par Pierre HÉBERT
Plus de 70 personnes ont participé samedi dernier, à deux activités de financement notamment le cocktail dînatoire et le concert de chants de Noël et de musique classique, apportant de ce fait, leur appui au projet de construction et d’aménagement d’une clinique de sans rendez-vous au Centre de santé Cookshire. L’initiative à laquelle s’ajouteront d’autres activités vise à amasser la somme de 250 000 $.
Stéphanie Blais-Boilard, copropriétaire de la clinique et médecin au Centre de santé Cookshire, était visiblement satisfaite de la réponse du public. Pour Mme Blais-Boilard, l’invitation des gens à participer au cocktail dînatoire au Centre de santé de Cookshire, communément appelé le château Pope, était une belle occasion de faire connaître l’endroit et ce qui s’y fait. Toute l’équipe était présente pour accueillir les gens et faire le tour du propriétaire pour ceux qui le souhaitaient. « Votre présence nous donne de l’énergie. Plus jamais on va se sentir seul. Votre réponse nous dit que nous sommes dans la bonne direction », d’exprimer non pas sans émotion Mme Blais-Boilard.
Clinique de sans rendez-vous
Le groupe de médecins de famille (GMF) du Haut-Saint-François souhaite élargir sa mission et aller au-delà de ses obligations de GMF en accueillant les habitants du territoire sans médecin de famille, et ce, grâce à l’aménagement d’une clinique de sans rendez-vous. « On se sent responsable de veiller sur ceux qui sont sans médecin de famille, ça leur prend un endroit », d’exprimer Mme Blais-Boilard. L’initiative vise aussi à éviter aux citoyens du Haut-Saint-François d’avoir à se déplacer vers les centres hospitaliers pour des problèmes mineurs. À la clinique de sans rendez-vous, on sera en mesure de traiter ce qu’on appelle dans le milieu les (ites) et les (ures) comme otite, sinusite, tendinite, brûlure, foulure, fracture, suture et autres. La clinique de 100 m2 comprendra trois bureaux de sans rendez-vous et une salle de mini-chirurgies. Par cette démarche, on souhaite également attirer de nouveaux médecins avec un profil de sans rendez-vous et soutenir les trois autres points de services du GMF en cas de retraite ou de maladie. Mme Blais-Boilard tient à rassurer les gens en précisant que les trois autres points de services du GMF sur le territoire (La Patrie, Cookshire-Eaton et Weedon) continueront à offrir les mêmes services qu’auparavant, incluant le sans rendez-vous.
Projet global
Bien qu’il soit distinct, l’aménagement de la clinique de sans rendez-vous fait partie du projet d’agrandissement du bâtiment évalué à quelque 2 M$ abritant l’entreprise Omnimed et le Centre de santé Cookshire. Le début des travaux prévu pour le printemps 2017 fera passer la superficie totale de 661 m2 à 1 693 m2 dont 755 m2 seront occupés par la clinique. Cet espace englobera 14 bureaux et la mini-urgence. Des espaces de location pour physiothérapeute, massothérapeute et autres sont également prévus. Mme Blais-Boilard croit que cette façon de faire constitue un élément attractif. « Maintenant, la médecine se fait avec d’autres professionnels. Tout le monde y trouve son compte et surtout les patients », précise-t-elle.
Spectacle-bénéfice
Pour une deuxième année consécutive, Myriam Genest-Denis, organisatrice de la présentation chants de Noël et musique classique avec d’autres collaborateurs ont appuyé le projet de clinique sans rendez-vous en faisant du spectacle un concert-bénéfice que tous ont apprécié. Marianne Chapdelaine, soprano, Marie-Michelle Raby au piano et Myriam Genest-Denis à la flûte traversière ont su recréer la magie de Noël entremêlé de pièces classiques au grand plaisir de l’assistance réunie à l’intérieur de l’église Tritity United à Cookshire-Eaton.
Mais, il n’y en avait pas que pour les adultes et amants de classique. Les artistes avaient concocté une représentation spéciale, le dimanche en après-midi, pour les familles et les enfants. Au programme que des chansons de Noël avec comme surprise le père Noël en personne. « C’est nouveau. Pour nous, c’est une façon de faire vivre un concert aux plus jeunes. Même si ce n’est pas classique, il y a des instruments classiques », d’exprimer Mme Genest-Denis.