Language

Saint-Valentin : offrez des cadeaux adaptés au langage amoureux de votre partenaire

Avez-vous déjà discuté avec votre partenaire de vos langages amoureux, c’est-à-dire de la façon dont vous aimez recevoir et exprimer l’amour ? Pour la Saint-Valentin, essayez d’offrir un cadeau qui correspond au langage amoureux de l’être cher. Voici quelques idées !
Temps de qualité : si votre douce moitié est sensible aux moments à deux, accordez-lui toute votre attention. Pensez entre autres à organiser un road trip vers une destination qui lui plaira, ou encore à réserver une fin de semaine dans un hôtel ou un chalet dans les bois.
Actes de gentillesse : si votre âme sœur réagit à la gentillesse, concentrez-vous sur les gestes attentionnés qui lui faciliteront la vie. Par exemple, préparez un repas spécial ou servez-lui le déjeuner au lit. Votre partenaire a des tâches à accomplir à la maison ? Vous pouvez peut-être les terminer discrètement pour lui faire une surprise.
Mots doux : son langage amoureux correspond aux mots doux ? Il est essentiel que vous exprimiez votre amour et votre appréciation avec… des mots ! Écrivez une belle lettre d’amour ou créez une liste de lecture de chansons significatives. Rédiger de longs messages n’est pas votre fort ? Misez sur une courte note pour chaque jour de février !
Contacts physiques : si votre tendre moitié est du genre tactile, il y a de fortes chances que son langage amoureux soit le contact physique. Pour la Saint-Valentin, cherchez des activités qui lui donneront du plaisir sensuel. Réservez un massage en couple ou prévoyez un bain moussant romantique à la maison. Pour quelque chose de plus audacieux, suivez un cours de danse ensemble.
Cadeaux : votre partenaire considère les marques d’affection matérielles comme l’ultime moyen de lui communiquer votre amour ? Cette forme d’expression peut sembler évidente, mais ne passez pas en pilote automatique. En effet, la Saint-Valentin est l’occasion de mettre le paquet et de faire un effort supplémentaire pour choisir LE cadeau idéal et le présenter de ma­nière significative.
Alors, comment allez-vous exprimer votre amour pour la Saint-Valentin ? Psitt ! Si vous prévoyez de vous rendre dans un spa, un restaurant ou un hôtel, par exemple, réservez longtemps à l’avance !

Primeau

Faire du bénévolat : C’est enrichissant pour tout le monde

Martine Primeau considère que le bénévolat est enrichissant pour tout le monde. On la retrouve devant un certificat témoignant de son implication de comédienne dans le court métrage traitant de la maltraitance aux aînés L’automne où le bonheur sombra.

« Moi, j’aime être occupée. Je suis bien dans l’action. Le bénévolat, je trouve ça trop enrichissant pour arrêter. » C’est pour cette raison que Martine Primeau, du secteur Saint-Gérard, à Weedon, est impliquée dans quatre organismes et y consacre en moyenne une vingtaine d’heures par semaine.
Membre du conseil d’administration du Centre culturel de Weedon, du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, secrétaire pour Les Rayons de chaleur, membre du comité du Centre communautaire de Saint-Gérard et présidente de l’Âge d’or de Saint-Gérard sont les regroupements qui demandent en moyenne une bonne partie de son temps. Cela est sans compter les à côtés, comme participer au comité de lecture pour la pièce de la troupe de théâtre amateur Oh La La de Weedon et autres. « Quand je fais une vingtaine d’heures de bénévolat, c’est une petite semaine », lance-t-elle en riant.
« Quand on commence à faire du bénévolat, c’est tout le temps la même chose, on s’implique, on se dit : on va garder une ou deux causes, pis là, on a des demandes et on dit oui. Cette année, même mon conjoint et moi, il a fallu qu’on fasse un choix. Comme les loisirs de St-Gérard, il a fallu les laisser tomber pour 2023. Parce que vraiment ça n’avait plus de sens. Quand tu es retraitée et que tu as hâte aux vacances de Noël, c’est qu’il y a quelque chose qui ne marche pas. Moi, j’ai eu des semaines avant les Fêtes que c’était des 30 heures semaine de bénévolat.  C’est sûr que ce n’est pas facile d’en laisser, on a fait des choix déchirants un petit peu. Les loisirs à Saint-Gérard, ça faisait huit ans qu’on s’en occupait », d’exprimer Mme Primeau avec regret.
Tous deux retraités, le couple s’implique bénévolement depuis leur arrivée de Montréal, il y a maintenant 11 ans. M. Bergeron est également conseiller municipal de Weedon.
Ce couple montréalais s’est retrouvé par hasard à Saint-Gérard. Ils y ont trouvé leur maison de rêve. Selon Mme Primeau, il n’y a rien de tel que le bénévolat pour se former un cercle de vie sociale. Elle mentionne avoir participé, elle et son conjoint, lors de leur arrivée, à un repas organisé par l’association Weedon accueille, auquel participaient les personnes impliquées au niveau du bénévolat et d’autres expliquant ce qu’on retrouvait comme services et organismes au sein de la municipalité.
Mme Primeau dit avoir a fait ses premiers pas en bénévolat en répondant à une demande de Thérèse Lavertu qui cherchait, à l’époque, une secrétaire pour la Société d’Histoire. « C’est elle, qui m’a donné le goût. J’ai commencé de faire du bénévolat pour elle et j’ai trouvé ça tellement agréable de côtoyer des gens qui t’amènent à fréquenter d’autres comités et à un moment donné, ça devient des amis. Ici, tu entres dans un comité, tu travailles bénévolement pour que quelque chose réussisse. Ça, je trouvais ça super bien, c’est comme ça que mon conjoint et moi, on a commencé à s’impliquer. Ça fait une vie sociale qui est tellement agréable. C’est sûr qu’au début, on nous appelait un peu les étranges parce qu’on venait de la grande ville. Vu qu’on faisait du bénévolat, les gens nous ont acceptés hyper rapidement et on s’est impliqué hyper rapidement aussi. On s’est fait des amis, pis là un ami nous disait : moi, je suis dans tel comité, il nous manque une personne. Viendrais-tu nous aider ? Quand tu viens de Montréal, tu peux tomber dans la rue et ils peuvent passer par-dessus toi. On retrouve ici le côté humain. Tu parles toujours à quelqu’un. La vie communautaire ici fait que tu es toujours à jaser avec quelqu’un. »
L’implication de Mme Primeau est multiple, en participant au sein de divers organismes, elle a repeint des salles comme le Centre culturel et la salle communautaire de Saint-Gérard. Elle participe à faire des repas pour les dîners organisés par les Rayons de chaleur, travailler à préparer la programmation de spectacles pour le Centre culturel, organiser des activités pour l’Âge d’or et bien d’autres.
« Moi, ce que j’aime du bénévolat, c’est ma satisfaction ! Si on fait un bingo, il y a des dames qui sont un peu dans la solitude et qui viennent nous dire qu’elles ont passé un bel après-midi, qui ont pris un café, ont jasé. Ça l’air cliché de dire ça, mais moi, c’est mon salaire. Quant on fait des repas, on ne fait pas juste un repas, on décore, on s’arrange que ce soit agréable, que les gens aient le goût de revenir. Je trouve ça bien le fun. » Pour Mme Primeau, il n’y a pas juste le sentiment de faire du bien, mais de collaborer avec les bénévoles. « Ce sont des gens extraordinaires qui travaillent dans le même sens que toi. Ils veulent que ça réussisse, que ça fonctionne. Je trouve ça super le fun d’avoir cet échange avec ces gens-là, de ramer dans le même sens. Ça aussi, c’est extrêmement enrichissant pour moi. »

Frechette

Pour le plaisir d’aider les jeunes et moins jeunes

Lise Fréchette n’a pas besoin d’être payée ni félicitée pour son implication. Ce dont elle a besoin, c’est de donner.

Lise Fréchette de Weedon s’implique bénévolement au sein de sa communauté depuis de nombreuses années. Ça fait tellement longtemps qu’elle n’est pas en mesure de dire quand cela a débuté. Elle comptabilise encore moins les heures consacrées à faire du bien autour d’elle. Mme Fréchette a même sourcillé par la question s’interrogeant sans doute sur la pertinence. Pour elle, le bénévolat ne se quantifie pas en heure, en jour ou semaine, mais par les effets bénéfiques que cela apporte autant pour celui qui offre que celui qui reçoit.
Cette retraitée de l’enseignement s’implique auprès de la communauté sans distinction d’âge que ce soit auprès de jeunes élèves du primaire ou des personnes aînées. Son implication est multiple. Enseignante retraitée, elle avoue son amour pour les jeunes et participe au projet du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François Lire et faire lire et de correspondance.
Lire et faire lire est un projet dans lequel Mme Fréchette s’implique sur une période de six semaines. Pendant une heure, elle fait la lecture à un petit groupe de quatre élèves de 4e et 5e année et ceux-ci en font autant. En découle un échange permettant aux participants de bien comprendre les lectures. Notre bénévole participe également dans un projet de correspondance. Elle correspond, par lettre, de façon anonyme, avec quatre élèves de 5e et 6e année d’une école primaire du Haut-Saint-François. « Parfois, certains enfants s’ouvrent un peu. Certains, ajoute Mme Fréchette, ont demandé qu’on poursuive la correspondance occasionnellement. Je suis impliquée, mon amour pour les enfants est grand. J’ai été enseignante pendant 30 ans, c’est aussi mon amour du métier, c’est un peu une continuité de ce que j’ai déjà fait pis c’est mettre certaines compétences en place pour aider les jeunes. C’est ça, le grand but, vivre quelque chose avec eux autres et les aider. »
Mme Fréchette écrit également dans le journal communautaire L’Éveil du citoyen. Elle y a une chronique qui s’intitule Le billet de Lise  portant sur les grandes valeurs humaines. « J’aime communiquer, c’est ma façon d’aider. Faire sortir ce que j’ai en dedans, partager ce que j’ai comme préoccupation au niveau de l’amour, la bonté, la gentillesse, du respect et le partage. Toutes ces valeurs-là, je les ai, mais je veux les redonner. » Mme Fréchette se voit comme un messager pour faire prendre conscience qu’il y a de la beauté dans le monde et semer de l’espoir. Cette dernière a pris la relève d’Alvine Rousseau, décédée à l’âge vénérable de 105 ans.
L’engagement de Mme Fréchette se poursuit au sein de la Société d’Histoire de Weedon. Membre du conseil d’administration et trésorière, Mme Fréchette y joue un rôle administratif et participe à la préparation de diverses expositions. Elle et des membres de son groupe travaillent sur la prochaine qui s’intitulera Photos Cécile. Il s’agit de mettre en évidence d’anciennes photos prises par cette photographe bien connue du milieu. La bénévole fait également de la généalogie et répond à diverses demandes de personnes désirant en savoir davantage sur leurs racines.
Bénévole de longue date, Mme Fréchette n’a pas l’intention de s’arrêter. « Je n’ai pas pensé à ça encore. Je sens que j’ai encore le goût de travailler, de bouger et être en communication avec les gens, quel que soit l’âge. J’aime les humains, j’aime communiquer, c’est ma façon d’aider. La fraternité des humains, c’est quelque chose qui me touche. J’arrêterai un jour par la force des choses, mais le feu est là. Ce que je trouve fort dans le bénévolat, c’est que je n’ai pas besoin qu’on me paye, je n’ai pas besoin d’avoir plein de félicitations, j’ai besoin de me donner, c’est comme ça », complète-t-elle.

Robitaille

Faire du bénévolat : L’histoire d’une vie pour Roger Robitaille

Bien qu’il ait réduit le rythme, Roger Robitaille n’a pas l’intention d’arrêter de faire du bénévolat.

Roger Robitaille d’East Angus fait du bénévolat pour aider les gens. Il ne compte plus, depuis longtemps, les années qu’il s’implique auprès de la communauté. « Moi, le bénévolat, ça fait partie de ma vie depuis longtemps. J’ai fait toutes sortes de choses bénévolement », lance-t-il en riant.
Depuis plus de 30 ans, il fait bénévolement des rapports d’impôts pour les plus démunis. Bien qu’il ait réduit le rythme, il poursuit son implication au sein de ce service offert par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François et n’a pas l’intention de s’arrêter. « Tant que je serai en santé, je vais continuer », lance-t-il le plus sérieusement du monde.
« Le bénévolat, ça remplit ma vie. Plutôt que d’être à ne rien faire assis à regarder la TV, ça me tient occupé. Le bénévolat, ça m’apporte une certaine satisfaction de pouvoir aider les gens et faire une bonne action. Ça me fait sentir utile. » Pour M. Robitaille, son implication n’a pas de date d’expiration. « Tant que je vais être capable et que les gens auront besoin, je suis là, si la santé me le permet. »
Le retraité rappelle avoir eu une vie bénévole bien remplie. Il s’est impliqué au sein de la pastorale, la préparation au baptême, le service aux messes, les repas paroissiaux. Il s’est impliqué pendant plusieurs années au sein de la Maison des jeunes Actimaje sans compter sa participation auprès du Club Lions. Lui et sa conjointe ont même accueilli, un certain temps, une famille cambodgienne.
M. Robitaille a réduit ses activités en conservant exclusivement le service d’impôt. Cependant, ç’a été plus fort que lui, il offre un service d’accompagnement. « Je fais de l’accompagnement pour les gens de la résidence qui n’ont pas d’auto, qui ont des rendez-vous. Ça a commencé, par un ami ici que je connais depuis longtemps, qui m’a demandé pour un rendez-vous, pis là ça s’est parlé dans la résidence. Quand quelqu’un a besoin, ils savent que j’en fais. Je n’ai pas fait d’annonce. » Ce petit service occupe quand même M. Robitaille pour au moins deux à trois accompagnements par semaine. « J’aime ça me promener en auto pis voyager. C’est plus un plaisir pour moi. » M. Robitaille ne compte pas les heures ou les services qu’il rend. Ce qu’il retient, c’est la satisfaction de faire du bien autour de lui.

Lachance

Faire du raccompagnement pour le plaisir

Le couple Lachance fait du raccompagnement pour le plaisir de rendre service et d’échanger avec les usagers.

Que ce soit pour se rendre à des rendez-vous médicaux à l’hôpital, à Sherbrooke, ou ailleurs dans Weedon, accompagner les personnes pour aller faire l’épicerie, de petites commissions ou même pour prendre un repas au restaurant, Pierrette et Claude Lachance, de Weedon, sont toujours là, au bout du fil, et prêts à faire le transport avec plaisir en bonus.
Ce couple de retraités fait du transport depuis sept ans et éprouve du bonheur à le faire. « Lorsqu’on a arrêté de travailler, on s’est dit : faut trouver quelque chose à faire pour s’occuper », d’exprimer M. Lachance. Sa conjointe travaillait comme livreuse pour la pharmacie locale. « On s’est dit, on va donner notre nom au Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François pour faire des transports. Ça nous fait sortir de la maison et ça accommodait les personnes », d’expliquer M. Lachance. « On est tous les deux qui en fait et on prend tous les transports », ajoute-t-il. Lors d’un accompagnement à l’hôpital, M. et Mme Lachance escortent la personne jusque dans l’hôpital et s’installent dans la salle d’attente avec le patient. « On ne les laisse pas aller tout seul. Il y a des personnes qui aiment être accompagnées dans le bureau, elles nous le demandent, plus moi que Claude, surtout les femmes. S’ils veulent, je les accompagne, c’est beau, s’ils ne veulent pas, c’est beau et on les attend dans la salle d’attente », de préciser Mme Lachance.
Il arrive parfois que le couple fasse deux accompagnements simultanément et prenne chacun leur véhicule respectif. Ils font les transports de façon individuelle et Mme Lachance en fait davantage que son conjoint. Ils effectuent, en moyenne, trois à quatre accompagnements par semaine, parfois même le samedi. « C’est jamais pareil », précisent-ils. Outre ce volet avec le CAB, ils font également de l’accompagnement pour dépanner les gens que ce soit pour faire des commissions dans la municipalité, aller à l’épicerie, se rendre au CLSC, au restaurant. « Des fois, c’est juste pour aller chez la coiffeuse », d’ajouter Mme Lachance. « On a fait un accompagnement à Québec, mais c’était spécial », de préciser le couple. Leur horaire est éclaté. Ils peuvent être appelés pour accompagner tôt le matin, en soirée, mais généralement leurs services sont sollicités de jour. « Ça nous fait plaisir d’accompagner les gens, on aime ça », disent-ils en souriant.
Présente lors de la rencontre, Lucie Bougie fait appel régulièrement au service du couple. « Ils sont très disponibles. J’ai développé des liens d’amitié avec eux. Je les ai déjà appelés à 6 h du matin pour qu’ils viennent me chercher à l’hôpital. Pour moi, ce sont des amis », exprime-t-elle.
Le couple retire une grande satisfaction de leur implication. « C’est pour notre moral. On est à notre retraite, moi, si je ne faisais pas ça, je suis habituée de voir du monde. J’ai travaillé 15 ans à la pharmacie pour livrer les médicaments. J’ai appelé au CAB, je leur ai dit : j’embarque pour faire du transport. J’adore ça, j’ai beaucoup de jasette avec mes personnes. » Pour M. Lachance, c’est de rendre service. « Ça nous fait du bien de sortir. On aime ça et on va continuer tant qu’on va être capable », de compléter le couple.

Ferme

Une ferme éducative pourrait voir le jour à Cookshire-Eaton

Jean Maher, l’initiateur du projet de ferme éducative à Cookshire-Eaton.

Une nouvelle ferme éducative en milieu rural devrait voir le jour dans la municipalité de Cookshire-Eaton. Les installations seraient directement sur les terres de Jean Maher et ce projet vise l’initiation des jeunes élèves de niveau primaire au monde agricole par le biais de formation, valorisation et participation active de ces derniers.
Les huit objectifs de départ de cette ferme éducative sont d’initier les élèves à la production végétale et animale, de leur donner des connaissances sur l’entomologie, la mycologie et la foresterie. De leur offrir une expérience enrichissante et les introduire à l’acériculture et à tout ce qui touche aux sols et cours d’eau. De plus, dans cette optique, les jeunes fréquentant la ferme éducative seront amenés à respecter l’environnement et comprendre les enjeux liés à la protection de ce dernier. « Le but optimal n’est pas nécessairement de former de futurs producteurs agricoles, mais bien de faire en sorte de fournir de l’éducation à ces jeunes et leur permettre de créer un lien avec la terre, avec la base », d’expliquer M. Maher.
« Premièrement, mon projet aura un fort impact social et deuxièmement, c’est un incubateur à projets », de dire M. Maher. Ce dernier voit l’initiative de ferme éducative avec de multiples partenariats afin de bonifier le choix d’activités et d’offres éducatives pour les jeunes. « Ce genre de projet est illimité. Le champ de possibilité est infini. On veut aussi faire des partenariats connexes en coopération avec d’autres acteurs du milieu, comme l’implantation d’un vignoble ou travailler de pair avec des acériculteurs et des apiculteurs », d’expliquer Jean Maher.
Ce dernier est actuellement propriétaire d’une terre agricole et d’un troupeau de 100 brebis F1 Dorset-Romanov ainsi que d’un acre agricole situé juste à côté de sa terre. Sur cette superficie, il bâtira, avec son fils Jérémy, un atelier qui pourrait servir de classe ainsi qu’une serre qui permettrait aux jeunes de travailler avec de petites productions en horticulture et en mycologie en plus de toucher à l’univers des insectes. Son garçon prendra part au projet de différentes façons. Avec une formation de charpentier-menuisier, Jérémy Maher s’investit déjà depuis plusieurs années, avec son père, à l’élaboration de projets sur le terrain familial.
Le procédé serait assez simple, selon M. Maher, advenant un partenariat avec les centres de services scolaires ou d’autres acteurs connexes. « On fait venir ces jeunes-là, environ une trentaine d’heures par année. Au bout des six années que représente le primaire, chaque jeune recevrait un diplôme qui attesterait qu’il aurait complété 180 heures de formation au total. Évidemment, d’une année à l’autre, les élèves seront amenés à faire des activités différentes et acquérir de nouveaux apprentissages. Ce genre de projet vient donner aux étudiants un sentiment d’appartenance incroyable. »
L’ébauche, la planification et la réalisation de ce projet sont intrinsèquement liées à la participation de Mme Vincent, directrice régionale Estrie et Montérégie à la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) qui supporte et appuie M. Maher dans la création de cette ferme éducative.
Pour l’initiateur du projet, la société en général en profitera. « Tout le monde en bénéficiera. Que ce soient les jeunes participants qui grandiront avec nous, leurs parents qui écouteront leurs histoires le soir venu, mais aussi la société qui verra, éventuellement, de jeunes adultes plus sensibilisés entrer sur le marché du travail. »

rotation

Rotation des cultures : ce qu’il faut savoir

La rotation des cultures est une prati­que qui consiste à effectuer une succession organisée de différentes cultures dans un même champ, et ce, d’une année à l’autre. Bien qu’elle soit planifiée, cette rotation demeure dynamique et peut être modifiée selon l’environnement et divers autres facteurs. Elle doit être réalisée en tenant compte de plusieurs caractéristiques, telles que la période de semis, la compétitivité et les besoins de fertilisation.
Quels sont les avantages ?
La rotation des cultures a des effets positifs sur la diversité du système agricole et sa durabilité. Elle permet notamment de lutter contre les mauvaises herbes en limitant les risques que ces dernières s’adaptent à leur espace et deviennent source de problèmes (ce qui est fréquent dans des systèmes de culture annuelle).
Elle a également un impact favorable sur le type et la quantité d’engrais épandus, la date des semis, l’application d’her­bicides, etc. La rotation des cultu­res rend possible la préparation d’une culture sans l’usage de pesticides. Elle permet aussi d’augmenter la fertilité et la structure du sol, de bonifier l’utilisation de l’azote, de prévenir l’érosion et d’accroître le rendement des cultures.
Quels sont les types de rotation ?
Les agriculteurs peuvent pratiquer de nombreux types de rotation des cultures. Les rotations simples, avec culture pé­renne, et complexes en sont quelques exemples. Chacune présente des avantages et des inconvénients qui lui sont propres, et leur choix dépend des capacités de l’agriculteur, de son espace et des produits qu’il souhaite et peut commercialiser.
La rotation des cultures est pertinente tant pour l’agriculture que pour l’environnement dans son ensemble. Encouragez les entreprises qui la pratiquent !

Emballages Hood

Emballages Hood d’East Angus se munit d’une nouvelle ligne de production : Un investissement de 20 M$

La nouvelle ligne de production sera installée à même la surface actuelle de l’usine.

Emballages Hood d’East Angus se dotera d’une nouvelle ligne de production dans son usine d’emballage de papier multicouches. L’investissement de Hood Packaging Corporation de 20 millions viendra bonifier le rendement sans toutefois mettre en danger les emplois actuels.
« La dernière fois que nous avions eu un investissement aussi important, c’était dans les années 2000. Notre équipement vieillissait et nous demandions cette aide depuis longtemps. Cela fait plus de 15 ans que nous n’avions pas eu d’investissements de cette ampleur », d’exprimer le directeur général d’Emballages Hood, Michel Bédard.
« L’objectif est d’augmenter la production de sacs en conservant le même nombre de personnel. Dans l’ensemble de l’Amérique du Nord, pour nos entreprises et nos filiales, la difficulté de trouver de la main-d’œuvre qualifiée, elle est là. Donc, quand nous réussissons à avoir de la main-d’œuvre, tu veux t’assurer de la garder et d’aller chercher l’équipement qui va te permettre d’augmenter la production et d’améliorer la qualité de vie sur le milieu de travail », explique M. Bédard.
Actuellement, Emballages Hood produit entre 50 et 100 millions de sacs par année. Cette ligne provenant d’Allemagne permettrait d’augmenter la production d’environ 50 % et l’installation devrait commencer dès septembre prochain. Les premières livraisons de sacs venant de cette ligne devraient se faire dès le début de l’année 2024.
L’entreprise, située sur la rue David Swan, à East Angus, compte approximativement une centaine d’employés et son marché de sacs d’emballage multicouches s’étend partout en Amérique du Nord. Leurs clients sont principalement situés au Québec, en Ontario, dans les provinces maritimes et dans le Nord-Est américain. Cette nouvelle ligne permettra de fabriquer des sacs destinés à contenir des mélanges pour bétons, de la farine, du sucre, les produits d’amidons et chimiques. Les sacs confectionnés sont destinés à contenir des produits en poudre allant de 10 à 50 kilogrammes.
« C’est une nouvelle ligne, presque entièrement automatisée. On reçoit des rouleaux de papier de différentes grandeurs et de différents types d’épaisseurs. On prend ces rouleaux-là, on les imprime et ensuite de ça, on les assemble pour en faire des tubes. Une fois le tube assemblé, on a une autre machine qui s’occupe de faire les fonds. Par la suite, on les palettise et on les envoie chez les clients », d’expliquer M. Bédard.
L’entreprise profitera du délai de réception de la nouvelle ligne pour permettre aux employés présents de suivre des formations afin d’être en mesure de bien utiliser les nouvelles technologies.

Élévaction

Élévaction en pleine croissance

Lyne Parent et toute l’équipe sont conscientes des besoins de la clientèle et visent à la satisfaire dans la mesure du possible.

Élévaction, cette entreprise d’Ascot Corner spécialisée dans la vente, l’installation et la réparation de produits élévateurs de personnes handicapées, a le vent dans les voiles. Les deux années de pandémie n’ont pas freiné sa croissance, au contraire ; elle a développé son créneau résidentiel et commercial faisant en sorte que l’entreprise dispose déjà d’un carnet de commandes bien rempli pour 2023 et on prépare 2024.
Cette croissance fulgurante survient à la septième année d’existence de cette jeune entreprise dont les propriétaires sont le couple Ghyslain Grondin et Lyne Parent. « Nous sommes chanceux, on est arrivé avec les bons produits au bon moment. » Le service offert part d’une réalité, d’expliquer Mme Parent. Elle-même, en fauteuil roulant, connaît bien la réalité que vivent les personnes à mobilité réduite. « Nous deux ensemble, mon conjoint, mécanicien d’ascenseur et moi, on a les compétences », exprime-t-elle.
Au moment du lancement de l’entreprise, au printemps 2016, le couple était conscient qu’il répondait à un besoin. « On a été chanceux, on n’a jamais attendu après le téléphone. » De deux employés, Élévaction est passé à dix et un autre devrait s’ajouter au cours des prochaines semaines. « Cette année, on a dépassé le million de charges salariales », d’exprimer avec une certaine fierté Mme Parent. Élévaction offre ses produits et services aux secteurs résidentiel, commercial et institutionnel. Elle dispose de tous les permis nécessaires pour œuvrer dans ces sphères d’activités.
Croissance
Mme Parent ne s’en cache pas et mentionne que plusieurs idées de diversification, entraînant la croissance de l’entreprise, proviennent des employés. Ces derniers sur le terrain sont à même de constater les besoins de la clientèle, explique-t-elle. Dans cet esprit, un employé a suggéré d’offrir les services de gros ascenseurs au secteur commercial et institutionnel. Cet ajout a permis de décrocher, entre autres, un contrat pour deux ascenseurs à l’hôpital Fleurimont (CHUS). « Ça, c’est grâce à l’expertise de Sylvain (un employé) », de lancer la copropriétaire. « Dans le fond, c’est l’équipe qui nous a amenés à nous diversifier. On a beaucoup de connaissances toute l’équipe ensemble. Il n’y a à peu près rien qu’on ne peut pas faire. » L’entreprise installe également des plates-formes élévatrices dans les écoles, organismes communautaires et autres.
Heureuse du nouveau volet, Mme Parent mentionne que le secteur résidentiel s’est considérablement développé au cours des années. « Particulièrement depuis la pandémie, on a eu beaucoup de demandes au privé. On a eu un boum et c’était essentiel de répondre. La demande est trop là et trop essentielle. On s’est ramassé avec un boum effrayant et humainement très difficile à vivre, de besoins essentiels à répondre. » Elle ajoute que plusieurs personnes peuvent bénéficier du programme d’adaptation à domicile (PAD) et font des demandes. L’entreprise a donc élargi son mandat et en plus d’offrir et installer des chaises d’escalier, des élévateurs, des leviers, ouvre-portes automatiques et lève-personnes, elle exécute certains travaux d’entrepreneur général comme celui d’installer des balcons adaptés, des rampes d’accès ainsi qu’une dalle de béton. Même si cela semble sortir de la mission première de l’entreprise, Mme parent en explique la raison en soutenant « Je vois des clients qui sont tellement mal pris et c’est difficile de trouver un entrepreneur général. »
Partie de rien, l’entreprise Élévaction est en bonne santé et l’avenir s’annonce prometteur. Outre le siège social situé à Ascot Corner, elle dispose de deux autres bureaux situés à Coaticook et Québec. Elle offre particulièrement les services pour les gros ascenseurs du côté des Rive-Sud de Montréal et Québec et bien entendu en Estrie. Quant au volet résidentiel, il est accessible pour l’Estrie et divers endroits au Québec. Les personnes intéressées à en savoir davantage peuvent contacter l’entreprise en composant le 819 658-2222 ou par courriel info@elevaction.ca.

Rémi Vachon

Le secteur manufacturier en relative bonne santé

Rémi Vachon, directeur adjoint au CLD du Haut-Saint-François, estime que les entreprises du territoire se sont relativement bien tirées d’affaire.

Les deux années de pandémie n’ont pas été faciles, mais il semblerait que le Haut-Saint-François tire relativement bien son épingle du jeu. Rémi Vachon, directeur adjoint au CLD, mentionne qu’aucune entreprise manufacturière n’a été contrainte de fermer. Au secteur du commerce et service, la situation n’a pas été facile et un restaurant a fermé ses portes. Cependant, la raison n’est aucunement liée à la pandémie.
M. Vachon admet que la situation s’est révélée particulièrement difficile pour le secteur des commerces et services incluant notamment la restauration. Les restaurateurs ont fait preuve d’ingéniosité avec des plats à emporter et réussi tant bien que mal à s’en tirer, exprime-t-il. À ce chapitre, il croit que l’année 2023 sera déterminante pour ce secteur qui a dû déployer beaucoup d’efforts pour garder la tête hors de l’eau.
Quant au secteur manufacturier, la situation n’a pas été plus rose, éprouvant entre autres des problèmes d’approvisionnement, mais tout indique que les entreprises ont traversé la tempête. Le CLD, précise M. Vachon, a été présent pour venir en aide aux entreprises qui en manifestaient le besoin. Plus d’une quarantaine ont bénéficié de l’aide financière provenant du fonds d’aide d’urgence et une centaine ont contacté l’organisme d’aide pour obtenir différentes informations et des conseils.
L’année 2022 marque une certaine reprise, indique M. Vachon. 2022 s’est avérée une bonne année au niveau du financement. On note quelques démarrages d’entreprises, surtout dans le commerce et service, mais également dans le secteur de la transformation alimentaire. M. Vachon croit qu’il s’agit d’une avenue intéressante pour plusieurs producteurs. Ce dernier est d’avis que 2023 sera intéressant, mais ajoute que les défis comme la pénurie de main-d’œuvre seront encore présents et pour plusieurs années. Dans cette optique, précise-t-il, le CLD avec le projet AmbassadeuRHSF, a donné un coup de main aux divers entrepreneurs dans la gestion des ressources humaines. « L’objectif, à partir de diagnostic, était de leur (entrepreneurs) donner un plan de match, une feuille de route, voici tes priorités: qu’est-ce que tu dois faire. » Plus d’une trentaine se sont prévalus de l’aide et ont établi une démarche pour leur entreprise. Par ailleurs, près de 70 entreprises ont également répondu au sondage diagnostic. Le CLD poursuivra son aide à ce chapitre, d’assurer M. Vachon.
Défis
Le directeur adjoint précise que la pénurie de main-d’œuvre demeure un défi de taille et nécessitera un effort des employeurs que ce soit au domaine salarial, avantages, conditions de travail, disponibilité et autres. M. Vachon entrevoit la nouvelle année avec optimiste d’autant plus qu’il compte, dit-il, sur une équipe complète de quatre conseillers aux entreprises. D’ailleurs, il invite les gens d’affaires à communiquer avec l’organisme pour obtenir de l’aide.

organisme communautaire

Les organismes communautaires… : Un service essentiel près de vous

Les organismes communautaires sont des partenaires indispensables au maintien et à l’amélioration de la qualité de vie dans le Haut-Saint-François. Ils sont plusieurs à œuvrer pour le développement social, économique, touristique, culturel, sportif et autres.
Que ce soit pour briser l’isolement, obtenir du support, du répit, être accompagné dans son cheminement (deuil, maladie, employabilité, etc.), pour améliorer son estime de soi, pour l’aide alimentaire et bien d’autres, il y a certainement un organisme qui peut répondre à vos besoins. N’hésitez pas à faire appel à eux. La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François est la référence pour diriger les gens vers les organismes qui pourront répondre à leurs besoins en action bénévole, aide alimentaire, éducation, emploi, finance, loisir, transport ainsi que pour du soutien aux personnes aînées, aux femmes, aux jeunes et aux familles. Avec ces partenaires, la CDC joue un rôle important à l’amélioration de la qualité de vie dans le milieu.

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Profitez des Fêtes pour faire une pause !

La période des Fêtes signifie bien souvent que vous serez occupé à recevoir des proches et à être invité chez d’autres. Et pour bon nombre de travailleurs, elle constitue également l’un des moments de l’année où ils ont droit à plusieurs jours de congé. Si tel est votre cas, pourquoi ne pas en profiter pour vous accorder une pause bien méritée ?
Gardez des journées pour vous
Bien que vous ayez plusieurs évènements disséminés tout au long de la période des Fêtes, pensez à conserver quel­ques journées de calme. Au programme ? Prendre soin de vous et décrocher du quotidien mouvementé. Ainsi, donnez-vous la permission de refuser des invitations parce que vous avez déjà rendez-vous avec vous-même et vos enfants, le cas échéant.
Prévoyez des activités
Faire une pause ne signifie pas de ne rien faire du tout, mais plutôt de vous concentrer sur les choses qui vous plaisent, vous amusent ou vous détendent. Listez quel­ques options d’activités que vous aimeriez réaliser si vous en avez l’occasion en tenant compte de différents scénarios de la météo. Notez des idées pour l’extérieur (patin, ski, glissade, etc.) et pour l’intérieur (film, journée pyjama, lecture, etc.).
Les pauses sont essentielles pour prendre soin de votre santé physique et mentale. Bon temps des Fêtes !

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5 tendances déco pour les Fêtes

Vous souhaitez changer votre décor des Fêtes et êtes à la recherche d’idées ? Voici cinq tendances de 2022 pour vous inspirer !

  1. La nature
    Le naturel conserve sa popularité des dernières années. Intégrez-le avec des branches de sapin, des pommes de pin ou d’autres matériaux organiques, comme le bois et le chanvre.
  2. La touche rétro
    Le vintage s’invite à fond dans la décoration de Noël. C’est le moment de ressortir des ornements d’antan ou d’en dénicher de nouveaux qui se prêtent bien à la thématique.
  3. Les matériaux recyclés
    Si vous adorez bricoler, cette tendance est pour vous ! Transformez des objets usés en décorations et recherchez les ornements fabriqués à partir d’éléments récupérés. Psitt ! Transposez ce concept aux cadeaux en les emballant avec du tissu, des circulaires ou des journaux !
  4. Les fruits séchés
    En guirlandes, dans des pots décoratifs ou même en ornements de sapin, les fruits séchés sont écologiques et agréablement parfumés. Les agrumes constituent un excellent choix !
  5. La brillance
    Tout ce qui est brillant invite à la fête ! Ajoutez des couleurs métalliques à votre décor en misant, notamment, sur le bleu et le vert ou l’argent et l’or, des classiques que vous pourrez facilement réadapter l’an prochain.
    Visitez vos boutiques locales pour trouver encore plus d’idées !
local

La population des Cantons-de-l’Est est plus que jamais mobilisée pour manger local

Un nombre record de 15 106 personnes se sont lancé le défi de mettre plus d’aliments locaux au menu durant tout le mois de septembre. Cela représente une hausse globale de 152 % pour cette 8e édition du Défi 100 % local, un événement porté par le Regroupement des tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ). Comme quoi manger local n’est pas une mode, mais bien un mouvement de société qui prend de l’ampleur année après année, et ce, aux quatre coins de la province.
Dans les Cantons-de-l’Est, c’est une hausse de 32 %.
« L’importance de l’achat local et de ses retombées positives continue de faire son petit bout de chemin! L’augmentation de participation montre l’intérêt des Estriennes et Estriens à faire plus de place aux produits d’ici, et les projets notamment éducatifs permettent d’outiller la population dès le plus jeune âge. Plus on en parle, plus on le démystifie, plus on est en mesure d’accompagner la population selon les défis auxquels on peut faire face. Ce n’est pas une simple mode, mais un retour à des valeurs essentielles », explique Héléna Hubert, Conseillère en développement bioalimentaire chez Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est.
Une mobilisation de tous les secteurs
S’approvisionner localement n’est pas qu’une affaire de citoyen.ne.s-mangeur-euse.s. C’est pourquoi 1034 entreprises bioalimentaires ont été mises de l’avant par les Tables de concertation bioalimentaire du Québec (TCBQ) dans le cadre du Défi, tout comme 170 marchés publics. De plus, les TCBQ se sont impliquées dans leur région respective dans le cadre de la 4e édition de l’événement Les institutions mangent local ! tenu en septembre, une initiative d’Aliments du Québec au menu.
En plus des personnes inscrites au Défi 100 % local, quelque 2 860 417 autres ont été rejointes par l’ensemble des activités de sensibilisation et de promotion mises en place durant le mois de septembre par les Tables de concertation bioalimentaire de 14 régions du Québec.
Merci aux partenaires du Défi 100 % local
Ce projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique bioalimentaire 2018-2025, Alimenter notre monde. Le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ) est aussi heureux de compter sur le soutien d’Aliments du Québec, d’Aliments du Québec au menu, de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) et du Réseau des fermiers et fermières de famille.
À propos du Défi 100 % local
Le Défi 100 % local est organisé par le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ). Il a pour mission d’accompagner les citoyennes et les citoyens du Québec à faire une transition progressive vers une alimentation de plus en plus locale. Informations : defijemangelocal.ca
À propos du Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec
Depuis 25 ans, les TCBQ ont pour mission d’animer et de coordonner les efforts des différents acteurs du milieu afin d’assurer le développement du secteur bioalimentaire et de promouvoir l’achat local. En 2021, les TCBQ ont fondé un regroupement officiel, rassemblant les Tables et des organismes partenaires. Cette association permet d’assurer une synergie entre les membres du Regroupement ainsi que le développement de projets communs qui se déploient partout au Québec.
Informations : tcbq.org

Movember

Des accessoires mode originaux pour combattre le cancer de la prostate

Saviez-vous que le cancer de la prostate est la forme de cancer qui touche le plus d’hommes à travers la province ? Chaque jour, ce sont 12 Québécois qui en reçoivent un diagnostic. Or, le sujet demeure malheureusement tabou. Pour sensibiliser la population à cette cause, l’organisme à but non lucratif PROCURE — la référence pour obtenir des réponses sur ce type de cancer ainsi que du soutien, 7 jours sur 7 — tient sa 9e campagne annuelle Nœudvembre.
Avec le slogan Luttons avec style contre le cancer de la prostate, PROCURE vous invite notamment à porter le nœud papillon 2022 lors de la Journée québécoise de sensibilisation au cancer de la prostate, le 19 novembre. À la fois élégant et original, celui-ci a été conçu par le réputé designer Philippe Dubuc, qui a imaginé un motif permettant que chaque nœud soit unique.
La campagne a pour objectif d’amasser 600 000 $ pour bonifier les services offerts et pouvoir envisager différents projets de recherche. Elle regroupe 28 ambassadeurs évoluant dans les sphères sportive, politique et artistique qui s’unissent à la cause et portent ce nœud papillon non seulement en appui aux hommes touchés par le cancer de la prostate, mais également afin de briser le silence qui continue d’entourer cette maladie.
Nœuds papillon, mouchoirs et bas
Vous souhaitez vous aussi soutenir cette cause ? Vous pouvez vous procurer le nœud papillon et son mouchoir de poche assorti, ou encore le coffret thématique 2022. Celui-ci comprend un nœud papillon, un mouchoir ainsi que sept paires de chaussettes (une pour chaque jour de la semaine!) aux motifs ludiques représentant la lutte contre ce cancer — de quoi sensibiliser vos collègues et vos proches avec classe et fantaisie!
Pour en savoir plus sur la campagne ou vous procurer un coffret thématique, visitez le noeudvembre.ca.
Recherche, information, sensibilisation, soutien aux hommes touchés et à leur famille… PROCURE est le seul OBNL qui se consacre entièrement à la cause du cancer de la prostate au Québec.

Jour du Souvenir

Porter le coquelicot : étiquette 101

En novembre, les Canadiens aux quatre coins du pays portent des coquelicots pour rendre hommage aux anciens combattants et aux soldats qui ont donné leur vie en luttant pour la liberté. La Légion royale canadienne a publié un petit guide contenant des conseils sur la façon appropriée et respectueuse de les arborer. Voici ses recommandations.
Comment porter le coquelicot ?
Le coquelicot doit être épinglé sur le côté gauche de votre poitrine, c’est-à-dire sur votre cœur. Symbole sacré du Souvenir, il ne doit surtout pas être fixé avec une attache qui le rendrait moins visible.
Quand porter le coquelicot ?
Portez votre coquelicot à partir du dernier vendredi d’octobre jusqu’au jour du Souvenir, le 11 novembre. Vous pouvez également l’arborer lors des funérailles d’un ancien combattant, d’un service commémoratif ou de l’anniversaire de la bataille de la crête de Vimy, notamment.
À quel moment retirer le coquelicot ?
Vous pouvez continuer à porter votre coquelicot après le 11 novembre. Cependant, de nombreuses personnes choisissent de l’enlever à la fin de la cérémonie du jour du Souvenir pour le déposer sur un cénotaphe ou une couronne en signe de respect. Ce geste est d’ailleurs devenu une tradition émouvante sur plusieurs monuments aux morts.
Quel que soit votre choix, assurez-vous de toujours ranger adéquatement votre coquelicot ou de vous en départir de manière respectueuse, si vous trouvez un coquelicot sur le sol, veuillez le ramasser, le nettoyer et le ranger à un endroit approprié.
Enfin, notez que la Légion royale canadienne fournit les coquelicots gratuitement. Elle encourage néanmoins les dons au Fonds du coquelicot, lequel vient en aide à nos anciens combattants ainsi qu’à leur famille. Pour en savoir plus, visitez le legion.ca/fr.

La Patrie

Le Haut-Saint-François en mode marché de Noël

On se prépare pour le marché de Noël à La Patrie.

Les marchés de Noël sont de retour dans le Haut-Saint-François et ce sont huit municipalités qui proposeront un espace aux artisans et artisanes de la MRC afin qu’ils puissent y exposer leurs œuvres. Ce type de marché est une occasion en or de trouver un cadeau unique et d’encourager les artistes locaux.
Ascot Corner
Le Salon des ARTisans se déroulera les 12 et 13 novembre au Centre Paul-Lessard, à Ascot Corner. De 9 à 16 h, les visiteurs auront la chance d’admirer les créations d’artisans qui seront attablés aux deux étages de l’édifice. Un panier contenant une panoplie de produits du HSF sera tiré parmi les citoyens qui se seront présentés à cet évènement.
East Angus
Le marché de Noël d’East Angus aura lieu à la salle communautaire des Chevaliers, les 19 et 20 novembre, de 10 h à 16 h. Les profits de l’évènement, qui réunira artistes et artisans, seront versés à la Fondation Marc Rousseau.
Saint-Isidore-de-Clifton
Pour une 2e année consécutive, l’école des Trois-Cantons et la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton organiseront un marché avec artisans, le 26 novembre de 9 h à 12 h, à l’école. Une vente d’arbres et de couronnes de Noël créées par les élèves permettra d’amasser des sous pour financer leurs activités scolaires. L’artiste Sylvain Dodier sera de la partie et fera la lecture d’un conte juste avant l’arrivée du père Noël. Boissons chaudes et grignotines seront offertes sur place et un feu de joie sera allumé à l’extérieur pour permettre aux visiteurs de se réchauffer.
Cookshire-Eaton
Au Victoria Hall, le marché de Noël se tiendra le dimanche 27 novembre, de 10 h à 16 h. Une vingtaine d’exposants seront présents pour offrir leurs plus belles créations.
Dudswell
À l’église Saint-Clément, dans le secteur de Bishopton, aura lieu les 3 et 4 décembre prochains le marché de Noël à Dudswell. Le comité organisateur de la Boîte à cadeaux de Dudswell travaille fort chaque année pour organiser un évènement unique et plein de surprises.
Johnville
Le 10 décembre se tiendra la première édition du marché de Noël de Johnville. De 9 h à 16 h, les visiteurs sont invités au Centre communautaire du 62 chemin Jordan Hill, pour y voir une vingtaine d’artisans et d’exposants proposer leurs créations et produits. Cette journée est possible grâce au Club Lions de Cookshire-Eaton qui y sera avec des gâteaux aux fruits et des chocolats.
La Patrie
La tournée des artistes et des artisans se poursuit à La Patrie, à la salle municipale, le samedi 10 décembre, de 10 h à 16 h. Plusieurs tables seront mises à la disposition des artisans pour exposer leurs créations.
Bury
Les 10 et 11 décembre, au 563 rue Main, le Manège militaire de Bury ouvrira ses portes de 10 h à 16 h. Des jeux gonflables seront sur place pour amuser les plus petits, un atelier de lutins, un kiosque de queues de castor et la visite du père Noël ponctueront cette journée féerique.
Weedon
Présenté par l’organisme Sports Loisirs Weedon, le marché de la municipalité se tiendra le 11 décembre au Centre communautaire de 9 h 30 à 16 h 30. Une deuxième édition attendue par les résidents de Weedon.

Remisage

Planifiez facilement le remisage de votre véhicule grâce au service en ligne de la SAAQ

L’été est passé en coup de vent et vous avez du mal à croire qu’il tire à sa fin? Dire que dans quelques semaines, il sera déjà le temps de penser à ranger vos jolis bolides à l’abri pour l’hiver!
Procéder au remisage de votre motocyclette, de votre décapotable ou de votre véhicule récréatif n’aura jamais été aussi facile! Grâce à notre service en ligne, gagnez du temps et planifiez votre remisage dès maintenant sans avoir à vous déplacer. Voici les étapes à suivre :

  1. Ayez en main le dernier certificat d’immatriculation du véhicule à remiser.
  2. Rendez-vous sur le site Web de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), au saaq.gouv.qc.ca, dans la section Remiser un véhicule.
  3. Cliquez sur « Aller au service en ligne » et faites votre demande au moment qui vous convient, du lundi au samedi, entre 7 h 30 et 23 h, et le dimanche, entre midi et 23 h.
    Informations à retenir :
    • Où : Services en ligne | Remiser un véhicule (saaq.gouv.qc.ca)
    • Document requis : le plus récent certificat d’immatriculation du véhicule
    Bon à savoir :
    • Vous pouvez faire la demande de remisage de votre véhicule à l’avance ou le jour même.
    • Aucun remboursement ne sera effectué pour le remisage d’une moto après le 30 septembre.
    • Laissez la plaque d’immatriculation sur le véhicule remisé.
    • Ne stationnez jamais un véhicule remisé sur un chemin public. Vous devez l’entreposer dans une cour, dans un garage ou sur un terrain privé, par exemple.
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7 gestes d’entretien à conserver durant toute la saison froide

Outre l’entretien complet avant le début de la saison hivernale, il importe de continuer à poser certains gestes tout au long de cette dernière afin de prolonger la durée de vie de votre véhicule et de vous assurer une conduite sécuritaire. Voici ce qu’il vous faut faire !

  1. Lavez régulièrement votre véhicule : vous en retirerez notamment le calcium qui favorise sa corrosion et son usure prématurée.
  2. Laissez le dégivreur s’occuper des essuie-glaces : si la glace qui s’y trouve ne s’enlève pas facilement, il peut être dommageable de les cogner avec votre balai à neige ou d’y verser de l’eau chaude, celle-ci pouvant faire fissurer le pare-brise. Patientez plutôt le temps que le dégivreur effectue sa tâche.
  3. Permettez au moteur de se réchauffer : cela aura pour effet de rendre l’huile à moteur et les autres lubrifiants plus liquides pour ralentir l’usure des composantes mobiles du moteur.
  4. Vérifiez la pression des pneus : les températures froides font diminuer la pression des pneus, ce qui peut rendre la conduite moins sécuritaire.
  5. Remplissez suffisamment le réservoir de carburant : vous limitez ainsi la condensation, qui peut geler quand il fait froid et empêcher votre véhicule de démarrer. Votre réservoir doit rester relativement plein, surtout lors des grands froids.
  6. Contrôlez le niveau de lave-glace : activer les essuie-glaces sans lave-glace peut user leur caoutchouc ou encore égratigner le pare-brise. Vérifiez souvent le niveau de liquide et évitez d’être à sec en conservant un bidon de lave-glace dans le coffre.
  7. Maintenez vos essuie-glaces abaissés : les redresser avant une tempête comporte plus d’inconvénients que d’avantages. Avec le temps, la pression de vos essuie-glaces sur le pare-brise sera moindre, nuisant à votre visibilité sur la route.
    L’état de votre véhicule vous préoccupe? Pour avoir l’heure juste, prenez rendez-vous dans un atelier de mécanique de vo­tre région pour une inspection !
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Comment prévenir le gel des portières et des serrures ?

Lorsque la température jongle entre grands froids et redoux, entre autres, il arrive que les portières et les serrures d’un véhicule gèlent. Découvrez quelques astuces permettant de prévenir ce genre de situation désagréable!
Portières
Vérifiez l’état des joints en caoutchouc et remplacez-les s’ils sont usés afin de prévenir les infiltrations. Appliquez ensuite un produit protecteur spécialement conçu pour ces pièces de la voiture. Évitez de laver votre véhicule par temps froid et séchez-le bien, le cas échéant. Lors des froids extrêmes, vous pouvez refermer la porte sur un sac-poubelle pour la séparer du châssis ou encore couvrir votre voiture d’une bâche.
Serrures
Graissez les serrures avec un lubrifiant liquide ou de la glycérine. Évitez cependant le WD-40, qui pourrait encrasser la serrure. Pensez aussi à placer un flacon de dégivrant dans votre sac à main ou une poche de votre manteau, par exemple. Vous vous féliciterez de votre prévoyance le moment venu!

Comment dégeler les portières et les serrures ?
Pour dégivrer les portières, exercez une pression sur celles-ci pour briser la glace ou employez un grattoir pour amincir la croûte glacée. Cela ne fonctionne pas ? Versez de l’eau tiède (et non chaude!), un dégivrant commercial, du lave-glace composé d’alcool ou une très petite quantité d’alcool isopropylique sur les joints.
Pour dégeler les serrures, vous pouvez chauffer votre clé (ne le faites pas si elle est munie d’une puce!) et la laisser quelques instants dans la serrure pour faire fondre la glace avant de la tourner. Vous pouvez aussi employer du lubrifiant liquide ou utiliser un séchoir à cheveux.

Coop

Économie coopérative : un choix sensé pour le bien de nos communautés

Chaque année, la Semaine de la coopération vise à souligner l’apport indispensable, et souvent méconnu!, des coopératives et des mutuelles. Chapeautée par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, l’édition 2022, qui se déroule du 16 au 22 octobre, met en lumière les avantages de la coopération et de la mutualité tout en faisant découvrir des entreprises qui contribuent activement au développement des collectivités.
Bienfaits multiples
Alors que le coût de la vie augmente, les consommateurs doivent faire preuve de débrouillardise pour maintenir leur qualité de vie, voire joindre les deux bouts. Des changements dans leurs habitudes d’achat, notamment, leur font économiser de précieux dollars. Par ailleurs, la pollution et le réchauffement climatique incitent les citoyens responsables à chercher des moyens concrets de réduire leur empreinte écologique. Dans tous les cas, privilégier les coopératives ou les mutuelles s’avère une décision sensée. Les bienfaits de cette pratique sont en effet indéniables :
• Donne la possibilité à nos collectivités de se développer;
• Assure le maintien d’emplois et la pérennité d’entreprises;
• Permet d’offrir des services essentiels dans toutes les régions.
Au Québec, on compte plus de 3000 coopératives et mutuelles dans une foule de domaines : alimentation, tourisme, assurance, etc. Acheter un service ou un produit issu de ce modèle, c’est soutenir des entreprises qui génèrent des retombées considérables pour nos communautés.
Contribuez à l’enrichissement collectif en encourageant les coopératives et les mutuelles d’ici pendant la Semaine et durant toute l’année!

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