Des décennies d’expérience combinées à La Patrie

La Patrie

Deux candidats s’affrontent à la mairie de La Patrie, le maire actuel, Bruno Gobeil, ne se représentant pas. Léo Blais et Johanne Delage ont en commun de reconnaitre l’excellent travail fait par M. Gobeil et son équipe, en plus d’avoir à cœur la rétrocession de la route 257 au gouvernement. Les deux reconnaissent l’importance d’établissements tels que l’école primaire et l’église dans la communauté.

Léo Blais
Léo Blais a grandi sur la ferme centenaire de la famille à La Patrie. Hormis un court séjour à Montréal le temps de ses études, celui-ci a toujours habité la municipalité. En tant que producteur laitier, il fut actif au sein de l’UPA pendant 40 ans. Il a également été marguillier de paroisse et commissaire scolaire. « Mon voisin disait de moi: “Léo, tu le vois sur un tracteur et 15 minutes plus tard, tu le vois en auto, chemise blanche et cravate autour du cou courir aux réunions.” » Étant maintenant semi-retraité, Léo Blais dit avoir du temps à offrir, « en plus de l’expérience et des contacts. »

« Le tronçon de la route 257 entre Weedon et la frontière américaine à Chartierville, c’est la priorité. Une route en gravier et asphalte détériorée dangereusement, c’est inacceptable en 2017. C’est honteux pour un ministre des Transports, un ministre du Tourisme et aussi pour un premier ministre », déplore M. Blais. Il souhaite recruter des appuis locaux, régionaux, provinciaux et nationaux s’il le faut pour mettre un terme « à cette erreur qui date de 1993. » Avec ce fardeau en moins, il compte maintenir un taux de taxation de plus bas possible.
Léo Blais souhaite voir l’accès à la propriété ainsi que des programmes de subventions pour rénovations domiciliaires implantés en région, « pas juste à Montréal et Québec ». Il aimerait développer le réseau pour VTT et motoneiges sur le territoire et même offrir une borne pour voiture électrique.

Johanne Delage
Johanne Delage est récemment revenue à La Patrie, après avoir passé plusieurs années à St-Hyacinthe. Ses parents sont Patriens d’origine. Celle-ci en est à terminer un mandat en tant que conseillère pour la ville-centre de la MRC des Maskoutains, rôle qu’elle a tenu pendant 17 ans. « La Patrie doit inciter les jeunes familles autant que les retraités à venir s’établir. Moi et mon conjoint, on en est le meilleur exemple ! On est le portrait type de la famille qui revient s’établir. »

La femme maintenant retraitée encense la nouvelle loi 122 qui augmente l’autonomie et les pouvoirs des municipalités en tant que gouvernements de proximité. « Ça place le citoyen au cœur des démarches. Ça favorise les consultations. »

« Bruno Gobeil et son équipe ont fait un travail extraordinaire. Ils ont restauré les finances à partir de rien. Je souhaite préserver la bonne gestion financière de la municipalité en collaboration avec les six conseillers », affirme Johanne Delage.

Maintenant qu’elle est de retour dans la région, Mme Delage n’a qu’un message pour ses concitoyens: « Utilisez-moi ! J’ai fait le choix de revenir et maintenant je fais le choix de m’impliquer. » Celle qui vient de remporter le prix Coup de cœur de la part du Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ) croit que La Patrie a « avantage à faire parler d’elle. »

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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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