Un symposium dans un lieu imposant

Le 11e Symposium des arts se tenait récemment à l’église St-Louis-de-France à East Angus. L’édition 2018 a accueilli un record de 28 exposants et plus de 200 visiteurs lors de la fin de semaine du 14 et 15 avril.

Doris Martineau, organisatrice depuis les six dernières années, se réjouit de l’ampleur prise par l’événement au fil du temps. « C’est notre plus grosse année. Au début, on a commencé avec une quinzaine d’exposants, puis on a monté graduellement. On a même dû ajouter des kiosques au milieu. » Les deux rangées extérieures de bancs étant maintenant occupées sur toute leur longueur, le Symposium a dû commencer à libérer de l’espace dans la double rangée centrale de bancs.

« Au début, il n’y avait seulement que des peintres, mais il y a maintenant de l’artisanat, des articles en bois, des bijoux », poursuit celle qui travaille également à l’église St-Camille de Cookshire-Eaton. « C’est la sixième année que j’organise le Symposium. J’ai pris la relève de l’ancienne marguillière Louise Lagueux. L’an dernier, on a remis 1800 $ à l’église et à la paroisse. »

Les visiteurs couraient la chance de remporter l’une des trois toiles offertes par tirage au sort. Deux d’entre elles ont été créées par Paul-Émile Durand, alors que la troisième est l’œuvre de Thérèse Pelchat. Celle-ci en est à sa troisième participation au Symposium. En offrant gratuitement l’une de ses peintures, l’artiste voyait là un moyen de redonner à la communauté. « Quand tu donnes, ça te revient toujours d’une manière ou d’une autre. En plus, c’est si beau l’intérieur de l’église. C’est un bel endroit pour être exposée. »

Parmi l’assistance se promenait un certain M. Labbé, qui assurait que son patronyme n’avait rien à voir avec le lieu saint dans lequel il se trouvait. Il accompagnait sa conjointe, Ghislaine Fortin Labbé, qui présentait une partie des centaines de toiles qu’elle a peintes au fil des décennies. Elle utilise la peinture à l’huile pour la reproduction de portraits de proches ou de personnalités connues et pour l’élaboration de fresques grand format.

Un des kiosques les plus courus était celui de la cabane à sucre, qui offrait en dégustation plusieurs produits de l’érable. Doris Martineau s’étonne du succès de ce récent ajout à l’événement : « Ça pogne ! » Elle remercie par le fait même les exposants et les visiteurs présents.

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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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