Démarche de planification globale et intégrée : Une autre étape franchie

Planification globale

Une cinquantaine de personnes ont travaillé à prioriser les constats qui déboucheront éventuellement sur les enjeux.

Avec la priorisation de quatre constats, la cinquantaine de personnes réunies au Centre communautaire de Bury ont franchi une autre étape dans la démarche de planification globale et intégrée. Cet exercice met la table pour l’avant-dernière étape consistant à la proposition des enjeux conduisant à la phase finale, soit la formation des groupes afin de passer à l’action. Les quatre constats retenus s’ajoutent aux 10 autres choisis lors d’un exercice semblable tenu en avril dernier. C’est donc 14 constats qui seront déposés à l’Observatoire estrien des communautés. Cet organisme aura la tâche d’analyser et croiser les constats au besoin pour en définir les enjeux. Ces résultats seront validés collectivement par une autre rencontre qui devrait se dérouler au début 2017, soit vers février, d’expliquer Richard Tanguay, maire de Weedon, président de la SADC et de l’équipe de développement du Haut-Saint-François (EDHSF).
Constats
Divisée en équipes de travail, la cinquantaine de participants devait choisir parmi les 18 constats lesquels devaient être traités en priorité. Selon un système de pointage, quatre ont été retenus par la très large majorité. Parmi les constats retenus, nous retrouvons en 1re position la Cité-école Louis-Saint-Laurent. On constate les nombreuses retombées positives de la démarche soit par les comités locaux de développement et le développement d’un réseau de bénévoles pour les sports, loisirs et autres. L’implication des organismes communautaires, l’implication de nombreux partenaires, personnel, élus municipaux et autres contribuent au développement et le maintien des liens sociaux et de la solidarité qui en découle.
Le second constat concerne les agressions contre les personnes notamment la violence conjugale, les agressions sexuelles et signalements retenus à la DPJ. Les chiffres concernant ce domaine sont particulièrement alarmants. Le troisième constat vise le coût des loyers. Selon les statistiques de 2011, on note que 37,1 % des locataires consacraient plus de 30 % de leur revenu annuel brut au logement. Le dernier constat retenu concerne le sentiment d’appartenance locale que l’on estime assez bien développée, mais que celui envers le territoire du Haut-Saint-François était moins prononcé.
Satisfait de l’exercice en cours, M. Tanguay mentionne que « la démarche est assez unique au Haut-Saint-François. Il y a peut-être eu ailleurs une démarche similaire, mais c’était sur un point précis, pas de façon aussi globale qu’ici. » Le président de l’EDHSF est particulièrement fier d’ajouter « que toutes les opérations sont faites par les gens du milieu sans consultants. » Seulement l’analyse des constats pour les traduire en proposition est confiée à l’Observatoire estrien des communautés afin d’obtenir une approche objective. La prochaine étape, mentionne M. Tanguay, sera les enjeux qui vont déboucher en action. Ce dernier est convaincu que les participants sont déjà prêts à passer en mode action. Le fait qu’un noyau de personnes soit présent à chaque rencontre démontre, selon M. Tanguay, une sorte d’appropriation de la démarche.
Au terme de la rencontre alors que les participants étaient invités à intervenir, le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, mentionne « il va falloir faire l’effort d’y attacher des sommes. Faudra retourner dans nos municipalités et même à la table des maires », lance-t-il.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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