Solution temporaire à l’école de la Source-Vive à Ascot Corner, la ville achètera le bâtiment de la Caisse Desjardins

Desjardins

La municipalité d’Ascot Corner fera l’acquisition du bâtiment abritant la succursale de la Caisse des Deux-Rivières de Sherbrooke, située au 5670, rue Principale, au coût de 150 000 $. Elle entend la proposer comme solution temporaire à la Commission scolaire régionale de Sherbrooke (CSRS) pour éviter le déplacement des élèves de l’école de la Source-Vive vers un autre territoire.
Daniel St-Onge, directeur général de la municipalité, mentionnait au moment de l’entrevue, survenu la semaine dernière, qu’une personne à la CSRS devait visiter les lieux lundi de cette semaine. « Ils vont regarder l’espace et eux vont faire l’étude pour voir si c’est faisable ou pas, si ça rencontre les critères. Nous, on dit que c’est possible. Au moins, là on va parler avec des faits concrets », d’exprimer M. St-Onge. La mairesse, Nathalie Bresse, ajoute que l’endroit est sécuritaire. « Les autobus pourraient débarquer les jeunes dans le parc Pomerleau. » Mme Bresse est bien consciente qu’une visite des lieux ne signifie pas que la CSRS accepte la proposition. Nous, tout ce qu’on veut, c’est que le conseil d’établissement demande à la commission scolaire de vérifier », ajoute-t-elle. À la commission scolaire, on s’est refusé à émettre le moindre commentaire mentionnant « on n’a pas d’information supplémentaire à divulguer pour le moment », d’exprimer Mélanie Breton, agente de communication à la CSRS.
Bien qu’elle souhaite un dénouement heureux avec la CSRS, la mairesse d’Ascot Corner mentionne que la municipalité utilisera cet espace à d’autres fins si nécessaire. « La municipalité manque déjà d’espace avec le centre multifonctionnel qui est plein à craquer. »
Bonne affaire
De l’avis de Mme Bresse, la municipalité fait une bonne affaire en se portant acquéreur du bâtiment somme toute relativement récent et en bon état. Les élus ont adopté, lors de la dernière séance du conseil, une résolution permettant le règlement d’emprunt de 150 000 $. Mme Bresse mentionne que certains détails restent encore à régler. Elle ajoute que le guichet automatique restera sur place, des aménagements à cet effet sont prévus. L’institution financière aurait convenu d’un bail de sept ans à raison de 6 000 $ par année pour maintenir le service sur place. Le bâtiment comprend le rez-de-chaussée et un sous-sol.

Article précédentArticle suivant
Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
©2024 Journal Le Haut-Saint-François