Journée Natalie Champigny

Nathalie Champigny

Conscient du succès et de l’efficacité qu’elle démontre à atteindre ses objectifs, soit de venir en aide aux élèves démunis du Haut-Saint-François par le biais de la Fondation Christian Vachon, la Journée Natalie Champigny ne cesse d’avoir de belles surprises au grand étonnement de son frère Michel, principal organisateur de l’activité avec son fils Shawn et son acolyte Yves Vachon. La populaire activité de plein air suivi d’un souper se déroulera le 4 mars prochain à la jonction des routes 214 et 108 à Bury.

Lors de la rencontre avec M. Champigny, Jean-Claude Cassidy et Rémi Vachon, respectivement président de la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés et du Nord du Haut-Saint-François, ont remis un montant de 1 000 $ à la cause. Denis Dionne, organisateur du Derby de démolition à Cookshire-Eaton, faisait de même avec un montant identique au nom de l’organisme. Visiblement ému, M. Champigny mentionne « C’est surprenant de voir les belles choses. C’est grâce à nos partenaires-commanditaires qu’on a bâti une belle crédibilité à l’image de notre sœur Natalie. Comme elle, on monte tranquillement, c’est pas spectaculaire, mais efficace. » Pour les représentants des deux institutions financières, la contribution répond à un besoin. « Si t’as pas mangé, t’es pas habillé, t’as pas de fournitures scolaires, ça part bien mal », d’exprimer M. Vachon. Pour M. Dionne, l’organisme qu’il représente aime que l’argent reste dans le milieu.

La Journée Natalie Champigny a recueilli l’année dernière 16 500 $ avec la contribution du tournoi de golf du bar Pub Central qui a versé les profits de 3 500 $. Au cours de ses six années d’existence, c’est près de 60 000 $ qui ont été versés dans les écoles primaires grâce à cette activité. L’organisation bénéficie de la participation de la Fondation Christian Vachon. Cette dernière qui favorise la réussite éducative des enfants en leur offrant des fournitures scolaires, des repas du midi, des vêtements et autres vient en appui en bonifiant le montant amassé pour répondre aux exigences du milieu scolaire pouvant s’élever à plus de 25 000 $ pour le milieu.

Bien qu’elle jouisse d’une belle participation avec une centaine de visiteurs sur le site, la journée même, suivi de quelque 200 soupers, l’organisation tire ses profits de la générosité des partenaires-commanditaires et des gens. Plus de 70 partenaires commanditaires, dont une trentaine, donnent de 100 $ à 500 $ contribuant au succès de l’événement. « On a de bons commanditaires, mais on a plusieurs gens qui donnent des 20 $, 30 $, 40 $, tous les montants sont importants. » Pour y arriver, explique M. Champigny, « il faut être patient, honnête. Les gens savent que le montant donné va à la bonne place. »

Journée

La Journée Natalie Champigny est une façon agréable de se retrouver entre amis, en famille pour échanger sur un site des plus agréables. L’accès à l’activité est tout à fait gratuit. Les gens sont invités à apporter leurs raquettes. Des randonnées de sleigh ride, tire sur la neige, dégustation de poisson fumé et de soupe chaude sont offertes pour le bon plaisir des visiteurs. Une contribution volontaire est laissée à la discrétion des gens. Victime de sa popularité, l’organisation a déplacé le souper-bénéfice spaghetti de Bury à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton. Près de 200 personnes ont savouré le repas préparé par des bénévoles lors de l’édition précédente. Le coût du souper sera de 12 $ cette année. Il est important de réserver en communiquant avec M. Champigny en composant le 819 832-4948 ou Yves Vachon 819 875-3221. La soirée sera agrémentée par la prestation du chansonnier Guy Poirier.

Tirage

Au cours de la soirée, on procédera au tirage de nombreux prix d’une valeur totale de plus de 2 000 $. Chèques cadeaux au restaurant Chez Stanley, à la Brasserie Fleurimont, billets de spectacles à la salle Guy-Veilleux, micro-ondes gracieuseté de Luc Jacques Service, prix de présence offert par Bumper to Bumper, des billets de ski pour une journée au mont Sutton ainsi qu’une paire de billets pour un match du Canadien au Centre Bell font partie des divers lots. D’autres pourraient s’ajouter en cours de route. Les billets sont déjà en circulation, mais il est possible de s’en procurer en communiquant avec M. Champigny.

Partenaire

Pierre Roberge, copropriétaire de la Plantation Downey et Roberge contribue financièrement à l’activité depuis les premières heures. « Je connaissais Natalie et ce qu’elle faisait pour les jeunes avant son décès c’était incroyable. Il n’y a pas beaucoup de personnes pour faire ce qu’elle faisait. Elle faisait la différence. Comme enseignante, elle voulait en faire plus. » M. Roberge mentionne que Natalie s’impliquait pour ses élèves à Magog. « À Magog, plusieurs pensent que c’est le paradis, mais il y a des gens dans le besoin. » M. Roberge ajoute que toutes les causes sont bonnes, mais celle de Natalie Champigny le rejoint particulièrement. « Je connais la famille Champigny et Michel. Ils ont une bonne organisation, c’est solide, c’est bien géré. » M. Roberge a la ferme intention de participer « longtemps » insiste-t-il.

Retombées

Pour Yolaine Tétreault, enseignante en éducation physique à l’école primaire Saint-Camille à Cookshire-Eaton, la Journée Natalie Champigny « c’est hyper important. » La collaboration avec la Fondation Christian Vachon permet de petits miracles, laisse-t-elle entendre. Outre l’aide pour les collations, les repas, les vêtements et fournitures scolaires, l’organisation aide les jeunes à participer à des activités. « À la fin septembre, il y a le marathon organisé à l’école La Ruche à Magog. Le coût d’inscription est de 10 $ et comprend un gilet à leur nom, une collation et un petit foulard. On est une trentaine d’élèves de la maternelle à la sixième année qui veut courir chaque année. » Rappelons qu’en avril, les enseignants remettent aux élèves un formulaire d’inscription de la Fondation Christian Vachon en demandant de le donner à leurs parents. Ceux qui sont admissibles reçoivent de l’aide. Aucun argent n’est remis aux parents. L’aide se concrétise par du matériel, vêtements, cartes de repas ou sous une autre forme. La fondation est également en mesure d’apporter une aide ponctuelle tout au long de l’année.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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