125e anniversaire de fondation de Scotstown

ACTU-Scotstown

Tout au long de la présente année, la population de Scotstown célèbre son 125e anniversaire de fondation. Le 24 juin prochain, date correspondant à la journée de fondation, se déroulera des activités dans le cadre de la Fête nationale, mais également en marge des festivités marquant la venue au monde de la municipalité.

Les festivités se mettront en branle en début d’après-midi dès 13 h avec un défilé de chars allégoriques, concocté par des commerçants, des organismes du milieu et même d’autres municipalités, souhaite-t-on. Suivront le mot de bienvenue et l’hommage au drapeau. En après-midi, les enfants auront de quoi s’amuser au parc Walter-MacKenzie avec divers jeux. Le comité de l’école Saint-Paul prévoit faire un BBQ pour le souper. S’enchaîneront le karaoké avec feux d’artifice, feu de joie et musique québécoise.

Les festivités se s’ont amorcées dès le début de la présente année. Le mot d’ordre est de faire une activité à connotation du 125e à travers les activités régulières. La fête des neiges, le bingo-cabaret, la fête des bénévoles, la fête des Mères et Pères célébrées simultanément et autres. D’autres interventions comme la plantation d’arbres, la décoration des résidences et le concours du bébé de l’année s’inscrivent dans le cadre des festivités.

Dans cette foulée, la traditionnelle rencontre des Écossais, le Ceilidh, se déroulera au parc Walter- MacKenzie, du 3 au 6 août prochains. Pour l’occasion, il y aura présentation spéciale le jeudi 3 août d’un artiste descendant de Donald Morrison, soit Callum Martin. Une exposition de photos et projection de vidéo marqueront également cette fin de semaine d’activités marquant le passage des Écossais. Une belle occasion de retrouvailles.

D’autres activités suivront au cours des prochains mois que ce soit à travers la fête de la famille, la fête des récoltes, le 1er salon des artisans, l’Halloween, le jour du Souvenir, le Noël des enfants ainsi que le grand réveillon communautaire à la fin de la présente année. Toutefois, cette dernière activité reste à confirmer. La mairesse de Scotstown, Chantal Ouellet, est d’avis que les festivités représentent une belle occasion pour les citoyens de démontrer leur fierté, leur sentiment d’appartenance.

Histoire

Scotstown a connu ses heures de gloire à la fin du XIX et début XX siècle. La construction d’un barrage hydro-électrique, la décision de la Glasgow Canadian Land and Trust Company d’y installer son entreprise a permis d’y développer le hameau vers 1872 qui est devenu officiellement Ville de Scotstown en 1892. L’appellation provient du nom de John Scot, premier gérant de la compagnie. Le passage du chemin de fer a également contribué au développement de la municipalité. En 1948, la ville comptait quatre églises, un couvent, un high school, trois écoles de rang, un Hôtel de Ville qui abritait la Kayser (industrie de couture qui employait 30 personnes) et l’armée de réserve, une étude de notaire, un médecin, un cinéma, 15 entreprises commerciales, trois industrielles, un hôtel, une banque et un bureau de poste. Entre 1950-59, s’ajoutent des garages, deux salons de beauté, trois restaurants, un commerçant d’équipements de sport, un autre d’appareils ménagers, une salle de billard, un marchand de grains et dépositaire d’huile et des magasins de vêtements. Scotstown est la place où on trouve de tout durant ces années prospères. La population totalise 2 000 personnes en 1958. La fermeture de la principale industrie en 1958 marque la fin de cette belle époque.

Les fermetures se sont succédé depuis, mais les vrais pionniers ou les descendants sont toujours présents, dit-on. Malgré les coups durs, Scotstown démontre une volonté indéniable à survivre. D’autres fleurons se sont développés au fil des années que ce soit Léo Désilets maître herboriste, la Charcuterie Scotstown et autres. Le volet nature, touristique s’avère prometteur. Le développement du concept Coeur Villageois contribue également à donner un souffle nouveau au sein de la petite communauté. La volonté du milieu à célébrer le 125e démontre une confiance évidente dans l’avenir.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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