François Jacques (CAQ)

Dans le cadre de ses fonctions au Complexe funéraire Jacques et Fils à Lac-Mégantic, François Jacques a toujours été proche des gens. « J’ai tout le temps fait ma vie à aider les familles une par une. Là, je vais essayer de les aider tout le monde ensemble. » Il souhaite parvenir à ce but en représentant la Coalition Avenir Québec dans la circonscription de Mégantic.

Bien que ce soit tout récemment que M. Jacques ait fait le saut en politique, le sujet l’a toujours intéressé. « Depuis que je suis petit qu’on parle de ça chez nous. Ça a tout le temps été omniprésent. Il y avait deux courants de discussions à la maison : le hockey et la politique. »

Un vent de changement
L’accident ferroviaire de Lac-Mégantic a été un élément déclencheur. « Suite à la tragédie, j’ai pensé que j’étais capable de faire quelque chose. J’ai décidé de me donner à 100 % et d’aller au municipal. C’est à ce moment-là que j’ai décidé qu’il fallait prendre ça positivement et d’essayer de changer les choses. » François Jacques est devenu conseiller lors des élections municipales de 2017.

« On a besoin de quelqu’un qui communique, qui va chercher les problématiques pour ramener les bonnes solutions dans le comté puis régler les problèmes qui trainent depuis des décennies. Je veux faire partie de cette nouvelle génération politique qui nous rendra fiers et qui sera en mesure d’assurer l’avenir des régions du Haut-Saint-François, du Granit et de l’Amiante. La circonscription de Mégantic est libérale depuis près de 40 ans. Ce que j’entends et ce que je crois, c’est que nous sommes mûrs pour du changement. »

Une longue liste d’engagements
Pour François Jacques, ce renouveau passe tout d’abord par une appellation différente pour la circonscription. « Mégantic, c’est un grand comté, puis le nom n’est pas représentatif du comté d’ailleurs. J’aime pas ça. Est-ce qu’il est représentatif de Cookshire, Disraeli, East Angus, Stoke ou Ascot ? Non. Ça prend autre chose. Il faut faire une demande au Directeur général des élections du Québec pour que ça change. Il faut trouver un nom qui est représentatif de tout le monde. »
En tant que vice-président et copropriétaire du Centre funéraire Jacques et fils, le candidat caquiste est souvent sur la route. Il est horripilé par l’état de la route 257 lorsqu’il se promène entre Chartierville, Scotstown et Weedon. « La 257, c’est un enjeu majeur pour le Haut-Saint-François. Il faut régler le problème. Ça fait 22 fois qu’elle est promise. Il faut arrêter de faire des études et des projets pilotes. Il faut la faire la 257 de Chartierville à Asbestos. C’est un must. Il faut arrêter de rire du monde. »

M. Jacques a également à cœur la situation des acériculteurs. « Il va falloir qu’il se passe certaines choses pour que ça débloque. Il y a plus de 10 millions d’érables qui sont pas entaillés. C’est une histoire de quotas, de sirop qui dort dans les réserves. Il faut trouver une solution pour que tout le monde soit payé. » L’aspirant député est conscient de l’investissement majeur qui sera nécessaire à court terme afin de diminuer la teneur en plomb du sirop d’érable en vue de l’exportation, suite à un accord conclu en Californie en 2014.

Étant résident et conseiller à Lac-Mégantic, François Jacques était au fait des déboires de Valoris, la ville étant cliente du centre de tri. « Nos couts ont doublé. C’est une patente qui est trop grosse présentement. Ils ont de la misère à faire le traitement. C’est une bibitte qui coute très cher. »

M. Jacques profitera de la campagne électorale pour découvrir les coins de la circonscription qu’il connait moins bien. « Il y a une partie du Haut-Saint-François que je connais très bien, où je connais beaucoup de gens, mais il y a une partie où je connais pas personne. » À 48 ans, il considère le moment de se présenter comme étant parfait, aux côtés des autres candidats caquistes, dont la moyenne d’âge atteint 49 ans. « Pour moi, c’est le plus bel âge. Je n’aurais pas été prêt avant. »

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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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