Cration Jade

Créations Jade fête ses 35 ans

Nous retrouvons de gauche à droite Sébastien Lussier, directeur général, Claudette Hallée, directrice des ventes, et Serge Maher, président de Créations Jade.

Petite entreprise installée dans la résidence privée de la fondatrice Jacqueline Maher, Créations Jade, à Ascot Corner, n’a cessé de se développer pour devenir 35 ans plus tard une référence dans son domaine. Plus de 125 personnes ont récemment célébré cet anniversaire hautement significatif pour les membres de la famille, le personnel et son président, Serge Maher. « L’entreprise a vu le jour en 1981 à Ascot Corner et nous sommes très heureux d’être toujours présents dans notre localité », mentionne-t-il. Mme Maher ajoute « j’ai démarré l’entreprise modestement chez moi avec quelques employés. C’est très touchant d’avoir été témoin de son l’évolution au cours des années et de constater ce qu’elle est devenue aujourd’hui ». Créations Jade qui œuvrait à ses débuts dans la confection de vêtements s’est diversifiée au fil des années. « Nous nous spécialisons maintenant dans l’offre de produits et services de visibilité pour les entreprises soit les vêtements et objets promotionnels, l’affichage, lettrage de véhicules, etc. Nous avons une équipe incroyable composée de 24 personnes dédiées », d’exprimer Serge Maher. Un chapiteau était installé devant l’entreprise et les invités ont eu l’opportunité de visiter les lieux et repartir avec des présents.

Collecte de sang

Collecte de sang : Quatre-vingts donateurs

Nous retrouvons à l’avant à gauche les maires de Saint-Camille, Benoit Bourassa, et de Stoke, Luc Cayer. À l’arrière, apparaissent Chantal Bellavance et les maires de Westbury, Kenneth Coates, de East Angus, Robert Roy, de Weedon, Richard Tanguay, et Daniel Lamoureux, directeur général de la caisse, ainsi qu’à l’avant, à droite, Jean-Pierre Briand, maire de Dudswell.

Ce sont 80 personnes qui ont participé à la récente collecte de sang Desjardins organisée par les employés de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François. Même si l’objectif de 100 donneurs n’a pas été atteint, les responsables Chantal Bellavance et Nathalie Bissonnette sont satisfaites de l’effort des citoyens. Selon les responsables d’Héma-Québec, on estime que le don de 80 personnes pourrait sauver jusqu’à 320 vies. On aperçoit autour de la donneuse Manon Gauthier, administratrice à la caisse, les maires des municipalités desservies par l’institution financière. Ces élus participaient à titre d’ambassadeurs.

DianeGrenier 2016-10

WELCOME, DIANE !

Diane Grenier at the door to her office in Cookshire

Things are happening in a tiny office just down the hallway from the offices of the Journal du Haut-Saint-François, at 57 Craig N. in Cookshire. Good things. The new occupant of the little office is Diane Grenier, and right now she’s deep into papers and brochures and getting to know people. She’s a people person, so that makes her eyes light up with genuine enjoyment.
Diane is the new bilingual employee of the Centre d’action bénévole (Volunteer Action Centre, CAB) du Haut-Saint-François. She’s responsible for the CAB’s services in English, things like Meals on Wheels, transportation with volunteer drivers, supporting Viactive volunteers, caregiver support groups, and an income tax service for persons with limited income.
A relatively new service the CAB offers is frozen meals. You can order a minimum of eight meals at a time, choosing the kind of food you like. They’re delivered every two weeks, and you can choose whether or how much you want each time. You give your order by phone to – guess who – Diane. Each meal costs only $5. Desserts and soups are $1 each.
No one welcomes Diane more than I do, because I’m passing this job over to her. It’s been an honour and a pleasure to work with the good and creative folks at the CAB, and all of those who have been involved in the CAB’s activities over the past five years. (You know who you are!) But my plate runneth over, and I’m looking forward to having more time for some more leisurely activities, such as reading and writing, for example. Or travelling!
To reach Diane, just phone the CAB at 819-560-8540 (option 9 for English) or 819-238-8541 or email her at coordo@cabhsf.org. Ask her about the new Health Passport. Or how to volunteer. She’ll be delighted!
JIM ROBINSON
Montreal-based singer/songwriter Jim Robinson will bring his unique contemporary folk music to the Trinity United Church, 190 Principale W., for a benefit concert on October 23, at 2 p.m. Look for his guitar, listen for his harmonica. Tickets are $13 at the door. Info: Don Parsons, 819-875-3796.
MILITARY WHIST & TURKEY SUPPER
Military Whist and Turkey Supper are at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, on Thursday, October 27, beginning with card playing at 1:30 p.m. followed by prize giving and supper. Cost: Whist & Supper are $15, Whist only is $3, Supper only is $12. To reserve for Military Whist and/or the supper, call Serena Wintle at 819-875-5210 or Peggy Roy (evenings) at 819-875-3571 by Sunday, October 23.
ARTISAN MARKET
An artisan market organized by jewelry-maker Sonia Zalesak is at the Bulwer Community Center, 254 Jordan Hill Road, on Saturday, October 29, from 10 a.m. to 4 p.m. Wide variety of crafts, refreshments, good cheer. Info: Sonia, 819-875-1026.
DAVE BASSANT
Twelve Saturday evening concerts with the Dave Bassant Band are coming up. Put these dates in your calendar: October 29, November 5 and 26, December 10, January 14 and 28, February 11 and 25, March 11 and 25, and April 8 and 29. At the Ramana Hotel in Sawyerville. Info: Jean-Sébastien Bachand, 819-889-2967.
VIACTIVE
Viactive groups offer “adults only” exercises, for people age 50 or over. They’re fun, they’re free, and they’re easy on the knees. They’re led by volunteers who are trained by a kinesiologist from the non-profit group, Sercovie, in Sherbrooke. Here are the three bilingual groups, all on Wednesdays. Welcome to all!
Cookshire. Serena Wintle and Lyne Maisonneuve lead this group on Wednesdays from 10 to 11 a.m., at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. Info: 819-875-5210.
Newport. Ruth Shipman and Christiane Côté invite you to the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, in Island Brook. It’s on Wednesdays, at 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.
Sawyerville. Denise Nault and Gérard Nault guide participants at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, on Wednesdays at 10 to 11 a.m. Info: 819-889-2630.
CHURCHES
Anglican: October 23, services are at 9:30 a.m. in Bury, and 11 a.m. in Cookshire (Service of the Word). October 30, local churches will be closed, and all are invited to the St. George’s Church in Lennoxville at 10:30 a.m. for a Deanery Holy Eucharist with The Rev. Canon Fred Richardson officiating. Info: 819-887-6802.
Baptist: In Sawyerville, the worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
United: Sunday services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Messy Church: Messy Church is at the St. Paul’s Anglican Church in Bury on Tuesday, November 1st, at 5:15 pm. Story, crafts, and a meal. No fee. To make sure there’s food for everyone, please contact Tami Spires (United Church Minister) if you would like to attend: 819-884-1203 or email spiresta@hotmail.com. All are welcome.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by October 24 for publication November 2, or by November 7 for November 16.

Photo IGA final 2016 Journaux

Une aide de 5 950 $ à JEVI : Les IGA s’impliquent

Sur la photo, nous retrouvons de gauche à droite Clément Vallières (JEVI CPS-Estrie), Gilles Denis (IGA Cookshire), Louise Tardif (IGA Couture East Angus), Dominic Arsenault (IGA Coaticook), Yves Chapdelaine (IGA Extra Chapdelaine), Nick Massicotte (IGA Extra Sherbrooke), Éric Bouchard (IGA Bouchard), Dominic Couture (IGA Extra Couture) et Jocelyn Forgues (IGA Brompton).

Pour une troisième année consécutive, huit propriétaires IGA de l’Estrie, dont IGA Couture East Angus et IGA Cookshire, se sont engagés à amasser des dons auprès de leur clientèle pour souligner la Journée mondiale de la prévention du suicide. Ils ont donc réussi à récolter 5 950 $ qui ont été remis au Centre de prévention du suicide Estrie JEVI.

Halloween

L’Halloween : Des frissons et du plaisir en vue !

La fête de l’Halloween approche et elle fait le bonheur de tous, enfants et adultes. À Cookshire-Eaton, Johnville, East Angus, La Patrie et Weedon, la population est invitée à s’amuser dans une ambiance tantôt détendue, tantôt effrayante.
Cookshire-Eaton
À Cookshire-Eaton, les festivaliers pourront participer à une soirée costumée en famille le 29 octobre prochain à la Salle Guy-Veilleux. Les portes ouvriront dès 17 h. Les participants peuvent apporter leur souper. Une soirée dansante avec DEEJAY-T (Jérémie Turcotte) complètera la soirée. Des tirages pour les meilleurs costumes sont prévus. L’activité est organisée par Loisirs Cookshire et La Relève du HSF. Ça bougera également du côté de Johnville. Une soirée costumée est prévue le 29 octobre à la salle communautaire de l’endroit. Il y aura disco et bar sur place. Le coût d’entrée est de 7 $.
East Angus
À East Angus, c’est sous le thème Freddy contre Jason que s’animera le 22 octobre la forêt hantée située au parc des Deux Rivières. Personnages aussi terrifiants les uns que les autres se dissimuleront tout au long du parcours, prêts à surgir à tout moment. À cela s’ajouteront plusieurs stations animées et surprises. Les visiteurs sont invités à se présenter costumés. Le site sera ouvert au public de 18 h 30 à 21 h. Il y aura sur place vente de bonbons au profit d’un organisme. Un coût de 2 $ par personne sera exigé à l’entrée. En cas de pluie, pour connaître la tenue ou non de l’événement, veuillez composer dès 16 h 30 le 819 560-8600 poste 2405.
La Patrie
Les citoyens de La Patrie sont invités à la première édition de Citrouille en fête qui se tiendra le 22 octobre, à l’Abri-Bois, de 10 h à 16 h. L’activité se déroule dans le cadre du projet intergénérationnel. Les enfants pourront offrir le produit de leur récolte. Les jeunes auront décoré leur citrouille pour l’occasion et mettront en vente leurs œuvres d’art. Les adultes pourront profiter de l’occasion pour faire provision de courges, citrouilles, conserves maison, tartes, muffin, beignes et bien plus. Plusieurs activités se dérouleront sur place. Les visiteurs sont invités à se présenter sur place costumés. Les profits de la journée seront versés pour l’activité physique de l’école.
Weedon
Du côté de Weedon, les membres de la Maison des jeunes transformeront le gymnase de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Coeur en labyrinthe d’Halloween le 29 octobre. Les visiteurs sont attendus de 18 h à 21 h. L’entrée est gratuite, des activités et distribution de bonbons sont prévus pour l’occasion.

Planification globale

Démarche de planification globale et intégrée : Une autre étape franchie

Une cinquantaine de personnes ont travaillé à prioriser les constats qui déboucheront éventuellement sur les enjeux.

Avec la priorisation de quatre constats, la cinquantaine de personnes réunies au Centre communautaire de Bury ont franchi une autre étape dans la démarche de planification globale et intégrée. Cet exercice met la table pour l’avant-dernière étape consistant à la proposition des enjeux conduisant à la phase finale, soit la formation des groupes afin de passer à l’action. Les quatre constats retenus s’ajoutent aux 10 autres choisis lors d’un exercice semblable tenu en avril dernier. C’est donc 14 constats qui seront déposés à l’Observatoire estrien des communautés. Cet organisme aura la tâche d’analyser et croiser les constats au besoin pour en définir les enjeux. Ces résultats seront validés collectivement par une autre rencontre qui devrait se dérouler au début 2017, soit vers février, d’expliquer Richard Tanguay, maire de Weedon, président de la SADC et de l’équipe de développement du Haut-Saint-François (EDHSF).
Constats
Divisée en équipes de travail, la cinquantaine de participants devait choisir parmi les 18 constats lesquels devaient être traités en priorité. Selon un système de pointage, quatre ont été retenus par la très large majorité. Parmi les constats retenus, nous retrouvons en 1re position la Cité-école Louis-Saint-Laurent. On constate les nombreuses retombées positives de la démarche soit par les comités locaux de développement et le développement d’un réseau de bénévoles pour les sports, loisirs et autres. L’implication des organismes communautaires, l’implication de nombreux partenaires, personnel, élus municipaux et autres contribuent au développement et le maintien des liens sociaux et de la solidarité qui en découle.
Le second constat concerne les agressions contre les personnes notamment la violence conjugale, les agressions sexuelles et signalements retenus à la DPJ. Les chiffres concernant ce domaine sont particulièrement alarmants. Le troisième constat vise le coût des loyers. Selon les statistiques de 2011, on note que 37,1 % des locataires consacraient plus de 30 % de leur revenu annuel brut au logement. Le dernier constat retenu concerne le sentiment d’appartenance locale que l’on estime assez bien développée, mais que celui envers le territoire du Haut-Saint-François était moins prononcé.
Satisfait de l’exercice en cours, M. Tanguay mentionne que « la démarche est assez unique au Haut-Saint-François. Il y a peut-être eu ailleurs une démarche similaire, mais c’était sur un point précis, pas de façon aussi globale qu’ici. » Le président de l’EDHSF est particulièrement fier d’ajouter « que toutes les opérations sont faites par les gens du milieu sans consultants. » Seulement l’analyse des constats pour les traduire en proposition est confiée à l’Observatoire estrien des communautés afin d’obtenir une approche objective. La prochaine étape, mentionne M. Tanguay, sera les enjeux qui vont déboucher en action. Ce dernier est convaincu que les participants sont déjà prêts à passer en mode action. Le fait qu’un noyau de personnes soit présent à chaque rencontre démontre, selon M. Tanguay, une sorte d’appropriation de la démarche.
Au terme de la rencontre alors que les participants étaient invités à intervenir, le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, mentionne « il va falloir faire l’effort d’y attacher des sommes. Faudra retourner dans nos municipalités et même à la table des maires », lance-t-il.

Mur escalade

L’école Saint-Camille de Cookshire : Reçoit un don de 10 000 $

Les 10 000 $ amassés par l’équipe de cyclisme, La Passerelle, du Grand défi Pierre Lavoie, ont permis la réalisation d’un tout nouveau mur d’escalade, installé dans le gymnase de l’école Saint-Camille de Cookshire.
Nouvellement en place juste à temps pour la rentrée 2016-2017, la concrétisation du projet a été permise grâce au don obtenu, explique Kathy Lapointe, directrice de l’établissement.
Les jeunes étudiants de 4e année, accompagnés de Madame Yolaine, enseignante en éducation physique, ont fait une brève démonstration de son utilisation, témoignant d’un enthousiasme débordant, fous de joie de présenter leur nouvelle acquisition qui suscite beaucoup d’intérêt. « Je remercie les cyclistes qui ont amassé les 10 000 $, de leur implication, année après année », témoigne Mme Yolaine, dont les 34 années en enseignement n’ont pas fait disparaître son dynamisme énergisant.

Weedon texte2

CLSC et CHSLD à Weedon : Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS investit 1,2 million $

Plus d’une centaine de citoyens ont tenu à entendre de vive voix l’annonce divulguée par les représentants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS que l’on aperçoit en compagnie du porte-parole du comité de citoyens, Claude-Gilles Gagné, à gauche.

L’ambiance était à la fête la semaine dernière à Weedon. La centaine de citoyens réunis au Centre communautaire avaient de quoi se réjouir. Les représentants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS annonçaient un investissement de 1,2 million $ pour des rénovations à être effectuées dans les deux bâtiments de santé de l’endroit soit le CLSC et le CHSLD. Les réaménagements permettront de maintenir les services et de les adapter selon les besoins de la population.
Carol Filion, directeur général adjoint programmes sociaux et de réadaptation, ainsi que Sylvie Moreault, directrice du programme de soutien à l’autonomie des personnes âgées du CIUSSS de l’Estrie – CHUS et porteuse de dossier, ont expliqué la nature des travaux lors d’une assemblée d’information. Rappelons qu’en juin dernier, le conseil d’administration de l’organisme de santé avait signifié, pour ainsi dire, la mort du projet Tout sous un même toit pour approuver celui tant défendu par les citoyens, soit de maintenir les deux bâtiments en y injectant les investissements nécessaires. Cette soirée rendait officielle la fin d’une bataille amorcée à l’automne 2013.
Réaménagement
Les travaux qui ont reçu l’approbation du ministère de la Santé et des Services sociaux devraient s’amorcer en début d’année 2017. Du montant de 1,2 million prévu, un tiers sera consacré au CLSC et le reste au CHSLD. Mme Moreault mentionne qu’il est possible que l’enveloppe soit bonifiée puisque les plans et devis n’étaient pas complétés. Au CLSC, on prévoit un réaménagement qui permettra de répondre aux normes en prévention des infections et d’améliorer l’environnement de travail pour le personnel et les médecins. Mme Moreault mentionne que les archives situées au rez-de-chaussée seront aménagées au sous-sol. L’espace récupéré permettra d’établir une zone de prévention contre les infections. On souhaite aussi aménager les espaces pour améliorer la confidentialité. Les bureaux du personnel infirmier et des médecins seront réaménagés avec du mobilier mieux adapté, ce qui devrait également libérer de l’espace. La zone d’accueil du CLSC sera également améliorée.
CHSLD
Les travaux d’amélioration du CHSLD s’amorceront une fois ceux du CLSC complété, d’exprimer Mme Moreault. Elle prévoit qu’ils devraient débuter vers juin prochain. « Une chose est sûre, on ne parle pas d’années, les travaux vont se faire en 2017. » Au chapitre des améliorations, on prévoit déménager la réadaptation externe au premier étage, offrant par le fait même un accès direct au service pour la clientèle, évitant ainsi les risques de contagion par le croisement de la clientèle externe avec celle qui est hébergée. La salle à manger sera relocalisée à proximité du poste des soins infirmiers, permettant d’améliorer la supervision des repas par le personnel pour une sécurité accrue des usagers. Plusieurs réaménagements seront également effectués pour améliorer l’espace de vie des résidents et de leurs familles, dont celui de la chambre de fin de vie. Mme Moreault a profité de l’occasion pour confirmer que le nombre de lits au CHSLD demeurerait à 42. Dans un souci de collaboration, elle ajoute que les deux projets de réaménagement tiennent compte des besoins exprimés par le personnel, les médecins et qu’ils seront consultés pour l’étape finale.
M. Filion mentionne que la nouvelle structure dans le domaine de la santé permet de récupérer de l’argent et investir dans les services. « Le CIUSSS veut rester plus près des communautés. Je veux rester attentif à l’évolution des besoins et la façon de travailler ensemble. »
Satisfaction
Claude-Gilles Gagné, porte-parole du comité de citoyens de Weedon, était visiblement satisfait du dénouement. En guise d’introduction à la soirée, il a profité de l’occasion pour remercier la population de son appui. « À toute les fois qu’on faisait quelque chose, la population a suivi. On a fait des manifs de têtes grises, j’en revenais pas. Deux cent cinquante têtes grises qui se déplacent; on n’a pas le choix de les écouter. » Du même souffle, M. Gagné a souligné l’ouverture des dirigeants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. « En juillet 2015, on a eu une première rencontre et une autre en septembre. Ils ne nous ont pas seulement écoutés, ils nous ont demandé notre avis. On n’était pas habitué à ça. »
Même si le climat de confiance semble établi entre les intervenants, il y aura tout de même un comité de suivi. Selon M.Gagné, il est possible que plusieurs personnes du comité de citoyens en fassent partie, mais il y a place pour d’autres citoyens.
Maire
À l’instar de ses citoyens, Richard Tanguay, maire de Weedon, partageait sa joie. « Le travail du comité de citoyens est la plus belle initiative dans la municipalité. Il a permis de faire le lien et le suivi du dossier. Je suis content de voir que la nouvelle structure a l’intelligence d’écoute et de compréhension. »
Député
Présent à l’assemblée, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, démontrait également sa satisfaction. Il rappelle que tout le débat s’est déroulé dans un contexte de changements avec les différentes agences de santé. « La nouvelle structure a changé le regard et le ministre l’a bien reconnu. Le travail a été fait par tout le monde », de compléter M. Bolduc en rappelant que le tout se conclut à la satisfaction générale.

CSN Cookshire

Cookshire-Eaton : Les travailleurs demandent le rejet de la loi 110

À droite, le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE – CSN), Denis Beaudin, et les employés municipaux de Cookshire-Eaton.

Les travailleurs syndiqués accompagnés de Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE – CSN), se sont présentés à la dernière séance du conseil municipal de Cookshire-Eaton pour demander aux élus de rejeter le projet de loi 110. Déposé par le gouvernement du Québec, le projet permettra en autres aux municipalités de décréter les conditions de travail de leurs employés en cas de conflits.
Le maire, Noël Landry, a montré une certaine souplesse à considérer la demande, d’autant plus qu’on estime que cette décision s’est prise avec les deux grandes villes soit Québec et Montréal, sans avoir consulté les petites municipalités.
Dans l’hypothèse que le projet de loi soit accepté, M. Beaudin mentionne à la table du conseil « Entendu que pour négocier, ça va avec le respect et la confiance sauf qu’on s’assoit à une table de négociation et qu’on sait que la municipalité a un droit de décréter de façon très rapide, c’est difficile pour les employés de négocier de façon confiante, de négocier en toute confiance. Ça fait en sorte également que lorsqu’on fait face à une problématique, ça détruit très rapidement les relations de travail. » Celui-ci a souligné à deux reprises au maire « je le répète, les employés jugent qu’on a des bonnes relations de travail à Cookshire-Eaton et il faudrait les garder. » Manifestement, le syndicat et les membres sont en défaveur d’un tel projet de loi. « Il y a 5 ans, c’était impensable qu’une municipalité ait un droit pareil et pourtant on est rendu là », cite le président de la CSN. Selon lui, « tout travailleur, toute travailleuse devrait s’inquiéter de cette brèche, car si aujourd’hui ce pouvoir était donné aux municipalités, il faut s’imaginer que dans le futur ça va être donné à qui ? », déclare le président du syndicat.
Faisant référence notamment aux pertes financières dues à l’application de la loi 110 envers les municipalités, M. Beaudin demande entre autres: « à quel montant se chiffre le manque à gagner ? De quelle façon vous allez faire pour combler ce manque ? Une augmentation des taxes ou allez-vous vous servir du droit de décréter pour diminuer les conditions de travail ? » Suite à ces questions, M. Landry précise que « les coupures ont déjà été faites. Nous avons perdu près de 600 000 $. »
Au final, le président de la CSN y est allé avec la question primordiale « Est-ce que s’opposer au projet de loi peut être envisageable pour Cookshire-Eaton ? » Le maire a répondu: « Le cadeau empoisonné a été donné à la UMQ (Union des municipalités du Québec). C’est sûr qu’il faut regarder le projet de loi assez rapidement. Au moment où ça été décidé le pacte fiscal, c’était avec Québec et Montréal, nous, on a fait foi là-dedans, de p’tit chien en arrière qui suivait les autres. On ne nous en avait pas parlé avant à la FMQ (Fédération québécoise des municipalités), y’ont pas été sport avec la FQM qui regroupe quand même 11 000 municipalités. On va en prendre connaissance. » Le président réplique « Pour calmer les inquiétudes de vos employés, est-ce que pour vous, c’est nullement envisageable ? » Le maire rétorque: « C’est compromettant d’une façon ou d’une autre, on va regarder ça comme il faut et on essaiera de clarifier ça avec vous autres. »
Au moment d’écrire ces lignes, les municipalités de Rouyn-Noranda, Ville-Marie et de Sorel-Tracy prenaient la résolution de s’opposer au projet de loi. Ils ont l’intention de ne pas faire appliquer celle-ci, prétextant avoir dans le passé, réussi à négocier dans le respect avec leurs employés municipaux. Le maire de Ville-Marie, en Abitibi-Témiscamingue, dans une tribune, va même à déclarer « vous négociez avec vos gens, vous ne vous entendez pas, vous sortez la fameuse loi… ? » Allant à contresens des valeurs de respect et de négociation, précise-t-il. À la commission parlementaire, selon les maires et le gouvernement, les employés municipaux sont 39 % plus payés que les employés provinciaux. Les représentants des différents syndicats ont nié ces dires. Le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny, a affirmé dans une tribune que « la perspective d’une grève générale dans une ville où l’on gère des services publics n’est pas le scénario qui est le plus souhaité », ne reniant pas ainsi le projet de loi. Somme toute, si une ville ne s’entend pas avec un syndicat, c’est l’Assemblée nationale qui au final pourrait adopter une loi spéciale. Selon les sources obtenues, les syndicats ne voient pas la nécessité d’appliquer cette loi puisque 96 % des négociations se règlent sans conflit.
M. Beaudin conclut en rappelant que la loi 110 « fait une brèche monumentale dans le droit fondamental de négocier. »

Ferme

Ordre national du mérite agricole : Trois fermes se démarquent

Nous apercevons Paul Villeneuve et sa conjointe Andrée Dugal, visiblement heureux d’être parmi les bêtes.

Trois fermes de Cookshire-Eaton ont fait belle figure à l’occasion du concours de l’Ordre national du mérite agricole, qui s’est tenu récemment à Sherbrooke devant 400 convives, pour la remise des médailles régionales.
La ferme La Villandroise a décroché l’or au niveau national ainsi que l’or au régional. La remise officielle se tiendra le 28 octobre prochain, à la salle du Conseil législatif de l’hôtel du Parlement, à Québec, en présence du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Pierre Paradis. D’autres se sont signalés au niveau régional dont la ferme Woodsview inc., qui a reçu la médaille d’or au 2e rang et la Sapinière et Pépinière Downey inc., qui s’est vu octroyer la médaille l’argent au 1er rang.
Le concours de l’Ordre national du mérite agricole revient aux cinq ans dans différentes régions du Québec. Depuis sa création en 1889, il a pour objectif de reconnaître le travail agricole. Il exige une volonté de se démarquer et de s’investir à l’amélioration constante du milieu.
Les critères d’évaluation ainsi que les juges chevronnés nommés par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation sont de tous les niveaux. Dans la grille, retrouvons la gestion de la production, la protection de l’environnement, le développement stratégique de l’entreprise, la gestion financière et des ressources humaines ainsi que le rayonnement social. À Cookshire-Eaton, Paul Villeneuve et sa conjointe Andrée Dugal, de la ferme La Villandroise, ont raflé l’or dans le classement national et une autre médaille d’or pour le régional. Éleveur de bovins de boucherie, le couple est passionné et constamment à la recherche de nouveau procédés afin d’améliorer chaque étape de l’élevage. « Étant donné les formations qu’on a, on a mis en place quelques registres dont la gestion des pâturages et adapter tous nos équipements pour un élevage le plus prospère possible », d’exprimer Paul Villeneuve.
Tous deux possèdent une expertise hors pair. Le couple enseigne au Centre de formation professionnelle de Coaticook (CRIFA). M. Villeneuve détient un doctorat en physiologie de la reproduction et est également consultant et conférencier. Mme Dugal enseigne en production horticole et a une maîtrise en sciences agricoles. Dans leur propre élevage, ils appliquent les valeurs qu’ils inculpent en plus des partager. Dotée d’un engagement exemplaire dans le milieu agroalimentaire, la ferme La Villandroise se démarque par la pratique méticuleuse et la recherche de chacune des étapes de la production, toujours en lien avec le bien-être constant des bêtes.
À La Villandroise, le cheptel est composé de femelles hybrides; le troupeau se compose d’Angus Simmental, un croisement de 2 races, renforçant ainsi la génétique. Le vêlage, soit les naissances, se fait aux champs et il est concentré au printemps. Sur place, les vaches vivent à l’extérieur toute l’année. Elles bénéficient de sources d’eau constantes, de brise-vent, de litières en saison hivernale. Les veaux ont un accès permanent à une source de nourriture alors que les vaches, une fois leurs veaux sevrés, ont un fourrage grossier en tout temps également. L’été, le troupeau tire avantage de parcelles de terre divisées et semées avec soin d’un mélange de graminées et de légumineuses, le sol est riche. « La gestion des pâturages, moi j’y crois vraiment », explique Paul Villeneuve, en mentionnant que nous sommes rendus au mois d’octobre et que ses vaches ont encore de l’herbe aux champs. « L’idée est qu’on change nos animaux de place continuellement », explique-t-il. Les procédés et protocoles de gestion du pâturage tels les semences, l’engrais, la ressource sont pensés afin de maximiser la croissance de l’herbe et du veau, la rentabilité des sols et la bonne gestion de la ressource financière. En grosse saison, le troupeau change environ tous les 3 jours de lopin de terre. Les veaux, de la mise bas à la mise en marché, entre les mois de décembre à février, prennent un gain de 2 ¾ livres en moyenne par jour, pour être vendus dans les alentours de 750 livres à cette période de l’année. Le système de contention donc l’approche des veaux dans le pré se fait à l’aide d’un corral de type Bud Box. Accroché à côté d’un VTT, c’est une espèce de cage qui permet de faire entrer le veau à l’intérieur sans contact. Il aide ainsi à le soigner et le vacciner à l’intérieur de cet enclos portatif, au grand air. La mère peut donc rester à ses côtés, évitant ainsi tout stress de l’animal. Ici, on ne sépare pas les veaux de leur mère drastiquement, tout se fait par étape. Le sevrage est fait en douceur. Afin de le permettre, ils utilisent une espèce de gadget en plastique nommé caveçons. Celui-ci est inséré dans les narines du veau, cela l’empêche d’avoir le goût de téter, le tout sans inconfort et sans douleur conservant toujours le bien-être animal. « Plus tu réduis le stress et plus tu réduis la maladie », indique M. Villeneuve.
Une autre entreprise qui a fait sa marque est la Sapinière et Pépinière Downey inc., de Cookshire-Eaton, un chef de file dans la production d’arbres de Noël. Producteurs de père en fils, ils sont un fleuron québécois. Ils ont remporté la médaille d’argent au 1er rang au régional. Ils se sont démarqués grâce à leurs innovations en terme de diversification des espèces, la recherche et le développement, telle la pollinisation contrôlée des sapins.
Soulignons aussi la ferme Woodsview inc., lauréat de la médaille d’or au 2e rang au régional, spécialisée en élevage de bovins laitiers dont les propriétaires Dean et Dennis Taylor sont à leur 6e génération, ayant fait leur début en 1798. Ils sont sortis du lot, en autres par leur bonne gestion de la ressource financière, de l’accès à la technologie telle l’implantation du robot mécanisé pour la traite.

Musique aux sommets

Musique aux Sommets à Chartierville : La municipalité s’engage pour une seconde édition

Jean Bellehumeur, représentant le comité Musique aux Sommets à Chartierville, présente le bilan de l’an un qui se traduit par un engagement financier moindre que prévu pour la municipalité.

Le succès prometteur de la 1re édition de Musique aux Sommets à Chartierville semble avoir convaincu tout le monde de récidiver pour une deuxième édition. Le conseil municipal qui a injecté 34 000 $ à la première année n’a pas hésité à faire de même à la hauteur de 25 000 $ pour l’an prochain.
C’est la décision prise à l’unanimité par les élus lors de la dernière séance du conseil municipal. Jean Bellehumeur, membre du comité organisateur, a présenté le bilan de l’an un devant plus d’une trentaine de personnes. « La fierté qu’on a découvert dans notre village ça n’apparaît pas sur le bilan. Ça paraît pas dans les chiffres, mais on vous remercie », mentionnait-il en guise d’introduction.
Il était prévu pour la première édition que la municipalité injecterait 40 000 $ pour équilibrer le budget d’opération. Bien que la réalité fait en sorte que les dépenses soient passées de 85 000 $, initialement prévues à 90 000 $, le résultat n’en est pas moins intéressant puisqu’il se reflète par un engagement financier moindre pour la municipalité de 6 000 $. La corporation municipale versera donc 34 000 $.
Plusieurs dépenses, explique M. Bellehumeur, se traduisent en investissement que l’on établit à 8 500 $ et qui ne sera pas nécessaire pour la prochaine édition. À ce chapitre s’inscrit entre autres, la confection des bars, l’achat de réfrigérateurs et de câbles électriques. Le comité estime que les dépenses seront moindres l’an prochain et la rentrée d’argent supérieure que ce soit en commandites et visiteurs. C’est pour ces raisons que le comité demande à la municipalité un engagement financier de 25 000 $.
M. Bellehumeur mentionne qu’il était important d’obtenir rapidement l’engagement de la municipalité pour préparer la deuxième édition, à commencer par la recherche d’un artiste. La formule pourrait être similaire avec des améliorations, laisse entendre l’intervenant. « On a eu un beau succès avec l’orchestre symphonique, on va souhaiter qu’ils puissent revenir, faut voir les disponibilités, les engagements. »
Maire
Pour le maire, Denis Dion, l’implication financière de la municipalité se traduit comme un investissement. « Faut pas lâcher. Ça change rien aux taxes des contribuables, c’est entré dans les dépenses du budget municipal. » Le maire ajoute que Musique aux Sommets apporte une belle visibilité pour la municipalité. « Nous, on a décidé d’investir dans le tourisme. C’est le tourisme qui fait vivre les petits villages. Le village a été en vie comme j’ai jamais vu. Tant qu’on peut le supporter, on va le faire. On est capable de le faire sans monter les taxes », précise-t-il.

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Colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité : Une première sur le territoire

Pour plus d’information, visitez le http://cdchsfdir.wixsite.com/cdchsf/colloque-lgbt ou appelez Martin Maillot à la CDC du HSF au 819 832-3335.

Les intervenants du milieu communautaire, de la santé et scolaire de l’Estrie et d’ailleurs pourront enrichir leurs connaissances et échanger sur le phénomène de la diversité sexuelle et de genre en ruralité, lors du tout premier colloque présenté par la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François. Celui-ci se tiendra à la Ruée vers Gould dans le Canton de Lingwick, ce vendredi 21 octobre.
Plusieurs conférenciers reconnus seront présents. Notons la participation de Line Chamberland de l’Université du Québec à Montréal, sexologue et sociologue, titulaire de la chaire de recherche sur l’homophobie. Bill Ryan, chercheur à l’Université McGill, présentera une allocution sur les conséquences de l’homophobie et de la transphobie en contexte de ruralité. Dominique Dubuc, professeure au Cégep de Sherbrooke, sera également présente. Mme Dubuc milite pour les droits des personnes des minorités sexuelles et fait partie du comité des lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres (LGBT). Elle siège aussi à l’ILGA North America, un organisme dédié à la défense des personnes LGBTI ayant un conseil consultatif à l’ONU. Lors du cocktail dînatoire, la population pourra faire l’écoute d’une allocution de Marie-Pier Boisvert, du Conseil québécois LGBT.
L’évènement invite également la population pour un cocktail dînatoire à compter de 17 h à la Ruée vers Gould. Dès 19 h, un cabaret poétique où tous sont invités à traverser à la Publibrairie le Buvard où Jean-Paul Daoust et Nicholas Giguère, deux poètes hauts en couleur présenteront leur fresque. Une soirée trash et déjantée vous y attend, comme le décrit Martin Maillot de la CDC.

Auto

Dix tâches pour préparer votre voiture à affronter l’hiver

La saison froide frappe à nos portes… votre véhicule est-il prêt à y faire face ? Non ? Pour éviter les ennuis de voiture cet hiver, accomplissez les dix tâches suivantes avant de prendre la route:

  1. Posez vos pneus d’hiver et vérifiez que la pression est bonne, n’oubliez pas la roue de secours;
  2. Changez l’huile si celle-ci n’est pas adaptée aux rudes conditions hivernales;
  3. Ajoutez de l’antigel (environ 50 %) dans le liquide du radiateur;
  4. Vérifiez que les essuie-glaces sont en bon état et appropriés pour l’hiver;
  5. Faites le plein de lave-glace et déposez-en un bidon plein dans la voiture;
  6. Assurez-vous que le système de chauffage et le dégivreur de la vitre arrière fonctionnent bien;
  7. Inspectez la batterie en quête d’éventuelles et indésirables ! traces de corrosion;
  8. Testez les phares et les clignotants avant et arrière;
  9. Lubrifiez les serrures et munissez-vous d’un antigel de serrure;
  10. Préparez une trousse de survie complète (pelle, vêtements chauds, nourriture non périssable, trousse de premiers soins, etc.) à conserver dans l’auto.
    Eh ! voilà, votre voiture est fin prête pour l’hiver: vous n’aurez donc qu’à vous soucier de la déneiger adéquatement avant de prendre le volant !
UPA

Le transfert de ferme : Un processus de 2 à 10 ans

La conférencière Yolande Lemire mentionne qu’on compte une relève pour trois entreprises à vendre et qu’un processus de transfert peut prendre de 2 à 10 ans.

Le transfert d’une entreprise agricole, ça se prépare. Dépendamment si l’acquéreur est formé et autres éléments, le processus peut s’échelonner sur une période de deux à dix ans. Il est donc important de faire savoir à son organisme (UPA) ou autres son intention et de faire appel à des ressources.
C’est du moins le message lancé par Yolande Lemire, M.A. conseillère en transfert et conférencière invitée lors de l’AGA du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, qui se déroulait à la Salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton. Mme Lemire mentionne qu’on retrouve une relève pour trois entreprises à vendre et que la moyenne d’âge pour que la relève devienne propriétaire est de 32 ans. Près de 80 % des transferts sont familiaux, mais la tendance va de plus en plus vers la non-parenté. Il est donc important de consulter et bien se préparer, insiste l’invitée.
De façon générale, explique Mme Lemire, le transfert se passe assez bien, mais doit se faire dans le respect mutuel, la confiance, le comment procéder et l’ouverture d’esprit reconnaissant le travail fait par le fondateur. Le plus grand dilemme, précise-t-elle, est l’aspect financier. « Est-ce que le prix est juste et raisonnable, la relève est-elle capable de payer et le vendeur a-t-il besoin du prix demandé ? » Autant d’aspects auxquels les parties doivent s’entendre.
Pour réaliser un transfert, explique Mme Lemire, il faut considérer les aspects humains, organisationnels, financiers et rencontrer un fiscaliste et un juridique. Il faut également prendre le temps de se questionner et le faire en sept étapes. D’abord développer une vision commune. Le choix de la relève doit se faire de façon réfléchie. Elle doit être motivée à participer à la gestion de l’entreprise et avoir la capacité d’être le chef de son entreprise. Quant à l’entreprise, elle devra aussi fournir un soutien organisationnel adéquat. S’entourer de bonnes personnes clés pour faire avancer le projet est important et constitue la seconde étape. Cela doit se faire en fonction de la complexité et l’orientation du projet. Il faut savoir s’entourer au maximum, insiste la conférencière. Troisième étape de réflexion fort importante est de se respecter mutuellement, planifier un transfert, se faire confiance, ouvrir ses horizons et communiquer complètent le processus de réflexion. Dans la marche à suivre, il faut prévoir du temps pour la planification, la mise en œuvre, la transition et la nouvelle direction, d’expliquer l’invitée.
Conseillère
Mme Lemire mentionne qu’une conseillère en transfert est une personne neutre. Son rôle est de coordonner la démarche, clarifier le projet, proposer un plan d’action, faciliter la discussion et aider à la prise de décision. Dans tout le processus du transfert, explique-t-elle, 80 % du temps sera consacré à discuter des enjeux humains et organisationnels comme définir si le cédant peut demeurer dans la maison, s’il aura un accès à la terre, à la machinerie et autres. Une portion de 15 % sera consacrée au comptable et fiscaliste alors que 5 % se passeront chez le notaire. La conférencière insiste pour dire que « la clé de tout ce processus est le respect. Sans le respect de tout ce qu’il va se vivre au cours des prochains mois ou des prochaines années, sans une communication respectueuse, sans écoute, sans ouverture, le transfert ne peut être une réussite positive. »
Antoine Doyon, producteur agricole à Saint-Isidore-de-Clifton, a témoigné de son expérience. Il aura fallu attendre au cinquième acheteur, un jeune homme de Sawyerville, avant de réussir à vendre que les actifs, explique-t-il. « J’ai gardé la compagnie. » Le processus s’est enclenché en février et le transfert complété en juin. « Pendant trois mois, je dois y aller tous les jours et être disponible pendant un an. C’est un deuil de vendre. Ce que je trouve le plus dur, c’est qu’il n’y a plus personne qui dépende de toi. On se dit qu’est-ce qu’on fait. Aujourd’hui, je regarde ça et je me dis qu’il faut faire confiance aux jeunes. Je trouve que le jeune est performant », ce qui est réconfortant pour M. Doyon. Ce dernier mentionne avoir fait affaire avec une compagnie d’intégration avec suivi technique.  Bien qu’il éprouve un pincement au cœur, M. Doyon semble satisfait de la transaction et croit que son entreprise est entre bonnes mains. Mme Lemire conclut en soutenant qu’il « n’y a pas une façon de faire. Il y a aussi votre façon. »

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Projet de piste cyclable de 98 km : Réalisable en 2 ou 3 ans

Une nouvelle piste cyclable sur la voie ferrée, reliant Sherbrooke à Saint-Joseph-de-Coleraine, pourrait voir le jour sous peu.

La vieille voie ferrée du Québec Central pourrait être transformée en piste cyclable totalisant 98 kilomètres et être réalisée en 2 ou 3 ans, selon le directeur de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François (HSF), Dominic Provost. Le tracé traverserait 4 municipalités sur le territoire, reliant Saint-Joseph-de-Coleraine à Sherbrooke.
Le projet se veut une piste multifonctionnelle accessible également l’hiver pour les motoneiges et les véhicules tout-terrain (VTT). La future piste sillonnera les municipalités d’Ascot Corner, East Angus, Dudswell et Weedon.
L’étude est en discussions depuis déjà quelques années, mais la démarche est encore à l’état embryonnaire. Un comité s’organise et une rencontre s’est tenue à Weedon récemment, étant le point géographique central. Parmi les membres, nous retrouvons entre autres, Dominic Provost, Nicole Robert, préfet à la MRC du HSF, Mélanie St-Pierre, attachée politique du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, et Tourisme Région de Thetford. La rencontre intègre également les membres des municipalités concernées par le biais du maire ou d’un conseiller, que la future piste rejoindra.
Pas de conseil d’administration officiel, la formule est simple, « nous sommes en début de projet », d’exprimer M. Provost. Celui-ci explique qu’il n’y a pas de nouvelles de plus que la dernière fois, cependant le processus s’amorce. Déjà, un premier pas est franchi avec l’attribution d’un contrat pour effectuer une étude de faisabilité. Cette étude permettra de mieux connaître le coût du projet et mettre en lumière les divers aspects de sa réalisation, précise le directeur du CLD.
« C’est l’argent qui va déterminer le rythme », lance-t-il. M. Provost fait part que le trajet, étant sur une voie ferrée, est plus simple à concrétiser que si celui-ci était en plein bois. Il mentionne qu’il y a déjà une route d’ouverte et qu’un seul propriétaire. Beaucoup de travaux sont à faire comme prévoir enlever les rails, la construction de haltes et l’affichage, souligne-t-il.

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Cinq questions à se poser pour choisir ses pneus d’hiver

Adhérence, freinage, stabilité… l’importance des pneus d’hiver n’est plus à prouver ! L’heure est venue de changer les vôtres ? Pour faire le bon choix. après tout, il en va de votre sécurité, vous devez vous poser les questions suivantes:

  1. Combien de kilomètres parcourez-vous ? Inutile d’investir dans des pneus haut de gamme si vous pouvez rester à la maison lorsque les conditions sont mauvaises. Par contre, si vous devez vous déplacer en toutes conditions, mieux vaut y mettre le prix.
  2. Où roulez-vous principalement ? Les conditions routières variant selon les types de routes empruntées (routes de campagne, autoroutes, etc.), vous devez en tenir compte pour bien choisir vos pneus.
  3. Sur quelle surface conduisez-vous le plus ? Des pneus conçus spécialement pour la neige, même s’ils sont ultra-performants, ne répondront évidemment pas à vos besoins si vous roulez surtout sur la glace.
  4. Quel prix êtes-vous prêt à payer ? Sachez que, habituellement, le prix est un bon indicateur de rendement en ce qui concerne les pneus d’hiver.
  5. Êtes-vous satisfait de vos pneus actuels ? Vos pneus d’hiver actuels sont un bon point de départ pour vos recherches. Vous pourrez en effet orienter ces dernières selon que vos pneus convenaient ou non à vos besoins.
    Enfin, les pneus idéaux dépendent évidemment du type de véhicule que vous conduisez. Si vous tractez une remorque, vous devez également l’indiquer au détaillant de pneus. Surtout, n’hésitez pas à poser à ce dernier toutes vos questions… c’est la meilleure façon de prendre la bonne décision !
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Fondée en 1981 à Weedon : 35e anniversaire de la Société d’histoire

On aperçoit en première rangée, de gauche à droite, Philippe Cadieux, attaché politique de Marie-Claude Bibeau, Rita Goulet, Yves Saint-Pierre représentant Bertrand Lalumière, Monique Binette, Joanne Leblanc, conseillère à la Ville de Weedon, Ghislain Bolduc, député de Mégantic, Thérèse Lavertu, Lise Gaudreau représentant Gilles Magnan, Monique Gaudreau, vice-présidente, ainsi que plusieurs bénévoles et visiteurs.

La Société d’histoire de Weedon a tenu récemment une série d’activités dans le cadre de son 35e anniversaire, soulignant ainsi les efforts continus par les nombreux bénévoles activement dévoués. Près d’une trentaine de personnes se sont réunies dans le nouveau local situé dans la salle communautaire de la municipalité.
Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, ainsi que Philippe Cadieux, attaché politique de Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Joanne Leblanc, conseillère à la Ville de Weedon et bien d’autres étaient réunis.
Mme Monique Gaudreau, vice-présidente de la Société d’histoire, animait la séance. « Pendant toutes ces années, il en a fallu des bâtisseurs, des bénévoles, pour perpétuer les œuvres », cite Mme Gaudreau. Pour l’occasion, elle avait soigneusement rédigé pour quelques acteurs impliqués de la Société d’histoire, un hommage qu’elle interpréta avec adresse. Les efforts de cinq personnes fortement consacrées à cet organisme ont été soulignés. Pour l’occasion, on leur a remis un présent témoignant de leur implication. Nommons entre autres Gilles Magnan, Bertrand Lalumière, Thérèse Lavertu, Rita Goulet et Monique Binette. Sans tous les nommer, quelques autres personnalités impliquées à la Société d’histoire ont également reçu des éloges, dont Lucie Bourque, une des premières cofondatrices.
« 35 ans à se questionner, à chercher, à fouiller pour documenter le passé, je vous remercie sincèrement pour tous les efforts que vous déployez », a souligné Ghislain Bolduc. Philippe Cadieux, attaché politique de Mme Bibeau, a soutenu le travail des bénévoles et rappelé à quel point ils étaient importants pour la communauté.
Si vous êtes curieux de fouiller le passé, n’hésitez pas à téléphoner et prendre rendez-vous, les bénévoles se feront un plaisir de venir vous ouvrir la porte, informe Mme Gaudreau. La Société d’histoire de Weedon est située au 209, rue des Érables, à Weedon. Téléphone 819 877-1117 ou admin@histoiredeweedon.info

actualite

Élections partielles à Weedon ?

Certains citoyens de Weedon pourraient être appelés aux urnes le 27 novembre prochain pour une élection partielle visant à combler deux sièges de conseiller.
Il s’agit des districts numéro 1 et 3 respectivement occupés par MM. Michel Gauvin et Jean-René Perron. Ce dernier délaisse son poste pour des raisons de santé alors que M. Gauvin quitte la municipalité de Weedon. Déjà, deux personnes ont déposé leur bulletin de mise en candidature. Il s’agit de Daniel Groleau au district 1 et Éric Decubber au district 3.
La date limite des mises en candidature est le 28 octobre à 16 h 30. S’il devait y avoir des élections, le vote par anticipation se tiendrait le 20 novembre prochain. Seulement les électeurs inscrits sur la liste des districts concernés auront le droit de vote. Cet exercice démocratique nécessiterait un déboursé de 4 305 $ à la municipalité. Par contre, si les postes sont comblés sans opposition, la corporation municipale en sera quitte pour un déboursé de quelque 525 $.

Renée-Claude Leroux

Préparer son smoothie en pédalant : Grâce à la machine à smoothie

Nous apercevons Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, préparant son smoothie.

Préparez un smoothie avec des fruits, du lait, du yogourt, c’est bien connu, mais pédaler pour le faire, c’est nouveau. Le Comité Loisir de la MRC du Haut-Saint-François dispose maintenant de son propre vélo à smoothie qu’il compte bien faire utiliser par les élèves et la population du territoire.
Ce nouvel appareil a été conçu et produit par les élèves du cours Opération d’équipements de production du Centre de formation professionnelle du Haut-Saint-François et leur enseignant, Éric Thibault. Avec ingéniosité, patience et travail, ils ont adapté un vélo stationnaire afin d’y installer le mélangeur.
Le Comité Loisir du Haut-Saint-François compte bien utiliser ce vélo rigolo pour sensibiliser les gens aux saines habitudes de vie. Les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent en ont fait l’expérience lors de la rentrée scolaire. Après avoir sélectionné parmi un choix d’aliments sains les ingrédients de leur smoothie, les étudiants devaient enfourcher le vélo et pédaler jusqu’à ce qu’il soit bien mélangé. Devant l’engouement, un esprit amical de compétition s’est rapidement installé, chacun souhaitant concocter le plus rapidement possible son smoothie.
Le Comité Loisir de la MRC souhaite faire bénéficier l’ensemble de la population de ce nouvel engin et le met gratuitement à la disposition des organisateurs d’événements. Il suffit de contacter Sébastien Tison, agent de développement loisir en composant le 819 560-8400 poste 2181 ou à Sebastien.Tison@hsfqc.ca.

journée de la culture ATCD Dudswell la bonne photo_Anne-Claude Breton

Dudswell secteur Marbleton et Bishopton : Journée de la culture

Voici une magnifique photo d’Anne-Claude Breton, nommée «Prise pendant nos vacances à Dudswell», au lac d’Argent en août 2016. Elle a remporté la première place du concours sous le thème Découvrir Dudswell.

Profitant d’un magnifique samedi d’octobre, l’Association touristique et culturelle de Dudswell (ATCD) a tenu sa journée de la culture à Dudswell, secteur Bishopton et Marbleton. Pas moins que 200 à 250 personnes sont passées dans les deux secteurs sous la thématique provinciale En avant la musique. Julie Boisvert, directrice de l’association, souligne que la culture s’exprime de différente façon.
Pour se faire, plusieurs activités regroupant la danse, la littérature, les arts visuels et la photographie sous le thème Découvrir Dudswell étaient organisées. Le Musée Louis-Émile-Beauregard et le Centre d’interprétation de la chaux ont ouvert leur porte. À Dudswell, secteur Bishopton, en l’église Saint-Clément, à l’extérieur, se tenaient plusieurs jeux, animation et maquillages pour les enfants. La chef de chœur, Shanti Legault et sa chorale Dud’ili’d’ham ont également fait une prestation devant le parvis de l’église, profitant de la chaleur du soleil automnal. Au cœur de la journée figurait également un dîner BBQ, un conte animé par les jeunes dont Camélie, Élizabeth et Émile et un spectacle de danse des Mamies Gitanes.
L’initiative d’une citoyenne, Isabelle Bibeau, a permis la réalisation de la 2e édition du marathon de 1, 5 et 10 kilomètres pour amasser des fonds au profit de la bibliothèque. L’ATCD, les bénévoles de la bibliothèque et les pompiers volontaires de Dudswell ont assuré la sécurité des participants, supportant tous Mme Bibeau et son organisation.
Également, le sous-sol de la salle paroissiale débordait de livres en tout genre que l’on pouvait acheter ou échanger. C’est 667 $ qui ont été amassés par cette activité qui permettra l’achat de bouquins neufs.
Un des faits marquants de cette journée de la culture est l’exposition du peintre de talent Gordon Pearson. Aujourd’hui décédé, ses œuvres se perpétuent. Celles-ci étaient présentées en l’église Saint-Clément. Nicole N. Robert, épouse du sculpteur Léger Robert et résident de Bishopton, effectuait la visite guidée de l’artiste. De magnifiques toiles, tantôt encadrées tantôt en esquisses ou délicatement plastifiées dans de grands livres y étaient arborées. Le peintre Pearson a au cours de sa carrière, relaté en peintures, d’innombrables fresques d’une authenticité remarquable à s’y méprendre, d’édifices patrimoniaux et architecturaux de différentes municipalités ou en milieu rural. Votre résidence s’y retrouve peut-être et beaucoup d’édifices tels les hôtels de ville de plusieurs municipalités en Estrie font partie des œuvres de l’artiste.
Julie Boisvert confie que cette journée est une belle occasion de fêter. Elle remercie les partenaires tels Graymont, la Municipalité de Dudswell ainsi que la Caisse Desjardins du Nord du Haut-Saint-François.

Caritas de weedon 35-W

Fonds de lutte contre la pauvreté : Caritas Estrie remet 20 800 $

Appréciant l’aide obtenue, les représentants d’organismes du district 35-W posent en compagnie de Michel Boulanger, à gauche.

Caritas Estrie a récemment distribué des enveloppes budgétaires totalisant 20 800 $, permettant ainsi de venir en aide au district 35-E, East Angus, Cookshire, La Patrie ainsi qu’au district 35-W, Weedon, Beaulac, Stratford. Au total, 31 projets locaux ont reçu une aide financière afin de lutter contre la pauvreté et l’injustice ainsi que venir en aide aux familles, à la jeunesse et aux services de pastorale.
L’administration des enveloppes, la réception et la sélection des demandes pour les 2 districts étaient formées de comités locaux. Le district 35-E a obtenu une enveloppe de 13 450 $ permettant la réalisation de 22 projets, entre autres pour Moisson Haut-Saint-François, les Cuisines collectives du Haut-Saint-François, les conseils des Chevaliers de Colomb de Cookshire, East Angus et de La Patrie. Pour le district 35-W, l’aide financière totalisant 7 350 $ est venue appuyer 9 projets, dont le Conseil des Chevaliers de Colomb de Weedon, le Centre de la petite enfance de Weedon et Dépannage St-Gérard.
Lors de la remise des allocations, chaque responsable d’organisme expliquait brièvement en quoi le don sera utilisé. La pauvreté n’est pas un mythe dans la MRC, de par les discours des gens sur place à la salle des Chevaliers de Colomb d’East Angus, lieu de rencontre. La demande en aide de tout genre est bien présente. Denise St-Pierre, de St-Isidore de Clifton, mentionne que l’enveloppe budgétaire servira à offrir des repas pour la 3e semaine du mois aux enfants de l’école. Quelques autres demandeurs témoignent de la même mention, subséquemment cet épisode mensuel semble être récurrent. Il y a une réelle demande pour ce genre d’aide, du fait que les enfants moins nantis n’ont plus suffisamment de vivres durant cette période. Marc Rousseau, très impliqué dans la communauté, fait mention que l’argent servira aux Paniers de Noël sous forme de bon d’achat en partenariat avec le IGA Couture d’East Angus. L’an passé, c’est 91 demandes, pour un total de 8 500 $, qui ont été consacrées à la cause. Katia Palardy, de Moisson Haut-Saint-François, témoigne que l’argent aide principalement à soulager la pauvreté. L’organisme fondé il y a un peu plus d’un an vient déjà en aide à 14 municipalités en contribuant à l’apport régulier en denrées, ainsi qu’à 6 écoles en les soutenant pour les collations. Dans un souci de transparence, la majorité des œuvres de charité sont contraintes d’exiger maintenant ou sont en voie de demander une preuve de revenu. Comme les demandes sont grandissantes, les organismes n’ont pas le choix de s’assurer des réels besoins de la population.
Tous les bénéficiaires ont unanimement remercié Caritas Estrie. Les sommes qu’offre cet organisme sont entièrement financées par la vente du Pain partagé et la campagne de Noël. Michel Boulanger, coordonnateur des campagnes, souligne que tout part de là. « Vous aidez vos organismes, vos voisins, qui ont besoin », témoigne-t-il en informant que l’argent amassé dans un district revient directement à celui-ci. En poste au sein de l’organisme depuis sa création en 1995, Michel Boulanger remarque une augmentation marquée des demandes. « La pauvreté grandit », cite-t-il.
Caritas Estrie informe les organisations que les futurs demandes et formulaires seront disponibles dès janvier 2017 au www.caritas-estrie.org

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