Valoris sur la voie de la reconnaissance

Le centre de valorisation des matières résiduelles Valoris, à Bury, pourrait obtenir la reconnaissance du gouvernement du Québec, ce qui lui permettrait d’avoir accès à de l’aide financière et cesser d’accumuler les déficits.
Des rencontres dans ce sens impliquant les représentants de Valoris et le monde politique, dont une à laquelle participait le ministre responsable de l’Estrie, Luc Fortin, ont eu lieu notamment avec le député de Mégantic, Ghislain Bolduc. « On est en train d’essayer de trouver une voie de passage pour reconnaître la valorisation de ce qu’ils (Valoris) font. Dans le projet, ça n’a jamais été établi », d’exprimer en entrevue le député Ghislain Bolduc.

Le député de Mégantic mentionne qu’il a été établi qu’au Québec 20 % des déchets ne seront pas valorisés. « C’est là que Valoris va prendre toute sa façon de faire. L’objectif ultime est de réduire l’enfouissement. Il existe des budgets financiers et Valoris n’a jamais été dans cette ligne de politique. Le deuxième élément sur lequel on travaille, d’ajouter M. Bolduc, est la recherche et développement. » Valoris, précise-t-il, vise à valoriser 100 % des déchets pour en arriver à un enfouissement zéro. « Valoris a été bâti dans cette optique-là, mais ça n’a jamais été intégré avec les recherches du gouvernement et assistances gouvernementales pour cette mission-là. »

« Ce sont les deux points fondamentaux sur lesquels on travaille pour leur amener une aide financière qui va les sortir du déficit chronique et amener à exécuter leur mission de la bonne façon. » M. Bolduc n’a pas évoqué de montant d’argent ni de calendrier quant à l’obtention de la reconnaissance souhaitée par les intervenants de Valoris. Il se limite à dire le plus rapidement possible.

Préfet
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, membre du conseil d’administration de Valoris, mentionne être « satisfait en partie seulement. Je vais être satisfait quand on aura une rencontre avec le ministre de l’Environnement. C’est lui qui donne les orientations. On veut que lui s’approprie le projet, qu’il l’écrive dans les nouvelles orientations du PGMR. » Une demande officielle de rencontre a été acheminée à cet effet le 8 janvier dernier. M. Roy est convaincu que Valoris peut être rentable. « Pas de dettes, Valoris est rentable. C’est faux de prétendre que Valoris c’est tout croche », d’insister le préfet. Ce dernier souhaite évidemment que le dossier soit complété avant les prochaines élections prévues pour l’automne prochain.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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