En ce début de campagne électorale, le candidat du Parti libéral du Québec (PLQ) dans Mégantic, Robert G. Roy, y va d’une priorité, celle de tout faire pour comprendre, analyser et défendre les dossiers s’ils valent la peine d’être défendus. « Je veux être ce que je suis, être près des gens, les écouter et les comprendre », d’exprimer le candidat.
« Je veux être près des gens. Je vais être un député de terrain pour les gens. Mentir aux gens, je ne suis pas capable. Quand ça ne fonctionnera pas, je ne leur dirai pas oui et je vais expliquer pourquoi ça ne fonctionnera pas. »
Préfet de la MRC du Haut-Saint-François, M. Roy dit bien connaître le territoire. Il grimace lorsqu’on parle de région défavorisée, il préfère parler de milieu qui se prend en main. « La région du Haut-Saint-François s’est dynamisée au fil des années et il y a tellement de beaux projets. Les 14 municipalités travaillent ensemble et font de belles choses. Le niveau des salaires a augmenté et la qualité des infrastructures aussi. » Il ajoute que les municipalités font des efforts pour faciliter l’accès à la propriété. Il mentionne également que l’apport des divers organismes contribue à faire une différence. Le candidat se fait réticent à parler du milieu, car il mentionne être le candidat pour tout le comté de Mégantic. Invité à se prononcer sur les problématiques du Haut-Saint-François, M. Roy se commet. Une des lacunes importantes à corriger s’inscrit au niveau de la desserte internet. « Le provincial peut interpeller le fédéral pour créer des programmes ensemble pour desservir les gens et à bon prix. J’ai vu plus de 60 systèmes de dessertes internet dans les milieux urbains et très peu s’adaptent au milieu rural. J’ai comme l’impression que ça va être les MRC qui vont devoir desservir les gens ou un organisme à but non lucratif. Mais il va falloir les financer à la bonne hauteur pour que ça ne coûte pas 3 500 $ ou 5 000 $ par porte pour desservir un client. Faut trouver la bonne façon pour desservir à coût raisonnable, c’est ça qui est important pour moi. »
Pour M. Roy, le Haut-Saint-François n’échappe pas à la pénurie de main-d’œuvre. « Il faut que ça devienne un enjeu national ». Beaucoup d’entrepre-neurs rencontrés sont à la recherche de main-d’œuvre, précise-t-il. « Il faut recruter des gens, faut s’attaquer à ça de façon majeure. Pour MYM, il y a déjà le transport collectif qui est mis en cause. Transport collectif du Haut-Saint-François est déjà là pour voyager des gens de Sherbrooke à Weedon. Il y a déjà une stratégie qui est faite pour pas que les employeurs près de MYM perdent leurs employés. Il y a le CLD avec la grappe industrielle qui regarde tout ça. » Faut regarder l’ensemble. Quand je vais chercher des immigrants, c’est correct, mais je vais les loger où, il faut nous-mêmes s’acclimater à ces gens-là et eux à nous. Il faut être capable de les accueillir. C’est quoi que j’ai à leur offrir après le travail. C’est extrêmement important. Il y a des programmes pour les accompagner et il va falloir regarder. La démarche globale intégrée aura un rôle à jouer sur l’intégration. Le plus difficile, c’est la rétention. »
Parmi les autres préoccupations du candidat s’inscrivent l’environnement, la qualité des familles, la santé et l’éducation. « L’éducation, c’est la base. Je suis une personne qui a déjà décroché. J’ai eu la chance de rencontrer de bons professeurs pour me dire décroche pas. Il faut insister sur l’importance de l’éducation et peut-être modifier nos façons de faire. » La persévérance est une notion importante qu’il faut mousser, d’insister M. Roy.
Plan de match
Le candidat mentionne être en campagne depuis mai dernier. Il parcourt les quatre coins du comté. S’il devait être élu député, M. Roy dit vouloir s’assurer d’une répartition équitable en fonction des projets. « Je veux que dans le comté, tout le monde retrouve sa juste part selon les programmes. » S’il devait être élu, le candidat soutient qu’il maintiendra deux bureaux soit un dans le Granit et l’autre dans le Haut-Saint-François.