Observatoire du Mont-Mégantic

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Une contribution non remboursable d’un million $ provenant du gouvernement du Canada permet d’assurer l’avenir de l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) pour les deux prochaines années. Ce délai devrait permettre aux divers intervenants de trouver une solution durable qui assurera de façon permanente la pérennité de cette importante infrastructure pour la région du Granit et du Haut-Saint-François.

Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie et députée de Compton-Stanstead, était heureuse d’annoncer, la semaine dernière à l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic, cette aide financière octroyée à l’Université de Montréal, gestionnaire de l’observatoire. Cet important coup de pouce est consenti en vertu du Programme de développement économique du Québec (PDEQ) géré par Développement économique Canada (DEC). « L’aide financière permettra, entre autres, de réaliser des activités d’innovation de pointe en optique photonique de même que l’entretien des installations de l’observatoire.

« Les organismes et les entreprises doivent pouvoir compter sur des ressources adéquates pour développer des produits novateurs et des projets technologiques et scientifiques. Le gouvernement du Canada est résolu à soutenir les projets innovants. Véritable moteur économique, l’innovation est la clé du succès puisqu’elle génère la croissance dont profitent les organismes, les entreprises et la collectivité », d’exprimer Mme Bibeau.

« C’est une grande fierté pour moi d’annoncer ce financement à l’Observatoire du Mont-Mégantic afin qu’il poursuivre ses activités de recherche, de formation et de promotion de l’astronomie. C’est un attrait touristique important pour la région et il participe de manière significative au développement économique des MRC du Granit et du Haut-Saint-François », d’ajouter Mme Bibeau.

La députée et ministre mentionne qu’il s’agit du même type de financement dont bénéficiait l’observatoire. « C’était un peu trop rapide pour conclure tout ça pour le 31 mars. On a le même type de financement pour deux ans. Cela pour se donner le temps de vraiment mettre en place quelque chose qui va être durable. On est très encouragé, autant de la part du gouvernement que de l’observatoire, qu’on va arriver à trouver un mécanisme à long terme. Il y a des discussions avec le gouvernement du Canada et de nouveaux partenaires pour trouver une façon d’assurer le financement à long terme de l’observatoire. Il y a différentes options en évaluation. » Mme Bibeau insiste « si on n’avait pas eu de piste de solution, on n’aurait pas eu ce financement. Oui, il y a de l’espoir. Pas question de mettre un plaster sur le bobo sans avoir de vision à long terme. »

Heureux de cette bonne nouvelle, René Doyon, directeur de l’observatoire, parle de collaboration prometteuse pour l’avenir. Évidemment satisfait, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, a renouvelé toute sa confiance envers la ministre Bibeau. « C’est avec une grande fierté que je vois le travail soutenu du comité de survie de l’Observatoire du Mont-Mégantic de si belle façon. Ce comité, né d’une initiative de la MRC du Haut-Saint-François, en collaboration avec celle du Granit et de Sherbrooke, trois partenaires dans le projet de Réserve de ciel étoilé, travaille depuis trois ans à fournir son appui, à monter le dossier et à mobiliser le milieu pour assurer la continuité ou le maintien. » M. Roy réitère l’importance économique de l’Observatoire et du parc national du Mont-Mégantic qui attirent plus de 100 000 visiteurs par année. « Pour nous, ça nous permet de continuer à développer le secteur de Franceville et le Marécage des Scots. Ça vient assurer le développement de l’Est de la région. » Pour le maire de La Patrie, Bruno Gobeil, l’aide financière représente beaucoup. « Ça reconnaît l’importance de la recherche qui se passe chez nous et consolide les retombées économiques. »

Construit au sommet du mont Mégantic depuis 1978, l’OMM a une mission de recherche de pointe en astronomie, ainsi que de formation et de promotion de l’astronomie auprès du grand public. Il regroupe aussi des laboratoires d’astrophysique expérimentale, situés sur les campus de l’Université de Montréal et de l’Université Laval.

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