Moisson HSF

Moisson Haut-Saint-François : Des canards payants

La 2e édition de la Course aux canards au profit de Moisson Haut-Saint-François a permis d’amasser 7 000 $. L’initiative, qui se déroulait à la Vallée heureuse du Mont Élan, à Westbury, a attiré plus d’une centaine de personnes venues voir la performance de leur canard. Quelque 1 366 billets ont été vendus pour l’occasion. Les participants courraient la chance de remporter un des 21 prix d’une valeur totale de 3 500 $ en divers bons d’achat, dont le grand prix de 999 $ en argent sonnant. Les responsables ont profité de l’occasion pour en faire une fête de famille. Les enfants se sont amusés dans le jeu gonflable, en plus de se faire maquiller. Toute la famille avait accès au site. Évidemment satisfaite de la réponse de la population, Katia Palardy, directrice générale de Moisson HSF, annonce déjà qu’il y aura une troisième édition l’an prochain et à la même période de l’année. « On ne changera pas une formule gagnante. On se fait connaître, ça fait de la représentation. Je suis amplement satisfaite. » Rappelons que l’organisme effectue du dépannage alimentaire temporaire pour soulager la pauvreté et contribuer à mettre en mouvement les gens du territoire. L’intervention se fait auprès des personnes à faible revenu ou en situation économique difficile temporaire.

Orchidée

à chatouiller vos papilles gustatives : Auberge l’Orchidée ouvre ses portes pour célébrer

Nous retrouvons au centre les propriétaires, Mario Ladouceur et Isabelle Gilbert, avec toute l’équipe de l’Auberge l’Orchidée.

Que ce soit pour un mariage, un anniversaire, un méchoui, un après funérailles, un repas d’affaires, un buffet froid, toute autre occasion ou pour le concept d’un chef à la maison, l’Auberge l’Orchidée à Bury s’insère depuis 20 ans dans ce que vous avez de plus intime, votre bouche.
Elle vous chatouille les papilles gustatives avec ses nombreux plats. Fiers de cette marque de confiance, les propriétaires, Mario Ladouceur et Isabelle Gilbert, invitent toute la population à une journée portes ouvertes qui se déroulera le 30 octobre prochain sur le site de l’entreprise, au 661, route 108, à Bury.
Le tout se déroulera dans un esprit festif. Les visiteurs auront la chance de savourer sur place des canapés, pâtisseries, méchoui au porc et bien d’autres surprises. En plus de bien manger, les gens auront la chance de visiter les lieux notamment la cuisine et de regarder les artistes culinaires à l’œuvre. Il n’est pas tout de voir comment on transforme la nourriture, mais également la façon dont elle est conservée avec soin dans les chambres froides et congélateurs. Même si ça peut sembler banal, il est toujours intéressant de jeter un œil sur l’entrepôt et découvrir tout l’appareillage qui permet de servir des groupes de 20 à 800 personnes simultanément. Les sept véhicules avec autant de remorques réfrigérées s’ajoutent aux installations et permettent de servir des produits frais et croustillants en tout temps.
Conscients de l’importance d’encourager les producteurs locaux, les propriétaires installeront un chapiteau sous lequel les visiteurs pourront découvrir leur produit que ce soit d’érable, cup cake, ail du Québec ou autres. Étant donné que l’esprit sera à la fête, il n’est pas impossible que le chef Mario Ladouceur sorte son accordéon sur demande. Des prix de présence sont également prévus pour l’occasion.
Lancée en 1996, l’Auberge l’Orchidée offrait à l’époque une salle à manger et Bed & Breakfast sans oublier le service de traiteur. Depuis 12 ans maintenant, l’entreprise se spécialise dans le service de traiteur en plus d’offrir les repas du midi à la cafétéria de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent. Au fil des années, la renommée de l’entreprise a franchi largement les frontières du Haut-Saint-François. L’Auberge l’Orchidée dessert le grand territoire de l’Estrie que ce soit de Granby, Mégantic, Lambton, Saint-Ludger, Coaticook, North Hatley et autres, l’équipe n’a pas peur des défis et ne vise qu’à les relever de façon savoureuse.

cloche

La cloche de l’Église Unie de Sawyerville est de retour !

Elle a été volée en juillet 2015, et a finalement été rendue par la police en septembre de cette année. La grosse cloche de 600 livres a eu une vie tumultueuse. Elle a été suspendue dans l’Église Unie de Sawyerville par la famille Sawyer près de 100 ans auparavant, rappelait le docteur Curtis Lowry l’année dernière. C’étaient les descendants de Josiah Sawyer, le fondateur de Sawyerville. Quand l’église a entièrement brûlé le 9 juillet 2006, seule la cloche était intacte, tombant au sol avec un tintement de tristesse, a raconté un spectateur. Elle a passé quelques années dans une remise, avant d’être installée sur une plateforme de ciment en avant de l’église. Ensuite, les voleurs ont coupé la chaîne qui la retenait et elle a disparu durant 14 mois. Elle aurait apparemment passé la majorité du temps cachée sous un tas de débris dans un chantier de ferraille. Le propriétaire l’avait achetée pour 800 $, racontait Tami Spires, ministre de l’Église Unie de Sawyerville.
Quand les policiers ont rendu la cloche à Ian McBurney, président du comité de l’Église, elle était sans grelot et sans le support auquel elle était accrochée. Ils lui ont demandé de garder le secret jusqu’à ce que l’enquête soit terminée. Elle a alors passé quelques semaines sous une bâche, jusqu’au 28 septembre, quand ils ont dit « qu’ils seraient aussi bien de l’annoncer à la congrégation et à tous, parce que leur plan n’avait pas fonctionné et que leur dossier est clos », précisait-il. « Il n’y aura apparemment aucune charge contre le propriétaire du chantier de ferraille, car lorsqu’ils sont arrivés sur place, il aurait pleinement coopéré. »
Les administrateurs de l’Église sont en discussion quant aux réparations que nécessitent la cloche et l’endroit où elle sera placée. « La communauté de notre Église s’estime heureuse que notre cloche nous ait été rendue et est reconnaissante envers la Sûreté du Québec qui a travaillé très fort pour nous la rapporter », exprimait Tami Spires.

CHEVREUILC

Des conseils pour chasser le chevreuil en période de rut

Vous rêvez d’abattre un gros chevreuil cette saison ? Suivez ces quelques conseils pour augmenter considérablement vos chances de succès !
• Cherchez les femelles: en période de rut, le comportement des mâles devient moins prévisible. Toutefois, une chose est certaine: ils cherchent des biches en chaleur pour se reproduire. Ainsi, vous trouverez assurément les mâles aux endroits prisés par les femelles. Oubliez donc vos repaires habituels et privilégiez les aires d’alimentation des femelles (champs de maïs, fourrés, etc.), ou encore leurs zones de repos.
• Ayez toujours un appeau sur vous: si le rattling et le grunt sont peu efficaces pour attirer un mâle en rut, la reproduction du bêlement d’une femelle en chaleur (bleat) a quant à elle bien des chances d’amener ce dernier à se diriger vers vous.
• Chassez aussi en milieu de journée : tous les moments sont bons pour chasser durant la saison des amours. En effet, pendant cette période, les mâles se couchent seulement vers le milieu de la journée et ne restent généralement pas couchés très longtemps. Saisissez donc toutes les occasions de chasser.
• Pensez aux endroits isolés: les mâles en rut poussent souvent les femelles dans des endroits plus «intimes». Par conséquent, des sites où l’on ne trouve habituellement pas de chevreuils (îlots de conifères au milieu d’un champ agricole, bosquets près d’un ruisseau, abords d’une grange, etc.) sont susceptibles d’abriter un couple en période de rut. Et puisque les chasseurs ne s’attendent pas à y trouver d’animaux, la pression de chasse est peu élevée. Profitez-en !

cloche

The Sawyerville United Church Bell is Back!

The returned bell still bears the date “1873” but lacks its clapper and support.

It was stolen in July 2015, and finally returned by the police this September.
The big 600-pound bell has had a tumultuous life. It was hung in the Sawyerville United Church by the Sawyer family well nigh a century ago, recalled Dr. Curtis Lowry last year. The family were descendants of Josiah Sawyer, the founder of Sawyerville.
When the church burned down on July 9, 2006, only the bell was intact, falling to the ground with a “forlorn ring,” as a viewer reported. It spent some years in a shed before being installed on a cement platform in front of the church. Then thieves cut through the chain fastening it, and thus it disappeared for 14 months. Apparently it spent most of that time hidden under a pile of junk in a scrapyard. The owner had purchased it for $800, said Tami Spires, the Sawyerville United Church minister.
When the police returned the bell to Ian McBurney, president of the church board, it was missing its clapper and the support that it hung from. They asked him to keep its return a secret until they had finished their investigation. So the bell spent some weeks under tarp until September 28, when “the police said we may as well just announce it to the congregation and everyone, because their plan had fallen through, so their file is basically closed,” McBurney said. “Apparently the scrap yard owner is not being charged, because once the police came to his place, he cooperated fully.”
The church trustees are discussing the repairs needed to the bell, and where it will be placed. “Our church community is just thankful that we have our bell back and are thankful to the SQ for their hard work in helping us to get it back,” said Spires.

Putter Bernier web

Est-ce le dernier tournoi Putter Bernier ?

Rangée arrière, de gauche à droite dans la classe amateure, Vincent Héraud, directeur des loisirs de East Angus, Lyne Bernier, organisatrice, derrière elle, Ryan Vintinner, suivi de Steven Dingman, Gordon Dingman et Randy Vintinner. Rangée avant, la classe professionnelle composée de Dany Deblois, Guy Faucher, Anthony Godbout et Steve Godbout.

Encore mieux que l’an passé, peut-être vu l’annonce de la dernière édition, le tournoi Putter Bernier et ses 116 golfeurs ont permis d’amasser récemment, près de mille dollars de plus cette fois-ci. Lyne Bernier, organisatrice, avance que les sommes recueillies lors du tournoi style Vegas au Club de golf East Angus frôlent les 6 000 $. Celles-ci serviront à venir en aide aux enfants de la municipalité, cause tenant à cœur à Mme Bernier, s’impliquant dans le tournoi depuis déjà 15 ans, pour soutenir la jeunesse en toutes sortes d’occasions.
Est-ce que ce sera le dernier tournoi Putter ? Mme Bernier a toujours dit que si elle arrêtait, ce ne serait que pour une question de santé, n’ayant pas le choix de se rendre à l’évidence, elle annonçait la dernière édition. Cependant lors du banquet, un hommage lui a été livré, bouleversant la déclaration faite. Parmi les nombreux témoignages, André Marquis, professionnel, a souligné qu’il était content que la mémoire de Putter se poursuivre. Un clin d’œil à la soirée, raconté par l’organisatrice, d’une anecdote qui va rester longtemps gravée dans la tête des participants, a été souligné, on ne sait de quelle façon ni de quoi il s’agit, c’est un secret de fraternité bien gardé. Le tout est venu toucher une corde sensible de la nièce de Putter, Lyne Bernier. Les gens se sont avancé pour l’appuyer et lui ont offert leur l’aide pour l’an prochain « si l’eau ne coule pas trop sous les ponts, comme on dit », cite Mme Bernier. Elle ne dit pas un non catégorique pour l’avenir. Humble dame qu’est Mme Bernier, elle souligne qu’on ne fait pas ça pour recevoir les éloges, on le fait dans le but d’aider les jeunes de notre communauté.
Contribuer afin que la jeunesse puisse participer à des activités, à qui, un coup de main financier est nécessaire, est le principal objectif. Pour les activités sportives des jeunes, comme  aider les parents à couvrir les frais d’inscription au hockey, soccer ou une aide financière pour payer un voyage de fin d’année et même les frais de l’OTJ, sont des exemples parmi tant d’autres que la Fondation Sports et Loisirs de East Angus offrent. Les parents qui font une demande d’aide n’ont pas à se sentir jugés, tout se fait dans un grand respect et demeure confidentiel.
Lyne Bernier souhaite témoigner de la généreuse contribution de Pierre Bélair et Dany Langlois de Promutuel, Pauline et Richard Boisvert, Stéphane Gendron, de Pavage Estrie Beauce, ainsi que tous les précieux donateurs complices du succès de l’évènement, du comité organisateur composé de Vincent Héraud, directeur des loisirs à la Ville de East Angus, Claude Giroux, Micheline C. Dion, Guy Faucher et David Fournier.

actualite

Un service gratuit, bon pour le confort et pour contrôler votre consommation d’énergie

L’équipe de l’ACEF Estrie vous annonce la continuité du programme Éconologis du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles jusqu’au 31 mars 2017. Chaque année, des milliers de ménages à revenu modeste de partout au Québec bénéficient de conseils et de services en efficacité énergétique gratuitement. Ici en Estrie, environ 500 foyers situés sur tout le territoire pourront recevoir la visite d’un conseiller en efficacité énergétique de l’ACEF Estrie cette année.
Éconologis comporte deux volets entièrement gratuits. Le premier inclut des conseils personnalisés et des travaux légers de calfeutrage et d’installation de produits liés à l’efficacité énergétique pour faire face à l’hiver. Le deuxième volet prévoit la pose de thermostats électroniques, programmables ou non, sous certaines conditions.
« Le programme, offert tant aux locataires qu’aux propriétaires, a pour but d’informer les gens sur les différentes façons de rendre leur domicile plus efficace et aussi de les sensibiliser au fait qu’en changeant simplement quelques petites habitudes de vie, ça peut leur permettre de mieux contrôler leur consommation d’énergie et en même temps d’améliorer leur confort », indique Hugo Payeur, coordonnateur du programme à l’ACEF Estrie.
Pour bénéficier du programme Éconologis, les gens doivent répondre à certains critères. Par exemple, ils doivent recevoir une facture d’énergie pour le chauffage. De plus, aucun occupant du logement ne doit avoir reçu la visite d’un conseiller dans le cadre du programme Éconologis ou d’un programme de même nature géré par le Ministère, et ce, au cours des cinq dernières années ou des trois dernières années s’il a déménagé. D’autres critères s’appliquent aussi, notamment à l’égard du revenu déclaré en 2015.
1 personne: 24 600 $,
2 personnes: 30 625 $,
3 personnes: 37 650 $,
4 personnes: 45 712 $,
5 personnes: 51 846 $,
6 personnes: 58 473 $,
7 personnes et plus: 65 101 $.
Pour obtenir plus d’information, pour vérifier les critères d’admissibilité et pour prendre rendez-vous, il suffit d’appeler le 1 866 266-0008 ou de contacter l’ACEF Estrie au 819 563-1585. Tous les détails du programme sont accessibles à l’adresse suivante: www.econologis.gouv.qc.ca.

UPA

Une année occupée pour l’UPA locale

Ils étaient près de 70 producteurs et productrices du Haut-Saint-François à participer à l’assemblé générale annuelle par un beau dimanche ensoleillé.

La dernière année en a été une fort occupée pour les producteurs agricoles du Haut-Saint-François et ce autant sur la scène locale que provinciale et nationale. Que ce soit les manifestations pour contrer les pertes de millions $ concernant le lait diafiltré ou celles pour empêcher la mise en place des recommandations du rapport Gagné, dans le secteur de l’acériculture, elles ont nécessité l’implication des producteurs.
Lynne Martel-Bégin, présidente du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, a profité de la récente assemblée générale annuelle pour remercier les quelque 70 producteurs et productrices présents à la Salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton pour leur disponibilité. La présidente a rappelé aux membres qu’il fallait demeurer vigilant et qu’un autre dossier, « soit la refonte du programme de taxation municipale qui touche l’ensemble des producteurs et des productrices, peu importe la production et peu importe la taille de l’entreprise. Nous serons tous affectés par la diminution de cette portion d’aide qu’est le remboursement des taxes foncières du MAPAQ. Si le changement de programme reste sur la table tel qu’il est, les producteurs et les productrices devront débourser davantage pour acquitter leurs comptes de taxes foncière et scolaire. Je vous demande de rester à l’affût, car si nous devons nous mobiliser, j’espère que vous n’hésiterez pas à vous joindre à nous. »
Sur la scène locale, Mme Martel-Bégin mentionne que les membres du syndicat local se sont montrés bien présents à divers égards. La participation du syndicat au développement du plan de développement de la zone agricole (PDZA) constitue certainement un moment fort. « Ce processus a permis à la MRC d’acquérir une connaissance pointue du territoire et des activités agricoles. De créer une nouvelle dynamique de concertation entre les acteurs du milieu dont le syndical local. D’établir un lieu d’échange propice è la définition d’une vision concertée du développement de l’agriculture et de déterminer les meilleurs moyens d’exploiter pleinement le potentiel agricole pour entreprendre des actions concrètes. Le PDZA aura permis de faire un portrait du monde agricole dans le Haut-Saint-François et on peut tirer notre épingle du jeu. On peut arriver à le dynamiser. On a des cultures de niche. On aurait le territoire pour développer de nouvelles cultures. Le PDZA peut aider; on a le portrait de nos faiblesses et de nos forces », d’exprimer Mme Martel-Bégin lors d’une entrevue.
Dans un souci de se faire plus présent auprès des instances décisionnelles du territoire, des représentants du syndicat assistent à tour de rôle aux séances de la table des maires de la MRC du HSF. L’objectif, de mentionner la présidente, est de mailler davantage le secteur agricole avec la MRC et les municipalités. En étant présent, explique-t-elle, « on peut intervenir au besoin et faire connaître la contribution essentielle de l’agriculture sur le territoire. Ma vision est qu’on se parle avant plutôt qu’après. On est en mode action plutôt que réaction. »
La présidente ajoute avoir siégé à la Commission de consultation publique qui a eu lieu sur le territoire pour l’élaboration du Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR). « Ce plan permettra de dresser un portrait régional de la gestion des matières résiduelles, de déterminer les orientations et les objectifs poursuivis par les municipalités et d’identifier les moyens et les actions à mettre en œuvre pour y arriver. Votre syndical local, ajoute-t-elle, a déposé un mémoire lors de la consultation sur le territoire. » Rappelons que le PGMR a été adopté à la séance de la MRC du mois d’août.
Rencontre des producteurs
Mme Martel-Bégin mentionne que l’opération À la rencontre des producteurs, débutée en cours d’année, se poursuit. L’initiative, qui se fait également au niveau provincial, consiste pour les administrateurs du syndicat local « à rencontrer personnellement chaque producteur. Le C.A. s’est divisé la liste. On a 40 % des producteurs de rencontrés. On profite de l’occasion pour remplir un sondage, voir les attentes, les dossiers à travailler au niveau local et autres », de préciser la présidente. Par ailleurs, l’organisme s’est fait présent en participant à une journée d’information visant à préparer les producteurs et transformateurs aux marchés publics. Soutenir la relève agricole, participer aux portes ouvertes de l’UPA, souligner l’apport de pionniers dans le monde agricole, la participation au sein de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, une journée réseautage comme Regards vers le Haut, sans oublier les diverses formations résument en partie le travail du syndical local au cours de la dernière année.
La présidente estime que le monde agricole sur le territoire va relativement bien. « Je ne pense pas qu’on a régressé. L’an passé, il y a eu 15 nouvelles entreprises. » Mme Martel-Bégin croit que l’application du PDZA pourra contribuer entre autres à maintenir et développer le monde agricole. Mentionnons que le Syndicat local de l’UPA du HSF regroupe 732 producteurs et productrices.

Gagnats concours

Un gars et une fille heureux

Martin Rodrigue, originaire de Weedon, maintenant domicilié à Sherbrooke, et Johannie Provencher, de Weedon, sont les heureux gagnants du concours Journée de gars Journée de filles. La promotion organisée par le Journal régional Le Haut-Saint-François avec la généreuse participation des commerçants a permis aux gagnants de bénéficier de chèques cadeaux totalisant plus de 300 $ chacun. « C’est le fun de gagner. Ça nous permet de faire des activités qu’on n’aurait peut-être pas faites et de se gâter », d’exprimer Mme Provencher sous le regard approbateur de M. Rodrigue. Le journal tient à remercier les commanditaires qui ont permis le succès de la promotion soit Weedon Auto, Boutique Pluss, Solutek informatique, Club de golf East Angus, BMR G. Doyon, Pièces d’Autos Angus, Fontaine électronique, Restaurant 108, Institut Brin de Beauté, Les Jardins vivaces de Fernand, Le Moulin de Weedon, Place 112, Pharmacie Brunet et Coiffure Distinction.

Lectorat

Une étude de lectorat : Pour mieux répondre à vos attentes

Nous apercevons de gauche à droite, l’équipe d’étudiants composée d’Olivier Bercier, Marie-Catherine Roberge et Jérémie Côté. Était absent au moment de la photo Julien Schille.

C’est dans le but de mieux ajuster son offre et présenter un contenu adapté à vos attentes que le Journal régional Le Haut-Saint-François, avec la collaboration d’une équipe d’étudiants de l’Université de Sherbrooke, travaillent à réaliser une étude de lectorat.
Quatre étudiants en marketing effectuent l’étude de lectorat dans le cadre du cours Recherche en marketing. Ils doivent mettre en pratique les concepts et principes enseignés via la réalisation complète d’une recherche en marketing. Pour ce faire, les étudiants ont choisi le journal Le Haut-Saint-François qui s’était préalablement inscrit parmi les entreprises potentielles. « On trouvait intéressant que ce soit une entreprise locale et la possibilité de vous aider et aider la population », de mentionner Olivier Bercier, membre du groupe d’étudiants. « C’est intéressant de pouvoir apporter notre aide sans avoir l’aspect vente », d’ajouter Marie-Catherine Roberge, alors que son collègue, Jérémie Côté, considère que le journal a des affinités avec le journal local de sa région en Montérégie.
Pour M. Bercier, l’aspect interaction avec les gens, voir ce qu’ils pensent, constitue une belle motivation. « Ce que nous faisons, c’est du concret », précise-t-il. « Ce n’est pas du pelletage de nuages et on voit qu’on peut aider », d’ajouter Marie-Catherine Roberge.
Sondage
L’étude présentement en cours repose sur un sondage auquel les gens sont invités à remplir par le biais du Facebook du journal au www.facebook.com/journalHSF, sélectionner le lien et inscrivez « fait » dans les commentaires. Les participants courent la chance d’obtenir un des deux prix de 100 $ ou une paire de billets de spectacle. Le sondage s’adresse à tous les lecteurs du Haut-Saint-François, toutes municipalités confondues.
Le questionnaire, disponible dans les deux langues, vise à définir le profil des lecteurs, leur champ d’intérêt, la fréquence de lecture, ce qu’ils aiment, ce qu’ils aiment moins et des suggestions de contenu. L’étude de lectorat devrait être complétée vers la fin novembre, début décembre. L’équipe du journal prendra en compte les résultats pour mieux adapter son contenu rédactionnel.

actualite

A survey of our readers : To better respond to your expectations

In order to better orient its services and to present content that is adapted to your needs and wishes, the Journal régional Le Haut-Saint-François is carrying out a study of its readers, with the collaboration of a team of students at the University of Sherbrooke.
Four marketing students are doing the study of the Journal readers in the context of their marketing research course. They must put into practice the concepts and principles they have learned by completing an entire marketing research study. To do this, the students have chosen the Le Haut-Saint-François newspaper, which had been previously registered on a list of potential businesses. “We found it interesting that it is a local business, and that the study would enable us to help you as well as the population you serve,” said Olivier Bercier, one of the group of students. “It’s interesting to be able to offer our help without having the aspect of sales,” added Marie-Catherine Roberge, while her colleague, Jérémie Côté, noted that the newspaper has some characteristics in common with the local newspaper in his region, the Montérégie.
For Bercier, the aspect of interacting with people and learning what they think constitutes an excellent motivation. “What we are doing is concrete,” he said. “It’s not shovelling clouds; we see that we can help,” added Roberge.
Survey
The study, currently in process, is based on a survey to which people are invited to respond on the Facebook page of the Journal, at www.www.facebook.com/journalHSF, selecting the link to the survey. Participants get a chance to receive one of two $100 prizes, or a pair of tickets to a show. The survey is addressed to all the readers in the Haut-Saint-François, with all the municipalities grouped together.
The questionnaire, available in both languages, aims to define the profile of readers, their fields of interest, how often they read the paper, what they like, what they like less, and their suggestions about content. The readership study should be completed by the end of November or the beginning of December. The Journal team will take the results into consideration in order to better adapt the newspaper’s editorial content.

OLYMPIADE

Olympiades édition 2016 à Cookshire-Eaton : 9 écoles réunies

Voici l’ensemble des élèves des neuf écoles participantes aux olympiades. En première rangée, les médaillés de 3e et 4e année du jour. En 2e rangée en partant de la gauche, on aperçoit accroupie, Mme Yolaine Tétreault, enseignante en éducation physique à l’école Saint-Camille de Cookshire.

Neuf écoles regroupant plusieurs centaines d’élèves de 3e à la 6e année ont participé, la semaine dernière, aux olympiades pour cette nouvelle édition automnale. L’activité s’est déroulée sur deux jours au parc municipal de Cookshire-Eaton.
La température en haut des normales de saison a accordé deux belles journées clémentes aux participants. Les élèves des écoles de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur à Weedon, Notre-Dame-du-Paradis de Saint-Adolphe, Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie, Saint-Paul de Scotstown, des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton, Sancta-Maria de Dixville, Saint-Luc de Barnston, Saint-Camille et Elementary School de Cookshire étaient tous au rendez-vous.
Plus d’une vingtaine d’ateliers différents étaient présentés. En athlétisme, on retrouvait des épreuves comme le lancer du disque, du javelot et du poids, la course de haies, le sprint, la course de précision ainsi que le saut en hauteur. Il y avait également des disciplines hors du commun comme le frisbee et le parcours de golf. Les élèves étaient libres de passer d’une activité à l’autre à leur guise. Tous portaient un petit carton au cou, auquel toutes les activités y étaient inscrites. L’élève qui arrivait à une activité présentait son carton, effectuait l’activité et des bénévoles s’occupaient de l’inscription des résultats. Au sprint, c’était Maika Prévost et Élodie Blanchette toutes deux en 6e année à l’école Saint-Camille, qui participaient à l’animation du sprint, lors de la journée des 3e et 4e années. Les 2 jeunes filles avaient l’air heureuses et prenaient au sérieux leur collaboration à la journée d’athlétisme. Plus loin, sur le terrain de soccer, Catherine Simard, enseignante à Sancta-Maria dans une classe jumelée de 2 et 3e année, participait pour une première fois aux olympiades du secteur. Postée à l’épreuve du lancer du javelot, de bonne humeur et enthousiaste, Mme Catherine lance « j’aime ça et les jeunes adorent ça ». On pouvait sentir l’énergie débordante, toute la fébrilité des enfants, des gens, des parents bénévoles, des accompagnateurs et du personnel impliqué, partout dans le parc. C’est le sourire aux lèvres et dans la bonne humeur que les deux journées se sont déroulées.
Précédant la remise des médailles, Sylvain Dostie, enseignant en éducation physique à Weedon, a pris la parole en mentionnant aux enfants que cela faisait trente douze ans que les olympiades existaient. Les enfants se sont rapidement manifestés, éclats de rire et commentaires se firent entendre. La Caisse Desjardins des Hauts-Boisés de Cookshire-Eaton, représentée par Karine Beaumont, était présente. « Je félicite les participants pour vos efforts, l’important c’est de participer », lance Mme Beaumont. Après les traditionnels mots de bienvenue, les élèves se sont vu remettre leur médaille tant attendue. Celle-ci était remise pour chaque niveau scolaire séparé en deux catégories, soit un garçon et une fille.
Les olympiades existent depuis plus de trente ans, explique Sylvain Dostie, et aujourd’hui nous souhaitons faire une mention spéciale à Yolaine Tétreault, enseignante en éducation physique, qui est là depuis les tous débuts. Cette fois, c’est sa dernière participation puisque Mme Tétreault quittera pour la retraite. Elle est très appréciée de ses collègues et ceux-ci souhaitaient le souligner.

Opinion du lecteur

L’Estrie: une région forestière ?

Avec ses 810 000 hectares de forêts, soit 77 % du territoire, la forêt estrienne compte à peine pour un pour cent du couvert forestier du Québec. Ses particularités paysagères, sa biodiversité, sa productivité et sa forte privatisation lui confèrent une importance stratégique à la fois économique et écologique et placent cette «ressource naturelle» à l’origine de l’essor industriel de la grande région des Cantons-de-l’Est. Au 19e siècle, elle a fourni la matière première d’une industrie du sciage et des pâtes et papiers dont la production de capitaux jointe à un entrepreneuriat naissant a généré la diversification manufacturière du 20e siècle. Et en ce 21e siècle, voilà qu’elle devient une assise reconnue, mais guère mentionnée, d’une large gamme d’activités touristiques, sportives et de villégiature tout en demeurant un élément de premier plan de la trame industrielle du «produit bois».
Mais la forêt estrienne, privée à 91 %, appartient à 9 200 propriétaires dont les valeurs ont passablement évolué ces 40 dernières années. Davantage porté sur la conservation, les loisirs, voire l’investissement à long terme, le propriétaire forestier estrien, version 2012, considère que la production et la vente de bois commerciaux, bien que constituant un revenu d’appoint, ne sont pas sa motivation première. À peine 40 % des propriétaires ont mis en marché des produits ligneux au cours des dernières années. Le ou la propriétaire du lot médian de 90 hectares a besoin d’être davantage convaincu(e) des gains à long terme de l’aménagement forestier. Le Syndicat des producteurs forestiers du sud du Québec, les sept groupements forestiers de la région, les conseillers forestiers indépendants ainsi que Domtar s’y affairent quotidiennement.
L’industrie estrienne du bois tous niveaux de transformation confondus – quelque 150 entreprises assurant plus de 8 500 emplois permanents – manque donc de bois bien que sise dans une forêt surtout privée globalement exploitée à 40 % de son potentiel. En chiffres absolus, en 2015, les forestiers de l’Estrie récoltaient environ 550 000 mètres cubes solides (msc) 1 destinés à l’industrie incluant des approvisionnements chez Domtar (Windsor), une usine de classe mondiale. À cette récolte s’ajoutent en gros 200 000 mcs de bois de chauffage. À noter que dans la majorité des chantiers, les bois récoltés sont triés selon leur valeur marchande. L’industrie estrienne est donc dépendante d’une importation nette de bois; ce qui amène les propriétaires actifs, les exploitants forestiers et l’industrie à conjuguer leurs efforts à la récolte en vue d’un objectif de 900 000 msc en 2018, soit 50 % de la possibilité tout en conservant la pérennité et la productivité qualitative de la forêt privée estrienne. À titre indicatif, ce volume en transit vers les usines représente 26 000 camions-remorque sur le réseau routier de la région. Malgré cette augmentation significative, l’industrie estrienne demeurera tributaire d’apports extérieurs de produits ligneux. Rappelons ici que la relative jeunesse de la forêt privée estrienne en fait un puissant régulateur climatique et environnemental.
Quant à la forêt publique estrienne s’étalant sur 80 000 hectares, en y soustrayant les trois parcs nationaux (Orford, Mégantic et Frontenac), deux réserves écologiques (Samuel-Brisson et Gosford) et les érablières sous gestion acéricole, elle compte 42 000 hectares, surtout en zone frontalière, aménagés et exploités selon leur possibilité.
La «belle nature» de l’Estrie est souvent évoquée pour souligner l’aspect invitant et régénérateur du corps et de l’esprit. Mais cette nature à la dynamique écosystémique complexe et, disons-le, résiliente est dominée par ce qui attrape l’œil à première vue: les arbres, en campagne comme à la ville. Cette forêt dont le potentiel est dynamisé par ses propriétaires a abrité et certainement inspiré à ce jour des poètes, des auteurs de «correspondances» et nombre d’artistes de tout art qui par leurs œuvres rappellent notre qualité de vie collective.
L’Estrie, région forestière, le sait-on ?

1 L’équivalence de mètre cube solide (MCS) en corde 4’x8’x8’. Le mcs est maintenant une norme standard dans l’industrie.

Jean-Paul Gendron
Président, Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie

Politique familiale

Politique familiale de Saint-Isidore-de-Clifton

De gauche à droite Nadja Guay, Danielle Jean, Chantal Lemire, Audrey Turgeon, Yann Vallières, maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Ghislain Bolduc, député de Mégantic, Julie Pouliot, André Langevin ainsi que les enfants présents pour l’occasion.

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton s’est dotée d’une politique familiale et pour l’occasion, elle a convié la population pour son lancement officiel. Le comité avait préalablement invité les gens à se joindre à eux pour un pique-nique et a ensuite opté pour tenir la rencontre à l’extérieur de la salle des loisirs, profitant ainsi du beau temps.
Les grandes lignes de cette nouvelle politique visent à se doter d’éléments pour un village dynamique, attractif, autonome, écologique et solidaire. Le maire, Yann Vallières, fait mention dans le guide de la politique, s’être soucié des recommandations faites auprès des citoyens, un outil important pour le lancement. Lors de son discours, il disait vouloir rassembler les 0-99 ans. Il souhaite développer le réflexe famille, le bien-être de la petite enfance ainsi que des personnes âgées. « Les parcs se rajeunissent, on veut des infrastructures multigénérationnelles, en constante amélioration », précise le maire Vallières.
André Langevin, accompagnateur dans la démarche et ancien maire de Coaticook, témoigne de l’importance que les municipalités doivent accorder aux familles et combien elles sont précieuses. Il soulignait à titre d’exemple que les petites municipalités rurales perdent leur jeunesse. M. Langevin citait qu’à Coaticook en 1974, il avait 1375 élèves à l’école et qu’aujourd’hui il y en a, à peine 700. Beaucoup de petites villes perdent leurs commerces, leurs écoles, informe-t-il. Il encourage celles-ci à développer des stratégies afin qu’elles conservent leurs familles.
Julie Pouliot, conseillère municipale secteur famille, souligne que la politique veut offrir des services aux jeunes familles, que la municipalité soit attractive et diversifiée. « Nous sommes heureux de vous présenter ça, j’espère que vous allez en parler à vos amis et aux gens de votre entourage », exprime la conseillère.
Audrey Turgeon, conseillère aux loisirs, partage l’évolution du plan d’action. En autres, des passages pour piétons plus sécuritaires, la remise de bourses pour les finissants, de nouvelles infrastructures pour tous les âges au camping ainsi que le remboursement de frais sportifs ou culturels. Une nouveauté pour 2017, soit d’offrir des arbres fruitiers aux nouveau-nés.
Il a également été discuté par le biais de différents membres du comité, de favoriser les déplacements en vélo, promouvoir la marche, la consultation constante aux citoyens ainsi que le respect de l’environnement. Les actions posées sont au cœur de la démarche que s’est promue la municipalité de la rendre attrayante.
Denyse Saint-Pierre, agente de développement, a également profité de l’occasion pour remercier André Langevin et Ghislain Bolduc, député de Mégantic, d’être présents au lancement de la politique familiale.

Bilan de la saison touristique

Bilan de la saison touristique : Les marcheurs s’intéressent à notre région

Le Comité touristique du Haut-Saint-François, de gauche à droite, à l’arrière, Denyse Saint-Pierre, agente de développement, Saint-Isidore-de-Clifton, Jean-Sébastien Bachand, du Complexe hôtelier Ramana, Nancy Grenier, Chambre de commerce du Haut-Saint-François, Thérèse Ménard-Théroux, La Riveraine, Sylvie Lupien, Chalet à fleur d’eau. À l’avant ; Claude Sévigny, sculpteur, Isabelle Couture, SADC, et Jean-Claude Vézina. Absents de la photo, Daniel Audet, La Ruée vers Gould, et Julie Boisvert, ATCD.

La randonnée pédestre est la principale activité convoitée par les vacanciers de passage dans le Haut-Saint-François (HSF) durant la saison estivale, a constaté le jeune comité touristique du HSF, ayant fait le bilan au Complexe hôtelier Ramana de Sawyerville, récemment.
Les membres du comité semblent tous d’accord pour dire qu’ils ont connu une saison occupée. Dans un communiqué de presse émis par Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du HSF, celle-ci parle du portrait général des attraits qui a attiré l’ensemble des vacanciers. Beaucoup ont effectué le Parcours de Marche au Cœur de Mégantic, le parc des Deux Rivières ainsi que le Marécage des Scots. Les visiteurs ont collaboré à l’essor économique des secteurs de l’hébergement et de restauration. L’été clément, la température au rendez-vous, de plus la remise de 3 500 exemplaires du Guide des attraits touristiques du HSF ont contribué à l’apport du tourisme dans notre MRC.
Le comité a eu l’idée de glisser un sondage à l’intérieur du guide. « Il a permis de voir les tendances chez nous », lance Mme Couture. Parmi celles-ci, le B & B Le Bonheur, de Scotstown, indique avoir accueilli 19 marcheurs pour le Parcours de Marche et une trentaine pour le parc national du Mont-Mégantic. Chartierville et sa côte magnétique font également partie des choix préférentiels. Suite au sondage, le comité a appris que 85 % des répondants voulaient revenir l’an prochain et le 15 % restant, possiblement. « On est contents », lance la directrice, indiquant du coup que personne au sondage n’a répondu ne jamais vouloir revenir, « ce qui est très positif », exprime-t-elle.
Les nouveautés telles Musique aux Sommets, les soupers internationaux à La Ruée vers Gould, le Cœur villageois de Cookshire-Eaton sont aussi aux nombres de la contribution de l’achalandage touristique dans le Haut-Saint-François. En passant également par Lingwick qui fourmille, comme le dit Isabelle Couture. « On sait qu’on touche quelque chose d’important », lance-t-elle.
Le sondage auquel 55 répondants ont participé se tenait du 29 juin au 1er septembre. Il a permis de recueillir des données intéressantes, on y constate que 49 % des visites se faisaient en août, 36 % étaient en couple alors que 35 % en compagnie d’amis. Dans un autre ordre d’idée, le sondage demandait aux individus qu’elles étaient les activités qu’ils aiment faire en vacances. Les réponses obtenues sont un outil majeur afin de permettre de guider les futurs services touristiques en région. Des 55 répondants, les gens ont coché 41 fois la randonnée, 31 la plage et la baignade, 24 d’entre eux le vélo, 22 les activités culturelles et 21 les sports nautiques. De ce nombre, 15 personnes ont indiqué choisir la visite à la ferme et l’agrotourisme.
Les quelque 2 300 kilomètres de prairies, le paysage montagneux parsemé de rivières et de forêts offrent mille points de vue et mille attraits à découvrir autour des 14 municipalités du HSF; ils sont parmi quelques points exprimés par Isabelle Couture. Celle-ci invite les voyageurs à venir profiter des couleurs automnales et des joies de l’hiver.
En conclusion, Mme Couture mentionne que le comité a le désir, pour l’année à venir, de recruter de nouveaux membres. Elle souhaite qu’il soit le plus représentatif possible du secteur avec des adhérents en provenance des différentes municipalités idéalement, permettant ainsi d’enrichir le travail et de le rendre plus efficace.

TEXTE JEUX D'EAU

Jeux d’eau à Weedon : Des enfants heureux

Malgré la fin de l’été, des jeunes s’amusaient encore dans les jeux d’eau, il y a à peine quelques jours.

Même si l’automne se pointe le bout du nez, plusieurs enfants jeunes et moins jeunes de la municipalité de Weedon se sont amusés au cours des dernières semaines dans les nouveaux jeux d’eau aménagés à proximité de la piscine extérieure, dans le parc municipal de la rue des Érables.
Le maire de la municipalité, Richard Tanguay, en compagnie du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, ainsi que les précieux commanditaires et membres du conseil, ont récemment procédé à l’inauguration des jeux d’eau. L’infrastructure aménagée au coût de 93 698 $ a obtenu le concours du gouvernement du Québec dans le cadre du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives phase III, pour l’aménagement de ses jeux d’eau. Des commanditaires du milieu comme la Caisse Desjardins du Nord du Haut-Saint-François (20 000 $), Village des Dalton (20 000 $), Marché Tradition (2 000 $), Bétons Léo Barolet (2 000 $) et Weedon Auto (2 000 $) ont contribué à la réalisation du projet. La municipalité a complété en infrastructure et main-d’œuvre.
Le député Bolduc mentionne que « cette nouvelle infrastructure permet d’ajouter à l’offre en loisirs et permet aux jeunes et moins jeunes d’avoir accès à des installations qui sauront certainement leur plaire. La réalisation de ce projet est également le fruit de la réflexion et des objectifs que s’est donné la municipalité dans le cadre de sa politique familiale. Je salue leur travail et leur engagement envers la population. » Évidemment heureux, le maire Tanguay mentionne qu’il s’agit de la première phase « d’aménagement du parc que l’on veut attractif pour l’ensemble de la population qui va réunir le cœur du village de Weedon. » Rémi Vachon, président de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François, un des principaux commanditaires, mentionne être heureux de l’implication de l’institution financière. « La caisse a à cœur de soutenir les projets porteurs. C’est intéressant de voir l’argent de nos membres retourner dans la communauté. »
L’aménagement des jeux d’eau constitue la première de plusieurs étapes du projet global du parc municipal. La deuxième étape, ajoute M. Tanguay, sera des modules de jeux pour enfants de 0-5 ans et 5-10 ans. Cela comprendra également l’aménagement du terrain de soccer et de l’agora. Évidemment, tout cela est conditionnel à l’obtention d’une réponse positive à la demande d’aide de 250 000 $ adressée au gouvernement provincial, de préciser, M. Tanguay.
Il n’y a pas qu’au parc de la rue des Érables que ça bouge. Du côté de Saint-Gérard, on apporte également des améliorations au parc. On s’apprête à compléter une glissade pour l’hiver et on aimerait y ajouter une cage à grimper ainsi que d’autres modules. On projette aussi faire un réaménagement des installations sur place. Les intervenants souhaitent être en mesure de compléter le tout, toujours dans l’attente d’une réponse positive à une demande de subvention.

POil de peluche

CPE Poil de Peluche à Weedon : Des améliorations au parc

Nous retrouvons à l’avant de gauche à droite Denis Lessard, représentant Caritas Estrie, Joanne Leblanc, conseillère municipale, Lise Lessard, directrice du CPE, et Pauline Yargeau, représentante des Lions. Dans le même ordre à l’arrière, on aperçoit François Cloutier des Chevaliers de Colomb de
Weedon, Anne-Marie Lessard, présidente du CPE, et Marc-Antoine Provencher, d’Aménagement Solum.

Fière des améliorations effectuées, la direction du CPE Poil de Peluche à Weedon a tenu à remercier les généreux donateurs et collaborateurs dans le cadre d’un récent 5 à 7.
« On a osé demander de l’aide pour que les gens puissent nous aider et on l’a reçue », de mentionner Lise Lessard, directrice du CPE. « On a obtenu de l’aide, du matériel et de l’argent pour 12 500 $. On a complété avec l’argent qu’on avait », de préciser avec fierté Mme Lessard. Le projet de 22 000 $ a permis entre autres d’enlever le sable et mettre du paillis, ajouter un jeu grimpeur, agrandir le carré de sable, aménager une aire de pique-nique pour les enfants avec tables de pique-nique et d’installer un tapis de caoutchouc. L’entreprise Lignes de Stationnement et Sécurité MF de Weedon a tracé gracieusement des lignes pour faire le tracé d’une piste cyclable et un jeu de marelle.
À cela, le CPE a été en mesure de repeinturer les galeries, alors qu’Aménagement Solum avec les Serres Arc-En-Fleurs ont offert l’aménagement paysager devant l’établissement. D’autres bienfaiteurs ont donné un coup de main sous différentes formes, d’ajouter Lise Lessard. Les employés du CPE et les membres du conseil d’administration ont également contribué en participant au brunch des Chevaliers de Colomb et la journée spaghetti organisée par le Club Lions local. Le CPE Poil de Peluche à Weedon est au maximum de sa capacité avec 29 enfants.

Palmer

Exposition Les Cantons Racontés : Pour clore la saison au Musée Eaton Corner

Le Musée Eaton Corner clôturera sa saison 2016 de belle façon en présentant gratuitement les 15 et 16 octobre prochains l’exposition Les Cantons Racontés. Déjà en place depuis quelques semaines, les œuvres de l’artiste Denis Palmer, de Randboro, racontent l’histoire de la colonisation des Cantons de l’Est. L’artiste reconnu sera présent pour l’occasion et pourra échanger avec le public.
Le travail colossal de M. Palmer illustre entre autres la région du Haut-Saint-François. On y retrouvera des illustrations du peuple et de la culture abénaquis, la vie des premiers colons et leurs luttes pour survivre dans la région des Cantons sauvages. L’artiste présente également l’évolution des métiers développés par les colons dans les colonies. Les visiteurs constateront que l’histoire prend vie à travers les œuvres de Denis Palmer.
Mentionnons que les œuvres originales de l’artiste ont été réunies par une technique innovante digitale (par Josée Moisan de Pitteresco) pour créer des collages sur des écrans qui sont installés sur les fenêtres à l’intérieur de l’église.
Mentionnons que M. Palmer a participé à de nombreuses expositions, travaillé avec les écoles et les municipalités à des projets d’art communautaire en plus de publier un livre de ses tableaux intitulés Hommage à la vie rurale. « Je dessine et peins en aquarelle, préférant travailler presque exclusivement en direct sur le terrain, ce qui me permet de capturer l’ambiance du moment: la récolte du sirop d’érable, le jour du Souvenir, l’Exposition agricole de Cookshire, la compétition de labourage, les encans, et les événements quotidiens meublant la vie de famille, d’amis et de voisins », souligne-t-il. Quelque 25 œuvres sont exposées à l’intérieur de la Maison Foss, située juste à côté de l’église.
Par ailleurs, mentionnons que les œuvres de M. Palmer seront mises en vente et que l’artiste fera don d’une partie du prix pour chaque œuvre vendue au musée.
Musée
Le Musée Eaton Corner regroupe plus de 4 000 artéfacts répartis dans trois bâtiments soit à l’intérieur de l’église, l’Académie située juste de l’autre côté de la rue et la Maison Foss. En plus de lire les différents panneaux d’interprétation disposés dans l’ancienne église congrégationniste, il est possible d’entendre les personnages d’époque raconter leur vie quotidienne à travers les audioguides soit en français ou anglais. « Ce que nous voulons, c’est partager l’histoire avec la communauté. Ce que nous avons, c’est une histoire bilingue faite par les deux communautés francophone et anglophone », d’exprimer Jacqueline Hyman, secrétaire du conseil d’administration du musée.

Palmer

A Tale of the Townships Exhibition : Closing the Season at the Eaton Corner Museum

The Eaton Corner Museum is closing its 2016 season with a flourish, presenting a free exhibition on October 15 and 16, A Tale of the Townships. Already in place for the past few weeks, the works of the artist Denis Palmer, of Randboro, tells the story of the colonisation of the Eastern Townships. The well-known artist will be present for the occasion to meet and talk with members of the public.
Palmer’s colossal work illustrates, among other things, the Haut-Saint-François region. Viewers will find illustrations of the Abenaki people and culture, the lives of the first colonists, and their fight for survival in the wilds of the Townships. The artist also presents the evolution of the crafts and trades developed by the colonists. Visitors will see history come to life under the brush of Denis Palmer.
Using an innovative digital technique, Josée Moisan of Pitteresco brought together the artist’s original works to create collages on screens installed inside the windows of the Museum’s church.
Palmer has taken part in numerous exhibitions and has worked in schools and municipalities on community art projects. He has also published a book of his artworks, entitled Homage to Rural Life. “I draw and paint with watercolours, preferring to work almost exclusively directly on the ground,” he said. “That lets me capture the ambiance of the moment: harvesting maple syrup, Remembrance Day, the Cookshire Fair, the plowing competition, auctions, and the daily events that furnish the lives of families, friends and neighbours.” Some 25 artworks are on exhibit inside the Foss House, situated just next to the church.
The artworks of Palmer are on sale, and the artist is donating part of the price of each painting sold to the Museum.
Museum
The Eaton Corner Museum has more than 4,000 artefacts, divided among three buildings, being the interior of the church, the Academy situated just across the street, and the Foss House. In addition to reading the various interpretation panels in the old Congregationalist church, it is possible to hear the personalities of olden days telling about their daily lives, on audio guides, in both French and English. “What we want is to share history with the community. What we have is a bilingual history created by the two communities, French and English-speaking,” said Jacqueline Hyman, secretary of the Museum’s board of directors.

Fête des récoltes de Sawyerville

Fête des récoltes de Sawyerville : Un partage de richesse collective

Le marché public de Sawyerville et la fête des récoltes, une belle alliance de richesse collective.

Tôt en matinée, au Jardin Communautaire de Sawyerville, maraîchers, artisans et bénévoles fourmillaient en vue de la traditionnelle fête des récoltes. Celle-ci s’est tenue la même journée que l’ouverture hebdomadaire du marché public du même endroit. Chantal Bolduc, présidente du jardin, était sur place afin de présenter l’amalgame de produits cultivés ainsi que les producteurs et transformateurs invités.
Le terrain qui avait été cédé par Dr Curtis Lowry à l’époque à la Ville de Cookshire-Eaton, sur la seule condition d’évoluer en un bien communautaire, est bien servi. Sur place, nous retrouvions un grand choix de produits locaux, bio ou en voie de le devenir, des produits transformés et même une machine d’époque pour faire la pression de jus de pommes. Comme l’intérêt des consommateurs en denrées fraîches et de proximité se fait de plus en plus sentir, le potager est bien occupé. « Ça fait 3 ans que le jardin est en fonction », mentionne Mme Bolduc. Depuis ses débuts, beaucoup de travaux ont été réalisés. Une nouveauté ; un four à pain construit de façon artisanale comme à l’époque et fort impressionnant.
Le site est divisé en plusieurs sillions, certains espaces sont réservés aux semences CoSMOS, guidé par Brian Creelman, un semencier très reconnu, qui a pour objectif de préserver les semences produites localement. Une autre section est séparée en parcelles de location, appelée planche, d’une dimension de 40 pieds par 40 pouces, où les citoyens se partagent chacun leur espace. « Présentement, 10 personnes louent une planche », détaille Mme Bolduc. Le Jardin communautaire se divise en différentes sections. Au fond, nous retrouvons l’espace du four à pain et l’abri, qui a été construit avec la technique du «timber frame»; celui-ci est utilisé pour différents ateliers. Non loin de là, on remarque l’espace verger, composé d’arbres fruitiers tels des pruniers, poiriers, cerisiers et pommiers. Une grande bande est utilisée pour les petits fruits comme les framboises et bleuets, ainsi qu’une section de courges. Dernière le jardin, le boisé est en début d’aménagement où nous retrouvons des cultures de champignons.
L’engouement est palpable également pour des produits naturels, écologiques et équitables. En ce sens, l’entreprise Karité Delapointe, de Bury, avait été invitée pour l’occasion. Praxède Lévesque-Lapointe, propriétaire, guidait patiemment pour chaque intéressé, le meilleur choix de produits à consommer, selon le besoin recherché. Karité Delapointe, fondée en 2002, crée des emplois au Burkina Faso. L’entreprise améliore le bien-être des femmes africaines productrices, car elle achète directement de celles-ci le beurre transformé, contribuant ainsi à leurs efforts en évitant donc d’acheter des amandes par l’intermédiaire de grandes compagnies. Mme Lévesque-Lapointe expliquait qu’en Afrique ce sont les femmes qui s’occupent de la gestion de leur famille. « Les femmes en étant payées mieux contribuent au bien-être de leur famille par de la nourriture ou elles envoient les enfants à l’école ». « La prime équitable leur offre également la possibilité de suivre des cours, comme apprendre à lire et écrire », sont parmi tant d’exemples que permet le commerce équitable, explique Mme Lévesque-Lapointe.
Parmi les producteurs ou produits présentés ce jour-là, étaient présents le Jardin des Bocages, la Ferme des Hôtes Épinettes, la Ferme Caitya du Caprice Caprin, le miel de M. Robert ainsi que Brenda Thomas et Suzanne Morrow de la Ferme Maraîchère et bien plus… La population semble aimer s’adonner aux marchés. Certains cultivent leurs légumes, d’autres discutent à la table des allées et venues des voitures auxquelles les passants font leurs emplettes. Du nombre, Samuel Tanguay, originaire de Thetford Mines, et Jason Lessard, de l’Ontario, nouvellement arrivés à Sawyerville et voisins, ont collaboré à la pression des pommes pour en faire du jus. Un goûter et différents mets étaient servis sur place, quelques guitaristes jouaient, le tout rendant l’ambiance conviviale.
Mme Bolduc souhaite informer la population que le Jardin communautaire de Sawyerville planifie présentement la programmation pour l’an prochain. Les producteurs, artistes, musiciens ou autres sont bienvenus. Pour plus d’informations et aux intéressés à participer à la prochaine édition du marché villageois de Sawyerville 2017, contactez Chantal Bolduc 819 889-3196 ou chantalbolduc99@bell.net. Le marché aura lieu les samedis de 10 h à 12 h 30, du début juillet à la fin août 2017.

Baobab

Inauguration d’un module de jeu à Sawyerville : Le parc de La Station s’embellit

Inauguration officielle du Baobab, l’arbre à grimper, au parc de La Station de Sawyerville, en compagnie des membres du comité des loisirs de Sawyerville, parents et enfants.

C’est 10 000 $ qui ont été investis par la municipalité de Cookshire-Eaton pour revitaliser le parc La Station à Sawyerville, par l’ajout d’un module de jeu à l’apparence d’un arbre. Profitant de la traditionnelle fête des récoltes pour en faire l’inauguration, le module nommé Baobab, installé récemment, a fière allure dans le parc.
Les gens y étaient conviés en début d’après-midi. Le comité des loisirs de Sawyerville avait invité petits et grands à se rassembler en prévision d’inaugurer le tout nouveau module de jeu. Pour l’occasion, Danielle Tremblay, présidente des loisirs, ainsi que les 6 autres membres du comité, étaient présents afin d’officialiser cette innovation. La jeune relève du Haut-Saint-François, dont Geneviève Guérette, a érigé tant bien que mal, à cause du vent, une tente où plusieurs attractions et commodités étaient sur place pour les enfants de 0-5 ans.
Les enfants quant à eux ont pris un plaisir fou à grimper les branches de l’arbre devant les spectateurs. Le Baobab est installé à même le parc où l’on retrouve déjà quelques attractions pouvant amuser petits et grands.

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