Le Manoir de l’EAU VIVE fait partie du paysage de Cookshire-Eaton depuis maintenant cinq ans. La résidence pour personnes retraitées autonomes et semi-autonomes a atteint son erre d’aller, ce qui lui permet d’offrir des services de qualité autant à sa centaine de locataires qu’à la population en général.
Macgills Brault est directeur adjoint et chef exécutif de l’établissement depuis le 1er décembre dernier. Originaire de Cookshire-Eaton, il effectue un retour en région, après avoir vécu une dizaine d’années à l’extérieur. Après avoir complété sa formation culinaire en 2001, il a acquis de l’expérience dans des résidences pour personnes âgées de Sherbrooke et Victoriaville.
En compagnie de la directrice générale, Sylvie Lapointe, M. Brault forme une paire efficace. « Y a comme pas de limites. On a une belle équipe. C’est des gens motivés qui sont avec nous. » Cela transparait également du côté des résidents. Johnny Frisina, qui est entré au Manoir au même moment que M. Brault, n’a que de bons mots pour la vingtaine d’employés. « Le service est bien. Avec le personnel, on est toujours bien reçu. »
Il faut dire que les locataires n’ont pas le temps de s’ennuyer. Salles de cinéma et de billard, mini gymnase, piscine intérieure, bibliothèque et séance d’artisanat viennent égayer le quotidien des ainés. Johnny Frisina, 89 ans, en était à se pratiquer à interpréter des airs country à la guitare en vue de la prestation, prévue quelques jours plus tard, soulignant les anniversaires du mois.
« Pour ces gens-là qui ont travaillé si fort et qui sont rendus là, c’est un minimum pour nos générations, si on est capable de leur faire vivre de beaux petits moments », mentionne Macgills Brault. « C’est ça qu’ils apprécient, puis ce qui fait la qualité de notre résidence. »
Lorsqu’il a mis les pieds au Manoir de l’EAU VIVE pour la première fois, le chef cuisinier n’en revenait tout simplement pas. « J’ai découvert un hôtel de luxe. Honnêtement, pour en avoir vu plusieurs dans mon parcours, Cookshire, c’est un petit diamant qui mérite d’être exploité encore davantage. »
C’est dans cette optique que la direction ouvre de plus en plus les portes de la résidence à la population en général. La salle à manger de l’établissement, d’une capacité de 80 places, accueille de plus en plus de réceptions de particuliers, tels des partys de bureau ou des services funéraires. À ce moment, les gens rencontrent le chef et élaborent un menu en sa compagnie en fonction d’un budget. Il est même permis d’apporter son alcool.
Cet apport extérieur représente en même temps un bénéfice ou une forme de contact pour certains résidents moins mobiles. « Nos gens, on veut justement qu’ils restent encore dans la société, qu’ils restent impliqués », rappelle le directeur adjoint. « C’est le mandat qu’on a ici : impliquer nos résidents le plus possible dans la vie communautaire. »
Macgills Brault a à cœur la clientèle. « C’est une passion pour moi de servir ces gens-là. M’impliquer dans cette région, c’est un beau défi. » Le chef de formation fait d’ailleurs remarquer qu’on ne gère pas une résidence comme un restaurant. La planification et l’élaboration des menus sont un art en soi où la variété est la clé. M. Brault a même reçu l’approbation de Johnny Frisina, lui qui a œuvré une trentaine d’années en restauration avant de prendre sa retraite.
Avant la construction du Manoir, le CLD a participé financièrement au lever du projet.