Taverne-Sawyerville

Nouveau commerce à Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville : Sous le nom de La Taverne, pour faire revivre Sawyerville

Martin Tétreault, nouveau propriétaire de La Taverne, à l’ancien Hôtel Crête de jadis, de Sawyerville, photographié derrière son nouveau comptoir revampé du bar, fraîchement repeint et verni.

Les nostalgiques vont facilement se souvenir de la belle époque de l’Hôtel Crête, à Sa­wyerville, qui a fait, pendant près de 60 ans, la réputation de cette municipalité dans le passé. Bien sûr, Sawyerville est devenu un sec­teur ayant été fusionné à Cookshire lorsqu’est apparu le vocable Cookshire-Eaton, plusieurs choses y ayant changé, aujourd’hui.
Mais voilà que la taverne, qui y avait pignon sur rue durant ces belles années, va renaître de ses cendres, le 2 février prochain, au 18, rue Principale Nord, Cookshire-Eaton, secteur de Sawyerville, sous le nom de La Taverne.
Sous l’impulsion et la connivence de deux amis, les deux Martin, soit Boissé et Tétreault, le premier comme propriétaire de l’édifice de l’hôtel avec sa partenaire Annie Roy, et le deuxième comme propriétaire de la concession, La Taverne sera locataire des lieux qui accueillaient encore à l’hôtel dernièrement des clients plus âgés, parmi les nostalgiques déjà évoqués plus haut !
« Je trouve que parfois, le village de Sawyerville semble être mort, car il n’y a pas beaucoup de trafic ici à certains moments ! Il faut mettre de la vie dans le village. C’est ce que je veux faire avec La Taverne ! », suggère Martin Tétreault, propriétaire de ce nouveau commerce.
« Je veux créer quelque chose de nouveau, ajouter des activités. Je serai à l’affût de ce que les gens aiment… J’espère que les gens du coin vont venir nous encourager, pour qu’il y ait de l’activité au village. Je connais la mentalité anglophone de Sawyerville, une mentalité qui aime à rassembler le monde », ajoute-t-il.
Martin Boissé et Annie Roy ont promis d’apporter leur soutien au nouveau tenancier de La Taverne. Ils ont déjà consenti à effectuer beaucoup de changements au local de l’hôtel où la taverne a toujours accueilli ses amants, les bons vivants du bon temps, et de la bière et des spiritueux. Des travaux restent à effectuer, au moment d’écrire ces lignes, alors que le mois de janvier se termine rapidement.
« Il reste surtout des travaux de finition. Il y a beaucoup d’histoire dans ces murs ! Ce fut toujours un endroit populaire, qui était très fréquenté dans le village. Nous allons accueillir les amateurs du Super Bowl, en février, cette fête spéciale du football américain, et nous aurons un spécial de la Saint-Patrick, le 17 mars. Notre menu pour les clients se composera de grignotines, d’ailes de poulet, de pizzas 8 pouces, de frites, maïs soufflé, fromages, etc. Bienvenue à tous dès le 2 février », lance comme invitation Martin Tétreault.

Suzanne Paradis

Une bénévole d’exception : Suzanne Paradis, de Lingwick, a reçu le Prix Hommage Aînés 2023

Lors de l’entrevue qui a permis au journaliste de connaître Suzanne Paradis, un modèle positif et très expérimenté pour bien des personnes âgées, la communication a été un sujet important pour elle, qui a même œuvré comme journaliste au journal Le Reflet, à Lingwick, un média communautaire apprécié.

C’est plutôt rare de rencontrer une bénévole à la feuille de route extrêmement chargée, comme celle de Mme Suzanne Paradis. Pas surprenant donc qu’elle se soit vue attribuer le Prix Hommage Aînés 2023 pour la région de l’Estrie. Car c’était amplement mérité.
Il s’agit d’un prix organisé annuellement par le gouvernement du Québec afin de souligner la contribution exceptionnelle d’une personne aînée de chaque région de la province.
Mme Paradis a rayonné dans la région du Haut-Saint-François (HSF), principalement à la Table de concertation des personnes aînées, de 2008 à 2022. Elle y a organisé un grand nombre de conférences s’adressant aux personnes aînées de la communauté, portant sur des sujets comme la prévention de la fraude, l’âgisme, les maladies liées au vieillissement, le deuil, etc. Des conférences qui permettaient d’augmenter le niveau de connaissance des participants, de les sensibiliser aux enjeux que vivent les aînés, améliorant ainsi leur qualité de vie. Elle a même agi comme trésorière de la Table.
Elle a aussi développé le contenu des ateliers Tête alerte : Cœur jeune, visant la stimulation des fonctions cognitives, qu’elle a offert à plus d’une cinquantaine de personnes aînées dans la MRC du HSF, par le biais de 12 rencontres significatives. Elle a formé quatre personnes qui, à leur tour, ont pu jouer le même rôle qu’elle. Elle a participé à la rédaction de la demande de subvention qui a mené à offrir gratuitement ces ateliers et à assurer leur continuité. « J’ai eu beaucoup de plaisir à faire tout ça, ce qui me rend la plus fière dans ma carrière. C’était pour que les aînés continuent de bouger intellectuellement. Je suis perfectionniste, je préparais tout d’avance », insiste-t-elle.
Elle s’est également impliquée à deux reprises dans l’organisation d’une activité importante, les Salons des aînés, faisant connaître les ressources et services contribuant à l’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées. De plus, son implication au Comité Municipalité amie des aînés (MADA) a contribué, entre autres, à l’installation d’un monte-personne rendant accessibles les étages du centre municipal, dans la communauté de sa municipalité, Lingwick, facilitant la participation à des repas communautaires et l’accès de la bibliothèque.
Elle n’a jamais hésité à mener de front les luttes sociales qui lui tenaient à cœur, n’ayant pas peur de ses opinions. Inspirante et passionnée, son engagement a été l’expression de ses qualités humaines, en tant que modèle positif de personne vieillissante et une superbe source d’inspiration pour tous ceux qui l’ont côtoyée.
« Je veux remercier Lingwick qui a fait appel à moi. J’ai fait partie du conseil municipal en 2007. J’ai pu recevoir les nouveaux arrivants au centre municipal. Je suis heureuse que ce soit la communauté qui m’ait contactée. Ce fut bénéfique pour moi. Comme dans l’Afeas, par exemple, où j’ai appris à tisser », raconte la septuagénaire jeune de cœur.
Elle a commencé comme formatrice animatrice, à Québec, où elle est née. Elle a enrichi son expérience en effectuant cinq ans de coopération en Afrique. « J’ai développé plein de choses dans ma vie, tout un éventail pour élargir les occasions et me donner beaucoup d’air. J’ai toujours travaillé pour les femmes, par des ateliers pour les aider, toutes les femmes, celles en situation de violence, les femmes âgées sans fonds de pension en milieu agricole, des situations qui m’ont toujours préoccupée », avoue-t-elle.
À la question « Qu’est-ce que représente ce prix pour vous ? » Elle répond sans avoir besoin d’y penser longtemps : « Tout le bénévolat, je l’ai fait par plaisir. Ce sont des collègues qui m’ont parlé de présenter ma candidature. Mais je préfère vraiment travailler dans l’ombre. C’est un honneur, pour moi, de l’avoir reçu. Mais c’est grâce à toutes les personnes, dans les organismes, qui m’ont ouvert la porte, qui sont venus me chercher, je partage avec ma communauté depuis 16 ans, je suis honorée de les avoir représentés ! », déclare-t-elle. « Je le leur ai dit, d’ailleurs, à l’occasion du dîner de Noël de l’Afeas : c’est grâce à vous que j’ai obtenu ce prix ! »
À une autre question, que retenez-vous de vos années de bénévolat, ce qui a le plus d’importance pour vous, elle répond : « C’est l’être humain. La grande générosité des êtres humains, les contacts avec eux, la beauté des faits et des échanges avec tous les humains, durant toutes les rencontres, les conférences, les déjeuners pris ensemble », assure-t-elle avec une sincérité évidente.
Et c’est partout où elle a œuvré qu’elle a ressenti ces sentiments précieux pour elle. Sa modestie voulait qu’on n’en parle pas, mais elle a connu cette satisfaction partout, à l’Afeas, en Afrique, à la prison de Donnacona où elle a aussi enseigné aux détenus, elle a remarqué l’empressement des humains à partager de leur temps pour le bien-être des communautés. Elle en parle avec émotion.

Marcel Langlois

Marcel Langlois, dans un groupe exceptionnel de bénévoles à Lingwick

Marcel Langlois, un touche-à-tout de 86 ans, fait partie d’un groupe exceptionnel de bénévoles, à Lingwick, qui crée une vie communautaire foisonnante et intéressante.

Chose promise… promesse tenue. Lors d’une rencontre mémorable avec M. Marcel Langlois, un bénévole dynamique de 86 ans, qui a depuis longtemps à cœur sa communauté de Lingwick, regroupant deux secteurs, les anciens villages de Gould et de Sainte-Marguerite-de-Lingwick, j’ai accepté, en tant que journaliste, de mettre « un fort accent sur la valorisation du bénévolat à Lingwick »…
J’ai deux raisons principales : grosso modo, une quinzaine d’organismes existent grâce à plusieurs bénévoles très actifs à Lingwick, et la modestie de M. Langlois le rendait mal à l’aise de faire le sujet d’un texte dans cette chronique « Nos aînés en action » ! Une modestie remarquable, à mon sens.
Tout au long de l’entrevue, en effet, il n’a eu que des bons mots pour tous les bénévoles qui travaillent avec lui, et qui selon lui, auraient tous mérité d’être à sa place !
M. Langlois a quand même été à la tête de Lingwick à titre de maire, pour un mandat de quatre ans, lors des élections de 2013. « Comme journaliste du journal local Le Reflet du Canton de Lingwick, je couvrais les activités du conseil municipal. J’étais aussi membre du comité consultatif d’urbanisme… Personne ne se présentait au poste de maire. À la dernière minute, la veille de la date ultime de mises en candidature, j’ai décidé de me présenter. J’ai vécu quatre années merveilleuses, dans un conseil municipal extraordinaire ! », s’exclame-t-il, une petite flamme de passion dans les yeux, rendant ainsi hommage à ses conseillers devenus des collaborateurs précieux pour lui.
Il œuvre encore au sein du journal Le Reflet, où il a écrit une série de textes qu’il avait lui-même baptisée Chronique d’un vieux fou, de 2000 à 2013, où il y présentait des jeux de mots, des réflexions, etc. « Il y avait une citation que j’avais lue et qui m’avait frappé : Nos mots, notre âme. La langue, c’est la communication, c’est la forme de notre pensée. Mais je veux signaler le dévouement exceptionnel de Ghislaine Pezat, qui a tenu ce petit journal sur ses épaules pendant 25 ans, sollicitant et relançant les personnes pour bien écrire leurs noms sous les photos, faisant le montage au complet. Elle y faisait tout, d’ailleurs. C’est la plus méritante ! », témoigne-t-il.
Puis il parle d’une autre activité qui revient chaque année, le Village de Noël. « Il y a quatre bénévoles pivots : Manon Rousseau, Josée Bolduc, Doris Bureau et Serge Larochelle. Ces personnes se dévouent, entre autres, pour organiser le Bike Stop 108, durant l’été, où plus de 700 motos et plus de 1000 motocyclistes y viennent. Ce comité ramasse beaucoup d’argent ainsi, pour organiser plus tard une Fête d’Halloween et de Noël pour les enfants de Lingwick et des environs. Ils font même un don à l’école de Weedon », raconte-t-il.
Il évoque ensuite un épisode de la vie de son père qui a travaillé dans une fonderie, aux États-Unis, où il était le seul homme de race blanche. « Mon père y a acquis une conviction antiraciste très forte, que j’ai moi aussi adoptée. Quand j’ai vécu une occasion, plus tard, où des personnes de Lingwick ont parlé en mal des Noirs, je leur ai dit : En avez-vous déjà rencontré des Noirs ? Non, alors vous parlez à travers votre chapeau, de ces êtres humains que vous ne connaissez même pas. » Il leur avait ainsi fait la leçon, où son sens de la justice transparaissait.
« À Lingwick, il y a trois strates d’âge des bénévoles, où le pourcentage des gens qui s’impliquent est plus élevé qu’ailleurs. Les vieux, qui s’occupent des personnes âgées, les 50-60 ans qui s’occupent

de tout le monde, et les jeunes familles, qui s’occupent des jeunes. C’est un travail d’équipe pour la communauté », révèle Marcel Langlois, souriant.
« Un exemple : la Fabrique qui prépare un repas communautaire. Les membres du conseil de Fabrique s’impliquent, même sur le plan financier. Je fais aussi partie des Marguerites volantes, qui préparent également des repas communautaires, visant à faire sortir les personnes âgées de leur isolement, mais toujours de façon intergénérationnelle. Il y a Louise Rousseau qui est une perle pour la coordination des repas. Je ne peux pas nommer tous les bénévoles. Mais j’aimerais les mettre en valeur, car il y a tant de personnes qui font tant de choses. Je suis avec eux… ! », insiste M. Langlois, qui n’aime pas s’accaparer du mérite.
Au moment de prendre sa retraite, il avait peur d’aller de l’avant. « À quoi je vais servir ? »
Outre le journal Le Reflet, il s’implique à la bibliothèque, au Club de l’âge d’or, également chez les Artisans de Lingwick, une coopérative qui a été fondée par sa défunte épouse, Mariette Bénard, une grande bénévole comme lui. « On y recevait de l’artisanat que l’on vendait pour les membres. J’y donnais un coup de main. Il faut prendre soin de nos bénévoles. C’est un groupe unique à Lingwick, un groupe qui est aussi fort de la force de chacun de ses maillons », résume-t-il.
En guise de conclusion, il communique : « À la table des maires de la MRC, quand j’étais maire, on me demandait : qu’est-ce que tu fais pour que Lingwick soit aussi dynamique et rempli d’activités… ? » Je répondais : « Ce n’est pas moi. C’est le monde de Lingwick qui le fait ! »

Jean-Paul Gendron

Menée par le gouvernement du Québec : La consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles interpelle le Haut-Saint-François

Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie.

Le président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie depuis 13 ans, M. Jean-Paul Gendron, dont le bureau est basé à Cookshire-Eaton dans le Haut-Saint-François (HSF), a senti le besoin de s’exprimer au sujet de la Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles, lancée en 2023 par le gouvernement du Québec.
Il s’agit d’une vaste opération menée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), visant à mettre en lumière l’ensemble des enjeux qui frappent de nos jours le monde agricole, comme la perte de la superficie des terres cultivées et l’accroissement de la valeur des terres, qui rend l’accès à celles-ci très difficile pour la relève agricole. Au Québec, l’agriculture occupe 4 pour cent du territoire, mais actuellement les terres vraiment cultivées en accaparent seulement 2 pour cent.
« Cette consultation vise une révision de la mission du gouvernement, par le MAPAQ, qui présente un historique sous l’angle de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) », témoigne M. Gendron. « Sur le plan forestier, on vit le phénomène de l’augmentation des friches agricoles, avec l’embroussaillement des terres agricoles à l’abandon, qui finissent par devenir forêts. Cela nous interpelle ! »
« En Estrie, il y a des terres agricoles moins productives, comme dans le HSF. (NDLR : comparaison faite avec d’autres régions comme Coaticook et Compton, de même que les terres fertiles de la vallée du Saint-Laurent.) Mais dans notre MRC, la forêt privée est un complément indissociable de l’agriculture », soutient Jean-Paul Gendron.
« Dans le Sud du Québec, la forêt privée qui occupe 75 pour cent du territoire, impliquant 9200 propriétaires d’érablières qui incluent aussi des agriculteurs. Les érablières ont un gros potentiel en croissance. Elles jouissent d’une renommée mondiale et requièrent une vision stratégique de mise en valeur », ajoute-t-il.
« Le MAPAQ veut pousser le développement acéricole. Le HSF représente huit millions d’entailles et plus, en augmentation constante. Le président des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie, Jonathan Blais, en fait son cheval de bataille pour l’accès aux terres publiques, où il y a encore un potentiel à développer. Le domaine de la forêt et de son industrie, c’est prospère parce que ses acteurs principaux, les producteurs, sont des passionnés », commente le dynamique septuagénaire, visiblement très fier de sa région.
Il fait ensuite le lien avec la collaboration de la MRC du HSF, qui a adhéré, en juin 2023, au Plan de protection des milieux hydriques et humides. M. Gendron, de même que MM. Bernard Lapointe et André Roy, respectivement président du conseil d’administration du Syndicat local de l’Union des producteurs agricoles (UPA) et le président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, agissent comme membres du comité mis sur pied à ce sujet.
« Il faut être conscient de l’importance stratégique de la forêt pour le maintien des milieux hydriques et humides, en surface et souterrains, et de l’agriculture. C’est aussi important en tourisme, pour la valorisation des paysages ruraux de la région du HSF. C’est primordial que la MRC développe une réglementation en fonction de la protection des forêts. Je crois aussi à l’importance de l’éducation dans ce domaine », conclut Jean-Paul Gendron.

Dolbec

Les Entreprises Dolbec, de Cookshire-Eaton : En bonne posture, avec une relève assurée !

Prise dans le magasin impressionnant des Entreprises Dolbec, la photo réunit Marc Dolbec, président et propriétaire de la compagnie, au centre, avec ses deux fils, Kevin et Nicolas, sous l’œil amusé de Susie Bissonnette, derrière le comptoir. Employée à tout faire, la directrice administrative s’occupe des achats, des ventes et de toute la comptabilité.

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis la création officielle des Entreprises Dolbec Ltée, à Cookshire-Eaton, par le regretté Roger Dolbec et son père Irené, en 1980.
Aujourd’hui, en 2024, s’officialisera la passation de propriété entre Marc Dolbec, président et propriétaire, qui a acquis et fondé Les Entreprises Dolbec Cookshire 2000 Ltée, l’entité qu’il transfère à ses fils Nicolas et Kevin, par un processus graduel qui a débuté il y a cinq ans.
Le Groupe Dolbec a déjà compté cinq entreprises, dont Boulons de l’Estrie, à une certaine époque, entreprise qui a été vendue depuis, de même qu’Équipements et manutention Dolbec, pour des produits usagés, et Aciers LS, de Bromptonville. Les activités sont maintenant regroupées sur le site principal, chemin Dolbec, accessible via la route 108, près du secteur de Birchton.
S’y trouvent l’usine, l’entrepôt et le magasin du groupe, structures qui ont gagné en envergure, et où se trouvait en 1958 la ferme que les parents, Françoise et Irené, ont achetée, à l’origine. Roger y avait construit un premier garage en 1976 pour y installer les Entreprises Dolbec Ltée. Son père y triait déjà tout le métal qu’il pouvait trouver, tout en opérant sa ferme laitière et tout ce que cela comportait de travail en parallèle, avec ses fils.
En 1980, Entreprises Dolbec offrait des services de soudure, de fabrication de remorques de ferme, de voitures à foin, etc. L’entreprise a fait son petit bonhomme de chemin, au fil des agrandissements de 1990, 1997 et 2000. C’est aussi l’année qui a vu l’arrivée de Susie Bissonnette, qui s’est démarquée comme directrice administrative de la compagnie, et qui s’occupe notamment des ventes, des achats et de la comptabilité. Elle comptera bientôt 24 ans de service. « Comme le temps a passé vite ! », s’est-elle exclamée.
Des produits et secteurs d’activités se sont ajoutés : une section charriots élévateurs, de fabrication d’étagères industrielles, de pièces en métal sur mesure, de vente d’acier, pièces de remorques, systèmes hydrauliques et pneumatiques, moteurs, essieux, pneus, réparation de boyaux hydrauliques, toute une panoplie de produits, en somme. Le magasin se révèle impressionnant, par la grande variété de ces produits qui y sont étalés et offerts à une clientèle toujours grandissante.
« Cette diversification des activités a permis, avec les étapes successives, de pouvoir garder les quelques employés durant toute l’année, car auparavant les entreprises Dolbec travaillaient dans des domaines saisonniers », fait remarquer Susie Bissonnette, visiblement bien au fait des rouages du Groupe Dolbec.
Pour ce qui est de Kevin et Nicolas, ils ont l’air naturel de bien se trouver dans l’entreprise que les fondateurs et leur père Marc ont mené à bien durant toutes ces années.
« La relève de notre père, on prend ça au jour le jour, car à chaque jour suffit sa peine. Nous travaillons ici depuis un certain nombre d’années. Nous demeurons à proximité du site de l’entreprise, moi dans l’ancienne maison de Roger, et Nicolas dans la maison paternelle, là dans le temps de la ferme des grands-parents. Cela est très facilitant, et pratique. Il n’y a pas eu toujours des périodes simples, dans l’entreprise. Encore aujourd’hui, on ne vit pas des temps faciles, mais nous allons passer à travers… », témoigne Kevin, avec beaucoup d’enthousiasme, sous le regard de son frère Nicolas, qui arbore en l’écoutant, un petit sourire complice !
Outre Mme Bissonnette, l’entreprise compte des employés fidèles, qui font son orgueil et son efficacité, en général, depuis plusieurs années : Gilles Bilodeau, depuis 1990, Steve Leclerc, depuis 1996, et Clayton McCourt, depuis 2019. Ah oui, on ne peut pas l’oublier, il faut ajouter la maman de Susie, Rozane Girouard, qui lui aide depuis 15 ans dans l’entreprise, à effectuer du classement et au ménage. Il n’y a aucun sot métier, c’est certain, tout le monde se fait valoir en tant qu’aide précieuse !

Valoris

À l’étape de l’étude de faisabilité et relié au centre de tri VALORIS, à Bury : Le projet de parc éco-industriel en voie de se réaliser en 2024

En 2024, sur le plan industriel dans la MRC du Haut-Saint-François (HSF), le projet d’aménagement d’un parc éco-industriel suscite beaucoup d’espoir, pour son potentiel économique, en lien avec le lieu d’enfouissement technique et le centre de tri Valoris, bien implanté dans la municipalité de Bury.
Ce projet s’inscrit dans le désir de la MRC du HSF de participer aux efforts de diminution des gaz à effet de serre (GES), de valorisation des matières récupérées et de réduction de l‘enfouissement des matières résiduelles.
Dès la fondation de Valoris, une portion du site de Bury avait été identifiée pour la réalisation éventuelle de ce projet. La direction de Valoris a d’ailleurs confirmé avoir reçu déjà des demandes et des déclarations d’intérêt de la part d’un certain nombre de promoteurs industriels intéressés à s’installer dans ce parc éco-industriel, advenant sa création dans un avenir rapproché. Cela correspond, semble-t-il, à un certain engouement. Mais plusieurs questions restent encore à être répondues. Elles le seront par le biais d’une étude de faisabilité.
En octobre 2023 a été annoncée la concrétisation d’une entente assortie d’une aide de 203 313 $ avec la MRC du Haut-Saint-François pour préparer l’aménagement du parc éco-industriel, autour du lieu d’enfouissement technique et du centre de tri de Valoris.
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) assume 169 427 $ provenant du volet 3 – Projets « Signature innovation » des MRC, du Fonds régions et ruralité (FRR), qui encourage la mise en œuvre de projets majeurs pour la MRC, à partir d’un créneau d’intervention qu’elle a elle-même déterminé. Pour sa part, la contribution de la MRC du HSF se chiffre à 33 886 $.
« Ce projet est une étape vers la consolidation de l’identité territoriale de la MRC du HSF en tant que leader de grands projets d’ensemble dans le domaine de l’intervention en environnement, du développement industriel et de la gestion des matières résiduelles. L’entente conclue avec le MAMH financera l’étude de caractérisation du terrain. Cette étude propulsera le développement du parc éco-industriel de Bury et contribuera à la mission de Valoris : valoriser la matière résiduelle, encourager l’économie circulaire et réduire l’enfouissement », avait déclaré le préfet de la MRC, Robert G. Roy.
Actuellement, le projet piloté par le personnel de la MRC et par le consultant Daniel Bérubé, en est à l’étape de l’analyse des soumissions reçues pour la réalisation de l’étude de faisabilité. Le comité de gestion effectue cette analyse et a peut-être déjà soumis à Valoris une firme possible à cet effet. L’étude de faisabilité est prévue pour débuter au printemps 2024.
Le parc éco-industriel sur le site de Valoris, à Bury, devrait accueillir éventuellement des entreprises cohérentes avec la mission de base de l’entreprise, qui constitue une régie parrainée par la MRC du HSF.
Le parc éco-industriel rattaché à Valoris serait un centre de vitrines technologiques et de laboratoires de recherche sur l’utilisation des matières retirées. Il viserait également à attirer des usines de transformation autour de lui, encourageant ainsi l’entrepreneuriat et la recherche globale.

Légumerie Dionne

Entreprise familiale à Cookshire-Eaton, depuis 1953 : La Légumerie a déjà 40 ans !

Les quatre nouveaux actionnaires qui assurent la relève au sein de La Légumerie Groupe Dionne inc., depuis un processus qui a vu son aboutissement en 2023, de gauche à droite, Marc-Olivier, Jean-Philippe, Catherine et Charles, tous enfants de René Dionne. Ils posent juste à côté de grands bassins remplis de frites et de légumes.

L’entreprise familiale spécialisée en culture de la pomme de terre, à Cookshire-Eaton, a commencé en 1953 avec Jean-Paul Dionne et sa Ferme J.P. Dionne & Fils, il y a donc 70 ans. Une entreprise de chez nous, bien implantée, où la patate a acquis ses lettres de noblesse, étant à l’honneur en tout temps, cultivée dans les champs du territoire de Cookshire, à l’époque. La famille Dionne y a développé une expertise unique.
Ses fils Jean et René, en grandissant, lui ont aidé comme les bons fils qu’ils étaient ! Ils en sont venus à prendre sa relève, petit à petit, en créant avec lui La Légumerie Groupe Dionne inc., en 1983, ajoutant alors le volet transformation à leurs opérations, de même que la distribution de pommes de terre et de toute une variété d’autres légumes. Cette nouvelle entreprise célèbre aujourd’hui ses 40 ans.
« En 2008, nous avons arrêté la culture de la pomme de terre dans nos champs, qui n’étaient vraiment pas assez grands pour assurer notre expansion. Nous étions rendus là, il aurait fallu acheter plusieurs hectares de plus dans les alentours. Nous avons maintenant six producteurs qui cultivent pour nous, dans des champs à eux, et qui nous livrent leurs pommes de terre en vrac », raconte Jean-Philippe Dionne, fils de René, qui, avec sa sœur Catherine et ses frères Marc-Olivier et Charles, voient à la bonne marche de l’entreprise, à la suite de leur père et de leur oncle Jean. Ce dernier a pris sa retraite en 2013.
« Nous visitons ces champs régulièrement. Grâce à l’expertise que nous avons développée, nous sélectionnons les pommes de terre directement aux champs, en plus d’effectuer la gestion d’inventaires, le traitement du produit et un contrôle très serré de la qualité », ajoute Jean-Philippe, qui a une formation d’ingénieur industriel qui lui permet de s’occuper des procédés de transformation, de leur efficacité, de l’entreposage et de la distribution.
Conscient de la force que représentent les membres de sa famille, il parle ensuite des formations que les trois autres ont acquises. « Catherine est ingénieure alimentaire. Elle s’occupe des contrôles, de l’électronique, de l’assainissement, de salubrité, de la propreté, vraiment nécessaires dans le domaine alimentaire. Marc-Olivier, l’aîné des quatre, a étudié en électro-mécanique. Il touche dont à la maintenance, globalement, mais à l’automatisation des équipements, à la mécanique, à l’efficacité des camions de livraison, etc. Finalement, Charles, le plus jeune, a une formation en mécanique industrielle, qui est à la base de tout. Il peut ainsi travailler en électricité, à l’usinage, en production », décrit-il.
La gamme de légumes frais transformés la veille et livrés le jour suivant, selon la philosophie industrielle du juste à temps, dans les restaurants principalement, inclut une grande variété de produits : des frites, bien sûr, mais aussi des pommes de terre de fantaisie, patates douces, brocoli, chou-fleur, courgettes, carottes, chou, navet, céleri, oignon, piment vert et piment rouge, et même différents légumes pré-mélangés.
« Notre ferme est en synergie avec l’entreprise. On y cultive 300 acres de blé et de soya, qu’on fournit entre autres à la meunerie de Cookshire, pour l’alimentation animale, et le blé pour la fabrication de pains. Nos déchets de transformation des patates et légumes servent à la fertilisation des champs de notre ferme et, aussi de la Ferme d’Orée, à Bury, dans une véritable économie circulaire », se réjouissent à l’unisson les Dionne.
« Depuis le début, les échanges avec nos voisins sont des valeurs gardées de génération en génération, depuis notre grand-père Jean-Paul, pour le bon voisinage. On fournit à nos voisins de la paille, du fumier et d’autres matières résiduelles qu’on génère… Il n’y aura pas de grands événements pour célébrer notre 40e anniversaire, mais des investissements sont pressentis dans la ferme, pour un hangar agricole, un garage de mécanique et de nouveaux équipements, pour maintenir notre autonomie à 100 pour cent. Nous prévoyons investir environ 600 000 $ au total, pour les matériaux et les équipements », affirme Jean-Philippe.
« Nous voulons également rajeunir La Légumerie. Ce sera ce que nous appelons les projets des jeunes, pour l’entreposage, la transformation et la distribution ! », affirme à son tour Charles.
« On livre dans les HRI, soit l’hôtellerie, la restauration et les institutions. Les marchés que nous avons développés : l’Estrie au complet, Chaudière-Appalaches, le Centre-du-Québec, et nous avons quatre distributeurs qui nous aident pour Montréal, Trois-Rivières, Granby et ailleurs en Montérégie », énumère Marc-Olivier.
Les quatre jeunes sont fiers d’avoir procédé à une étape importante, en 2023, soit le rachat des actions que possédaient des investisseurs séniors dans l’entreprise. Mais leur père René demeure le seul autre actionnaire, constituant un mentor important pour eux tous !

Cuisines collective HSF

Une cuisine collective qui réchauffe les cœurs depuis 1996

Les employés des Cuisines Collectives du Haut-Saint-François.

La première cuisine collective de notre organisme fait ses débuts en 1996. Avec un effort collectif de gens impliqués, des lettres patentes sont officiellement déposées au registre des entreprises du Québec en 1997. Depuis, les cuisines connaissent un essor soutenu par la communauté engagée du Haut-Saint-François.
La mission de l’organisme est de promouvoir l’autonomie alimentaire et les saines habitudes afin d’améliorer la santé et la qualité de vie de la population de la MRC du Haut-Saint-François. Elle permet aussi de briser l’isolement et développer un sentiment d’appartenance communautaire. Tout le monde peut être membre des Cuisines Collectives, sans égard au revenu familial. De plus, être membre nous permet de développer notre réseau, nous faire de nouveaux amis, et ce, en repartant chez nous avec des repas complets et sains pour moins de 3 $ ! C’est d’ailleurs grâce à la collectivité qu’année après année, il nous est possible de faire vivre cette mission. Derrière chaque repas, chaque atelier, chaque animation se cache une histoire de solidarité et de soutien. Un repas, aussi frugal soit-il, est un instant de rencontre. Il peut être une occasion de joie et de communion, unissant profondément les gens.
L’organisme offre plusieurs activités, l’une d’entre elles se nomme Cuisine ton Haut, qui se passe tous les samedis et est en lien avec différentes thématiques comme Noël, Pâques, etc. Les Cuisines Collectives offrent aussi de l’animation de groupe de cuisine et sont présentes lors des marchés publics. De plus, ils donnent des ateliers dans les écoles primaires et secondaires, les CPE et les camps de jour. Lors des activités scolaires, il démontre aux élèves que ce qu›ils apprennent en classe soit lire, écrire et compter, va leur servir dans la vie de tous les jours dans de simples activités comme suivre une recette ! Tous ces apprentissages se font dans le plaisir et le partage.
L’organisme a d’autant plus besoin de votre aide puisqu’il débute dès janvier une activité midi à la polyvalente Louis-Saint-Laurent. Ils iront préparer un dîner avec les élèves inscrits à l’activité et tous partageront ce repas ensemble.
Mme Julie Jeanson, la directrice, souligne : « J’en profite pour remercier chaleureusement nos nombreux collaborateurs. Les temps sont difficiles pour tous et nous avons toujours besoin de denrées non périssables pour fournir notre fond de base qui est donné gratuitement aux membres et lors de nos ateliers. » De plus, l’organisme cherche du financement afin de pourvoir à un salaire pour un nouvel employé à temps plein, afin de répondre à une demande grandissante et criante. La cuisine a aussi besoin d’un bon samaritain réparateur de frigidaire ou d’un don. N’hésitez pas à communiquer avec eux au 819 832-1176 ou par courriel à info@cchsf.ca. Vous pouvez tout simplement déposer vos dons et commandites ou vous inscrire directement à leur bureau afin de pouvoir aussi profiter de bons repas dans le partage et la joie. L’organisme a des besoins tout au long de l’année; soyez généreux et bienveillant avec nos organismes communautaires. Ils soutiennent souvent à bout de bras et avec très peu de moyens nos communautés. Sans eux celles-ci souffriraient grandement. « Les banquets entre amis ont une heureuse chose, on y rajeunit et on s’y retrempe ; on y fait et on y reçoit du bien, on y cimente la cordialité et l’affection et on y ranime les souvenirs, tout en égayant et embellissant le présent. On en revient plus aimé et plus aimant ; avec plus de foi et d’espérance ; qu’y a-t-il de plus souhaitable dans la vie ? » Henri Amiel

Vous pouvez d’ailleurs lire leur belle histoire ou faire un don via leur page Internet : cchsf.ca

Marie-Claude-Bibeau

Bilan de l’année 2023 d’une députée-ministre : Marie-Claude Bibeau fière de son année bien remplie

C’est sous le signe de la fierté que la députée de Compton-Stanstead et ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, a livré son bilan de l’année 2023 lors d’une conversation téléphonique, au milieu du mois de décembre.
Il faut admettre d’emblée qu’elle a vécu un très gros changement lors du remaniement ministériel de juillet 2023, qui l’a amenée à passer du ministère de l’Agriculture à celui du Revenu national, ce qui n’était pas banal, ce dernier s’avérant plus corsé et représentant pour elle l’équivalent d’un changement de vie et de carrière. Rien de moins.
« L’Agence du Revenu du Canada, c’est là qu’on retrouve tous les filets de sécurité sociale pour tous les Canadiens. Cela représente 45 milliards de dollars en prestations aux gens les plus vulnérables. Ce sont 60 000 employés qui reçoivent 16 millions d’appels bon an mal an », a imagé Mme Bibeau avec une fierté bien légitime dans la voix.
« C’est le ministère qui redistribue de la richesse pour aider les Canadiens. Nous avons également le rôle de la lutte à l’évasion fiscale. Cette année, nous avons récupéré 14,3 milliards de dollars par la vérification de l’impôt », a-t-elle évoqué.
Puis elle a admis vouloir volontairement commencer par la fin. « Nous venons tout juste d’annoncer la mise en place du nouveau régime d’assurance dentaire qui était très attendu par la population et qui sera traité de manière évolutive. Nous allons commencer par les personnes de 87 ans et plus qui vont recevoir sous peu leur lettre du gouvernement, pour qu’ils puissent s’inscrire. Par la suite, ce sera au tour des groupes de 77 à 86 ans en janvier 2024, puis des 72 à 76 ans en février 2024 et des 70 à 71 ans en mars 2024, et des 65 à 69 ans, en mai 2024, ainsi de suite. L’été prochain, les jeunes de 18 ans et les personnes avec un handicap pourront s’inscrire aussi », décrit-elle.
Elle a ensuite parlé de la nouvelle mesure pour faciliter l’épargne aux jeunes, via le Céliapp : « C’est pour leur permettre d’économiser pour l’achat de leur première maison. Ils peuvent ainsi mettre de côté 8000 $ par année sans payer d’impôts sur ce montant, jusqu’à 40 000 $, cela vaut la peine d’en faire la promotion. Contrairement à un REER, où on paie de l’impôt en le retirant, les jeunes ne paieront pas d’impôts non plus quand ils s’en serviront en le retirant pour l’achat de leur maison ! », déclare-t-elle avec enthousiasme.
Elle a aussi abordé les sujets qui touchent davantage les régions comme le Haut-Saint-François et son comté de Compton-Stanstead.
« Nous avons mis en place des mesures pour aider les Canadiens à faire face à l’inflation. Par exemple, la bonification de l’allocation canadienne pour enfants et certaines mesures pour faciliter et bonifier le financement des régions. Au chapitre du logement où il y a une véritable crise, nous avons entre autres aboli la TPS pour les constructions de logements locatifs et pour ceux construits par des coopératives, parmi plusieurs mesures favorisant la location à long terme », a-t-elle insisté.
Elle s’est également dite contente d’avoir participé à des sommets internationaux comme les G7, G20 et COP sur les changements climatiques, mais aussi aux Nations-Unies. « Le Canada ne peut pas s’isoler. Nos décisions en ce sens font également varier les taux de réfugiés qui nous arrivent et que nous pouvons accueillir », explique-t-elle.
Somme toute une année où la ministre peut conclure à un sentiment de satisfaction face à ses nombreuses actions.

La Passerelle

Vers une commémoration différente de la tuerie de Polytechnique : 12 jours contre la violence basée sur le genre

Marilyn Ouellet, la co-coordonnatrice, responsable des communications du Centre des femmes du HSF, La Passerelle, a parlé de la volonté de commémorer différemment la tuerie de l’école Polytechnique de Montréal cette année.

Il n’y aura pas cette année le même genre de vigile visant à commémorer la tuerie de l’école Polytechnique de Montréal, comme les années passées. Tous se rappellent bien cette tuerie en milieu scolaire la plus meurtrière de l’histoire du Canada, survenue le 6 décembre 1989, où 14 femmes ont été tuées par Marc Lépine, et 13 autres personnes blessées, avant que ce tueur s’enlève la vie.
Le Centre des femmes du Haut-Saint-François (HSF), La Passerelle, propose plutôt une activité spéciale qui s’intitule 12 jours contre la violence basée sur le genre , qui doit se dérouler du 25 novembre au 6 décembre 2023.
« Cela vise la violence faite aux femmes, aux personnes non binaires, les violences particulières comme les féminicides, etc. Nous voulons faire les choses différemment cette année », indique Marilyn Ouellet, co-coordonnatrice, responsable des communications de l’organisme.
« Nous proposons aussi la création d’une bannière spéciale sur les violences particulières comme les féminicides, en collaboration avec la Municipalité de East Angus. Cette bannière sera accrochée à un endroit bien visible à East Angus, le 6 décembre, très tôt le matin, jusqu’en soirée. L’endroit sera une surprise. Ce sera un geste important, car les personnes auront travaillé très fort pour produire cette bannière », révèle Mme Ouellet.
« Ce sera un affichage symbolique, avec un jeu de lumière et une boule pour chaque victime, soit les 14 femmes tuées lors de cette tuerie de Polytechnique. Dans un espace commémoratif », témoigne-t-elle.
Le geste veut se draper de significations politiques. Car la co-coordonnatrice, responsable des communications du Centre des femmes du HSF, La Passerelle, ajoute : « On sait très bien que ça n’avance pas très vite », en évoquant la cause qu’elle défend en même temps que son organisme, depuis plusieurs années.
« Nous nous battons pour obtenir des services psychologiques pour celles qui sont victimes d’actes criminels, qui seraient admissibles à une aide du programme de l’IVAC. Il y a longtemps qu’on dénonce les longues listes d’attente qui prennent des mois et des années. Il faudrait un investissement massif en santé mentale. Il n’y a même pas de psychologue qui offre des services dans le HSF », s’objecte-t-elle.
Elle continue sur le même ton. « Il faut arrêter que soient banalisés les actes de violence. Il faut plus que des campagnes de sensibilisation de la population. Par exemple, en ce moment, on vit beaucoup de violence relative à la transphobie. Il y a trop de propos qui remettent en question et se moquent de l’identité des personnes. Il y a une ridiculisation au quotidien des personnes trans, par exemple, qu’on peut voir au restaurant, dans la vie de tous les jours. Il faut que les gens arrêtent de les remettre en question tout le temps. Il y en a plus qu’on pense dans la région du HSF », décrit-elle.
Et ça peut être sournois, la violence. « Il y en a certaines violences dont on n’entend pas souvent parler. Comme les programmes inefficaces d’aide au logement, qui font que des femmes victimes de violence sont obligées de rester avec leur homme tortionnaire parce qu’elles n’ont pas d’autre logement où aller se loger. Comme aussi les coûts d’épicerie qui ne cessent d’augmenter, pour les femmes qui ont peu de ressources, aussi l’augmentation des coûts scolaires », donne-t-elle comme exemples qui briment des femmes.
« Nous venons de sortir d’une série d’ateliers d’autodéfense, qui s’adressait aux femmes et aux personnes de la pluralité de genres. Il n’aurait pas fallu que ce soit la première fois qu’on entende : “Non, on a le droit de prendre notre place”. Il faut se réapproprier le droit de dénoncer des violences, c’est difficile de plus en plus de faire ça. Il y a des choses qu’on n’est pas obligées d’accepter, par exemple, durant la saison des Fêtes qui s’en vient, simplement pour ne pas briser l’ambiance des réjouissances de cette saison positive, comme une petite tape sur les fesses de la part d’un cousin ou d’un proche qui n’est pas si proche… C’est un portrait réel, pour certaines catégories de personnes vulnérables comme celles-là, pas seulement des femmes », insiste-t-elle.

Bas

Cancer de la prostate : joignez-vous au combat !

Envie de soutenir l’importante cause de la santé masculine en contribuant à la lutte contre le cancer de la prostate ? Du 1er au 30 novembre, participez à la campagne Nœudvembre de l’organisme PROCURE ! Comment ? En arborant fièrement le nœud papillon 2023 ou en l’offrant à un ou plusieurs hommes de votre entourage !
La campagne, en bref
En 2023, Nœudvembre célèbre son 10e anniversaire. Cette initiative, qui se tient sur le thème Luttons avec style contre le cancer de la prostate, vise à amasser des fonds afin d’offrir du soutien aux hommes atteints de ce cancer et à leurs familles et à financer la recherche. Ainsi, pour chaque dollar récolté, 0,90 $ sert directement la cause.
PROCURE, seul organisme de bienfaisance québécois entièrement dévoué à la cause du cancer de la prostate, souhaite également sensibiliser la population à cette maladie qui demeure malheureusement taboue. Pourtant, à travers la province seulement, ce sont chaque jour 19 hommes qui en reçoivent le diagnostic.
Le nœud papillon 2023
Encore cette année, le renommé designer Philippe Dubuc a travaillé en collaboration avec PROCURE pour créer un nœud papillon à la fois sobre et élégant aux couleurs de la campagne. Chic et intemporel, celui-ci peut être porté pour une foule d’occasions variées.
L’organisme vous invite d’ailleurs à l’arborer le 19 novembre, Journée québécoise de sensibilisation au cancer de la prostate, en signe de soutien envers tous ceux qui sont touchés par cette maladie.
À vous de jouer !

Commandez votre nœud papillon !
Pour commander votre nœud papillon et son mouchoir de poche assorti, rendez-vous au boutique.procure.ca. Une collection Nœudvembre, qui comprend 7 paires de bas exclusives en plus du nœud papillon et du mouchoir 2023, est également offerte.

actualite

4 traditions émouvantes du 11 novembre

Le jour du Souvenir, qui a lieu chaque année le 11 novembre, est l’occasion de rendre hommage aux hommes et aux femmes ayant combattu au nom du Canada pour défendre ses nobles valeurs de paix et de liberté. En cette journée solennelle, plusieurs évènements à saveur commémorative se déroulent d’un océan à l’autre. Voici quelques-unes des traditions émouvantes associées à ces rassemblements.

  1. Lecture de l’Acte du Souvenir : il s’agit d’un extrait du poème intitulé Pour ceux morts au champ d’honneur de Laurence Binyon. Empreint de tristesse et de reconnaissance, ce texte bouleversant a été composé en 1914 à la suite de la mort de milliers de jeunes soldats.
  2. Minutes de silence : à 11 h, la population est appelée à se recueillir dans le silence durant deux minutes et à unir ses pensées afin de rendre hommage au courage de ceux et celles qui ont servi ou qui servent encore.
  3. Couronnes de fleurs : dans plusieurs municipalités, il est d’usage de déposer des couronnes de fleurs au pied des monuments commémoratifs aux anciens combattants. Les espèces choisies (tulipes, myosotis, marguerites, etc.) possèdent différentes significations telles que la gratitude, l’espoir et la résistance.
  4. Coquelicots : depuis 1921, le coquelicot est un symbole national du jour du Souvenir. Il est également le symbole reconnu de la Campagne du coquelicot de la Légion royale canadienne. Celle-ci vise à recueillir des fonds pour soutenir les vétérans et leurs proches. Porter le coquelicot le 11 novembre est un geste de solidarité et de respect.
    Chants, cornemuses, coups de canon, défilés… le 11 novembre, découvrez d’autres traditions du jour du Souvenir en vous joignant aux activités de commémoration de votre région !
inspection

3 raisons de prendre un rendez-vous pour une inspection de sa voiture avant l’hiver

Vous êtes propriétaire d’une voiture ? Comme l’hiver approche et que cette saison est remplie de défis, vous avez tout à gagner à faire inspecter votre véhicule par un professionnel. Voici trois arguments qui sauront vous convaincre de prendre un rendez-vous dès aujourd’hui !

  1. Parce que le moment est idéal : une inspection mécanique peut être réalisée n’importe quand durant l’année. Cela dit, l’effectuer en automne est avantageux. D’abord, vous pouvez combiner celle-ci avec la pose des pneus d’hiver. De plus, vous obtenez un véhicule en parfaite condition pour vos déplacements de fin d’année (les fameux partys de Noël et du jour de l’An chez la parenté !). Enfin, sauf exception, vous avez plus d’argent dans votre portefeuille avant les fêtes qu’après celles-ci !
  2. Parce qu’un expert peut détecter des problèmes invisibles : même si vous connaissez votre voiture «comme le fond de votre poche», celle-ci peut développer des problèmes en cachette. Autrement dit, si elle roule à merveille en ce moment, cela ne signifie pas qu’elle traversera l’hiver aussi facilement !
    Pour éviter de vivre un ennui mécanique nécessitant des réparations coûteuses ou de subir une panne sur la route alors qu’il fait très froid, mieux vaut vous assurer que tout est en bon état. Seul un mécanicien expérimenté possède les compétences et les outils pour repérer et corriger les moindres anomalies. Pensez-y !
  3. Parce qu’omettre une inspection peut vous faire perdre beaucoup d’argent : il est recommandé de procéder à des inspections deux fois par année, soit au printemps et à l’automne. Lorsque les problèmes sont détectés à temps, les réparations sont moins coûteuses et, élément non négligeable, les garanties sont honorées.
    Finalement, si vous prévoyez vendre votre voiture, avoir en main des preuves que celle-ci a été inspectée et entretenue régulièrement vous permettra d’en obtenir un meilleur prix !
pollissage

Entretien automobile : Le polissage des phares, est-ce que ça change vraiment quelque chose ?

L’hiver approche à grands pas. Votre voiture est-elle prête à l’affronter ? Si la sécurité vous tient à cœur, vous avez probablement déjà planifié une inspection et un entretien dans un atelier de mécanique. Or, si vous surveillez étroitement votre budget, il se peut que vous vous questionniez sur la pertinence d’effectuer certaines tâches, comme le polissage des phares. Est-ce une solution purement esthétique ? Est-ce réellement utile ? Voici quelques éléments à considérer pour prendre une décision éclairée !
Une question de sécurité
D’entrée de jeu, il faut se rappeler que les phares d’une automobile jouent deux rôles complémentaires essentiels :

  1. Ils vous permettent de bien voir lorsque vous conduisez pendant la nuit ou au crépuscule;
  2. Ils vous rendent visible aux yeux des autres automobilistes.
    Si vos phares sont ternis ou jaunis à cause des rayons ultraviolets, ils perdent de leur efficacité. Résultat ? Pendant l’hiver, vos phares rendus plus opaques pourraient vous empêcher d’apercevoir un obstacle à temps, ou un automobiliste pourrait remarquer votre présence une seconde trop tard… Comme vous pouvez le constater, il s’avère risqué de circuler avec des phares dont la transparence est altérée !
    Une solution peu coûteuse
    Si vos phares sont fissurés ou égratignés profondément, ceux-ci doivent obligatoirement être remplacés dans les plus brefs délais. Sinon, un simple polissage est une solution économique qui leur permettra de retrouver leur pleine efficacité — tout en rajeunissant instantanément l’apparence générale de votre véhicule ! Si vous le désirez, vous pouvez faire polir vos phares par des professionnels pour moins de 100 $ ou effectuer cette tâche vous-même, préférablement à l’aide d’une pâte non toxique.
    En somme, la transparence de vos phares augmente votre visibilité (et donc, votre sécurité !) au volant. En prévision des journées hivernales où la noirceur tombe de plus en plus tôt, voyez-y !
accessoires

Quels accessoires pour la voiture faut-il se procurer avant la saison froide ?

Pour sillonner les routes en toute sécurité cet hiver, il importe de s’équiper de quelques accessoires. En voici quelques-uns parmi les plus utiles !
Balai à neige : choisissez un balai à neige robuste, idéalement télescopique et muni d’un grattoir. De plus en plus de fabricants proposent des modèles dotés d’une raclette anti-égratignures (ex. : en mousse EVA ou en silicone) plutôt que d’une brosse. En effet, de petits cailloux ou d’autres débris peuvent rester coincés dans celle-ci et abîmer les vitres et la peinture.
Essuie-glaces : lors d’une tempête de neige ou quand les routes sont couvertes de gadoue, par exemple, il est très important que votre pare-brise soit bien dégagé. Pour une visibilité optimale, dotez votre véhicule d’essuie-glaces de qualité. Recherchez les modèles solides pourvus d’un revêtement supplémentaire en caoutchouc et dont l’armature est interne.
Tapis de caoutchouc : protégez votre habitacle (et le bas de vos pantalons !) contre les accumulations de neige fondue en vous procurant des tapis d’hiver résistants dont les rainures sont profondes. Retenez que ces accessoires sont également conçus pour protéger certaines composantes électroniques situées sous les sièges avant.
Pelle à neige : si votre véhicule ou celui d’un autre automobiliste près de vous s’embourbe dans la neige cet hiver, vous vous féliciterez d’avoir prévu le coup ! En effet, «pelleter» avec ses mains ou ses pieds est loin d’être efficace et peut engendrer des blessures. Procurez-vous une pelle légère avec un manche extensible.
Enfin, pour parer aux imprévus, n’oubliez pas de préparer une trousse d’urgence ! Celle-ci devrait entre autres contenir des vêtements chauds, de l’eau embouteillée, une lampe de poche et des plaques d’adhérence (traction aids).

creer coop

Comment créer une coop ?

Vous aimeriez démarrer une coopérative pour répondre collectivement à un besoin ? Voici un résumé des étapes à franchir pour mener à bien votre projet !
Formez un comité provisoire
Ce comité a entre autres pour tâches de veiller à la réalisation d’études de faisabilité et de viabilité et d’organiser le recrutement. Il est également responsable de concevoir le plan d’affaires qui guidera les actions de la coopérative et qui permettra d’obtenir du financement. Il va sans dire qu’être membre du comité demande un investissement de temps et d’énergie à ne pas négliger !
Préparez les projets de règlements
Les règlements de la coopérative visent notamment à répartir le pouvoir entre le conseil d’administration, la direction, les membres, etc. Le comité provisoire doit donc préparer des projets de règlements, lesquels devront être adoptés plus tard. Ces règlements concernent par exemple la régie interne et la procédure d’élection des administrateurs. Ils doivent en outre respecter la Loi sur les coopératives.
Constituez la coopérative
Pour que votre coop soit légalement constituée, vous devez faire une demande de statuts auprès du gouvernement. Pour ce faire, le comité provisoire doit tenir une réunion au cours de laquelle seront entre autres désignés deux membres fondateurs qui signeront la requête de constitution.
Tenez une AGO
L’assemblée générale d’organisation (AGO) doit avoir lieu le plus rapidement possible après l’émission des statuts de la coop (mais au plus tard six mois après celle-ci), puisque le comité provisoire ne peut alors plus agir en son nom. Elle a pour but d’accepter les règlements préalablement préparés et d’élire un premier conseil d’administration.
Démarrez les opérations
Enfin, le conseil d’administration peut lancer l’entreprise en fonction du plan d’affaires. Il doit établir des politiques, procéder à l’embauche du personnel, réunir des fonds pour le démarrage, etc.

Obtenez du soutien !
Pour réaliser votre projet, faites-vous accompagner par la Coopérative de développement régional du Québec (www.cdrq.coop), dont les divers bureaux couvrent l’ensemble de la province, ou par la fédération sectorielle à laquelle appartient votre secteur d’activité, le cas échéant.

Coop

Évoluer au sein d’une coop, ça vous dit ?

La Semaine de la coopération se tient du 15 au 21 octobre 2023, sur le thème Travailler COOP. À cette occasion, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) et ses membres vous invitent non seulement à découvrir les avantages de travailler au sein d’une coopérative ou d’une mutuelle, mais également à constater le large éventail d’emplois qui s’offrent à vous dans ce secteur.
Des avantages multiples
En choisissant un emploi dans une coop ou une mutuelle, vous pourriez notamment donner un sens à votre travail. Pourquoi ? Parce que vous auriez ainsi un réel impact positif sur votre collectivité !
Qui plus est, la coopération est un modèle d’affaires démocratique. En effet, les membres prennent part aux décisions selon le principe suivant : un membre = un vote. Dans ce type d’entreprise, qui ne recherche pas les profits à n’importe quel prix, votre emploi compte !
Des possibilités infinies
On trouve au Québec des coopératives et des mutuelles dans de nombreux domaines d’activité : agroalimentaire, services financiers et assurances, habitation, commerce de détail, énergie, télécommunications, etc. Celles-ci créent quelque 125 000 emplois à travers la province. Avec autant de choix à votre portée, vous pouvez certainement en dénicher un à votre mesure !
Pour lire les témoignages d’hommes et de femmes qui aiment travailler dans ce secteur ou pour prendre connaissance des emplois disponibles dans les coopératives et les mutuelles québécoises, visitez le effet.coop/evenements/semaine.

Le saviez-vous ?
Au Québec, il y a plus de 3000 coopératives et mutuelles. Elles comptent plus de 8,6 millions de membres actifs… et génèrent annuellement 51 milliards de dollars de revenus !

actualite

Mettre en vente une maison qui requiert des rénovations : ce qu’il faut considérer

Vous voulez vendre votre propriété, mais celle-ci a grandement «besoin d’amour» ? Dans ce cas, il faudra fournir des efforts supplémentaires pour la mettre en valeur et en obtenir un bon prix. Voici donc quelques points à considérer pour optimiser vos démarches.
Vente sans garantie
Si vous ne pouvez pas effectuer les rénovations sur votre propriété pour différentes raisons (ex. : par manque d’argent ou de temps), il est possible de la mettre en vente sans garantie légale de qualité. Dans ce cas, l’acheteur est d’accord de ne pas pouvoir vous poursuivre en cas de vice caché, par exemple. Autrement dit, il est parfaitement conscient des risques et les accepte, notamment parce que le prix de vente d’une maison sans garantie légale est nettement inférieur.
Inspection professionnelle
L’idée de vendre une propriété potentiellement dangereuse ou nécessitant des travaux à coûts astronomiques vous rend mal à l’aise ? Dans ce cas, faites-la inspecter par un professionnel. Ce dernier vous donnera l’heure juste sur sa condition, ce qui vous aidera à fixer un prix adéquat. De plus, cela vous fournira un argument de poids pour négocier lors de la vente. Si un acheteur intéressé affirme que votre toiture doit être entièrement remplacée, mais que votre rapport d’inspection indique qu’une simple réparation suffit, vous n’aurez pas à vous «obstiner» longtemps !
Enfin, retenez qu’il existe plusieurs stratégies pour rendre votre maison attrayante malgré les nombreux travaux à effectuer (épurer, dépersonnaliser, nettoyer, inclure des biens, etc.). Dans tous les cas, pour vous simplifier la vie lors de la mise en vente de votre maison, faites affaire avec un courtier immobilier de votre région !

Intérieur

5 tâches à accomplir à l’intérieur de votre maison avant l’hiver

La saison hivernale approche à grands pas. Pour rester bien au chaud durant les prochains mois et assurer votre confort, voici cinq tâches qui gagnent à être accomplies dès maintenant !

  1. Vérifier l’étanchéité des portes et des fenêtres
    Les portes et les fenêtres sont responsables de plus d’un quart des pertes de chaleur d’une maison. Si vos fenêtres laissent passer des courants d’air, l’installation d’une pellicule coupe-froid suffira pour diminuer votre facture de chauffage avant que vous n’envisagiez leur remplacement.
  2. Retirer les moustiquaires
    Celles-ci ont pour effet de favoriser la condensation sur vos fenêtres. Profitez de cette tâche pour nettoyer ces dernières — cela contribuera en outre à faire entrer plus de lumière et de chaleur !
  3. Entretenir votre chauffage et votre ventilation
    Nettoyez vos plinthes électriques pour éviter les odeurs de brûlé lors des premières utilisations; lavez ou remplacez les filtres de votre échangeur d’air; éloignez les meubles et les rideaux des sources de chaleur et procédez à l’inspection de vos appareils. Passez également un linge humide sur la grille et les pièces du ventilateur de la salle de bain.
  4. Vérifier l’état de tous vos détecteurs
    Nettoyez vos avertisseurs de fumée et de monoxyde de carbone pour retirer les saletés et la poussière; remplacez les piles si vos modèles le requièrent; assurez-vous qu’ils n’ont pas encore dépassé leur durée de vie et faites un test pour confirmer leur bon fonctionnement.
  5. Nettoyer le foyer et la cheminée
    Lavez et inspectez votre poêle ou votre foyer avant la première utilisation. Contactez une entreprise professionnelle pour procéder au ramonage de votre cheminée afin de bien la dégager (évitez les bûches de ramonage, leur efficacité n’étant pas optimale).
    Votre système de chauffage est âgé ou rencontre un problème ? N’attendez pas que les températures soient très froides avant de prendre rendez-vous avec des spécialistes pour effectuer une inspection complète ou faire des réparations !
A faire

Quelles tâches effectuer dehors pour se préparer à la saison hivernale ?

Les dernières journées où les températures sont clémentes constituent le moment idéal pour préparer votre terrain à affronter l’hiver. Voici quelques-unes des tâches que vous pouvez réaliser :
À ranger
Vidangez, nettoyez et rangez le bac à récupération d’eau et le tuyau d’arrosage. Entreposez (dans la remise, le garage ou encore le grenier) votre mobilier de jardin, les jeux extérieurs (jeux d’eau, planche à roulettes, ballons, etc.) et votre barbecue — à l’exception de la bonbonne de gaz, qui doit rester à l’extérieur.
À inspecter
Prenez le temps de faire le tour de votre propriété pour vous assurer que tout est en ordre. Le clapet des bouches d’évacuation d’air (sécheuse, hotte, etc.) et le robinet extérieur doivent notamment être fermés. Vérifiez l’état de votre toiture et de vos gouttières, puis retirez-en les débris (feuilles mortes, branches, etc.). Inspectez le crépi, le cadrage des fenêtres et les éventuelles fissures susceptibles de laisser passer les insectes ou de causer des infiltrations d’air et d’eau. Bouchez les trous au besoin.
À protéger
Amenez à l’intérieur toutes les plantes et les fleurs qui ne survivraient pas à l’hiver et que vous souhaitez conserver. Abritez adéquatement les petits végétaux (jeunes conifères, rosiers, etc.) qui pourraient être endommagés par les chutes de neige. Si nécessaire, coupez les branches qui pourraient tomber sur les fils électriques.
Le cas échéant, n’oubliez pas de procéder au nettoyage du serpentin de la thermopompe et à la fermeture de la piscine et du spa (sauf si vous prévoyez utiliser ce dernier l’hiver !).
Vos tâches révèlent un problème, comme un arbre dangereux, une fissure importante, des bardeaux manquants ou un bris quelconque ? Contactez des spécialistes de votre région pour corriger la situation !

chasse

Conseils pour une chasse au cerf de Virginie réussie

La chasse au cerf de Virginie est une expérience agréable et stimulante. Avec une planification et une préparation rigoureuses, vous pouvez multiplier vos chances de récolter du gibier. Voici donc quelques trucs pour réussir vos parties de chasse au chevreuil !
• Choisissez le bon endroit : avant toute chose, faites des recherches pour trouver les endroits où la chasse au cerf de Virginie est permise et où l’on en trouve en quantité. Repérez les emplacements où les animaux peuvent circuler en prenant en considération le terrain, la végétation et d’autres éléments.
• Tenez compte des différentes saisons : selon l’endroit où vous vivez, certaines périodes de l’année peuvent être plus productives que d’autres pour la chasse au chevreuil. Tenez compte de divers facteurs, comme les conditions météorologiques et les sources de nourriture disponibles, lorsque vous choisissez le moment où vous y allez.
• Préparez votre équipement : assurez-vous que tout votre équipement est prêt et en bon état. Au besoin, investissez dans des jumelles de qualité et des produits de contrôle des odeurs. Ceux-ci maximiseront votre capacité à repérer les cervidés de loin ou à passer inaperçu lors de leur approche.
• Faites preuve de patience : les habitudes de déplacement des chevreuils varient considérablement en fonction de la saison, mais la patience est toujours de mise lorsque vous essayez d’en localiser un dans la nature.
Si vous suivez ces conseils à la lettre, vous augmenterez vos chances de succès. À vous de jouer !

Le saviez-vous ?
Les chevreuils ont un odorat très développé. Dans des conditions optimales, ils peuvent sentir la présence d’un humain à un kilomètre de distance !

©2024 Journal Le Haut-Saint-François