Un retour aux sources

La cinquième édition de La Nuit du pont couvert a attiré plus de 600 festivaliers dans le secteur Gould, du canton de Lingwick, au cours d’un 24 heures ensoleillé et clément. Cette édition marquait le retour d’une formule melting pot pour le spectacle principal en soirée. La fête réussit aussi à laisser une empreinte écologique toujours moins grande pour le site du pont McVetty-McKenzie, aux abords de la rivière au Saumon.

Quelques jours après l’événement, Jonatan Audet, son directeur, se remettait de sa fin de semaine en triant les souvenirs. « Le gros hit de l’année, c’est vraiment la formule du spectacle. Tout le monde a été surpris, autant les musiciens que le public. Cette année, on est revenu avec l’esprit de base de ce qu’étaient nos shows. C’est un pari gagné. »
Le spectacle principal du Show dans le pont réunissait une quinzaine d’artistes issus des mondes de la musique et de la littérature. Les chansons étaient entrecoupées de prises de parole et ponctuées d’improvisations, le tout sans interruption autre que l’animation assurée par le coloré Pascal Angelo Fioramore.

Bouffe et écoresponsabilité
Tout au long des 24 h de La Nuit du pont, plusieurs restaurants étaient sur place pour rassasier tout le monde. On retrouvait entre autres Le Cuisinier déchainé de Cookshire-Eaton et Dom le charcutier, qui vient d’ouvrir un local sur la rue St-Jacques à East Angus, en collaboration avec la Boulangerie Des Pains et des Roses à Weedon.

Outre les commerçants locaux, le festival d’un jour a toujours eu une visée zéro déchet. Depuis les trois dernières années, La Nuit du pont couvert fait appel aux services de Festivals et événements verts de l’Estrie (FEVE) pour la gestion des matières résiduelles. Le taux de détournement est passé de 93,5 % en 2016 à 99 % cette année. « On peut se taper dans les mains. C’est extraordinaire ! », s’enthousiasme M. Audet. « Nous, l’événement, on n’en génère pas de déchets qui vont à la poubelle. Ça veut dire que le 1 % qu’il y a, c’est les festivaliers qui l’amènent. Ça peut être des couches jetables, par exemple. » Seulement 2 kg de déchets destinés à l’enfouissement ont été générés cette année.

Des fêtards pas couchables
L’un des photographes de La Nuit, Martin Mailhot, est rendu un habitué des soirées passées au bord de la rivière au Saumon. « C’est la troisième année que je participe et je pense que je n’en manquerai pas d’autres ! »
Erika Faucher arrivait directement de Sherbrooke afin d’offrir quelques heures de bénévolat à la fête tout en célébrant avec ses amis. Il s’agissait de sa première participation. « L’organisation, c’est une gang d’amis et ça se ressent dans l’atmosphère. C’est friendly. »

Maxime Catellier et sa conjointe Marilou avaient fait la route depuis St-Anicet, en Montérégie. Il faut dire que M. Catellier allait prendre part au spectacle principal en soirée en tant qu’artiste. Ils trainaient avec eux leurs deux enfants, dont la dernière avait 2 ½ mois. La mère et les enfants se rendraient dormir à la maison d’un ami en soirée, alors que M. Catellier avait préparé sa tente, comme bon lot de festivaliers.

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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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