Location Cookshire fête cette année sa sixième année d’existence. Les deux copropriétaires de l’entreprise, François Lapointe et son fils Samuel ont surmonté les obstacles afin de continuer à offrir un service hors pair à la population du Haut-Saint-François. Le commerce a débuté en avril 2012 sous la bannière de Lou-Tec avant de devenir indépendant un an plus tard.
Il est aujourd’hui un locateur d’équipement et d’outils pour la construction, la rénovation et la maintenance dans les secteurs commercial, industriel, institutionnel et résidentiel. L’inventaire avoisinant les 750 000 $ comprend des excavatrices, des plateformes élévatrices ou, encore, des compresseurs et des génératrices.
L’idée de départ
François Lapointe a été camionneur à son compte une vingtaine d’années avant d’en avoir assez. « Je voulais lâcher l’industrie du camionnage pour faire autre chose. Un de mes amis à Mégantic avait un centre de location, puis je trouvais que c’était une bonne idée. J’ai vu qu’à Cookshire, il y avait un besoin. Ça fait que j’en ai parlé avec Samuel. » Le fils travaille alors dans le domaine de l’excavation, qu’il délaissera pour commencer le projet. « On a parti ça ensemble. S’il embarquait pas, je le faisais pas », résume le père.
Le changement de bannière
C’est un an après ses débuts que Location Cookshire adopte le nom qu’elle porte encore à ce jour. À la fin de l’été 2013, la transition de succursale affiliée à la bannière Lou-Tec de Lac-Mégantic vers un centre de location indépendant est complétée. « L’objectif quand on a ouvert, c’était que, un an ou deux après, on rachète d’eux seulement la partie du magasin qui était à Cookshire », relate Samuel Lapointe. « C’est ce qui est arrivé. Un an après, on a acheté tout l’inventaire du Lou-Tec de Lac-Mégantic. » Son père précise que le fait que la bannière favorisait les plus grandes succursales a accéléré leur transition en tant qu’indépendants.
Ne pas se lancer seul
C’est en ayant en tête l’objectif d’être leurs propres patrons que les Lapointe se préparent tranquillement à voler de leurs propres ailes. « Durant cette année-là, j’ai fait mes devoirs », mentionne Samuel. « Je suis allé faire une attestation en lancement d’entreprise. Ce cours-là m’a permis de découvrir le CLD, puis la SADC. Sans eux, je pense pas que le projet aurait pu voir le jour avec autant d’ampleur au cours des cinq dernières années. »
Rémi Vachon, qui est conseiller aux entreprises au Centre local de développement du Haut-Saint-François, a épaulé les deux entrepreneurs dans leur démarche. « On a un programme avantageux qui est le Fonds local d’investissement pour la relève. Donc, Samuel avait obtenu le meilleur de ce qu’il pouvait avoir au CLD. »
Une complémentarité père-fils
François Lapointe l’admet : « Je suis un peu de la vieille école. Ça me prenait un jeune pour tout ce qui est ordinateur. Puis Samuel est bon pour se tenir à la page de tout ça. On a quand même 25 ans de différence ! Ensemble, ça va bien. On aime bien ça. » C’est ainsi que le père s’occupe de la paperasse, des comptes et du transport, alors que le fils penche pour la technologie et le service à la clientèle. « On a associé nos forces, puis ça a donné ça ! », conclut M. Lapointe.