Une expérience enrichissante pour Robert Proteau

Mr. Proteau

par Pierre HÉBERT

Le mouvement coopératif constitue une belle façon de répartir la richesse auprès des membres. Il est important de regarder ce qui se fait ailleurs dans le monde pour être avant-gardiste et développer des modèles qui répondront aux besoins futurs des gens.

C’est un peu avec cette pensée qu’est revenu Robert Proteau du Sommet international des coopératives, qui se déroulait récemment à Québec. Cet homme de La Patrie était un des 2 930 participants et représentait deux mouvements soit l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches à titre de président et de vice-président de la Caisse des Hauts-Boisés.

« Ça faisait plusieurs années que je voulais y aller. Ça m’interpelle. Je voulais savoir où on est rendu dans la coopération à travers le monde, où on s’en va, à quel rythme que ça évolue et comment faire pour le faire évoluer plus rapidement. Je voulais ramener ça dans mes organismes », d’exprimer M. Proteau. « Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de coopératives. Je ne pensais pas qu’il y en avait autant et surtout dans les pays sous-développés. Le mouvement coopératif, c’est mondial et il ne faut pas se limiter à notre petit coin, faut voir ça élargi. »

« Le mouvement coopératif, c’est beaucoup d’emplois, ajoute-t-il, et les deux coopératives que je représentais occupent une place très importante. On peut imaginer les retombées pour les communautés locales et le maintien des richesses générées pour les familles qui y vivent. En cette période de reprise économique incertaine, pourquoi ne pas miser sur un modèle économique fiable qui offre un équilibre entre l’humain et le capital géré par et pour ses membres. » M. Proteau mentionne que les coopératives répondent à un besoin, il est d’avis qu’il s’agit d’un bon véhicule pour partager la richesse dans un monde capitalisme gourmand. En comparaison avec le Mouvement Desjardins, il mentionne que les profits des banques vont souvent à l’étranger alors que chez Desjardins « il y a plus de partages de la richesse qu’une banque. »

Heureux de sa participation au Sommet international des coopératives, Robert Proteau soutient qu’il importe de développer des projets pour les membres et d’y inclure les jeunes en ajoutant que c’est important pour l’avenir.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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