La captivante histoire des colonisateurs de Sawyerville

« Le terrain est pas mal bas dans cet endroit, n’est-ce pas ? »
« Ton point ? »
« Mon point… c’est un trou ! »

C’est la première impression de Sawyerville qu’ont eu ses deux premiers fondateurs, Edmund Heard et Josiah Sawyer, rôles défendus par les acteurs Don Atkinson et Austin Bailey. C’est dans le premier acte de la pièce Settler Story, une pièce à propos des premiers colonisateurs de Sawyerville après les Abénakis, commençant avec la proclamation de 1792 qui offrait des terres dans la région aux immigrants américains.

Tous ceux dans la salle qui avaient déjà éprouvé des problèmes de réception cellulaire dans Sawyerville ont ri sensiblement.

C’était seulement l’un des nombreux moments humoristiques de la pièce en deux actes écrite par Kendra Parnell et présentée à trois reprises au Centre communautaire de Sawyerville les 17 et 18 février. Comme les pièces précédentes présentées à Sawyerville, The Settler Story était jouée au profit du Musée Eaton Corner et avait été tendrement concoctée par une distribution d’amateurs et une équipe d’environ 40 résidents locaux.

Mlle Parnell, une étudiante de 19 ans de l’Université Bishop’s et résidente de Sawyerville, a fait la recherche, écrit, dirigé et produit la pièce. « Nous avons pensé qu’elle avait fait un travail formidable », disait Linda Hoy, membre du comité du Musée Eaton Corner. « Elle a fait sa recherche, l’information était juste. Le travail qu’elle y a mis est stupéfiant. »

La pièce raconte comment les fondateurs sont venus au nord, de Canaan, Vermont. Ils se sont premièrement arrêtés dans ce qui est aujourd’hui appelé la Municipalité de Newport, mais ont ensuite rectifié leur destination vers ce qu’on désigne de nos jours comme le barrage ou le réservoir de Sawyerville, à l’intérieur de Cookshire-Eaton. L’histoire raconte comment ils ont formé une communauté, se sont supportés mutuellement, et survécurent à 1816, quand l’hiver dura toute l’année. Cela avait entraîné un voyage pour l’aller et le retour de 20 jours à Montréal, pour aller vendre des peaux et autres marchandises. La pièce se termine sur une danse traditionnelle de fête.

Plus de 300 personnes ont assisté aux spectacles et ont démontré leur appréciation par leurs applaudissements. Certains parmi eux étaient des descendants de l’une des 31 familles de colonisateurs avec des noms comme Heard, Heyes, Bayley, Powers, Alger ou Laberee. Une présentation de photos et de PowerPoint par Linda Hoy était disponible durant l’entracte, offrant encore plus d’informations historiques concernant les colonisateurs et leurs descendants. Mme Hoy espère publier cette présentation sur CD à vendre plus tard au musée.

En plus de M. Atkinson et de M. Bailey, la troupe incluait deux narratrices, Kendra Pernell et Alyssa Rothney. Lynn Rothney a fait revivre trois différents personnages, et Marlene Lowry a joué une Betsy Powers bien campée. Quelque 24 autres adultes et enfants ont joué différents fondateurs et membres de leurs familles. La musique était de Ronnie Haseltine et Wayne Alden, mise en scène de Denis Palmer, son et lumières de Steve Coates et costumes par Serena Wintle et Sharon Rothney.

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Rachel Garber
Rachel Garber is editor of the Townships Sun magazine and writes from her home in the old hamlet of Maple Leaf, in Newport.
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