Trois jeunes athlètes d’ici dans la ville de Labeaume

Trois athlètes de Cookshire-Eaton ont représenté le Haut-Saint-François lors des plus récents Jeux du Québec d’hiver, tenus dans la ville de Québec au début du mois. Ève Carrier, Lauren Cheal et Julien Paillé ont respectivement pris part aux compétitions de patinage artistique, curling et hockey. Si aucune médaille n’a été remportée par nos espoirs locaux, ceux-ci s’entendent pour dire avoir aimé l’expérience. Au classement global, l’Estrie a terminé 6e sur 19 régions.
Ève Carrier et Julien Paillé sont tous deux étudiants du programme Sports-études de l’école du Triolet à Sherbrooke. Ils en étaient à leur première participation à une finale des Jeux du Québec. Les deux athlètes ont été marqués par la forte présence de spectateurs dans les gradins au moment des performances et des pratiques. Les gens de Québec ont fait preuve d’un « engouement merveilleux ».

Trois inspirations
Ève a terminé sixième dans la catégorie juvénile. Le programme de sa prestation solo comprenait deux combinaisons soit un double lutz suivi d’une double boucle, de même qu’un double flip suivi d’un double toe. Les Jeux marquaient la fin de la saison pour elle, avant un retour à la compétition cet été.
De son côté, Julien Paillé avait bon espoir de remporter les honneurs de la division A en hockey masculin en compagnie de l’équipe de l’Estrie. Il faut dire qu’une douzaine des 18 joueurs de la formation étaient ses coéquipiers des Harfangs du Triolet. L’équipe Bantam a très bien performé durant la saison avec une fiche de 24 victoires, 5 défaites et 3 nulles. Les attentes étaient donc hautes dans le cadre de ces Jeux. Finalement, l’Estrie a terminé huitième.
À peine revenue de la ville de Québec, Lauren Cheal reprenait la route en compagnie de ses coéquipières pour se rendre aux championnats provinciaux U18 de curling à Buckingham, Québec. Pour les Jeux du Québec, Lauren était accompagnée de trois Sherbrookoises. Le quatuor s’est incliné en quarts de finale face à l’équipe du Saguenay–Lac-Saint-Jean qui a remporté l’or par la suite.

La mère de Lauren, Sandra Edwards, se trouve à être l’entraineuse de l’équipe. Pour les U18, Mme Edwards croit en les chances des quatre adolescentes de se rendre en finale. Celles-ci s’entrainent depuis les quatre dernières années alors que la joueuse la plus âgée n’a que 16 ans. Le futur est donc prometteur.

Un tournoi de hockey mineur majeur pour le Haut

Pendant deux semaines, 48 équipes de hockey mineur se sont donné rendez-vous à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus ainsi qu’à Weedon dans le cadre du 38e Tournoi provincial Atome–Pee-Wee du Haut-Saint-François. Les partisans locaux des Sharks ont vécu des émotions fortes jusqu’à la toute fin de l’événement, alors que la formation Pee-Wee B a remporté la finale 8 à 1 et que celle du niveau A s’est méritée la seconde place.

À un autre niveau
En tout, ce sont 90 matchs qui ont été disputés à East Angus et Weedon. Ceux-ci ont vu s’affronter quelque 700 joueurs de hockey mineur. « C’est le plus gros tournoi à date », précise Patrick Maltais, qui occupe les postes de registraire et de secrétaire à l’Association du Hockey Mineur du Haut-St-François. « Notre tournoi est très bien réputé. Il y a une belle ambiance. »

Les débuts de matchs n’ont rien à envier à ceux de la Ligue nationale, alors que machine fumigène, projecteurs et hymne national sont de la partie. De quoi laisser des souvenirs indélébiles aux jeunes joueurs qui s’élancent sur la patinoire. Suite à son changement d’image l’an dernier, l’équipe des Sharks est l’une des rares à avoir son logo de manière permanente au centre de la glace.

Bonnes performances
Si la première semaine de joutes entre équipes de niveau Atome s’était soldée par une absence des Sharks des finales, les formations Pee-Wee sont venues sauver les honneurs. Les Sharks Pee-Wee B ont vaincu les Cantonniers de Magog par un impressionnant pointage de 8 à 1.

Juste après, la formation Pee-Wee A se mesurait aux Voltigeurs de Drummondville. Les Sharks menaient 3 à 2 en fin de deuxième période avant de s’effondrer et laisser l’équipe adverse compter deux buts et ainsi perdre la finale. Lors du match d’ouverture du tournoi, l’équipe Pee-Wee A avait affronté le Phœnix 3 de Sherbrooke. Le pointage final était de 3 à 3.

Le meilleur reste à venir
Face à la croissance du tournoi, les organisateurs ont présenté quatre matchs à l’aréna de Weedon, faute de place à East Angus. Le président par intérim de l’association, Jocelyn Mercier, dit avoir une vision d’expansion future pour inclure des formations de niveau compétitif (catégorie deux-lettres).
MM. Mercier et Maltais n’ont pas manqué de remercier les gens qui ont rendu possible la tenue d’un tel événement. « On n’a pas beaucoup de bénévoles, mais ceux qui s’impliquent, s’impliquent à fond », reconnait Patrick Maltais. Les entreprises de la région ont aussi fourni un sérieux coup de main à l’événement. L’équipe derrière le tournoi songe déjà à la 40e édition de l’événement qui se tiendra en 2021.

L’équipe de judo Johnville se relève brillamment

Après avoir connu une compétition difficile, les jeunes judokas du Club de judo Johnville ont démontré une belle persévérance en s’illustrant lors de la récente compétition Festival de Judo, qui se déroulait récemment à l’école Le Triolet de Sherbrooke. La rencontre se voulait une activité d’apprentissage, donc sans combat. L’entraîneur Robert Chaussé souligne le magnifique esprit sportif de Sean Robidas qui a effectué un salut honorifique à son adversaire qui s’était blessé lors de leur combat. Sur la photo nous apercevons les médaillés de gauche à droite Alexis Poulin U12 argent, Antoine Campagna U12 argent, Malik Perron U10 Festival et Sean Robidas U12 or. À l’arrière, on remarque maître Robert Chaussé, Jake Thompson U16 or, et l’aide-entraîneur Olivier Landry.

Ève Carrier représentera l’Estrie au 54e Finale des Jeux du Québec

La patineuse de Cookshire-Eaton, Ève Carrier, 14 ans, s’est qualifiée pour la 54e Finale des Jeux du Québec, qui se tiendront début mars. Ces jeux d’hiver, tenus aux deux ans, regrouperont quelque 90 autres patineuses dans la catégorie juvénile. Celle qui fait partie du club de Patinage Sherbrooke, par le biais du programme sport-études de l’école du Triolet, compte terminer dans le top 10. Ève est la sœur ainée de Leah, dont on avait parlé dans nos pages en novembre dernier, alors qu’elle avait pris part aux Internationaux de patinage artistique de Montréal, en tant que préposée à la patinoire. La plus jeune des sœurs Carrier s’est aussi qualifiée au niveau provincial cette année et prendra part à une compétition pré-juvénile distincte des Jeux du Québec, qui auront lieu entre le 1er et le 9 mars dans la ville de Québec.

Centre de biathlon La Patrie

La Coupe Québec 3 de biathlon, qui se tenait les 26 et 27 janvier derniers à La Patrie, a été écourtée alors que les épreuves de la journée de dimanche ont été annulées en raison de forts vents. Le chef de la compétition, Daniel Harvey, n’avait jamais rien vu de tel.

« C’est la première fois en 20 ans que je vois ça », poursuit, encore abasourdi, M. Harvey. Les épreuves de sprint du samedi avaient attiré quelque 80 athlètes, alors qu’un nombre similaire se représentait le dimanche pour les compétitions de poursuite. Dix minutes après le coup de départ donné à 11 h, le jury a pris la décision d’interrompre les courses à cause du vent qui venait de se lever.

Ce jour-là, certaines rafales ont atteint les 70 km/h sur le site de biathlon de la route 257. Ce n’est évidemment pas idéal lorsqu’on est un participant qui vient de faire un tour de piste et qui doit maintenant atteindre une cible située à 50 m en tirant sa carabine. Mais cela allait plus loin. Certains des tapis de caoutchouc installés au pas de tir et sur lesquels se positionnent les biathlètes commençaient à lever de terre. Ceux-ci ont au moins un pouce d’épaisseur et pèsent plusieurs livres.
« J’ai aussi des clôtures sur lesquelles le vent n’avait aucune emprise, mais qui sont tombées », poursuit Daniel Harvey. « J’espère ne pas revivre ça. » Il faut dire que l’homme accompagné de fidèles bénévoles passe la semaine précédant l’événement à préparer le terrain, faisant partie de la ferme Claude Morin. « On ne l’a pas eu facile cette année », résume celui qui a embrassé la discipline sportive grâce à sa conjointe Érika Charron.

Le jeudi précédant la Coupe, entre 30 et 50 mm de pluie s’étaient abattus sur la région, ce qui avait forcé les organisateurs à prendre congé. Le vendredi avait ramené les températures sous zéro. Les gens de terrain avaient alors eu à travailler et façonner le parcours à la pelle en soulevant la lourde gadoue. Le samedi, à l’ouverture des compétitions, tout était étonnamment beau. C’est le lendemain que les choses se sont gâtées.

Les épreuves de sprint du samedi ont tout de même eu le temps de voir terminer des espoirs locaux en première position, soit François Harvey et Meryka Labrecque dans leur catégorie respective junior 4,5 km. Toujours du club Biathlon Estrie, Pauline Grandbois a décroché la troisième position dans la catégorie Filles seniors 6 km, tandis que Cédrick Wigger s’est mérité le second rang chez les Hommes benjamins 7,5 km.

Tournoi provincial de hockey Atome/Pee-Wee

Près de 700 hockeyeurs répartis dans 48 équipes provenant d’un peu partout au Québec se feront une lutte amicale dans le cadre de la 38e édition du tournoi de hockey provincial Atome/Pee-Wee, qui se déroulera à l’aréna Robert-Fournier à East Angus, du 4 au 17 février prochains.

Selon le président du tournoi, David Bilodeau, celui d’East Angus semble être fort apprécié des équipes. De fait, le nombre de formations participantes grimpe de 44 à 48 équipes pour l’édition 2019. Des équipes de l’Estrie, de Gatineau, Montarville, Saint-Basile-Le-Grand et Charlevoix pour ne nommer que celles-là feront la lutte dans leur catégorie respective. « On a eu beaucoup d’appels. Notre tournoi est bien aimé », d’exprimer M. Bilodeau. À deux semaines de l’événement, tout semble sous contrôle. « Toutes les équipes ont confirmé leur présence et tout est payé », d’exprimer avec enthousiasme le président du tournoi.

On ne change guère une formule gagnante. Ce qui a contribué au succès des éditions passées est de retour, mais avec de petites nouveautés. À ce chapitre, M. Bilodeau mentionne que quatre parties, de catégorie Atome, seront disputées le samedi 9 février à l’aréna de Weedon. Toujours au chapitre des nouveautés, les joueurs des formations finalistes n’auront pas de médaille. Ils se verront remettre une mini banderole à l’effigie du tournoi. Évidemment, une grande banderole sera remise à l’équipe gagnante ainsi qu’à la formation perdante. Les honneurs habituels dévolus aux deux joueurs de chaque match seront soulignés en leur remettant une mini banderole du tournoi.

Le match d’ouverture sera disputé le vendredi 8 février et opposera, dans la catégorie Pee-Wee A, les Sharks du Haut-Saint-François aux Phoenix 3 de Sherbrooke. Précédera une cérémonie protocolaire avec la présentation de dignitaires et du président d’honneur Claude Ménard.

Mentionnons que les profits amassés au cours du tournoi servent à défrayer divers coûts inhérents à l’Association de hockey mineur du Haut-St-François que ce soit pour les heures de glace, le coût d’inscription, l’acquisition d’équipements, le matériel de pratique, les cliniques de perfectionnement ou autres.

Putter Bernier

Bonne année pour les jeunes au Tournoi Putter Bernier

La dernière édition du tournoi de golf-bénéfice Putter Bernier, disputée l’automne dernier, s’est avérée des plus enrichissantes avec une cagnotte de 8 000 $. Très heureux de la belle participation des golfeurs et commanditaires, les organisateurs étaient impatients de retourner cet argent à la Fondation Sports et Loisirs East Angus.

Bien qu’une partie des sommes recueillies soit consacrée pour les joueurs junior au golf, la majorité sert à aider les jeunes démunis à participer à diverses activités culturelles, sociales, pour les sorties scolaires, le hockey et le soccer entre autres.

Habituée à obtenir en moyenne 88 participants, l’organisation a franchi le cap du 100 pour la dernière édition. Cette participation accrue jointe à de généreux commanditaires, dont les deux majeurs, Promutuel Assurances et Conteneur Recycle Estrie ainsi que Richard Boisvert, Pauline Mercier et autres ont permis d’atteindre le sommet de 8 000 $.

Gagnants
Des golfeurs se sont démarqués au cours de la classique annuelle. Parmi les gagnants dans la catégorie Pro-Am, c’est le quatuor formé de Marcel Dion, Claude Dion, Jean-François Dion et Donald Boucher qui a récolté les grands honneurs. Pour la catégorie amateur, ce sont les golfeurs Sylvain Grenier, Dominique Doukoudo, Jason Coley et Guylaine Clément qui se sont imposés.
Au cours de la soirée, Claude Dion a rendu un petit hommage à sa défunte mère Micheline Carignan-Dion qui a été membre du comité organisateur de la classique pendant plusieurs années. Les responsables de l’événement remercient les participants et généreux commanditaires.

Encore des honneurs pour le Club de judo de Johnville

Le Club de judo de Johnville a débuté, en décembre dernier, la nouvelle saison de compétition par des résultats intéressants et une belle expérience pour ses nouveaux combattants debout. Les deux U14, Jake Thompson et Elza Girondier, ont obtenu la médaille d’or. Pour les U12, la tâche s’est avérée plus difficile pour Alexis Poulin et Sean Robidas, mais se sont quant même démarqués en récoltant respectivement une médaille de bronze. Dans la catégorie U10, Malik Perron en a impressionné plusieurs en raflant l’or lors de sa première compétition à vie. Enfin, il est important de souligner la belle performance d’Antoine Campagna et Olivier Landry, respectivement U12 et Senior. Nous retrouvons sur la photo de gauche à droite à l’avant Alexis Poulin, Sean Robidas et Malik Perron. Dans le même ordre à l’arrière, Elza Girondier, Olivier Landry ainsi que Jacke Thompson et Robert Chaussé.

La tradition du biathlon dans la région

Cette fin de semaine se tiendra la deuxième compétition de biathlon de la saison à La Patrie. Chaque événement attire son lot d’athlètes juvéniles en plus de mobiliser jusqu’à 80 bénévoles répartis le long du parcours. La première compétition tenue lors de la fin de semaine du 12 et 13 janvier avait réuni 88 concurrents.

Coupes NORAM 5 et Québec 2
Malgré le froid intense d’il y a deux semaines, des biathlètes d’aussi loin que le Maine et l’Ontario ont affronté les côtes de la région. « Une semaine avant, on était douteux par rapport à la neige », se remémore le responsable des compétitions du club Biathlon Estrie, Daniel Harvey. « À La Patrie, il y avait pas beaucoup de neige. On est arrivé là et c’était limite. » Des chutes de neige importantes le mercredi et le jeudi précédant l’événement sont venus changer la donne. « On a eu de très belles conditions, mais, avant ça, à La Patrie, c’était pas sûr pantoute qu’on tienne la course. »

La surface de compétition étant assurée, un nouveau défi s’est présenté pour l’organisation. « Après ça, c’est le froid qui a embarqué », poursuit M. Harvey. « La journée de vendredi pour l’entrainement officiel, c’était l’enfer. Il devait faire -30 quand on a monté le site. J’ai rarement vu aussi froid. » Avec des températures approchant des -20 °C à l’ouverture des compétitions le samedi, le jury du club prend la décision d’aller de l’avant. Malgré tout, une vingtaine d’athlètes du club local se sont élancés sur les pistes dans le cadre de cet événement de niveaux provincial et national.

Coupe Québec 3
Alors que les inscriptions ne sont pas encore terminées, plusieurs dizaines de biathlètes sont de nouveau attendus à La Patrie pour l’événement provincial Coupe Québec 3. Ceux-ci feront leur arrivée ce vendredi pour l’entrainement officiel. Les épreuves de sprint se dérouleront entre 11 et 15 h le samedi. La journée du dimanche est réservée aux épreuves de poursuite et à la remise des médailles entre 11 et 14 h.
Il est possible pour le public d’assister aux compétitions, celles-ci se déroulant au 191, route 257 sud, tout juste après le rang Petit-Canada. « C’est pas des grandes installations. C’est rustique », admet Daniel Harvey. « Les gens sont très satisfaits de l’accueil. C’est chaleureux; c’est ça la différence. » Et nouveauté cette année, le wi-fi est désormais offert gratuitement sur le site.

Le CPA East Angus accueille les patineuses

La compétition locale Invitation Suzanne Cathcart s’est tenue à la mi-novembre à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus. L’événement annuel a réuni plus d’une centaine de patineuses en provenance de l’Estrie et d’ailleurs. Une quinzaine de représentantes du CPA East Angus ont pris part aux épreuves dans différentes catégories.

Les municipalités représentées à la compétition étaient variées : Sherbrooke, Lac-Mégantic, Windsor, Coaticook, Victoriaville, Asbestos et Thetford Mines.
Petites-cousines dans la vie, Éloïse Perron et Victoria Lamontagne s’affrontaient dans la catégorie Star 4 moins de 13 ans. Elles ont toutes deux commencé le patinage artistique à l’âge de trois ans. Éloïse en était à sa deuxième compétition dans cette catégorie où le système d’évaluation est différent. « Ça ne s’est pas passé comme je voulais. En partant, j’étais vraiment stressée parce que je savais que j’étais dans mon aréna », confiait-elle.

Victoria, de son côté, présentait un numéro solo qu’elle préparait depuis deux ans. Elle effectuait un retour à la compétition après une pause obligée d’une année suite à une blessure. « C’était pas mon plus beau solo à vie, mais j’ai quand même réussi à me qualifier sur le podium. » Elle s’est mérité la médaille de bronze.
D’autres représentantes du Club de patinage artistique d’East Angus se sont illustrées. Mollen Nadeau a raflé la médaille d’argent dans la catégorie Star 4 plus de 13 ans et Maude Robert s’est également emparée de la seconde marche du podium dans les Star 5 13 ans et plus.

Le CPA East Angus, qui regroupe au total 53 patineuses, organise depuis plusieurs années la compétition Invitation Suzanne Cathcart dans le but de mesurer la progression de ses athlètes et de les préparer aux compétitions de plus grande envergure. L’événement est rendu possible grâce au travail de nombreux bénévoles.

Leah Carrier avec les grands

La jeune patineuse de 11 ans, Leah Carrier, de Cookshire-Eaton, a vécu un rêve en participant aux Internationaux de patinage artistique, qui se déroulaient au Centre Bell à Montréal, en octobre dernier. La jeune fille ne faisait pas partie de l’élite mondiale participant à la compétition. Toutefois, elle était sur la glace avec les grands à titre de «ramasseurs de fleurs et de toutous». À la demande de Patinage Canada, l’Association de patinage artistique (Patinage Estrie) devait déléguer une patineuse selon des critères spécifiques. Le choix s’est arrêté sur Leah. La jeune athlète a tout de même dû passer une audition auprès de Patinage Canada pour gagner son droit d’être sur la patinoire avec 10 autres consœurs. « Ça n’a pas été difficile. J’étais pas vraiment nerveuse », mentionne-t-elle. Leah dit avoir apprécié l’expérience. « J’ai aimé ça. C’est impressionnant de les voir sur la glace. J’aimerais le refaire. » La jeune athlète qui fréquente l’école Saint-Camille, à Cookshire-Eaton, pratique son sport depuis deux ans. Elle projette, l’an prochain, de s’inscrire au volet sport-études du Triolet. Nous apercevons à l’avant de gauche à droite, assise à la troisième place, Leah Carrier avec le groupe de patineuses chargé de recueillir les fleurs et toutous.

Les Dribbleurs soulignent leurs bons coups

Le club de soccer Les Dribbleurs du Haut-St-François a tenu son gala annuel à l’auditorium de la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus, à la fin octobre. Chacune de la quinzaine d’équipes 8 ans et plus du club a récompensé ses joueurs par excellence, au meilleur esprit d’équipe et affichant la meilleure amélioration.

Le gala se déroulait en deux temps; la première partie récompensant les jeunes des catégories U9 et U10 et la seconde, les plus vieux. Les enfants des catégories U4 à U8 avaient eu droit à une cérémonie de remise de médailles lors de la fête de fermeture de la saison s’étant déroulée en aout. Pour le gala annuel, une centaine de parents et d’enfants étaient présents lors de chacun des segments.

L’ambiance était à la fête comme le club des Dribbleurs se porte bien. Parmi la dizaine de clubs membres de l’association régionale Soccer Estrie, celui du Haut-Saint-François est le seul à afficher une progression de 10 % depuis trois ans, les autres perdant généralement des adhérents. Le nombre de joueuses féminines est également en hausse constante. L’organisation des Dribbleurs attribue ces chiffres enviables à l’implication des parents, des entraineurs et des municipalités qui prêtent leurs terrains.

Les exemples de persévérance ont plu au cours de la soirée, comme lors du bilan de l’équipe du U14 Masculin A. L’équipe était dernière de sa catégorie avant les séries, puis a réussi a remporté plusieurs victoires d’affilée et à participer à la finale. L’entraineur Étienne Langlois rappelait aux jeunes footballeurs l’importance de ne jamais abandonner.
Un ancien membre des Dribbleurs est venu livrer un témoignage sur ses plus récents exploits sur le terrain. Gabriel Roy a été le seul représentant du Haut-Saint-François à faire partie de l’équipe estrienne ayant participé aux Jeux du Québec tenus à Thetford Mines l’été dernier. « C’est entre autres grâce aux Dribbleurs que j’ai commencé mon parcours en tant que joueur de soccer. Je suis très fier d’avoir fait partie de cette équipe-là », s’est-il exprimé. Son objectif est de joindre l’équipe U15 AAA dans deux ans, ce qui pourrait le mener aux championnats canadiens.

Plusieurs prix de présence étaient tirés au cours de la soirée. L’un d’eux était un t-shirt autographié par Christine Sinclair, joueuse de soccer originaire de la Colombie-Britannique, qui fut capitaine de l’équipe du Canada et qui a participé à trois Jeux olympiques et quatre Coupes du monde.

Karine Bastonnais a été nommée entraineure de l’année et représentait Les Dribbleurs au gala de Soccer Estrie 2018 le 11 novembre dernier. Il s’agissait de sa première implication en tant que coach. D’autres talents de la région ont aussi vu leur candidature soumise au gala de l’association estrienne. Il s’agit d’Alexis Godbout et Allison Martin, dans la catégorie locale, et de Samuel Dubé et Kamélie Maurice dans la classe A.

Des joueurs des Monarques se démarquent

Une quarantaine d’athlètes des différentes équipes des Monarques de la polyvalente Louis-Saint-Laurent ont récemment été récompensés lors du gala sportif annuel. Pour l’occasion, l’auditorium Serge-Poirier était rempli d’environ 200 parents et proches venus célébrer les exploits sportifs des étudiants.

La soirée débutait par un cocktail dans le hall d’entrée de l’établissement scolaire. Les gens présents pouvaient déguster des sucreries accompagnées de Bubble Tea préparés par MysTea, soit des thés dans lesquels flottent des billes de thé en gélule. Ensuite, les entraineurs d’une douzaine d’équipes cadettes, benjamines et juvéniles passèrent sur scène pour récompenser leurs joueurs dans des disciplines variées telles que le handball, le soccer, l’athlétisme et le flag-football. Chaque équipe avait élu deux athlètes, soit le plus utile et celui ayant démontré le plus d’efforts.

Les sportives par excellence de l’année sont les sœurs Brochu : Mélodie au premier cycle et Angélic au deuxième. Du côté masculin, Xavier Bissonnette remporte l’honneur pour les élèves du premier cycle, tandis que Tommy Beauchemin-Goulder s’empare de la palme pour les plus vieux.

Parmi la douzaine d’équipes des Monarques représentées ce soir-là, celle de basketball juvénile masculin s’est mérité le titre d’équipe de l’année. L’entraineur Jean-Étienne Remy était tout sourire. « C’est la première saison qui a aussi bien été. Autant au niveau des victoires, de la performance, mais surtout au niveau du groupe d’athlètes que j’ai eu la chance d’avoir dans l’équipe cette année. C’était vraiment exceptionnel. »

Du côté des prix spéciaux, Lyne Moreau et Jean-Pierre Briand remettaient le Prix Martin-Pier Briand, en l’honneur de leur fils décédé en mai 2009, à l’âge de 17 ans, des suites du cancer. M. Briand était « fier de continuer à faire vivre » la mémoire de son fils disparu par l’entremise du gala.

Marc-André Skelling est monté sur scène pour remettre un prix à son nom, lui qui combat la maladie de Hodgkin depuis sept ans. Le récipiendaire, à l’image de M. Skelling, avait passé des moments difficiles tout en poursuivant son parcours scolaire et sportif. Le gagnant fut Nelson Paré, qui a obtenu également le titre d’athlète masculin conciliant le mieux le sport et les études en cours de soirée. Après coup, le jeune élancé a avoué se douter qu’il avait de bonnes chances de remporter le prix sport-études, mais avoir été surpris d’entendre son nom interpellé par Marc-André Skelling.

L’organisatrice de la soirée et technicienne en loisirs, Marie-Claude Labbé, mentionnait que le but d’un tel gala demeure l’instauration de saines habitudes de vie chez les jeunes. « Nous avons la conviction que de faire partie d’une équipe sportive au secondaire contribue grandement au développement de l’adolescent en tant qu’athlète, mais aussi en tant que personne. »

Putter Bernier

Classique Putter Bernier pour aider les jeunes

Avec la rentrée automnale s’inscrit la traditionnelle classique de golf Putter Bernier. L’événement qui se déroulera le 7 septembre prochain sur les allées du Club de golf East Angus offre l’opportunité aux amateurs de jouer avec des professionnels, tout en contribuant à la Fondation Sports et Loisirs de East Angus.
La pionnière et doyenne du comité organisateur, Lyne Bernier, est fière de mentionner que c’est plus de 5 500 $ qui ont été versés dans les coffres de la fondation l’année dernière. « Cette année, je souhaite obtenir plus de 6 000 $. » Bien qu’une partie des sous amassés aille pour les juniors au golf, la majorité sert à aider les jeunes démunis pour participer à des activités culturelles, sociales, pour des sorties scolaires, le hockey et le soccer entre autres.

Tournoi
Le comité organisateur aimerait atteindre l’objectif de 144 golfeurs, mais obtenir la participation de plus de 100 participants serait satisfaisant. La classique regroupe des professionnels et amateurs. Déjà, trois professionnels ont confirmé leur participation. Il s’agit de Guy Faucher, André Maltais et évidemment celui du club local, Yves Mandeville. Mme Bernier attend la confirmation d’autres professionnels. Les équipes Pro-Am composées d’un professionnel et trois amateurs pourraient remporter de deux à trois bourses. Les autres quatuors formés d’amateurs auront la chance de remporter trois bourses d’un maximum global de 1 200 $. Les dames sont également invitées à former des quatuors. Il y a une possibilité de bourse s’il y a plus de deux équipes.

Les personnes désireuses d’appuyer la cause et qui seraient absentes pour le golf pourront toujours participer au souper qui suivra la ronde. Pour réservation, les personnes ont jusqu’au 1er septembre. Ils peuvent contacter Lyne Bernier en composant le 819 832-4786 ou Claude Giroux au 819 566-6869. Pour réservation de voiturette, il suffit de composer le 819 832-3643.

Le comité organisateur est composé de Vincent Hérault, David Fournier, Claude Giroux et Lyne Bernier. Cette dernière tient à souligner la contribution d’une bénévole depuis plusieurs années et absente cette année pour des raisons de maladie soit Micheline C. Dion. « On a une pensée pour toi Micheline », d’exprimer Mme Bernier. La classique compte sur la participation de nombreux commanditaires dont trois majeurs soit Promutuel Assurance Centre- Sud, Conteneur Recycle Estrie ainsi que Richard et Pauline Boisvert.

Rosaly bouchard triathlon

Rosaly Bouchard participe aux Jeux du Québec

Rosaly Bouchard, 13 ans, d’East Angus, participera aux Jeux du Québec, qui se dérouleront à Thetford Mines du 27 juillet au 4 août. La jeune athlète a choisi le triathlon. Elle a travaillé fort pour obtenir sa qualification et a brillamment réussi. Rosaly participera à huit épreuves tout au long des jeux soit trois en triathlon et cinq en vélo de route.

Public Market in Sawyerville

The public market in Sawyerville (Cookshire-Eaton) will officially open for the summer on Saturday, July 7. Merchants in about a dozen kiosks await visitors. Vegetables, berries, mushrooms, cheese, honey, maple products and venison are among the local produce available. The market offers a festive atmosphere, with music and the inauguration of a new permanent structure to shelter merchants during bad weather, or to house workshops and meetings. A surprise! Bernadette Breault, a 100-year-old woman, will be offering flowers that she cultivated. The public market will be open every Saturday from 10:30 a.m. to 1 p.m. until September 22.

Une fête d’ouverture réussie pour les Dribbleurs du HSF

La saison de soccer pour les Dribbleurs du Haut-Saint-François bat son plein depuis le 21 mai dernier. Mais ils étaient plusieurs centaines de jeunes joueurs accompagnés de leurs parents pour participer récemment à la fête d’ouverture, qui se déroulait sur le terrain de soccer adjacent l’aréna Robert-Fournier, à East Angus. Jeux gonflables, mascotte de la Fédération de soccer du Québec, casse-croûte et bien entendu de vrais matchs ont fait de cette belle journée ensoleillée un succès. Les Dribbleurs du Haut-Saint-François regroupent pas moins de 454 joueurs âgés de 4 à 17 ans, répartis dans les différentes équipes. Cette année, on compte en surplus deux formations senior, soit masculine et féminine. Tout ce beau monde s’amuse sous l’œil attentif de 17 arbitres. Karine Couture, présidente des Dribbleurs du HSF, était tout sourire et entrevoit une magnifique saison 2018. Michel Dugas, coordonnateur aux communications à la Fédération de soccer du Québec, participait à la fête et a profité de l’occasion pour rencontrer les gens et transmettre de l’information sur ce sport abordable à tous.

Trois Chartiervillois à l’assaut du mont Mégantic

Le 8 juillet à l’aurore, une équipe de natifs de Chartierville s’engagera dans le triathlon Xtreme Canada Man/Woman de Lac-Mégantic. Le parcours totalisant 226 km passera par les municipalités de La Patrie et de Chartierville pour les épreuves de vélo et de course à pied.

Une épreuve hors norme
La compétition internationale réunira plus de 200 athlètes en provenance de partout sur la planète. L’épreuve d’endurance comprend trois volets : 42 km de course à pied, 180 km de vélo et 4 km de nage. Certains athlètes téméraires compléteront le parcours en solo, alors que d’autres se partageront la tâche en équipe par discipline. Il faut entre 11 et 20 heures pour compléter le triathlon extrême.
La journée débute au lac Mégantic pour se poursuivre avec les 180 km de vélo. Les 30 derniers km empruntent la route 212 à La Patrie avant de descendre le long de la 257 jusqu’à Chartierville. Le segment se termine avec la montée de la côte magnétique. La conseillère de la municipalité, Édith Giard, commente ce moment intense auquel se mêle une illusion d’optique. « [Les athlètes] ont l’impression de descendre, mais ils montent. Ils comprennent pas pourquoi ils pédalent ! »

Le point de transition vers la course à pied se fait à la halte routière municipale. Chartierville fournit pour l’occasion une mini cantine pour les accompagnateurs et spectateurs, en plus d’agents de sécurité qui assureront le bon partage de la route entre les triathlètes et les automobilistes. Mme Giard dit même vouloir ajouter de l’ambiance à l’intersection du village cette année. « [Le coordonnateur de la course] me disait que c’est très apprécié quand il y a des gens sur le bord du chemin qui encouragent. On est un des petits villages qui a été reconnu pour son accueil et sa chaleur. »
Les coureurs passent par les sentiers frontaliers forestiers avant de reprendre en sens inverse la route 257, de bifurquer sur le chemin Petit Canada Est et de réemprunter la forêt à partir de la Base de plein air de La Patrie. Un coup du côté de Notre-Dame-des-Bois, les sportifs se dirigent vers le mont Mégantic afin d’en faire l’ascension et de terminer à son sommet.

Un trio qui n’a pas froid aux yeux
Jean-François Lachance, Éric Fortier et David Grégoire ont tous grandi à Chartierville. Le dernier habite maintenant à Québec, le second, à Sherbrooke, tandis que le premier n’a pas bougé. À vrai dire, il bouge beaucoup dans un sens.
Spectateur lors de l’édition Xtreme Canada Man/Woman 2017, M. Lachance s’est demandé pourquoi il ne mettrait pas sur pied une équipe locale. Il avait joué à la balle avec M. Fortier et connaissait M. Grégoire en tant que biathlète local. De son côté, il est toujours demeuré actif. « J’ai tout le temps été en forme. J’ai fait dix ans de la course de quatre roues. » Ce sport l’a amené à voyager dans toute l’Amérique du Nord dans des événements professionnels.
Au moment de l’entrevue, il restait deux semaines avant le grand départ. « Tout le monde s’entraine fort comme c’est là », affirme Jean-François Lachance. Éric Fortier nage dans le lac Magog, tandis que David Grégoire parcourt les sentiers de la région de la Capitale-Nationale. « Toutes les fois que je sors [en vélo], c’est sur la route du Canada Man. Je vais par Notre-Dame-des-Bois. Dimanche, je suis descendu à Piopolis. Donc le trajet, je vais le connaitre pas mal par cœur. Je m’entraine un peu les soirs, les matins de bonne heure puis les fins de semaine », énumère M. Lachance.

Le Chartiervillois n’a pas le temps de chômer. Il possède avec son père une érablière de 18 000 entailles, en plus d’un garage de mécanique. L’été, il fait les foins et buche du bois. C’est sans compter ses trois enfants qu’il élève en garde partagée. « Ça va être assez dur physiquement. J’ai hâte de voir, mais, d’après moi, on devrait pas faire rire de nous. J’ai regardé les temps que les équipes ont fait l’année passée. On finira peut-être pas dans les dix premiers, mais on sera pas bien loin, je pense. »

Golf Mandeville

Cours de golf gratuits à East Angus

L’enthousiasme des jeunes envers la pratique du golf n’est peut-être plus ce qu’elle était, mais pour le professionnel du Club de East Angus, Yves Mandeville, la passion est toujours là et il offrira gratuitement des cours de golf aux jeunes qui voudront bien s’inscrire.

« Moi, je continue, peu importe le nombre d’inscriptions. J’ai toujours la passion et je suis là pour eux autres. Si je suis capable d’en mettre une couple sur la pelouse, ça sera ça », d’exprimer le professionnel avec son enthousiasme légendaire. Les enfants de 6 à 8 ans et de 9 ans et plus auront la chance de découvrir et pratiquer les rudiments de base de ce sport pendant cinq semaines consécutives. Tous les lundis à partir du 2 juillet, de 9 h à 10 h pour les plus jeunes et de 10 h à 11 h pour les plus grands, ils auront la chance de se familiariser avec cette discipline sportive.

« Mon objectif est de transmettre aux jeunes un peu de ma passion et leur faire découvrir ce magnifique sport. Je leur enseigne un peu la base, mais je ne veux pas trop en mettre. L’important, ce n’est pas de leur compliquer la vie avec des techniques, c’est qu’ils s’amusent. Je ne mets pas ça compliqué. Les jeunes ce qu’ils veulent, c’est frapper des balles et c’est ce qu’ils font », d’expliquer Yves Mandeville, qui entame sa 35e année au Club de golf East Angus.

Celui qui offre les formations gratuitement auprès des jeunes depuis plus de 20 ans précise que le golf n’est pas qu’un sport. « C’est une façon d’être. Ça demande de la concentration et de la courtoisie. » Le professionnel met à la disposition des jeunes les bâtons nécessaires. Bien que le cours soit gratuit, des frais de 25 $ seront demandés pour l’utilisation des balles. Les garçons et les filles désireux de s’inscrire peuvent le faire en composant le 819 832-3643.

Laury-Ann Goyette Championne de dards et opérée à cœur ouvert

Laury-Ann Goyette, de Newport, représentera le Québec au Championnat national jeunesse de dards, qui se tient à Drummondville du 17 au 20 mai. De prime abord, on peut croire que l’adolescente de 15 ans est une jeune fille active comme les autres, par ses intérêts pour la balle-molle et même la chasse. Toutefois, celle-ci est née avec une malformation cardiaque qui l’a contrainte à subir une première opération à cœur ouvert en 2014. D’autres suivront dans le futur.

Laury-Ann Goyette a hérité de son intérêt pour les dards de son père, Daniel, qui, plus jeune, jouait en famille du côté de Chartierville. Cela fera bientôt deux ans que l’étudiante s’adonne au sport. En 2017, après seulement quelques mois de pratique, elle devient la championne junior du Québec lors du Championnat national, alors tenu à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick.

Les fléchettes sont un sport sécuritaire pour la jeune fille atteinte d’une malformation cardiaque. « C’est le seul sport que je peux faire qui m’essouffle pas. C’est sûr que tu viens avec les jambes et les bras fatigués. » Les aptitudes nécessaires de concentration, de calcul et d’endurance facilitent la tâche de Laury-Ann. Avant de s’adonner plus sérieusement aux dards, celle-ci jouait régulièrement à la balle-molle. « Elle est orgueilleuse. Ça la fâchait parce qu’elle veut être comme les autres », témoigne sa mère, Mélanie Cyr.

Alors qu’elle n’est âgée que de 10 ans, Laury-Ann affiche des symptômes découlant de sa condition. Mme Cyr se remémore : « En y repensant, il y avait eu plusieurs signes. Mais sur le coup, on savait pas que c’était ça. » Après quelques consultations, la famille apprend que Laury-Ann est née avec une malformation cardiaque, connue sous le nom de syndrome Bland-White-Garland et abrégé sous l’acronyme ALCAPA, pour anomalous left coronary artery from the pulmonary artery. Généralement, les bébés qui en sont atteints meurent d’une crise du cœur lorsqu’ils sont âgés entre 3 et 6 mois. Dans le cas de Laury-Ann, un phénomène rarissime s’est produit alors qu’une seconde artère s’est formée sur son cœur, venant pallier l’insuffisance. Par contre, alors que la jeune fille poursuivait sa croissance, son vaisseau supplémentaire ne suivait pas la cadence. Laury-Ann s’essoufflait et se fatiguait de plus en plus pour des efforts que les autres jeunes de son âge faisaient sans encombre.

L’année suivante, l’enfant subit sa première opération à cœur ouvert à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Nous sommes en 2014 et Laury-Ann a 11 ans. Il faut ajouter à cela deux cathétérismes, permettant d’évaluer l’état du cœur malformé. « C’est quelque chose quand elle est sur son lit, à 11 ans, et qu’ils ouvrent les portes pour l’amener se faire opérer. C’est dur pour les parents », confie sa mère. La principale intéressée a alors connu sa première convalescence. « Je pouvais pas lever plus que 5 lb pendant un mois et, à l’école, il fallait faire attention pour que personne ne me pousse. »
Depuis, Laury-Ann Goyette va mieux, mais son corps ne fonctionne toujours pas de manière optimale. Elle est encore victime de malaises et les spécialistes ont prévenu la famille que d’autres opérations sont à prévoir. La prochaine sera probablement d’ici un an, alors que la croissance de l’adolescente tirera à sa fin. Les Goyette espèrent que le nombre d’interventions restera minimal. « Chaque fois que je me fais opérer, il y a de plus en plus de risques qu’il y ait des complications », relate Laury-Ann. Entretemps, l’étudiante doit apprendre à doser ses efforts, question de ne pas pousser son corps à bout.

Déjà, la famille Goyette parle du Championnat national de fléchettes en 2019, qui se tiendra en Saskatchewan. Ils voient déjà leur fille de 16 ans se classer et atteindre les hautes marches du podium. Il se pourrait que, à ce moment, Laury-Ann ait un cœur en meilleur état qui lui permette de performer à forces égales avec ses compétitrices.

Leah Carrier se démarque

La patineuse artistique âgée de 10 ans, Leah Carrier, de Cookshire-Eaton, a terminé sur la troisième marche du podium lors des récents Championnats provinciaux, disputés en mars dernier. La jeune athlète, fille de Julie Murray et Charles Carrier, s’est démarquée parmi les 44 meilleures patineuses du Québec. Leah a également récolté le grand prix des Lauréats Estriens dans sa catégorie Star 5 au cours de la saison 2017-2018. La patineuse fait partie du programme étude-sport de l’école de Carillon à Sherbrooke.

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