les déballer par un premier tracteur et ensuite les mettre dans un mélangeur agricole (RTM) alimenté par un deuxième tracteur. Ça mélange environ 3 heures par jour, deux tracteurs au diésel, deux employés pour ensuite avoir le résultat équivalent de celui à la sortie d’un silo. Le mélange doit sûrement être inégal et bien différent les jours de pluie puisque tout se fait dehors et souvent le soir, à peine éclairé. Donc 1 silo pendant 45 minutes, un employé fait le même travail que deux tracteurs deux employés pendant trois heures. C’est mon observation depuis plusieurs mois que je constate. Je dois aussi vous parler du bruit de ces tracteurs qui virent 3 heures par jour, je les entends parfaitement dans mon salon ainsi que tout le voisinage.
La ville de Cookshire récupère le plastique agricole une fois par mois, c’est trois poubelles (format bac à recyclage) pleines de plastique (120 kilos) seulement pour 50 vaches. Cette matière semble pour l’instant être difficile à réutiliser.
J’essaie de comprendre pourquoi certains cultivateurs travaillent de cette façon? Le paiement d’un silo devrait être inférieur à celui du plastique et du diésel gaspillés pour le même travail ? En plus, on gagne au moins 2 heures de temps par jour pour faire autre chose et un tracteur et un employé de moins pour le même travail.
Ils choisissent jour après jour de travailler de cette façon, presque bénévolement et mettant de l’argent du côté passif au lieu d’investir dans un équipement qui lui sera du côté des actifs, économique, écologique, rapide, et sans bruit. Le salaire des employés en hausse et le diésel à deux dollars le litre, qu’est-ce que je ne comprends pas ? Déjà que l’élevage du bœuf a mauvaise réputation, il faut en plus rajouter du diésel et du plastique dans l’équation…
Il y a en a combien de fermes désuètes comme celle-là au Québec et quelle priorité devrait être mise sur ce problème de pollution ? Il y a des surtaxes pour les gens qui achètent des véhicules à essence cylindrée de 4 litres et plus. Il y a la taxe du carbone pour les industries. Pourquoi utiliser 25 litres de diésel par jour pour nourrir les vaches au lieu de 8 KW/H d’électricité pour le même travail ? Donc, 50 $ de fossile vs 0,75 $ de vert. (Calcul a 0,09 $ du KW/H pour le silo et 8 L/Heure pour la consommation du tracteur)
J’aimerais quand même souligner que ces personnes sont travaillantes et dévouées, été comme hiver, neige ou pluie, ils sont présents pour nourrir leur bétail. Je sais aussi que la majorité des cultivateurs sont de bons gestionnaires.
Nourri à l’herbe… hahaha

Dominic Fleury, Résident de Johnville

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Autocratie et enjeu de gouvernance en municipalité rurale : le cas du Canton de Wesbury

Le 4 avril dernier, j’ai eu l’occasion d’assister à la séance du conseil municipal du Canton de Wesbury. Comme professeur-chercheur en économie agroalimentaire, je m’intéresse aux différents enjeux des municipalités rurales du Québec.
J’ai malheureusement assisté au désolant spectacle de citoyens vraisemblablement en colère qui s’exprimaient pour la plupart avec éloquence, mais qui ont été muselés dans leur droit de parole par un maire qui n’était de toute évidence pas en contrôle de la situation. D’ailleurs, par moment, la directrice générale semblait agir comme présidente de la séance du conseil et dictait au maire comment mettre fin aux questions des citoyens (voir l’enregistrement de la séance). Ayant occupé et occupant toujours des positions de leadership au sein de conseils d’administration, d’associations et d’instances universitaires, ce mélange des rôles a provoqué chez moi un profond malaise. Je dois par contre mentionner que les conseillers municipaux, eux, répondaient avec calme et de façon efficace, et m’ont semblé en pleine maîtrise de leurs dossiers.
Pour ajouter à mon malaise, le maire de Wesbury semble utiliser la voie juridique, aux frais de la municipalité, contre les élus et citoyens qui semblent lui présenter une certaine opposition sous forme de mises en demeure et d’avertissements avec menaces de représailles. L’article du journaliste Pierre Hébert dans le journal le Haut-Saint-François (28 mars 2022 -Supposée situation de conflit d’intérêts : Le conseiller Dolbec répond au maire de Wesbury) illustre cette situation. J’ai également été témoin, lors du conseil, de la rapidité avec laquelle le maire a accusé un citoyen de harcèlement, en lieu de réponse à la question inconfortable que ce dernier posait. Il y a ici matière à réflexion sur la manière de gérer les conflits.
Outre la situation à Wesbury, je m’interroge de façon plus large quant au fonctionnement des nombreuses petites municipalités rurales qui composent le Québec et notamment en Estrie. Faut-il revoir le système? Augmenter le niveau de formation des élu(e)s? Les modifications à la réglementation municipale (loi 49) vont-elles suffisamment loin? J’y vois un sujet d’étude d’intérêt. Il ne faut pas minimiser l’impact que peut avoir le bon fonctionnement d’un conseil municipal sur le développement économique et le bien-être des citoyens de nos petites municipalités rurales. Dans le cadre de précédentes études, il a été démontré que la création de 5 emplois en région rurale a un impact relatif similaire à celle de 100 emplois en grand centre urbain. Le mauvais fonctionnement associé à des enjeux de gouvernance, dans nos petites municipalités, peut donc être rapidement lourd de conséquences.

Maurice Doyon

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Une réunion « ordinaire » à Westbury

J’avais l’impression de participer à une réunion du conseil du temps de Séraphin.
Parmi l’assemblée, un petit groupe semblait vouloir s’exprimer à leur manière ne respectant pas les procédures habituelles, soit trois (3) minutes allouées à chaque question que l’on souhaitait précise (si on veut des réponses) plutôt que des commentaires.
De plus, afin de bien mener l’assemblée, nous avions une période de questions en début de réunion et une autre vers la fin, ce qui apporta du mécontentement et de la grogne.
Le langage prétentieux, arrogant et grossier de ces participants ne permettait pas un dialogue harmonieux.

Murielle Roy, citoyenne de Westbury

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Estrie ou Cantons-de-l’Est ?

Quels en sont les enjeux? Pourquoi tout à coup cette préoccupation pour le nom de notre région administrative après 76 ans? Que cherche-t-on vraiment ? Un débat? Un faux débat? Dépenser? Mettre des énergies sur quoi? On est à la recherche d’une cause?
Peut-être se souvenir que le nom Cantons-de-l’Est vient de la traduction littérale de l’anglais Eastern Townships.
Peut-être se souvenir que la désignation Estrie remonte à 1946 afin de se distinguer de la traduction de l’anglais. Un territoire où à cette époque, le français prend de plus en plus d’importance par la colonisation française. Il est vrai que durant tout ce temps, la région, au niveau touristique, utilise le nom Cantons-de-l’Est.
Il faut prendre en considération que notre belle région administrative compte 9 municipalités régionales de comté, 118 municipalités, toute une organisation administrative, une structure et représentation de divers ministères en référence au code géographique 05, l’Estrie. Les citoyens, citoyennes de l’Estrie se nomment Estriens, Estriennes; si la région administrative se nommait les Cantons-de-l’Est, le gentilé serait-il les Cantonnais de l’Est ?
Il faut prendre aussi en considération que le changement de nom de la région administrative aurait de nombreux impacts et d’importants coûts sur la structure administrative publique, communautaire et ses composantes; ministères, institutions, organismes aussi sur le secteur privé; entreprises, industries, commerces, etc.
Comment peut-on prétendre que l’appellation Cantons-de-l’Est serait plus attractive étant donné qu’au niveau touristique, c’est déjà l’appellation utilisée?
Comment tout à coup par le changement de nom de la région administrative tout deviendrait plus attractif? Comment tout à coup il y aurait une immigration plus massive de population venant d’ailleurs? Comment tout à coup on aurait une meilleure rétention de nos populations et surtout dans les milieux ruraux? Comment tout à coup on aurait une meilleure accessibilité Internet haute vitesse, efficace sur le territoire et dans les municipalités rurales? Comment notre belle nature, les lacs, les montagnes, les parcs du Mont-Orford, du Mont-Mégantic, nos attraits, nos festivités deviendraient tout à coup plus attractifs? Comment notre Réserve internationale de ciel étoilé deviendrait tout à coup plus étoilée? Comment la côte magnétique de Chartierville deviendrait tout à coup plus magnétique?
Il me semble que si je décide d’aller visiter des attraits en Gaspésie par exemple le Rocher-Percé, l’Île-Bonaventure, la rivière Bonaventure, j’irai voir ces attraits, peu importe l’appellation Gaspésie ou les Cantons de Gaspé.
Il semblerait plus judicieux et plus productif d’investir nos énergies et réunir toutes nos forces en Estrie sur des produits d’appel forts, de mieux faire connaître nos attraits et ce qui nous caractérise comme l’accueil chaleureux et la convivialité de la population de notre beau grand territoire.
Il semblerait plus judicieux et plus productif d’investir nos énergies et réunir toutes nos forces en Estrie pour le développement de nos communautés et le mieux-être de la population estrienne.
Danyel Bouffard, ancien organisateur communautaire dans le Haut-Saint-François

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La bienveillance pour préserver la santé de nos proches

Il est essentiel de préserver notre liberté et nos droits : nous manifestons pour plusieurs bonnes causes. Depuis déjà plus d’un an, par bienveillance, pour nous aider les uns les autres, nous respectons les consignes sanitaires et surtout nous nous sommes fait vacciner.
Nous sommes tous et toutes « ben tannés » du masque, de ne pas pouvoir nous visiter comme bon nous semble, etc. Le seul bon truc pour hâter le moment où nous pourrons vivre normalement… est de se faire vacciner. Même si le vaccin n’est pas 100 % efficace.
Hélas, il y a des gens qui ne croient pas l’immense majorité des scientifiques, qui nient les bienfaits du vaccin et qui revendiquent un retour à la normale dès maintenant. Ce que ces gens-là revendiquent, indirectement, c’est plus de gens malades, plus d’absences dans le réseau scolaire et les hôpitaux, plus de gens à l’hôpital et aux soins intensifs, plus de morts…
Il y a eu des consignes moins efficaces que d’autres, parfois des incohérences dans les messages de la santé publique et des gouvernements. Ce ne sont pas de bonnes raisons pour empirer les problèmes en paralysant les villes sans aucune précaution, en se mêlant à des gens qui véhiculent des idées et des propos aberrants, parfois haineux, qui intimident les journalistes, etc.
Le travail des camionneurs est essentiel : c’est pour ça que 90 % se sont fait vacciner, presque le même pourcentage que dans la population en général, à quelques points près. Il n’y a actuellement aucune bonne raison (autre que médical dans de rares cas) de ne pas se faire vacciner et c’est le seul moyen de retrouver un mode de vie agréable. La question est comment convaincre ces gens réticents au vaccin, victimes de désinformation ? La désinformation peut amener des gens à croire toutes sortes de bêtises, comme on voit chez nos voisins du Sud où une minorité importante croit toujours que l’ex-président a gagné l’élection.
Alain Robert, Bury

Opinion du lecteur

Appel à la bienveillance

Je sais qu’il y a beaucoup de camionneurs qui ont pris position pour nos droits et libertés samedi denier. Peut-être que ce sera déjà terminé au moment où vous lirez ces lignes.
Je fais appel à la bienveillance si je constate qu’une personne est dans le besoin, je vais vers elle. Je suis un humain, pas un animal. J’ai la faculté de réfléchir, car peut-être que les tablettes d’épicerie seront plus vides qu’à l’habitude. Les pharmacies vont peut-être manquer de médicaments, l’essence, tout le nécessaire, dont je suis habituée de consommer !
J’ai fermé la télé, j’ai cessé d’être dans la peur. Je prends soin de ma santé mentale, je respire, je vais marcher, je fais la fête, je reprends ma vraie vie. C’est primordial. Je me tiens debout, je respecte nos différences. Je le fais pour mes enfants et mes petits-enfants.
Nous devons nous serrer les coudes tous ensemble. Aidons-nous les uns les autres.
L’essentiel est visible qu’avec les yeux du cœur.
Merci.
Céline Guay, Cookshire

Opinion du lecteur

Pas d’accord !

Mon intervention est suite à la publicité payée par l’Association de défense des producteurs forestiers parue dans l’Étincelle du 12 janvier 2022. L’association ne défend que les entrepreneurs forestiers, et ne se préoccupe pas des propriétaires forestiers qui n’ont pas un prix pour leur bois. Le Pribec, qui est l’indice des prix sur les marchés pour les scieurs au Québec, est en ce moment à environ 1 300 $ du mille pieds mesure de planche (MPMP) pour le sapin et l’épinette. Si le bois rond suivait ces prix, nous aurions beaucoup plus cher pour notre bois. Les cours à bois des usines de sciage ont été remplies en partie à cause de cette association pour la défense des entrepreneurs forestiers, qui véhicule des faussetés pour garder leurs acquis. Je n’appuie pas leur démarche ni les faussetés qu’ils répandent.
Nous n’aurons jamais un juste prix pour notre bois, sans négociation collective avec notre Syndicat des producteurs forestiers.

René Mercier, Weedon
Transporteur de bois retraité

Opinion du lecteur

Une petite vite en catimini ça vous tente ?

À la lecture de la dernière édition de notre journal, une ligne glissée dans une page de texte sur les Prévisions budgétaires et plan d’action de notre MRC a piqué ma curiosité: elle (la MRC) délaisse le principe d’utilisateur-payeur pour un tarif unique.
En gros, notre MRC s’apprête à adopter (le 19 janvier 2022) une modification à son règlement sur la gestion des Boues de fosse septique qui leur évitera d’effectuer le mesurage d’une fosse l’année suivant sa vidange, ce qui est écologique et économique, BRAVO ! Toutefois, l’autre modification a trait à la tarification unique de 80 $ par année que vous soyez mesuré ou pas, vidangé ou pas. Çà, c’est une hausse de taxe déguisée.
Le principe directeur pour l’estimation des coûts est, une vidange en moyenne aux trois ans. Toutefois, pour avoir discuté avec plusieurs de mes voisins et connaissances, couple ou personne seule, jeune et moins jeune, leur vidange s’effectue à intervalle de 6 à 10 ans allant même à 15 ans pour certains. Une bonne partie de ces écarts vient du nombre de personnes dans la résidence et de la gestion que chacun fait de sa fosse septique.
Par le passé, on nous demandait en moyenne entre 16 $ et 23 $ pour un mesurage et si vous deviez faire vidanger, un montant de 40 $ en moyenne vous était ajouté pendant les 3 années suivantes pour couvrir les frais de la prochaine vidange. Donc, pour une personne nécessitant une vidange aux 10 ans, basé sur une moyenne de 20 $ la mesure x 10 et 3 fois 40 $ pour la vidange, on a un total de 320 $. Maintenant, avec l’approche préconisée par la MRC, on parle de 80 $ x 10 donc 800 $. Un écart de 480 $, c’est une augmentation moyenne de 150 % sur 10 ans ou 15 % par année !
Aucune justification ou discussion, on nous la passe en vitesse sans que personne ne l’ait vue venir. Absolument rien ne justifie de telle augmentation. Alors, j’encourage chaque citoyen qui subira cette augmentation à questionner leur maire/mairesse afin qu’ils justifient leurs positions avant l’adoption de ce changement de tarification lequel, on le sait, n’ira jamais en diminuant.

Denis Veilleux
Westbury

Opinion du lecteur

Le jeu en valait-il la chandelle ?

Le jugement rendu par la Cour municipale du Québec dans la saga opposant Madame Sylvie Lapointe, ex-mairesse de Cookshire-Eaton, contre la municipalité me confirme l’inutilité de tout ce déploiement. En effet, deux chefs d’accusation sur vingt et un ont été retenus contre Madame Lapointe. Les coûts de cette démarche dépasseront largement les 30 000 $. Aurons-nous l’heure juste concernant les frais reliés à cette saga ?
Notre municipalité aura été sur la sellette encore une fois de façon négative.
À mon avis, cet argent dépensé aurait très bien pu être utilisé pour la culture, les loisirs ou autre projet revitalisant dans notre municipalité tel que le logement.
En espérant que tout ceci est derrière nous et que le nouveau Conseil municipal sera en mesure de gérer plus efficacement l’argent des contribuables.
Je vous souhaite un bon mandat.

Irène Dubé, citoyenne de Cookshire-Eaton

Daniel Martel

Le sentiment du devoir accompli !

Daniel Martel

Au cours des quinze dernières années, j’ai eu le privilège et le bonheur de coordonner le programme Lancement d’une entreprise (LE) au sein de la communauté du Haut-Saint-François.

Après avoir côtoyé quelques 500 promoteurs souhaitant se lancer en affaires, je quitte cette fonction avec le sentiment du devoir accompli.
Au départ, j’étais loin de m’imaginer que cet emploi pourrait me captiver, me passionner et me motiver autant au cours de toutes ces années. Je tiens à remercier sincèrement mes partenaires institutionnels et les personnes qui œuvrent au sein de ces organisations (SADC, CLD, CJE, CC, CLE et le Journal du HSF).

Le succès que nous avons tous et toutes connu avec le programme Lancement d’une entreprise au cours de ces années est intimement lié aux collaborations avec les intervenants et opérateurs économiques du milieu et à leurs implications actives au sein du programme.

Derrière cette formation et ce succès, une quinzaine de formateurs qui se sont dévoués, qui ont transféré leurs connaissances et qui ont investi temps et énergie avec nos promoteurs. Sans eux et elles, nous n’aurions pu atteindre nos objectifs.

Ensemble, nous avons permis de créer plusieurs emplois de qualités, à faire croître des entrepreneurs et à mettre au monde plusieurs belles entreprises dans notre milieu.

Parmi toutes les personnes qui ont contribué à ces succès, je tiens à souligner l’apport exceptionnel de : Luc Mc Clish, coordonnateur de Lancement à Coaticook et collaborateur au quotidien, pour ton support, tes connaissances, ton écoute et ton amitié indéfectible durant toutes ces années.

Merci à Pascal Lafond, président d’Ascenseur de l’Estrie inc., pour les dizaines d’inscriptions que tu m’as envoyées au cours des années et pour la promotion constante de la formation dans ton réseau d’affaires et pour tes nombreux conseils dans ma pratique.

Merci à Marc Reid, conseiller à Emploi Québec, un acteur incontournable, dynamique qui a su m’orienter et m’appuyer de façon constante dans mes différentes orientations, démarches dans le milieu et à titre de formateur en Lancement.

Également, un merci, à M. Gilles Denis, homme d’affaires accompli, mécène, grand visionnaire et d’une générosité légendaire. Gilles, tu es un humain exceptionnel. Tu as toujours su encourager mes promoteurs de multiples façons. Partage de tes connaissances, de ton réseau d’affaires, aide à la commercialisation dans ton entreprise, cela en plus de supporter de nombreux promoteurs du domaine culturel. Je souhaite à chacune de nos régions du Québec d’avoir un homme extraordinaire comme toi dans leur milieu.

Un grand merci à vous tous et toutes qui avez participé au succès du programme et au soutien des entrepreneurs, soyez personnellement remerciés.

Finalement, un grand MERCI, à tous mes étudiants promoteurs et promotrices qui m’ont fait confiance et qui ont partagé avec moi leur histoire de vie. Je tiens à vous dire que vous avez tous et toutes chacun et chacune d’entre vous enrichit ma vie. Vous avez été mon carburant pour parfaire ma mission et une très grande source d’inspiration dans ma vie actuelle et pour les années à venir.

Ce n’est qu’un au revoir, car le monde de l’Entrepreunariat est un processus sans fin qui se poursuit bien au-delà d’une retraite.
Daniel Martel. Coach/formateur

Opinion du lecteur

Annulation des bals de finissants : Des étudiants déçus

Depuis le début de l’année, nous nous devons de respecter toutes les mesures sanitaires et les nombreuses restrictions qui nous sont imposées. Commençant par la distanciation, le port du masque et la désinfection, pour ensuite nous faire passer des semaines de cours en ligne qui ont eu des répercutions sur nos notes et maintenant la vaccination. Monsieur Legault nous donne espoir depuis quelques semaines déjà avec son plan de déconfinement, consistant à enlever le couvre-feu, à ouvrir les terrasses et les restaurants et en nous annonçant la réouverture des gyms. On est rendu habitué aux changements, mais cette nouvelle était de trop, notre crainte s’est confirmée. PAS de BAL pour les cinquièmes secondaire. La formule de notre établissement scolaire, qui allait se concrétiser le 12 juin, était pourtant sans danger et suivait à la lettre les recommandations de la Santé publique. Séparés par bulle classe, avec nos masques et la distanciation sociale de 2 mètres. Les ensembles et les robes achetés seront pour certains, argent perdu. Parlons également des rendez-vous pris chez la coiffeuse ou l’esthéticienne qui devront aussi être annulés. Avoir un semblant de bal était ce qu’on attendait le plus. Le moment où on pourrait enfin relaxer et s’amuser entourés de nos amis sans le stress des cours que chaque étudiant vit. Une belle expérience qui tombe à l’eau… Notre année a vécu une fin de secondaire immonde. Sans fin de secondaire 4 ni de secondaire 5 stable, la moindre des choses, d’après moi, serait d’avoir un bal. Ceux-ci sont annulés, mais plusieurs festivals dévoilent déjà leur programmation. Pouvons-nous comprendre cette logique ? Depuis le 28 mai, les grandes salles et les stades extérieurs peuvent accueillir jusqu’à 250 personnes par section et 2500 personnes au total. On passe nos semaines dans la même classe, dans la même école, on voit nos camarades de classe plus que notre propre famille, mais un bal ne peut avoir lieu. Or, un événement autre peut accueillir des centaines, voire des milliers d’inconnus sans problème… C’est difficile, très difficile pour nous tous, 5e secondaire, depuis le début de la pandémie. Nous souffrons en silence. Ça vous semble peut-être rien, mais pour nous tous, les finissants, le bal représente une étape importante de notre vie et je crois qu’il est indispensable de la souligner comme il se doit. Depuis le début de la pandémie, nous faisons de notre mieux pour éviter tout contact avec le virus dans le respect des mesures. De plus, le taux de vaccination de la première dose est situé à plus de 60 %. Honnêtement, je ne comprends pas la décision du gouvernement québécois à interdire cet événement. Nous sommes tannés de ces revirements de situation à la dernière minute et j’espère que ce message pourra se rendre loin sur les plateformes numériques. Pour terminer, je tiens à dire que je trouve totalement injuste cette décision illogique.

Je parle en tant que finissante faisant partie du comité organisateur du bal, ainsi qu’en tant que présidente du conseil étudiant de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent au nom de tous les finissants de ma cohorte.
Meave Lapointe, finissante et présidente du Conseil étudiant de la Cité-école Louis-Saint-Laurent.

Opinion du lecteur

Pour le meilleur et pour le pire

Dans la pire situation que nous n’avons jamais vécue mon mari et moi, mon mari était atteint de la maladie neurocognitive Corps de Lewy et moi perdant mon statut d’épouse pour devenir sa proche aidante. Nous n’avons été entourés que par le meilleur surtout grâce à la présence assidue et constante du CLSC du Haut-Saint-François.

Je songe à notre premier répondant, l’ergothérapeute, qui s’est toujours démarqué par son écoute attentive. Notre gestionnaire de cas s’est révélée une authentique fée tombée du ciel. Elle a su prévoir et répondre à nos besoins tout autant à mon mari qu’à moi. Quant aux infirmières et infirmier, je peux témoigner, sans réserve, avoir vu de véritables soignants dans l’âme. Les accompagnatrices pour les soins d’hygiène et/ou de répit veillaient à bien prendre soin de nous. Je pense aussi au transporteur des équipements du CLSC qui, par sa compassion, nous a aidés à porter un regard libérateur sur la souffrance en insistant sur le meilleur et le beau que mon mari nous laisse. Certes, le personnel-cadre, que nous n’avons jamais vu, est sûrement là pour autoriser, favoriser et faciliter un tel accompagnement qui rend possible concrètement le maintien à domicile.
Je tiens également à souligner la chance exceptionnelle que nous avons eue d’être soutenus par les voisins, amis et famille… qui se sont mobilisés, bien avant la pandémie, venant ainsi tisser de façon plus serrée notre filet de sécurité. En plus, un bénévole des plus présents s’est ajouté. Il s’est adapté, semaine après semaine, à la situation de mon mari.

À toutes ces personnes, recevez toute notre reconnaissance !
Violette Longpré, Weedon
Au nom de la famille Daniel Rivard

Opinion du lecteur

Montée de lait, patience et longueur de temps

Avez-vous déjà essayé de joindre au téléphone, le secrétaire général des Nations-Unies, Sa Majesté Élizabeth II, le Dalaï-Lama ou Sa Sainteté le pape François ?

Si ça vous tente d’essayer, je vous suggère de vous pratiquer d’abord. Vous économiserez ainsi plusieurs frais d’interurbains.
Pour ce faire, essayez simplement de joindre au téléphone un médecin du Centre local de services communautaires (CLSC) à Weedon.
Après avoir signalé, resignalé et re-re-resignalé le(s) même(s) numéro(s) pour vous faire dire par une «machine à répondre» de «rappeler plus tard», l’organisation du travail en place fera en sorte que vous finirez sans doute par réussir à parler à quelqu’un, mais pas au médecin, bien entendu. Malgré la douleur, malgré la requête d’un spécialiste qui vous a suggéré de parler à votre médecin de famille le plus tôt possible, peine perdue ! Vous réussirez sans doute tout au plus à obtenir un rendez-vous dans quelques jours, si vous êtes chanceux, plus probablement dans une semaine ou plus tard… malgré l’urgence et la requête du spécialiste.

Paradoxalement, à peu près à la même période et pendant un temps relativement court d’environ quatre semaines, un simple commun des mortels que je connais bien a senti récemment le besoin de parler au téléphone à trois spécialistes et à deux infirmières-pivots du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS). Tous les cinq lui ont retourné ses appels dans un délai variant de quelques heures à moins de quarante-huit (48) heures…

Trouvez l’erreur !
Claude-Gilles Gagné, Weedon

Opinion du lecteur

L’intersection 253 et 108 très problématique

Le ministère des Transports et la municipalité de Cookshire-Eaton ne font rien pour corriger la situation.

Il y a des accidents et accrochages continuellement. Les automobilistes ne comprennent pas le fonctionnement de la signalisation et les lois de cette artère.

Au Dépanneur Voisin, les autos sortent de partout et se sentent prioritaires, un banc de neige cache la vision de celui qui arrive de Sawyerville.
À la pharmacie, les camions de livraison stationnent dans la voie de circulation, ce qui cache la vision de ceux qui arrivent de Sawyerville.
Ceux qui descendent la côte virent à pleine allure direction East Angus, ne respectent aucune loi (piéton et autres) souvent sans clignoter.
Combien ça prend de temps pour un piéton qui sort de la pharmacie, traverse la 108, ensuite traverser la 253 quand personne ne respecte les lois ? Trop long et dangereux. Combien ça prend de temps pour traverser la 108 à 10 h le matin, à midi, à 4 h, à 5 h ?

Solutions minimum : 1. Meilleure signalisation pour piétons et véhicules. Ce n’est pas vrai qu’un camion qui monte cette légère pente ne peut se conformer à la loi. Ceux qui descendent ne savent pas qu’il y a intersection (circulent trop vite). 2. Interdire le stationnement face à la pharmacie, mettre terre-plein. 3. Au Dépanneur Voisin, mettre terre-plein près du coin 108 et 253, interdire de circuler en 45º.

P.S. Regardez le bureau de poste; il n’y a pas d’entrée ni de sortie au bord de l’intersection.

Ça prend des flashs de circulation pour piétons à cette intersection. Ça prend 2 minutes pour traverser le 253 et 20 minutes pour traverser la 108.
Jean-Guy Prévost
Cookshire-Eaton

Opinion du lecteur

Bourses reconnaissance : Un geste apprécié

En septembre 2009, débutaient les soirées des bourses reconnaissance dans chacune des municipalités (13) de notre MRC. Cette initiative, de la Cité-école et de deux institutions, voulait inciter à la persévérance scolaire et réduire le taux d’abandon sur notre territoire. Nous avions éminemment besoin du support de chacune des treize communautés et de celui des Caisses Desjardins. Étant la seule école secondaire publique sur le territoire, il nous semblait essentiel de proposer un projet visionnaire pour l’avenir de notre école publique. Ensemble, associés dans un projet commun et unificateur, municipalités et caisses de la MRC, membres du personnel de la Cité-école et organismes sociaux anticipons la persévérance, l’excellence et la diplomation de nos jeunes. Grâce à nos engagements respectifs du côté scolaire et communautaire émergeront des citoyens fiers de leur appartenance, de leur école publique et reconnaissants envers les institutions qui les ont soutenus.

Nous sommes passés, en l’espace d’une douzaine d’années, d’un taux d’abandon dans notre école publique de 40 % (en 2005) à 9,1 % (en 2018-19). Nous sommes convaincus que ces bourses reconnaissance sont un point d’ancrage solide à notre projet de réussite et d’excellence scolaires. Dans le même temps, nos deux institutions ont attribué en bourses reconnaissance, pour toutes les municipalités réunies, une somme de plus de 300 000 $. Chacune des 143 soirées avait lieu dans chacun des villages en compagnie des instances municipales, des Caisses, d’enseignants, de la direction, des parents et des jeunes diplômés et qualifiés.

Toute l’équipe de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, les parents, les jeunes diplômés (950 depuis 11 ans) tiennent à vous remercier sincèrement, municipalités et Caisses Desjardins. Ce soutien fidèle et récurrent nous permet d’espérer, ensemble, une école publique de qualité et garante d’un avenir prometteur pour nos jeunes et futurs citoyens.
Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire et Charles Labrie, enseignant, au nom de tous les membres de l’équipe-école de Louis-Saint-Laurent.

©2023 Journal Le Haut-Saint-François