UPA

Bonification de l’aide aux producteurs agricoles : L’UPA se réjouit des investissements concernant les changements climatiques

Les changements climatiques dérangent, que ce soit les populations, qui les subissent comme des surprises au point où on ne reconnaît plus vraiment les saisons, comme les productrices et producteurs agricoles, de plus en plus, de saison en saison. Ces derniers doivent adopter des pratiques agroenvironnementales qui coûtent de plus en plus cher, pour compenser les inconvénients auxquels ils doivent faire face.
L’Union des producteurs agricoles (UPA), un regroupement qui défend les intérêts des producteurs, s’est réjouie dernièrement de l’annonce de la bonification, par les gouvernements, de la rétribution des pratiques agroenvironnementales qu’ils doivent adopter spécifiquement à ce propos. Ces investissements supplémentaires imprévus, et non traditionnels pour eux, peuvent aller jusqu’à mettre en péril le futur même des entreprises agricoles.
Par rapport à d’autres pays dans le monde, le Québec et le Canada démontraient un certain retard dans l’aide à apporter dans ce secteur de l’économie. À titre d’exemple, citons l’étude récente de RBC Banque Royale qui a confirmé : « Les secteurs agricoles des États-Unis, de l’Union européenne, de l’Australie et de la Chine reçoivent un financement environ trois fois plus élevé pour la lutte contre les changements climatiques que ce que le Canada accorde à son secteur. »
Le président général de l’UPA Martin Caron a, pour sa part, déclaré : « Les productrices et producteurs adhèrent fortement à l’idée d’accélérer le virage écologique souhaité par tous. Les investissements requis pour l’adaptation des entreprises nécessitent un soutien beaucoup plus vigoureux, comme c’est le cas ailleurs dans le monde. L’annonce d’aujourd’hui est une ouverture en ce sens, mais les sommes consacrées devront éventuellement être ajustées pour refléter la réalité des productrices et producteurs de toutes les régions du Québec. »
Concrètement, plusieurs productrices et producteurs agricoles doivent mettre en place des mesures spécifiques pour compenser les inconvénients causés par les changements climatiques parfois extrêmes. Ces mesures peuvent être de plusieurs natures, concernant le monde végétal en fonction des cultures, pour le choix des variétés des semences, qui peuvent être déjà traitées par des insecticides, pour les fourrages en alimentation animale, et aussi au niveau des céréales, quant à la meilleure sélection des plantes, favorisant celles qui résistent mieux aux sautes d’humeur du climat et donnent de meilleurs rendements.
« Les mesures peuvent concerner aussi le monde animal, comme la climatisation, pour que les animaux ne souffrent pas trop du réchauffement climatique. Également certains aménagements qui favorisent la biodiversité, comme les brise-vents autour des bâtiments, quand il y a moins de forêts dans les alentours qui coupent les grands vents. Ou encore, pour la protection des sols hors saison, les producteurs peuvent préconiser une culture spéciale pour empêcher l’érosion, en semant du trèfle dans le champ pendant que pousse le maïs, ce qui a également un effet bénéfique par son apport d’azote, dans la fertilisation du sol pour la prochaine culture. Les rétributions qui sont annoncées encouragent les producteurs à continuer à essayer de contrer les changements climatiques, même si cela n’est pas toujours couronné de succès », lance Michel Brien, président de l’UPA – Estrie.
Pour l’UPA, la bonification annoncée est une reconnaissance explicite de l’engagement des productrices et producteurs. À moins d’un an d’une nouvelle politique bioalimentaire, le gouvernement québécois devra rehausser de façon significative les budgets, le soutien, l’accompagnement, les mesures et les programmes qui leur sont destinés.

Croque Saisons

Popularité des paniers de légumes biologiques : La Ferme Croque-Saisons de Lingwick perpétue la tradition

Caroline Poirier, co-propriétaire de la Ferme Croque-Saisons, de Lingwick, en pleine action dans la serre où les semis ont été préparés, en vue de la prochaine saison de paniers de légumes biologiques.

La popularité du système des paniers de légumes bios ne se dément pas, même si la presque totalité est régie par un abonnement impliquant des obligations et engagements. Les paniers sont appréciés à cause de tous les avantages gagnant-gagnant qui s’y rattachent, autant pour les consommateurs que pour les producteurs.
Caroline Poirier et son conjoint, Sébastien Alix, les co-propriétaires de la Ferme Croque-Saisons, établie à Lingwick, croient fermement dans les vertus de cette façon de faire, un commerce de proximité qui facilite les choses pour tout le monde.
« Plusieurs fermes sont en crise, de nos jours, parce que leurs petits revenus ne leur permettent pas de survivre, surtout s’ils font affaire avec les gros distributeurs, dans le marché des épiceries, où les chaînes d’alimentation font des profits records. L’impact de la vente directe aux consommateurs, qui permet aux producteurs d’obtenir un juste prix pour leurs produits, ça change complètement la donne ! », fait valoir Mme Poirier, avec sa franchise bien évidente.
« Pour les consommateurs, ça rend les produits accessibles près de chez eux. Ils apprécient la fraîcheur de nos produits, la qualité du certifié bio et le fait d’éviter le suremballage, les longs transports et le coût non négligeable des intermédiaires, qui prennent tous un profit. Et pour nous, les producteurs, le contact direct avec notre clientèle, c’est précieux et motivant », continue-t-elle.
Son entreprise prépare plus de 300 paniers de légumes par semaine, durant la belle saison, soit une vingtaine de semaines. Les clients paient un montant à l’avance sur l’abonnement, comme engagement, démontrant ainsi leur intérêt à obtenir le meilleur panier qui soit, ce qui aide également au producteur à financer ses opérations agricoles. Car il a déjà fourni ses efforts, son équipement et une certaine part de matières premières pour le succès de ses paniers bio, pour lesquels la récolte survient par la suite.
Deux points de distribution des paniers sont en opération à Sherbrooke, un près du centre-ville et l’autre près du CHUS Fleurimont. Le troisième, à la ferme, se situe au 111 route 108, à Lingwick, où les clients sont appelés à venir les chercher durant la fin de semaine.
« Nous avons une équipe de 10 employés, en haute saison, qui effectuent des tâches variées, dans nos serres, sur nos plantations, car notre production est très diversifiée. Nous avons deux périodes de production des paniers, soit une durant l’été, de juin à la fin octobre, et une d’hiver, de novembre à février. Les paniers impliquent la très grosse majorité de nos produits. Nous produisons également des fruits, des œufs, des bovins de boucherie, etc. Au fil des saisons, durant toute l’année, une quarantaine de sortes de légumes se retrouvent dans nos paniers », décrit Caroline Poirier, avec fierté.
À titre d’exemples, les légumes se déclinent comme suit : carottes, pommes de terre, choux, céleri, rutabagas, céleri rave, panais, chou chinois, betteraves, variété de courges, oignons, radis daikon moins connus, et plusieurs autres.
« Et pour ce qui est du bœuf, notre troupeau se compose de bouvillons de 22 mois. Nous vendons la viande emballée sous vide, en quartiers, nous avons des boîtes assorties de pièces en fonction des besoins des consommateurs, selon ce qu’ils aiment cuisiner, des rôtis, du bœuf à braiser ou à griller, etc. Les prix pour les clients varient entre 220 $ et 580 $ », admet-elle.
Dans le Haut-Saint-François, deux autres producteurs maraîchers offrent des paniers de légumes bios, sur le même principe. Ce sont la Ferme Les Hôtes Épinettes, de Cookshire-Eaton, et la Coop maraîchère Les deux courants, de Bury. « Ce sont plus des collègues que des compétiteurs. Nous avons toutes sortes de collaborations ensemble », conclut Mme Poirier.

Auto-SylvioAutoExpert

Sous la bannière Uni-Pro à Cookshire-Eaton : Sylvio Auto Expert, la polyvalence pour l’entretien auto

Sylvio et Lisette, un couple passionné par leur domaine de prédilection, l’entretien automobile, devant les installations de leur entreprise, rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton.

Sylvio Dussault et Lisette Drouin forment un couple uni dans la vie, d’autant plus qu’ils travaillent ensemble avec une belle connivence, dans leur entreprise, formant toute une équipe, très accueillante, qui aime traiter l’automobile de leur client de la meilleure façon. Cela depuis 1993, alors que Sylvio a été associé à son frère Donald, pendant les 16 premières années de son entreprise.
Natif de Cookshire, Sylvio œuvre dans le domaine automobile depuis l’âge de 17 ans. Mécanicien d’expérience, l’innovation a toujours fait partie de son quotidien pour peaufiner le service à offrir à sa clientèle.
En près de 31 ans d’opération, la polyvalence et la qualité sont devenues des caractéristiques importantes de Sylvio Auto Expert, pendant 18 ans sous la bannière Spécialiste d’Uni-Sélect, et maintenant à l’enseigne Uni-Pro d’Uni-Sélect.
L’entreprise collectionne les spécialités : mécanique générale, mise au point, pneus, suspension, direction, système d’échappement, climatisation automobile, freins, vidange d’huile et le tout en conformité avec l’entretien recommandé par le fabricant de l’auto du client… C’est impressionnant !
« Nous avons beaucoup de nos clients qui viennent de l’extérieur, comme Sherbrooke, par exemple. Entre autres des gens qui travaillent à Cookshire et qui nous laissent leur véhicule le matin, en arrivant. Nous on fait l’entretien durant la journée. C’est pratique pour eux ! Mon travail d’aviseure technique consiste à les accueillir, à analyser le travail à faire sur leur auto, estimer ce que cela va coûter, céduler leur rendez-vous, commander les pièces requises, préparer la facturation, faire la comptabilité, etc. », indique Lisette, dont Sylvio admet qu’il ne pourrait pas se passer d’elle !
Une réputation de qualité
Faisant preuve de transparence et d’honnêteté, Sylvio inspire la confiance, toujours fidèle à sa réputation qui fait sa renommée dans toute la région du Haut-Saint-François et au-delà. Tout le travail qui sort de l’entreprise est garanti.
« Nous avons traversé deux épreuves majeures, dont un incendie d’origine accidentelle, de travail, qui a détruit notre garage, une perte totale. C’est arrivé le lendemain de l’événement du World Trade Center, le 11 septembre 2001… On s’en souvient ! Nous avons été arrêtés pendant six mois, mais nous nous sommes relevés », raconte Sylvio. Un événement qui les a rendus plus forts, sans doute.
Le couple a trois enfants, Sandy 41, Jessika 40 et Miguel 38 ans, de même que cinq petits-enfants, que Sylvio et Lisette adorent. Ils vont vouloir profiter de la vie et de leur famille davantage, à leur retraite, dans quelques années. Ils en parlent déjà !

Pâques

4 activités à faire avec les enfants pour célébrer Pâques

Pâques est une période idéale pour partager des moments en famille et organiser des sorties divertissantes avec les enfants. Vous êtes à la recherche d’idées originales pour occuper les petits? Découvrez des activités ludiques à réaliser à la maison ou des sorties familiales pour célébrer cette fête de manière joyeuse et créative.

  1. Dégustation de délices sucrés
    Organisez une sortie dans une chocolaterie ou une cabane à sucre de votre région. Si vous préférez rester à la maison, faites une dégustation de douceurs chocolatées ou faites-vous livrer des produits de l’érable. Toute la famille se régalera!
  2. Fabrication d’une miniferme
    Transformez votre espace de jeu en une miniferme de Pâques avec des bricolages simples. Les enfants peuvent fabriquer des poussins, des lapins ou des vaches à partir de matériaux recyclés, par exemple. Voilà une activité qui stimule l’imagination des petits artistes!
  3. Sortie à la rencontre des animaux
    Visitez une ferme ou un zoo pour une agréable sortie à la découverte des animaux. De nombreux endroits proposent des activités spéciales pour Pâques, telles que des tours en charrette et des chasses aux cocos. Il s’agit d’une façon éducative et amusante de passer du temps en famille pendant la fin de semaine de Pâques.
  4. Confection de cartes de souhaits
    Engagez toute la famille dans la confection de cartes de Pâques personnalisées. Utilisez du papier coloré, des autocollants, des étampes et d’autres accessoires de bricolage. Elles peuvent ensuite être envoyées par la poste ou livrées en mains propres à des proches pour transmettre vos vœux les plus sincères.
    Amusez-vous en famille et vivez une fête de Pâques mémorable avec ces idées divertissantes et accessibles tant pour les petits que pour les grands!
Nancy Bibeau

Nancy Bibeau, une denturologiste qui peaufine les services à sa clientèle

Aménagé comme un vrai salon de détente, avec goût et selon des règles de design intérieur, le bureau de la denturologiste Nancy Bibeau, sur la rue Angus Sud à East Angus, vise le confort et le bien-être de sa vaste clientèle.

Le bureau haut de gamme de la denturologiste Nancy Bibeau, situé au 161, Angus Sud, porte 2, à East Angus, se veut confortable pour que ses clients s’y sentent bien, un vrai salon ! Son horaire a été pensé, agencé et bonifié pour magnifier le temps à accorder à chacun. De plus, elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’adapter aux besoins que sa clientèle exprime.
« Mon bureau, où se trouvait une clinique dentaire précédemment, je ne voulais pas qu’il puisse rappeler de mauvais souvenirs à mes clients. Chacun a pu être traumatisé par sa visite chez le dentiste auparavant. C’est courant. Alors je l’ai aménagé en conséquence », commence-t-elle.
« Je porte ma région dans mon cœur. Je veux le bien-être de mon monde. Je suis native d’East Angus. Je dessers un grand territoire. Quand je suis arrivée ici, après mes études, il y avait déjà une denturologiste qui couvrait seulement deux jours et demi par semaine, c’était insuffisant », commente-t-elle.
« J’ai fait le choix personnel de ne pas avoir de secrétaire, je gère le tout moi-même, mon agenda de rendez-vous, l’accueil des clients, le téléphone, les urgences, la réponse aux questions et aux besoins. Je priorise à tout moment ce que je veux. Je n’ai pas besoin de récupérer de l’argent pour payer une secrétaire, je ne suis pas pressée », indique Mme Bibeau.
« Je prends le temps qu’il faut avec mes clients, qui sont principalement des gens âgés. Je ne veux pas qu’ils angoissent avec l’incertitude reliée à leurs dents. De nos jours, la vie est trop rapide. Je ne les vois pas comme seulement des gens qui ont besoin d’un dentier, mais comme des personnes humaines ! Je prends le temps de les rassurer, de répondre à leurs attentes et à leurs questions, je les accompagne dans leur démarche, de les enrober… Comme professionnelle, je fais passer leurs besoins avant les mieux, en leur expliquant chaque étape importante de ce que je fais pour eux ! », précise-t-elle.
Elle prend l’exemple du programme dentaire canadien, qui en est à l’étape de la création, actuellement. Elle se réjouit que les denturologistes en fassent partie, à l’avenir. « Les gens y auront droit par groupes d’âge, et par étapes, dans les mois qui viennent. C’est commencé en décembre. Je me suis inscrite comme fournisseure de services, à cet égard », révèle-t-elle.
Elle a complété son cours de denturologiste au Cégep Édouard-Montpetit, à Longueuil. « La formation, je la trouvais importante, car j’avais travaillé très jeune comme assistante dentaire à temps partiel. Après l’école, je venais à la clinique du dentiste François Aimé, j’avais 14 ans, et j’aimais ce domaine d’activité, mais je me demandais ce que je pouvais faire de plus. J’ai ajouté une corde à mon arc en graduant en 2013. J’ai voyagé matin et soir entre East Angus et Longueuil, car j’avais deux garçons, Antoine et Mathis, tout a quand même bien fonctionné. Mon but était de graduer avant l’âge de 40 ans », raconte Nancy Bibeau.
« J’offre quatre jours-patients et une journée de laboratoire, qui se trouve chez moi. Je distance mes rendez-vous pour accorder le plus de temps possible à ma relation avec mes clients, je ne les pousse pas, j’ai suivi un cours de psychologie de la personne, je peux sentir leur bien-être ou leur angoisse, ce qui est un plus ! », conclut-elle.

Mély Canin

Melany Bouffard, une commerçante qui aime bien les animaux de ses clients !

Melany Bouffard, photographiée devant son commerce Mély-Canin, à Cookshire-Eaton, en compagnie d’un de ses chiens Airedale Terrier, de très beaux chiens très sociaux et doux pour les enfants.

Melany Bouffard, propriétaire de l’Animalerie Mély-Canin, du 47 rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton, aime beaucoup les animaux, même ceux de ses clients, on s’en doute ! Ultimement, cela a pesé dans la balance lorsqu’elle a ouvert son commerce.
Mais elle a débuté très jeune à travailler avec les animaux, d’abord dans des écuries de Magog et Austin, auprès de chevaux de race, haut de gamme, de grande valeur, dans des haras pour la reproduction chevaline. Elle a ensuite délaissé les grands animaux que sont les chevaux, pour travailler dans une animalerie à Windsor, où elle a pris de l’expérience. Par la suite, elle a décidé de suivre un cours de toilettage pour chiens et chats.
« C’était à Laval, dans l’une des meilleures écoles du Québec. J’ai travaillé par la suite à l’Hôpital Vétérinaire Vimont pendant deux ans, où mon cours de toilettage aidait aux techniciennes vétérinaires. Revenue à Drummondville, j’ai travaillé pour un salon de toilettage, et à Windsor, là aussi dans un salon de toilettage qui se trouvait dans une animalerie. Je me suis partie à mon compte », raconte-t-elle, qui a été assez active dans le domaine des animaux, comme on peut le voir !
Son conjoint, qui travaille pour la compagnie Pepsi, lui donne une bonne aide pour la comptabilité de son commerce, entre autres.
Ses parents vivaient sur une ferme à L’Avenir, près de Drummondville, où Melany est allée à l’école. Il y a sept ans, la ferme de ses parents a été vendue. Elle a habité à Sherbrooke un temps, avant d’arriver à Cookshire-Eaton en 2014. Elle demeure actuellement à Bury où elle vit sur une fermette. Elle y fait l’élevage de chats du Bengale de race, accrédités, de chiens caniches miniatures et de chiens Airedale Terriers, avec un permis du MAPAQ.
« Ce sont de très beaux chiens, les Airedale Terriers, très doux pour les enfants », souligne-t-elle.
Elle possède un cheval, pour elle-même, et en a un autre pour son garçon, Aymrick, qui avait un mois seulement quand elle a ouvert son animalerie Mély-Canin, il y a 10 ans. Elle a donc deux raisons pour souligner ce double anniversaire prévu pour l’automne prochain, en 2024.
« À l’ouverture, j’étais très motivée, j’avais un enfant, c’était un plus pour moi, socialement… Je l’emmenais à l’animalerie, il courait partout avec les chats… ! Ce ne fut pas toujours facile, surtout au début, mais je m’en suis très bien tirée », tient-elle à préciser.
Elle offre des services de nourriture animale de qualité, plus naturelle et de santé, recommandée par les vétérinaires, avec moins d’agents de conservation, plus de viandes et de vrais légumes.
« Ayant suivi une formation de diététicienne animale, je peux fournir des conseils. Nous vendons aussi des produits pour animaux, des antiparasitaires, vermifuges, probiotiques, des bonnes litières dépoussiérées, de l’huile pour les poils, produits pour les dents, désinfectant pour les soins dentaires, en liquide ou en poudre pour faire tomber le tartre et désinfecter la bouche des animaux, des produits naturels pour les soins, des crèmes de vétérinaire, pour les intolérances alimentaires », énumère-t-elle.
« Évidemment, pour ce qui est des animaux, nous sommes spécialisés dans les chiens et les chats, mais nous avons aussi des perruches, des pinsons, un couple de cochons d’Inde, hamster, poissons, etc., de même que tous les accessoires de base pour ces animaux, aquariums, cages, etc. », indique-t-elle.
Elle peut donner aussi toute une panoplie de conseils. « Un exemple seulement : attention aux plantes que vous pouvez avoir chez vous, qui sont toxiques pour vos chiens et chats. Il faut les connaître. Je peux vous aider à ce sujet-là », recommande-t-elle.
Une femme déterminée, passionnée, qui connaît une réussite commerciale, ayant eu le courage de se lancer elle-même au point de départ, dans cette grande aventure !

table

Journée internationale des droits des femmes : Le Centre des femmes La Passerelle dénonce des injustices

Le Centre des femmes La Passerelle, en atelier de travail, prépare le vernissage photo qui sera présenté dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

Profitant de l’occasion privilégiée du 8 mars prochain, la Journée internationale des droits des femmes, le Centre des femmes du HSF, La Passerelle, souhaite dénoncer des situations qui briment, encore de nos jours, des droits fondamentaux qu’a la gent féminine dans notre société.
« C’est important de souligner la date du 8 mars dans le Haut-Saint-François (HSF), de notre point de vue. C’est par un vernissage photo, que nous voulons le faire, avec un accent mis sur le temps. Le comité responsable qui a été formé a choisi un thème qui va toucher individuellement et collectivement, à propos de plusieurs sujets : le sexisme, la violence conjugale, l’anxiété, les femmes en politique, le diagnostic TDAH, le vieillissement, la maternité, etc. Le thème national s’écrit comme suit : Ça gronde ! », émet une co-coordonnatrice du Centre des femmes La Passerelle, Andrée Larrivée.
Ce vernissage photo sera présenté le jeudi 7 mars prochain, de 17 h à 20 h, au Pavillon des Mésanges, au 205 route 112, à Dudswell.
« Le thème national, c’est Ça gronde ! Il fait suite, à l’automne dernier, aux multiples grèves dans les secteurs de l’Éducation et de la Santé, où ce sont majoritairement des femmes qui y travaillent, où les ententes conclues avec les autorités sont insatisfaisantes. Des injustices sociales y sont perpétrées, qui sont inacceptables, où le grand «comité des Sages», qui prend les décisions pour l’ensemble du Québec et qui nourrit le gouvernement, n’a pas de représentativité pertinente ni de vécu des enjeux. Il y a d’ailleurs des pressions de la droite, qui conteste les décisions, les personnes et leurs droits », fait valoir Mme Larrivée.
« S’ajoute à cela la guerre à Gaza, où le gouvernement ne prend pas position pour l’arrêt des hostilités, la crise du logement, la crise économique qui sévit au Québec, des choses qui rendent la vie difficile aux femmes, aux personnes démunies, aux gens plus vulnérables. Nous ajoutons et dénonçons les injustices et les pressions sociales au quotidien qui affectent certaines personnes, les transgenres, entre autres », ajoute-t-elle.
« Il y a quelques années, lors d’un 8 mars précédent, un autre vernissage photo avait présenté des femmes participantes, prises en photos, qui dénonçaient également ces pressions sociales, sous le thème Parfaites telles quelles. L’activité du 8 mars 2024 constituera une deuxième chance de revoir ces photos », termine Andrée Larrivée.
Il est nécessaire de s’inscrire à l’avance pour participer à l’activité du 7 mars cette année, pour acquérir un billet gratuit, mais nécessaire, en s’adressant au Centre des femmes du HSF par courriel : info@cdflapasserelle.org, par le site Internet de l’organisme www.cdflapasserelle.org ou par téléphone au 873 825-7060.

Gilles Doyon

Centre de Rénovation G. Doyon inc. : Gilles Doyon n’a compté que sur lui-même à ses débuts

Gilles Doyon, un homme d’affaires bien connu dans le HSF, même s’il répète souvent qu’il a bâti seul son entreprise, a très bien su s’entourer au fil du temps. Au point qu’aujourd’hui, il travaille moins et prend la vie du bon côté, entouré de sa complice depuis 38 ans, Tina Houde, et de ses deux fils, Jessy et Jérémy.

Pour fonder son entreprise en 1997, Gilles Doyon n’a pris la relève de personne, il n’a compté que sur ses propres forces et faiblesses. La vie a alors rencontré sur son chemin un grand débrouillard : Gilles Doyon, la toute première génération qui a débuté à partir de 0, pour établir son petit empire à succès dans le domaine des matériaux de construction.
Ébéniste de formation, à sa sortie de l’école Montcalm à Sherbrooke en 1982 où il a acquis un diplôme d’études professionnelles (DEP) en menuiserie, il travaille un temps chez Portes et fenêtres Lajoie, à Cookshire, comme seul employé. En 1986, il joint l’équipe de BMR Oscar Pagé et Fils, alors sur la rue Grondin, à East Angus. En 1996, après quelques difficultés et n’ayant pas de relève, M. Pagé offre à ses employés d’acheter sa compagnie. Personne n’est intéressé.
Devant l’incertitude pour son emploi, Gilles Doyon souhaite alors se lancer à son compte en menuiserie, mais M. Pagé revient à la charge, lui offrant d’acheter seul son entreprise. « Je réfléchis à son offre. Je me dis que j’ai toujours reçu ma paye, donc si je travaille fort, je ne verrais pas pourquoi je ne réussirais pas en l’achetant », a alors raisonné M. Doyon.
Son comptable prépare alors un dossier pour M. Pagé, dont le chiffre d’affaires dépasse un peu plus d’un million de dollars. « Le 1er septembre 1997, je deviens propriétaire du commerce sans savoir gérer une entreprise, sans avoir déjà travaillé avec un ordinateur. J’ai seulement six employés au début, je travaillais au magasin de 7 h à 18 h, puis dans la shop de 18 h 30 à 22 h pour faire les ouvrages de menuiserie pour mes clients, et j’allais décharger des avions de nuit, entre 2 h et 5 h à l’aéroport de Sherbrooke ! J’avais déjà deux garçons à cette époque, Jessy et Jérémy, nés en 1994 et 1996 », raconte-t-il avec un brin de satisfaction dans la voix.
Il a pu compter sur l’aide indéfectible de sa conjointe depuis 38 ans, Tina Houde. Aujourd’hui, elle et ses deux fils travaillent dans l’entreprise avec lui, ces derniers formant une relève sérieuse pour suivre ses traces éventuellement. Il reconnaît aussi avoir profité des bons conseils d’un mentor, Yves Gagnon, alors président de la bannière BMR, et plus tard Pascal Houde.
Il déménage son magasin de la rue Grondin au terrain de la rue Angus Sud, où il possédait déjà un petit entrepôt et où il a construit un plus grand magasin, inauguré le 1er avril 2003, qu’il agrandira encore à quelques reprises au fil des ans, en fonction de son chiffre d’affaires qui connaît une augmentation rapide.
En 2005, construction d’un nouvel entrepôt, réagrandi l’année suivante. En 2008, acquisition de l’entreprise de son frère, spécialisée dans les couvre-planchers, peinture et décoration. Nouvel agrandissement du magasin rendu nécessaire par cette diversification de ses activités, favorables au domaine de la rénovation.
En 2010, construction d’un entrepôt intérieur pour le bois. En 2015, après la fermeture de l’usine Cascades, acquisition d’un nouvel entrepôt que possédait un de ses amis. En 2017, célébration de son 20e anniversaire. En 2020, ses enfants prennent plus de place dans la compagnie et émettent le souhait d’acheter un deuxième magasin, ce qui se réalise en novembre à Sherbrooke, arrondissement de Bromptonville. En 2022, les deux entreprises comptent plus de 60 employés, au moment de fêter son 25e anniversaire.
« Ma philosophie a toujours été de donner les meilleurs services à ma clientèle. Mon magasin est très varié, question produits, pour l’habitation et la rénovation… Ma reconnaissance s’exprime continuellement à mes employés; j’ai la meilleure équipe, c’est certain ! et je remercie mes nombreux clients par une implication sociale très intense. Je suis né à East Angus, j’ai un grand sentiment d’appartenance à ma région, j’appuie les activités locales au plus haut point », se réjouit Gilles Doyon.
« Mon entreprise a été reconnue le plus gros vendeur de gypse de toute la bannière BMR : ce sont 200 camions-remorques par année, avec quatre employés qui déchargent jusqu’à 1200 feuilles par jour, du matin jusqu’au soir, dans les maisons et chantiers en construction ! », s’exclame-t-il, montrant avec fierté le trophée Marteau d’Or du programme d’excellence marchand 2022 pour son volume d’achat 10 millions et plus. Et que dire du Marteau de diamant remporté depuis, pour le programme d’excellence dans toute la bannière BMR… !
Gilles Doyon a encore de nombreux projets. Même si le journal est venu tout près d’en apprendre davantage, l’homme d’affaires a décidé de ne pas les préciser pour l’instant. « J’aime ce que je fais, je suis encore passionné. Aujourd’hui, je travaille moins, car je suis moins seul, je suis bien entouré ! », a-t-il conclu avec un éclair d’amusement dans les yeux.

actualite

Est-il temps de remplacer votre toilette ?

Votre toilette se fait vieille et vous vous demandez si le moment est venu d’investir dans un modèle récent? Vous rénovez votre salle de bain et hésitez à remplacer cet appareil essentiel ? Outre les considérations esthétiques, voici quelques-uns des signes indiquant que vous devriez sans doute aller de l’avant !
• La toilette fuit ou est souvent bouchée;
• La chasse d’eau fait des siennes, et ce, malgré des réparations;
• La porcelaine de la cuvette ou du réservoir présente des fissures, ce qui pourrait mener à des fuites;
• L’eau s’écoule sans arrêt dans le réservoir;
• La toilette est instable et bouge lorsque quelqu’un s’y assoit;
• Le siège est vraiment inconfortable (les cuvettes allongées modernes offrent plus de soutien pour les hanches et sont donc plus «confortables» que les modèles ronds);
• Les visites du plombier sont si fréquentes que vous êtes devenus amis !
Par ailleurs, si votre toilette n’est plus de la première jeunesse, vous pourriez envisager de la troquer contre un appareil à faible débit afin de réduire votre consommation d’eau. Notez également qu’une toilette défectueuse pourrait être en cause si celle-ci a augmenté dernièrement. Il pourrait donc être judicieux — et économique à long terme — de la changer.
Au moment de magasiner une nouvelle toilette, tenez notamment compte de la taille et de la forme de la cuvette ainsi que de la distance de raccordement pour faire le bon choix.

plombier

Pour vos travaux de plomberie, c’est un pro qu’il vous faut !

Dans le domaine de la rénovation et de l’entretien domiciliaires, la tentation de prendre en charge soi-même certains travaux est parfois forte. Cependant, quand il s’agit de plomberie, faire appel à un professionnel est souvent la meilleure décision. Les plombiers jouent en effet un rôle essentiel dans le maintien de la fonctionnalité de nos maisons et de nos entreprises. Voici quelques raisons pour lesquelles il vaut mieux confier ces tâches à des experts !
Compétences techniques
D’emblée, seuls les plombiers ont les compétences nécessaires pour diagnostiquer correctement les anomalies. Ces professionnels dûment formés et expérimentés comprennent les complexités des systèmes de plomberie et sont armés des connaissances requises pour résoudre une variété de problèmes. De la détection de fuites invisibles à la réparation de canalisations bouchées, leur expertise technique garantit des solutions efficaces et durables.
Économies de temps et d’argent
Bien que l’idée de réaliser des travaux soi-même puisse sembler économique à première vue, cela peut souvent entraîner des coûts plus élevés à long terme. Les erreurs en tous genres peuvent conduire à des bris graves nécessitant des réparations coûteuses. Les plombiers professionnels peuvent détecter et résoudre les problèmes dès le départ, ce qui permet d’économiser du temps et de l’argent.
Sécurité et conformité

Les plombiers sont bien au fait des normes de sécurité et des règles des différents codes (du bâtiment, de construction). Lorsque vous engagez un spécialiste, vous avez la garantie que les travaux seront effectués en conformité avec les réglementations en vigueur, assurant ainsi la protection de votre foyer.
Conseils avisés
Ces professionnels sont bien informés des derniers développements en matière de tuyauterie. Si vous envisagez des rénovations, leur expertise peut vous guider vers des solutions modernes et économes en énergie. En visitant vos plomberies locales, vous pourrez découvrir les plus récents produits et accessoires et bénéficier de conseils judicieux.
Que ce soit pour des réparations mineures ou des projets de rénovation majeurs, il est toujours préférable de demander l’aide d’un professionnel. Pour tout ce qui concerne tuyaux et compagnie, faites appel à un plombier ou visitez les plomberies de votre région !
Soulignons l’importance de cette profession !

Écureil

Ce printemps, fermez la porte aux espèces parasitaires !

Lorsque le temps se réchauffe après l’hiver, nombre d’insectes et d’animaux reprennent leurs activités et se cherchent un endroit sûr où établir de nouvelles colonies ou nourrir leurs petits.
Espèces
Parmi les espèces nuisibles à surveiller au printemps, on compte les petits mammifères (moufettes, marmottes, ratons laveurs, écureuils, souris, etc.), qui peuvent endommager votre terrain ou «emménager» dans votre propriété.
Certains oiseaux (ex. : hirondelles, moineaux) peuvent également construire leurs nids dans des endroits inappropriés (ex. : avant-toit), voire s’introduire dans le grenier. Enfin, avec le dégel, fourmis, guêpes et autres insectes peuvent constituer un danger pour la maison et ses occupants.
Risques
Les conséquences d’une infestation varient selon l’espèce qui envahit votre demeure. En voici quelques-unes :
• Dommages à la structure du bâtiment;
• Incendie;
• Nourriture contaminée;
• Réactions allergiques aux piqûres d’insectes;
• Maladies transmises par les animaux.
Solutions
Plusieurs mesures peuvent être prises pour prévenir une infestation. Ainsi, maintenez votre intérieur propre, videz régulièrement les poubelles et rangez vos aliments dans des contenants hermétiques. Bloquez en outre tout accès potentiel : réparez les fissures, changez les coupe-froid abîmés, grillagez les sorties d’air, coupez les branches d’arbre près de la maison, etc. Taillez aussi les arbustes, qui deviennent très invitants pour les rongeurs lorsqu’ils sont trop touffus !
Des petites bêtes nuisibles ont malgré tout élu domicile chez vous ? Faites appel à un expert en gestion parasitaire de votre région pour régler rapidement et efficacement le problème. Celui-ci pourra relocaliser les animaux qui vous causent des maux de tête ou exterminer les colonies indésirables.

actualite

« Devrais-je faire appel à un courtier hypothécaire ? » : 10 excellentes raisons de répondre « oui » à cette importante question !

Obtenir un prêt hypothécaire qui répond vraiment à vos besoins, et ce, avec les meilleures conditions possible, peut s’avérer complexe : voilà pourquoi recourir à un courtier devrait couler de source ! Vous n’êtes toujours pas convaincu ? Parions que vous le serez après avoir lu ce qui suit !

  1. Expertise : les courtiers sont des professionnels qui ont une connaissance approfondie du marché hypothécaire. Ils peuvent donc vous guider et vous aider à comprendre tout ce qui touche les produits de prêt, les taux d’intérêt et les conditions. Vous serez ainsi en mesure de prendre des décisions éclairées en accord avec vos objectifs financiers.
  2. Réseau de contacts : les courtiers hypothécaires ont accès à un vaste réseau de prêteurs potentiels. Cela leur permet de faire le tour du marché en votre nom pour trouver les conditions et les taux les plus avantageux selon vos besoins particuliers.
  3. Efficacité : l’obtention d’un prêt hypothécaire implique de nombreuses démarches administratives et négociations. Les courtiers simplifient le processus en communiquant avec les prêteurs et en préparant la documentation, ce qui vous permet d’économiser temps et énergie.
  4. Solutions personnalisées : les courtiers hypothécaires évaluent votre situation financière unique et vos objectifs afin de trouver un prêt hypothécaire qui répond à vos besoins. Ce service sur mesure peut se traduire par de meilleures conditions et de plus grandes chances de voir votre demande de prêt être approuvée.
  5. Compétences pour la négociation : les courtiers hypothécaires expérimentés sont d’habiles négociateurs. Ils peuvent tirer parti de leurs relations avec les prêteurs pour obtenir des conditions bonifiées (taux d’intérêt plus bas, frais réduits, etc.).
  6. Économies d’argent : règle générale, c’est le prêteur qui paie le courtier. Vous avez donc tout intérêt à recourir aux services de celui-ci pour profiter des économies potentielles réalisées grâce au taux d’intérêt et aux conditions favorables qu’il négociera pour vous.
  7. Conseils financiers : les courtiers offrent de précieux conseils qui ne se limitent pas à l’obtention d’un prêt hypothécaire. Ils peuvent vous guider pour la préparation de votre budget et l’amélioration de votre cote de crédit, par exemple, afin de favoriser votre santé financière globale.
  8. Disponibilité : plus disponibles que les conseillers des institutions financières, les courtiers hypothécaires peuvent généralement vous rencontrer au moment qui vous convient le mieux.
  9. Processus optimisé : les courtiers vous guident tout au long du processus de demande de prêt hypothécaire, en veillant à ce que tous les documents nécessaires soient soumis correctement et rapidement, ce qui accélère vos démarches.
  10. Relation durable : établir une relation avec un courtier hypothécaire peut être bénéfique au-delà d’une seule transaction. Celui-ci peut devenir un conseiller de confiance pour vos futures transactions immobilières.
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Production de sirop d’érable : Plus de 7 millions de nouvelles entailles au Québec, dont plus de 1,2 million en Estrie

La faible récolte acéricole de la saison des sucres 2023 est en partie responsable d’une baisse importante de la réserve stratégique de sirop d’érable du Québec. Devant la demande constante des produits d’érable ici et dans plus de 70 pays où le Québec en exporte, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) ont décidé d’attribuer, par tirage au sort, plus de 7 millions de nouvelles entailles, un peu partout dans les forêts privées et publiques de la province.
L’organisme, qui représente les intérêts de 13 300 acériculteurs et acéricultrices dans plus de 8000 entreprises québécoises, lesquelles produisent 72 pour cent du sirop d’érable mondial, a procédé par une décision officielle de son conseil d’administration.
En Estrie, il s’agit de projets de démarrage de 95 nouvelles entreprises et d’agrandissements d’autres déjà existantes, impliquant au total 1 217 328 nouvelles entailles (1 060 034 en forêt privée, et 157 294 en forêt publique), qui portent le total à 10 069 283 entailles en région estrienne.
« Nous sommes très heureux d’accueillir 95 nouveaux acériculteurs et acéricultrices dans notre région, dont trois projets seront établis en terre publique, en plus de permettre à 311 entreprises de croître en ajoutant des entailles dans leur érablière au courant des prochaines années », s’est réjoui le président des Producteurs et productrices acéricoles (PPA) de l’Estrie, Jonathan Blais.
Le total des entreprises acéricoles estriennes sera ainsi porté à 1171. La capacité de production de sirop d’érable du Québec, avec les plus de 7 millions de nouvelles entailles, augmentera de plus de 21 millions de livres de sirop.
« Nous avons pris les moyens pour produire plus de sirop. Tous ensemble, nous tenterons d’atteindre notre objectif de renflouement de la réserve d’ici cinq ans, tout en continuant à répondre à la demande de sirop d’érable, ici et dans plus de 70 pays », a déclaré pour sa part le président des PPAQ, Luc Goulet.
Son organisation avait reçu 2709 dossiers admissibles à la demande d’ajout de 9,4 millions d’entailles, pour 814 dossiers de démarrage de nouvelles entreprises et 1895 d’agrandissements d’entreprises acéricoles existantes, au Québec.

FeteDesSemences

Samedi 24 février prochain : La Fête des semences, annonciatrice du printemps !

Chantal Bolduc et Jeannette Thériault, deux organisatrices de la Fête des semences, rencontrées pour évoquer les bases de l’événement qui se prépare pour le samedi 24 février prochain, à Sawyerville, secteur de Cookshire-Eaton.

C’est le signe que le printemps pointera bientôt son bout du nez, apportant un sentiment de renouveau, de renaissance de la nature souhaité par tout le monde ! La Fête des semences s’annonce pour le samedi 24 février prochain. Déjà une 10e édition !
« C’est l’expression par excellence de la passion du jardinage, avec l’espoir d’expériences à venir par le souvenir des expériences passées réussies ! », affirment avec un enthousiasme toujours renouvelé les deux organisatrices rencontrées, Chantal Bolduc et Jeannette Thériault.
L’événement se déroulera au sous-sol de l’église de Sawyerville, située au 4 chemin Randboro, de 10 h 30 à 16 h. « Il faut entrer à l’arrière de l’église. On espère une belle saison, cette année. Ce que nous aimons à l’occasion de cette fête, qu’elle nous offre chaque fois, c’est le bonheur d’échanger avec plein de monde, au sujet de cette étape importante de préparation de la saison du jardinage », assure Chantal Bolduc, une passionnée toujours prête à s’impliquer dans ce genre d’activité.
« La Fête des semences est organisée par le Jardin Communautaire de Sawyerville. Nous avons déjà une vingtaine de kiosques confirmés, où il y aura beaucoup de semences bio, des ancestrales aussi, l’accent étant mis sur les semenciers qui produisent les meilleures semences possibles. L’entrée est gratuite », ajoute Mme Bolduc.
Quatre semenciers pourront être rencontrés sur place : Terre Promise, Jardin d’Edem, Jardin La Brouette, et le Potager Ornemental de Catherine.
Le comité organisateur de l’activité peut compter sur une douzaine de bénévoles grandement appréciés. « Sans les bénévoles, la Fête des semences n’aurait pas lieu. Nous allons offrir un lunch sur place, pour l’heure du dîner. Il comprendra une soupe légumes et orge, réconfortante, ou au choix un potage à la courge, consistant, avec pain et fromage, un dessert et évidemment du café, du thé ou une tisane… pour un prix raisonnable de 10 $ », décrit Jeannette Thériault, qui avec son talent remarquable de cuisinière lui vaut d’être responsable du repas, entre autres.
Des productrices et producteurs seront également présents, en l’occurrence Les Maraîchers de l’or vert, les Hôtes Épinettes, Les Réseaux souterrains champignonnière, Le Domaine du Coq à l’âne, la Miellerie Flavi, Arboré Saveur Boréale et la Tour de Jardinage.
De plus, de nombreux artisans sont déjà inscrits, dont Bijoux Vintages (contenant des semences), Bijoux Passions-Folies, Les Trésors d’Adrienne, l’Érablière Tradition d’Antan, Les chèvres filantes, la Ferme florale Libella et Mosaïk. « Cette dernière entreprise procèdera à un tirage de deux chaudières », révèle Chantal Bolduc.
Un rendez-vous incontournable pour tous les jardiniers en herbe et même les pros, sans doute, qui veulent réussir la préparation de leur jardin extérieur, durant la période de semence à l’intérieur de leur logis ou dans un local chauffé, avec des semences à la hauteur de leurs attentes !

Michel

Journée Natalie Champigny : Organisée par un groupe de bénévoles totalement dévoués

Michel Champigny s’implique à 150 pour cent pour la cause qu’il a adoptée, il y a maintenant 14 ans, en mémoire de sa sœur Natalie, une enseignante qui de son vivant aidait déjà les élèves.

NDLR : Dans le cadre de nos pages thématiques sur la Persévérance scolaire, nous croyons que l’influence de la regrettée enseignante Natalie Champigny a contribué à permettre que plusieurs élèves persévèrent sur le chemin des écoliers. Nous désirons lui rendre hommage.
Le groupe de bénévoles et de sympathisants qui entoure Michel Champigny, le frère de l’enseignante, la regrettée Natalie Champigny, ne cesse de grandir, sous l’effet d’un tourbillon qui fait boule de neige, dans l’organisation de la 14e édition déjà de la Journée Natalie Champigny, prévue le 2 mars prochain.
En 2023, l’organisation a amassé plus de 103 000 $, pour répondre aux besoins immédiats, qui se sont exprimés dans les écoles de la MRC du Haut-Saint-François (HSF).
« Ainsi nous avons aidé 120 élèves dans le besoin, qui répondaient aux quatre critères que nous appliquons pour les aider. Le succès que nous avons eu, c’est surtout dû au fait que nous sommes entourés de personnes bénévoles très généreuses », révèle Michel Champigny, en entrevue.
« Pour cette journée spéciale du 2 mars, par exemple, nous comptons entre autres sur Marcel Charpentier, un employé du IGA Cookshire-Eaton, qui assume la préparation du souper spaghetti, avec Roger Thibault, la famille Jacklin de Bury qui fournit les desserts, la Ville de East Angus, qui fait le montage et de la publicité, la Ville de Cookshire-Eaton qui fournit gracieusement la salle Guy-Veilleux ! », se réjouit Michel en énumérant le tout.
Ce dernier exprime ensuite tout son amour fraternel pour sa regrettée sœur, qui elle-même se dévouait pour les élèves du HSF, de son vivant.
« Nous voulons continuer l’œuvre de Natalie qui aidait les jeunes élèves par la nutrition le matin, et qui leur remettait du matériel scolaire, des vêtements et qui permettait des activités à des élèves de familles moins nanties de la région. Elle aimait ce qu’elle faisait pour ces jeunes-là », rappelle-t-il, un éclair dans les yeux.
La journée du 2 mars, présentée par la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, débutera par des activités hivernales, à 11 h jusqu’à 16 h, qui prendront place à la jonction des routes 214 et 108, sur le territoire de Bury (au clignotant). Elles consisteront à des sleigh rides, une randonnée dans les sentiers, la dégustation de tire d’érable, de saumon fumé et bien plus. Le coût de l’activité : des dons volontaires des participants sont suggérés.
Pour ce qui est du souper spaghetti, à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton, 75 rue Castonguay, il sera gratuit pour les 0 à 6 ans, 10 $ pour les 6 à 12 ans, et 20 $ pour les 13 ans et plus. Il est possible de réserver une table pour un groupe. Un bar sera aussi accessible sur place.
Les entreprises intéressées à contribuer à la campagne de la Journée Natalie Champigny peuvent consulter le Plan de partenariat 2024 proposé par l’organisation. Michel Champigny attire l’attention sur la collaboration du Mouvement Desjardins à la Journée en hommage à sa sœur Natalie, une enseignante dont plusieurs personnes dans le HSF se souviennent.
« On apprécie énormément ce que Desjardins fait par son implication. Ils ont réussi à créer un engouement dans la région. Également, c’est énorme ce qu’apporte IGA Cookshire-Eaton et Marcel Charpentier à la cause, et les autres qui s’impliquent pour le souper, on est fiers de ça. Notre force, c’est qu’au bout du compte, on a 0 $ de frais ! », se félicite Michel.
« J’aime aussi ce qu’on réalise en faisant connaître notre MRC, on en parle, car nous avons ici beaucoup de gens de cœur, des bonnes personnes dans toute la région », conclut Michel Champigny.

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À l’école des Trois-Cantons, de Saint-Isidore-de-Clifton : Des élèves deviennent entrepreneurs avec OSEntreprendre

La classe de 5e et 6e année de l’école des Trois-Cantons, de Saint-Isidore-de-Clifton, de l’enseignante Mélissa Cassidy, en arrière à l’extrême gauche, et de l’éducatrice spécialisée Marylène Boutin, à l’extrême droite, réunit des passionnés de l’entrepreneuriat, qui prennent leurs rôles à cœur. Ils voient à l’organisation d’activités dans leur Centre d’activités scolaires (CAS), pour le plus grand plaisir de nombreux élèves qu’ils divertissent régulièrement.

Il y a des notions dans la vie que les jeunes ont intérêt à connaître et à apprendre quand ils ont l’âge scolaire. L’entrepreneuriat en fait partie. Le Défi OSEntreprendre facilite ce genre d’apprentissage. À l’école des Trois-Cantons, de Saint-Isidore-de-Clifton, on a à cœur de leur faire approfondir cette notion qui pourrait leur servir concrètement dans leur vie future, quelle que soit l’option qu’ils privilégieront pour leur emploi éventuel.
La classe de 5e et 6e année de l’enseignante Mélissa Cassidy bourdonne d’activités de façon régulière, avec des élèves qui jasent comme des hommes d’affaires ! Ils ne font pas que se prendre au sérieux, ils le sont réellement !
Ils parlent particulièrement de la compagnie qu’ils ont fondée, qui a pour nom officiel CAS, pour Centre d’activités scolaires, avec un logo en version numérique utilisable, de même que toute une panoplie de rôles qu’il leur faut jouer dans cette entreprise, un pour chaque élève, en fait.
Le CAS a organisé deux activités depuis septembre 2023, soit une disco le 2 octobre et un party de Noël mémorable pour chacun des participants, en décembre dernier.
« L’idée du projet vient de la participation de deux élèves d’ici au parlement scolaire, à Québec, où des représentants de plusieurs écoles se réunissent et agissent exactement comme le font les députés. Chaque école a deux représentants. C’est très formateur pour eux », a indiqué l’enseignante responsable de cette classe, Mme Cassidy, qui profite de l’aide précieuse de l’éducatrice spécialisée Marylène Boutin, un véritable bras droit pour elle. Toutes les deux voient à la bonne marche du groupe devenu une sorte de laboratoire de travail, une ruche dynamique au quotidien.
« Tout est décidé et organisé par les élèves, pour chaque activité, et voté par eux. Ils se distribuent les tâches, ils ont pleine autonomie, négocient avec les fournisseurs de services et les commandites, comme les prix des grignotines, liqueurs sodas, croustilles, popcorn, etc., qu’ils vendent à la cantine. Ils ont eu un don important d’une entreprise, DB Électronique Industrielle, soit un projecteur et une machine à fumée. 53 personnes ont ainsi profité de la soirée de musique disco », raconte Mme Cassidy.
« Pour ce qui est du party de Noël, différentes activités ont été organisées, dont un souper pizza, la présentation d’un film, des collations à vendre là aussi. Des élèves du primaire et du secondaire avaient été invités, de même que des anciens de l’école de Saint-Isidore », décrit Marylène Boutin à son tour.
« La Municipalité de Saint-Isidore a prêté la salle de projection pour le film, munie d’un écran géant gonflable. Et nous avons la collaboration du IGA Cookshire-Eaton, qui nous remet 50 pour cent de rabais sur les achats. Ce n’est pas une priorité d’amasser de l’argent par leurs activités, mais ils sont bien fiers des efforts et des résultats quant à la rentabilité, chaque fois. Certains trouvent amusant d’exercer des responsabilités. L’argent servira à financer la prochaine activité, probablement une nouvelle activité disco ou un souper-spectacle médiéval, et payer aussi le voyage de fin d’année qu’ils planifient, soit de se rendre en train quatre jours à Toronto », a ajouté Mélissa Cassidy.
Un voyage de fin d’année qui promet, que différents élèves ont évoqué de la façon suivante : « Se rendre aux chutes Niagara, visiter la Tour du CN, assister à un match de baseball des Blue Jays et s’amuser à l’attraction bien connue Canada Wonderland », d’énumérer certains d’entre eux, à tour de rôle…
« Les participants dans cette entreprise scolaire semblent tous bien contents, car ils n’hésitent pas à s’impliquer dans le projet, de même que plusieurs parents. Les commanditaires ne se font pas prier non plus. Quand les plus petits de première année jusqu’aux élèves de deuxième secondaire sont aussi impliqués, les plus grands ajustent les choses en conséquence. Comme dans le cas d’une prochaine activité disco, c’est prévu un système de coquilles pour amoindrir l’intensité de la musique pour les plus jeunes, une amélioration demandée par des parents des plus jeunes familles, à la suite de certaines plaintes à propos de la musique trop forte », ajoute à son tour Mme Boutin.
Il s’agit vraiment d’activités pour des élèves du primaire et de secondaire 1 et 2, organisées de A à Z par des élèves passionnés de 5e et 6e année, dont le sérieux et la maturité semblent faire la fierté de leur enseignante et de sa complice éducatrice spécialisée !

Laurence

Micropulperie de l’école du Parchemin : Des élèves inspirants pour la communauté du HSF

La fierté se lit sur le visage de Laurence Lacroix, qui tient une reproduction d’un chèque au montant de 2097 $, correspondant au don qu’elle a remis à la Fondation du CHUS, le total des profits de la vente des boules de Noël qu’elle a produites elle-même !

Dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire, il est de mise de rendre compte d’un très beau geste posé sous le sceau de la Micropulperie, qui existe depuis 18 ans, par des élèves inspirés et inspirants de l’école du Parchemin côté Collège, à East Angus,
Les jeunes de la classe de l’enseignant Alexandre Dumas, un des fondateurs d’ailleurs de la Micropulperie, ont manifesté une grande volonté de redonner à la communauté, en fabriquant du papier qui sert ensuite à produire des cartes de Noël qu’ils vendent pour amasser des fonds favorisant des causes philanthropiques.
Une des élèves, Laurence Lacroix, qui a inspiré ses pairs, a par ailleurs fabriqué des boules de Noël, pour la quatrième année d’affilée, à la suite de la pandémie de COVID-19 qui a réveillé sa fibre de bienfaitrice. Elle les a vendues et a remis tous les profits générés, en totalité, à la Fondation du CHUS, soit 2097 $, pour faire une différence dans la vie de gens malades.
Son geste généreux a influencé les autres élèves du projet qui ont alors contribué à d’autres causes, de la même façon. Entre autres, ils ont fait don de 50 $ à Moisson Haut-Saint-François et d’un autre 50 $ à la Fondation du CHUS, après avoir vendu plus de 100 cartes de Noël, fabriquées avec le papier recyclé de la Micropulperie.
Sans contredit des initiatives où ces élèves dynamiques acquièrent de bonnes valeurs de débrouillardise et d’entrepreneuriat, dès leur âge scolaire, et qui contribuent grandement à garantir leur persévérance et leur réussite dans le milieu scolaire.

Taverne-Sawyerville

Nouveau commerce à Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville : Sous le nom de La Taverne, pour faire revivre Sawyerville

Martin Tétreault, nouveau propriétaire de La Taverne, à l’ancien Hôtel Crête de jadis, de Sawyerville, photographié derrière son nouveau comptoir revampé du bar, fraîchement repeint et verni.

Les nostalgiques vont facilement se souvenir de la belle époque de l’Hôtel Crête, à Sa­wyerville, qui a fait, pendant près de 60 ans, la réputation de cette municipalité dans le passé. Bien sûr, Sawyerville est devenu un sec­teur ayant été fusionné à Cookshire lorsqu’est apparu le vocable Cookshire-Eaton, plusieurs choses y ayant changé, aujourd’hui.
Mais voilà que la taverne, qui y avait pignon sur rue durant ces belles années, va renaître de ses cendres, le 2 février prochain, au 18, rue Principale Nord, Cookshire-Eaton, secteur de Sawyerville, sous le nom de La Taverne.
Sous l’impulsion et la connivence de deux amis, les deux Martin, soit Boissé et Tétreault, le premier comme propriétaire de l’édifice de l’hôtel avec sa partenaire Annie Roy, et le deuxième comme propriétaire de la concession, La Taverne sera locataire des lieux qui accueillaient encore à l’hôtel dernièrement des clients plus âgés, parmi les nostalgiques déjà évoqués plus haut !
« Je trouve que parfois, le village de Sawyerville semble être mort, car il n’y a pas beaucoup de trafic ici à certains moments ! Il faut mettre de la vie dans le village. C’est ce que je veux faire avec La Taverne ! », suggère Martin Tétreault, propriétaire de ce nouveau commerce.
« Je veux créer quelque chose de nouveau, ajouter des activités. Je serai à l’affût de ce que les gens aiment… J’espère que les gens du coin vont venir nous encourager, pour qu’il y ait de l’activité au village. Je connais la mentalité anglophone de Sawyerville, une mentalité qui aime à rassembler le monde », ajoute-t-il.
Martin Boissé et Annie Roy ont promis d’apporter leur soutien au nouveau tenancier de La Taverne. Ils ont déjà consenti à effectuer beaucoup de changements au local de l’hôtel où la taverne a toujours accueilli ses amants, les bons vivants du bon temps, et de la bière et des spiritueux. Des travaux restent à effectuer, au moment d’écrire ces lignes, alors que le mois de janvier se termine rapidement.
« Il reste surtout des travaux de finition. Il y a beaucoup d’histoire dans ces murs ! Ce fut toujours un endroit populaire, qui était très fréquenté dans le village. Nous allons accueillir les amateurs du Super Bowl, en février, cette fête spéciale du football américain, et nous aurons un spécial de la Saint-Patrick, le 17 mars. Notre menu pour les clients se composera de grignotines, d’ailes de poulet, de pizzas 8 pouces, de frites, maïs soufflé, fromages, etc. Bienvenue à tous dès le 2 février », lance comme invitation Martin Tétreault.

Suzanne Paradis

Une bénévole d’exception : Suzanne Paradis, de Lingwick, a reçu le Prix Hommage Aînés 2023

Lors de l’entrevue qui a permis au journaliste de connaître Suzanne Paradis, un modèle positif et très expérimenté pour bien des personnes âgées, la communication a été un sujet important pour elle, qui a même œuvré comme journaliste au journal Le Reflet, à Lingwick, un média communautaire apprécié.

C’est plutôt rare de rencontrer une bénévole à la feuille de route extrêmement chargée, comme celle de Mme Suzanne Paradis. Pas surprenant donc qu’elle se soit vue attribuer le Prix Hommage Aînés 2023 pour la région de l’Estrie. Car c’était amplement mérité.
Il s’agit d’un prix organisé annuellement par le gouvernement du Québec afin de souligner la contribution exceptionnelle d’une personne aînée de chaque région de la province.
Mme Paradis a rayonné dans la région du Haut-Saint-François (HSF), principalement à la Table de concertation des personnes aînées, de 2008 à 2022. Elle y a organisé un grand nombre de conférences s’adressant aux personnes aînées de la communauté, portant sur des sujets comme la prévention de la fraude, l’âgisme, les maladies liées au vieillissement, le deuil, etc. Des conférences qui permettaient d’augmenter le niveau de connaissance des participants, de les sensibiliser aux enjeux que vivent les aînés, améliorant ainsi leur qualité de vie. Elle a même agi comme trésorière de la Table.
Elle a aussi développé le contenu des ateliers Tête alerte : Cœur jeune, visant la stimulation des fonctions cognitives, qu’elle a offert à plus d’une cinquantaine de personnes aînées dans la MRC du HSF, par le biais de 12 rencontres significatives. Elle a formé quatre personnes qui, à leur tour, ont pu jouer le même rôle qu’elle. Elle a participé à la rédaction de la demande de subvention qui a mené à offrir gratuitement ces ateliers et à assurer leur continuité. « J’ai eu beaucoup de plaisir à faire tout ça, ce qui me rend la plus fière dans ma carrière. C’était pour que les aînés continuent de bouger intellectuellement. Je suis perfectionniste, je préparais tout d’avance », insiste-t-elle.
Elle s’est également impliquée à deux reprises dans l’organisation d’une activité importante, les Salons des aînés, faisant connaître les ressources et services contribuant à l’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées. De plus, son implication au Comité Municipalité amie des aînés (MADA) a contribué, entre autres, à l’installation d’un monte-personne rendant accessibles les étages du centre municipal, dans la communauté de sa municipalité, Lingwick, facilitant la participation à des repas communautaires et l’accès de la bibliothèque.
Elle n’a jamais hésité à mener de front les luttes sociales qui lui tenaient à cœur, n’ayant pas peur de ses opinions. Inspirante et passionnée, son engagement a été l’expression de ses qualités humaines, en tant que modèle positif de personne vieillissante et une superbe source d’inspiration pour tous ceux qui l’ont côtoyée.
« Je veux remercier Lingwick qui a fait appel à moi. J’ai fait partie du conseil municipal en 2007. J’ai pu recevoir les nouveaux arrivants au centre municipal. Je suis heureuse que ce soit la communauté qui m’ait contactée. Ce fut bénéfique pour moi. Comme dans l’Afeas, par exemple, où j’ai appris à tisser », raconte la septuagénaire jeune de cœur.
Elle a commencé comme formatrice animatrice, à Québec, où elle est née. Elle a enrichi son expérience en effectuant cinq ans de coopération en Afrique. « J’ai développé plein de choses dans ma vie, tout un éventail pour élargir les occasions et me donner beaucoup d’air. J’ai toujours travaillé pour les femmes, par des ateliers pour les aider, toutes les femmes, celles en situation de violence, les femmes âgées sans fonds de pension en milieu agricole, des situations qui m’ont toujours préoccupée », avoue-t-elle.
À la question « Qu’est-ce que représente ce prix pour vous ? » Elle répond sans avoir besoin d’y penser longtemps : « Tout le bénévolat, je l’ai fait par plaisir. Ce sont des collègues qui m’ont parlé de présenter ma candidature. Mais je préfère vraiment travailler dans l’ombre. C’est un honneur, pour moi, de l’avoir reçu. Mais c’est grâce à toutes les personnes, dans les organismes, qui m’ont ouvert la porte, qui sont venus me chercher, je partage avec ma communauté depuis 16 ans, je suis honorée de les avoir représentés ! », déclare-t-elle. « Je le leur ai dit, d’ailleurs, à l’occasion du dîner de Noël de l’Afeas : c’est grâce à vous que j’ai obtenu ce prix ! »
À une autre question, que retenez-vous de vos années de bénévolat, ce qui a le plus d’importance pour vous, elle répond : « C’est l’être humain. La grande générosité des êtres humains, les contacts avec eux, la beauté des faits et des échanges avec tous les humains, durant toutes les rencontres, les conférences, les déjeuners pris ensemble », assure-t-elle avec une sincérité évidente.
Et c’est partout où elle a œuvré qu’elle a ressenti ces sentiments précieux pour elle. Sa modestie voulait qu’on n’en parle pas, mais elle a connu cette satisfaction partout, à l’Afeas, en Afrique, à la prison de Donnacona où elle a aussi enseigné aux détenus, elle a remarqué l’empressement des humains à partager de leur temps pour le bien-être des communautés. Elle en parle avec émotion.

Marcel Langlois

Marcel Langlois, dans un groupe exceptionnel de bénévoles à Lingwick

Marcel Langlois, un touche-à-tout de 86 ans, fait partie d’un groupe exceptionnel de bénévoles, à Lingwick, qui crée une vie communautaire foisonnante et intéressante.

Chose promise… promesse tenue. Lors d’une rencontre mémorable avec M. Marcel Langlois, un bénévole dynamique de 86 ans, qui a depuis longtemps à cœur sa communauté de Lingwick, regroupant deux secteurs, les anciens villages de Gould et de Sainte-Marguerite-de-Lingwick, j’ai accepté, en tant que journaliste, de mettre « un fort accent sur la valorisation du bénévolat à Lingwick »…
J’ai deux raisons principales : grosso modo, une quinzaine d’organismes existent grâce à plusieurs bénévoles très actifs à Lingwick, et la modestie de M. Langlois le rendait mal à l’aise de faire le sujet d’un texte dans cette chronique « Nos aînés en action » ! Une modestie remarquable, à mon sens.
Tout au long de l’entrevue, en effet, il n’a eu que des bons mots pour tous les bénévoles qui travaillent avec lui, et qui selon lui, auraient tous mérité d’être à sa place !
M. Langlois a quand même été à la tête de Lingwick à titre de maire, pour un mandat de quatre ans, lors des élections de 2013. « Comme journaliste du journal local Le Reflet du Canton de Lingwick, je couvrais les activités du conseil municipal. J’étais aussi membre du comité consultatif d’urbanisme… Personne ne se présentait au poste de maire. À la dernière minute, la veille de la date ultime de mises en candidature, j’ai décidé de me présenter. J’ai vécu quatre années merveilleuses, dans un conseil municipal extraordinaire ! », s’exclame-t-il, une petite flamme de passion dans les yeux, rendant ainsi hommage à ses conseillers devenus des collaborateurs précieux pour lui.
Il œuvre encore au sein du journal Le Reflet, où il a écrit une série de textes qu’il avait lui-même baptisée Chronique d’un vieux fou, de 2000 à 2013, où il y présentait des jeux de mots, des réflexions, etc. « Il y avait une citation que j’avais lue et qui m’avait frappé : Nos mots, notre âme. La langue, c’est la communication, c’est la forme de notre pensée. Mais je veux signaler le dévouement exceptionnel de Ghislaine Pezat, qui a tenu ce petit journal sur ses épaules pendant 25 ans, sollicitant et relançant les personnes pour bien écrire leurs noms sous les photos, faisant le montage au complet. Elle y faisait tout, d’ailleurs. C’est la plus méritante ! », témoigne-t-il.
Puis il parle d’une autre activité qui revient chaque année, le Village de Noël. « Il y a quatre bénévoles pivots : Manon Rousseau, Josée Bolduc, Doris Bureau et Serge Larochelle. Ces personnes se dévouent, entre autres, pour organiser le Bike Stop 108, durant l’été, où plus de 700 motos et plus de 1000 motocyclistes y viennent. Ce comité ramasse beaucoup d’argent ainsi, pour organiser plus tard une Fête d’Halloween et de Noël pour les enfants de Lingwick et des environs. Ils font même un don à l’école de Weedon », raconte-t-il.
Il évoque ensuite un épisode de la vie de son père qui a travaillé dans une fonderie, aux États-Unis, où il était le seul homme de race blanche. « Mon père y a acquis une conviction antiraciste très forte, que j’ai moi aussi adoptée. Quand j’ai vécu une occasion, plus tard, où des personnes de Lingwick ont parlé en mal des Noirs, je leur ai dit : En avez-vous déjà rencontré des Noirs ? Non, alors vous parlez à travers votre chapeau, de ces êtres humains que vous ne connaissez même pas. » Il leur avait ainsi fait la leçon, où son sens de la justice transparaissait.
« À Lingwick, il y a trois strates d’âge des bénévoles, où le pourcentage des gens qui s’impliquent est plus élevé qu’ailleurs. Les vieux, qui s’occupent des personnes âgées, les 50-60 ans qui s’occupent

de tout le monde, et les jeunes familles, qui s’occupent des jeunes. C’est un travail d’équipe pour la communauté », révèle Marcel Langlois, souriant.
« Un exemple : la Fabrique qui prépare un repas communautaire. Les membres du conseil de Fabrique s’impliquent, même sur le plan financier. Je fais aussi partie des Marguerites volantes, qui préparent également des repas communautaires, visant à faire sortir les personnes âgées de leur isolement, mais toujours de façon intergénérationnelle. Il y a Louise Rousseau qui est une perle pour la coordination des repas. Je ne peux pas nommer tous les bénévoles. Mais j’aimerais les mettre en valeur, car il y a tant de personnes qui font tant de choses. Je suis avec eux… ! », insiste M. Langlois, qui n’aime pas s’accaparer du mérite.
Au moment de prendre sa retraite, il avait peur d’aller de l’avant. « À quoi je vais servir ? »
Outre le journal Le Reflet, il s’implique à la bibliothèque, au Club de l’âge d’or, également chez les Artisans de Lingwick, une coopérative qui a été fondée par sa défunte épouse, Mariette Bénard, une grande bénévole comme lui. « On y recevait de l’artisanat que l’on vendait pour les membres. J’y donnais un coup de main. Il faut prendre soin de nos bénévoles. C’est un groupe unique à Lingwick, un groupe qui est aussi fort de la force de chacun de ses maillons », résume-t-il.
En guise de conclusion, il communique : « À la table des maires de la MRC, quand j’étais maire, on me demandait : qu’est-ce que tu fais pour que Lingwick soit aussi dynamique et rempli d’activités… ? » Je répondais : « Ce n’est pas moi. C’est le monde de Lingwick qui le fait ! »

Jean-Paul Gendron

Menée par le gouvernement du Québec : La consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles interpelle le Haut-Saint-François

Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie.

Le président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie depuis 13 ans, M. Jean-Paul Gendron, dont le bureau est basé à Cookshire-Eaton dans le Haut-Saint-François (HSF), a senti le besoin de s’exprimer au sujet de la Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles, lancée en 2023 par le gouvernement du Québec.
Il s’agit d’une vaste opération menée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), visant à mettre en lumière l’ensemble des enjeux qui frappent de nos jours le monde agricole, comme la perte de la superficie des terres cultivées et l’accroissement de la valeur des terres, qui rend l’accès à celles-ci très difficile pour la relève agricole. Au Québec, l’agriculture occupe 4 pour cent du territoire, mais actuellement les terres vraiment cultivées en accaparent seulement 2 pour cent.
« Cette consultation vise une révision de la mission du gouvernement, par le MAPAQ, qui présente un historique sous l’angle de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) », témoigne M. Gendron. « Sur le plan forestier, on vit le phénomène de l’augmentation des friches agricoles, avec l’embroussaillement des terres agricoles à l’abandon, qui finissent par devenir forêts. Cela nous interpelle ! »
« En Estrie, il y a des terres agricoles moins productives, comme dans le HSF. (NDLR : comparaison faite avec d’autres régions comme Coaticook et Compton, de même que les terres fertiles de la vallée du Saint-Laurent.) Mais dans notre MRC, la forêt privée est un complément indissociable de l’agriculture », soutient Jean-Paul Gendron.
« Dans le Sud du Québec, la forêt privée qui occupe 75 pour cent du territoire, impliquant 9200 propriétaires d’érablières qui incluent aussi des agriculteurs. Les érablières ont un gros potentiel en croissance. Elles jouissent d’une renommée mondiale et requièrent une vision stratégique de mise en valeur », ajoute-t-il.
« Le MAPAQ veut pousser le développement acéricole. Le HSF représente huit millions d’entailles et plus, en augmentation constante. Le président des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie, Jonathan Blais, en fait son cheval de bataille pour l’accès aux terres publiques, où il y a encore un potentiel à développer. Le domaine de la forêt et de son industrie, c’est prospère parce que ses acteurs principaux, les producteurs, sont des passionnés », commente le dynamique septuagénaire, visiblement très fier de sa région.
Il fait ensuite le lien avec la collaboration de la MRC du HSF, qui a adhéré, en juin 2023, au Plan de protection des milieux hydriques et humides. M. Gendron, de même que MM. Bernard Lapointe et André Roy, respectivement président du conseil d’administration du Syndicat local de l’Union des producteurs agricoles (UPA) et le président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, agissent comme membres du comité mis sur pied à ce sujet.
« Il faut être conscient de l’importance stratégique de la forêt pour le maintien des milieux hydriques et humides, en surface et souterrains, et de l’agriculture. C’est aussi important en tourisme, pour la valorisation des paysages ruraux de la région du HSF. C’est primordial que la MRC développe une réglementation en fonction de la protection des forêts. Je crois aussi à l’importance de l’éducation dans ce domaine », conclut Jean-Paul Gendron.

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