Conflit à Cookshire-Eaton

Les employés de la Ville de Cookshire-Eaton sont de retour au travail depuis un peu plus d’une semaine, et ce après avoir adopté à 86 % l’entente de principe intervenue avec l’employeur, le 9 août dernier. Les travailleurs ont donc repris le travail le 13 août après trois semaines de grève.

« Nous sommes heureux de voir que les travailleuses et les travailleurs sont parvenus à s’entendre avec la ville. Le conflit est maintenant réglé à leur satisfaction », d’exprimer le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN), Denis Beaudin.

Les travailleurs, précise-t-on, ont fait des gains intéressants sur le plan salarial en étant assurés d’obtenir un minimum de 13 % sur six ans. Ils ont aussi obtenu la possibilité de cumuler une banque de temps pour partir plus tôt à la retraite tout en profitant du taux horaire en vigueur à ce moment. « D’autres gains sont aussi à noter, comme la clause de non-ingérence des élu-es et la prime de 1 $ l’heure pour le déneigement de fin de semaine. Nous leur disons bravo de s’être tenus debout ! » conclut M. Beaudin.

Ville
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, se dit heureuse du dénouement. « Tout le monde est content. On a fait nos devoirs des deux côtés. » Mme Lapointe qualifie le pacte de six ans se terminant en décembre 2023 de modéré. Elle considère correct le fait d’accorder une majoration salariale de 13 % sur six ans. Elle précise néanmoins que la ville n’a pas cédé sur la prime de départ et qu’elle n’y contribue pas. « Ce sont les employés qui ont l’opportunité de l’accumuler », précise-t-elle. La mairesse croit qu’il aurait été difficile d’éviter la grève étant donné le fossé qui séparait les parties, mais se réjouit de l’évolution des positions qui ont permis un règlement.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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