Gloriane Blais (PQ)

Gloriane Blais représentera le Parti Québécois pour une quatrième fois dans la circonscription de Mégantic lors des élections générales du 1er octobre. Celle qui est maintenant établie à Lac-Mégantic a grandi à La Patrie avant d’entamer sa carrière d’avocate.

« Ici, dans la circonscription de Mégantic, il est dorénavant fort possible pour le Parti Québécois de gagner », rapporte Me Blais. De plus, celle qui approche la mi-quarantaine estime que le momentum est aussi bon de son côté. « Tu as suffisamment d’expérience pour apporter quelque chose en politique, d’avoir une vision terrain et, en même temps, tu es encore assez en forme pour faire un 10-15 ans avec énergie. »

Depuis toujours
On peut dire que Gloriane Blais est tombée dans la politique quand elle était petite. Son père, Jacques Blais, de la ferme du même nom à La Patrie, a été candidat pour le PQ en 1994 pour ce qui était à l’époque la circonscription Mégantic-Compton. C’est à ce moment que la jeune Gloriane a commencé à s’impliquer auprès du parti. Quelques années plus tard, c’est elle qui devenait candidate. En 2008, elle est arrivée deuxième avec 35 % des voix, tandis qu’aux élections de 2012, elle termine de nouveau seconde avec 31 % des voix, derrière Ghislain Bolduc, qui en récolte 35 %. « Sans avoir gagné, j’ai eu de très bons résultats. »

Depuis cette élection, Mme Blais a entamé une maitrise en droit et politiques de la santé à l’Université de Sherbrooke « parce que je voulais développer une expertise au niveau politique publique. C’est quelque chose qui m’a toujours très intéressée d’être active en politique pour la souveraineté du Québec. Quand j’ai choisi d’être avocate, c’était une des options. Je me suis dit : «Ça va me donner de très bons outils, si je m’en vais en politique, de connaitre le droit.» »

Prédestinée
Lors de son passage à la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus, Gloriane Blais a été présidente du conseil d’élèves. « Tout le monde me voyait avocate. J’ai toujours été bien à l’aise de représenter les gens, bien battante ! » C’est ce qui est arrivé quelques années plus tard, après qu’elle eut fait le choix de demeurer en région. « Quand j’ai fait mon stage en droit, après j’avais des opportunités de carrière à Montréal. Il y avait un poste qui s’ouvrait à la SADC du Haut-Saint-François qui s’appelait conseiller jeunesse et juridique. » Elle y a œuvré de 1999 à 2001, avant de faire le saut au Réseau des SADC du Québec en tant que coordonnatrice du service aux membres et avocate jusqu’en 2003.

C’est en 2004 qu’elle lance sa propre pratique et décide de revenir près de son patelin. « C’était soit Sherbrooke ou Lac-Mégantic parce qu’il faut être près d’un palais de justice idéalement. Maintenant, ils l’exigent moins, mais avant, il y a 20 ans, c’était encouragé fortement. J’aimais beaucoup ma campagne, donc Lac-Mégantic était plus près de ma campagne de La Patrie. J’ai choisi Lac-Mégantic sincèrement pour les montagnes. »

Convictions
Elle poursuit depuis son implication au niveau politique. « Faire du Québec un pays est ma principale source de motivation pour agir en politique et c’est le plus beau legs à s’offrir et à offrir aux générations futures. Croire en nous nous permettra de détenir tous les leviers pour faire prospérer notre nation tant économiquement que socialement. Pour qu’un parti soit souverainiste, il faut que ce soit sa priorité, son article 1. Donc, c’est pour ça que j’ai choisi le Parti Québécois. Il y aurait pas question pour moi d’aller dans un autre parti. »

« Il y a à peu près 60-70 ans, la situation de la population au Québec, les francophones, on était dans un contexte de prolétariat. Pourquoi on s’est élevé tous ensemble aussi rapidement ? Parce qu’on a décidé de se mettre coude à coude par la social-démocratie. » Mme Blais dévoilera prochainement les détails de ses engagements locaux.

Article précédentArticle suivant
Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
©2024 Journal Le Haut-Saint-François