L’artiste et poète de Saint-Isidore-de-Clifton, Sylvain Dodier, briguera les suffrages sous la bannière du Parti Vert du Québec, dans Mégantic, en marge de l’élection provinciale du 1er octobre prochain.
Approché par le parti, M. Dodier mentionne qu’il s’agit du véhicule dont l’approche globale, sa sagesse écologique, le développement durable, la justice sociale et le respect de la diversité correspondent à ses valeurs personnelles. « C’est un jeune parti qui ne doit rien à personne », d’ajouter M. Dodier.
Le candidat veut faire de la politique différemment et y va déjà d’engagements qui sortent des sentiers battus. Il s’engage à verser 25 % de son salaire de député à des organismes à but non lucratif (OBNL) du comté. Il désire aussi faire chaque mois 10 h d’animation gratuite dans les garderies, écoles et organismes dédiés à la famille sur le thème Nature/Culture. Du même souffle, M. Dodier précise que ce temps consacré sera pris sur son horaire personnel et non sur celui du député. Il aimerait également organiser chaque mois une assemblée publique avec la population de la circonscription et de créer un site Internet du député favorisant la transparence d’action comme l’agenda public, comptes de dépenses, factures, etc.
Le candidat désire mettre en place des outils de consultation directe avec les citoyens et les élus municipaux. Il souhaite créer un comité intergénérationnel de sages regroupant des jeunes de 16 à 25 ans et d’aînés de 65 ans et plus pour conseiller le député. M. Dodier voudrait remettre quatre bourses d’études à des personnes de 16 ans et plus, qui osent dépasser les barrières de genre, de rôles et de milieux pour le lancer dans un audacieux défi.
Le candidat du Parti Vert ne songe pas à faire de la figuration dans la prochaine campagne électorale. Je vais mener une vraie campagne. « Les autres partis ont peut-être une longueur d’avance, mais dans l’optique où moi je m’engage avec les gens, j’ai bien confiance. » M. Dodier mentionne avoir toujours suivi la politique de près. L’appel du Parti Vert l’a convaincu de plonger. « Si un poète ne croit pas qu’il peut changer le monde, alors qui va changer le monde », lance-t-il.