Donald Rousseau, propriétaire de l’abattoir du même nom récemment incendié à Lingwick, n’est pas certain de repartir en affaires.
« Personnellement, je suis pas vraiment intéressé. Je sais pas si c’est ce que la communauté veut, mais pour l’instant, personne ne m’a appelé », témoigne M. Rousseau. L’abattoir en était à entreprendre sa haute saison de production et affichait complet jusqu’en janvier. L’entreprise desservait des producteurs régionaux et de l’extérieur.
« Il y a une question économique là-dedans. Avec les assurances, c’est pas encore réglé. Puis je sais pas ce qu’il va y avoir en bout de ligne parce que c’est la première fois que ça m’arrive », admet Donald Rousseau, quelques minutes avant un rendez-vous avec son assureur. « Au moins, j’avais assuré mes investissements. »
L’homme de Lingwick a constamment amélioré et rénové ses installations en 47 années d’opération. « Le dernier ajout datait de 2016. Il y avait des vestiges de 50 ans en arrière, du temps que mon père était propriétaire. J’aime mieux parler de ce que j’ai fait, que de ce que je ferai », termine Donald Rousseau, encore ébranlé par les événements survenus une semaine plus tôt.
Un incendie d’origine électrique a détruit l’Abattoir Rousseau dans la nuit du 14 au 15 novembre. L’entreprise comptait une douzaine d’employés.