L’annonce indiquant que les conducteurs d’autobus scolaires tiendraient une journée de grève, ce mardi, a causé des mots de tête chez plusieurs parents puisque la Commission scolaire des Hauts-Cantons a convenu de maintenir les écoles ouvertes.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Sapinière du secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) faisait partie de ceux qui devaient manifester sur la colline parlementaire à Québec. Les chauffeurs d’autobus scolaires, dont le salaire moyen est de 20 000 $ par année, demandent une augmentation de 2 675 $ par chauffeur. « Les salaires, nous autres, on a juste ça. On n’a pas de règlement de régime de retraite, pas d’assurances collectives, pis les salaires varient à la grandeur de la province », d’exprimer Stephen Gauley, président du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN et président du syndicat local. « La moyenne est de 19 800 $. Ici (dans le Haut-Saint-François), le problème c’est au niveau des heures. On n’a pas d’heures garanties. On a 20,68 $ de l’heure, mais on n’a pas de gros circuits. » M. Gauley mentionne que seulement quatre circuits permettent d’obtenir un revenu supérieur à 20 000 $.
Répartition équitable
Outre l’amélioration des conditions de travail, ce que les chauffeurs réclament, c’est la répartition d’une enveloppe de 26 750 000 $ distribuée, en deux versements annuels, à chacun des chauffeurs, ce qui représenterait approximativement un montant de 2 675 $ chacun. On compte 10 000 chauffeurs au Québec, ça serait équitable pour tout le monde, de mentionner M. Gauley. Ce dernier précise que cela se fait déjà en Ontario.
Les représentants syndicaux désirent rencontrer le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, le plus rapidement possible pour trouver un terrain d’entente. Si les choses n’évoluent pas au rythme souhaité, les chauffeurs ont voté une autre journée de grève dans la semaine du 28 mai.