3e réveillon de l’école Saint-Paul

Le troisième réveillon de Noël de l’école Saint-Paul de Scotstown a rassemblé 175 convives lors d’un après-midi de réjouissances juste avant les vacances des Fêtes. L’événement a doublé d’ampleur cette année suite à l’accueil de nouveaux élèves de Bury, en provenance de l’école du Parchemin à East Angus, lors de la dernière rentrée scolaire.

Au lieu de la centaine d’invités reçus lors des deux premières éditions, cette année, les organisatrices en attendaient un total de 220. La météo a quelque peu changé les plans de l’événement, comme la dernière journée de classe avant les vacances fut annulée à cause des risques de pluie verglaçante. Au lieu de bénéficier de l’aide de l’ensemble des 79 élèves de l’école, seulement 25 téméraires se sont présentés pour terminer les derniers préparatifs quelques heures avant le grand repas du midi.

Plus serviables qu’à la maison !
Deux salles de l’école étaient réservées et transformées pour l’occasion : le gymnase et la cafétéria. Le menu comprenait sandwichs, salades et crudités. Les élèves du primaire avaient également préparé des cupcakes pour dessert. Le service était assuré par eux, en plus de toute la préparation du réveillon.

« C’est les enfants qui l’organisent et qui font les tâches de A à Z : la cuisine, couper les légumes… », explique l’enseignante Caterina Maillé. « Nous, on est vraiment là comme chefs d’orchestre en arrière d’eux pour les aider, pour leur donner le matériel nécessaire, pour qu’ils puissent vraiment être fiers d’eux à la fin d’avoir contribué à ce beau succès. »

C’est ainsi qu’Alexandre, élève de 5e année, s’était rendu à l’école en avant-midi afin de prendre part à la coupe des légumes, malgré le congé annoncé le matin même. Assis à la même table, Mathieu, en 3e année, avait préféré rester chez lui le matin avant de pouvoir profiter du repas, en compagnie de ses camarades de classe et parents.

« La raison à la base pourquoi on fait ce réveillon-là, c’est pour avoir la chance d’avoir un événement rassembleur où les parents peuvent venir dans l’école », rappelle l’enseignante Janie Larivière. Le personnel de Saint-Paul souhaitait pouvoir les rencontrer lors d’une occasion de réjouissances plutôt que seulement lors des remises de bulletins ou de mesures disciplinaires.
Noémie, maintenant en 1re secondaire à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, était l’une des invitées d’honneur du réveillon. Celle-ci a été la seule élève de l’école Saint-Paul à terminer sa sixième année en juin 2018, alors que l’établissement ne comptait encore qu’une vingtaine d’élèves.

Un transfert bénéfique
« Il y a des gens qui pensaient que, avec tous les changements qu’on vivait à l’école, l’événement n’aurait pas lieu », se remémore Caterina Maillé. « On s’en est fait parler beaucoup. Eh bien ça, c’était mal nous connaitre parce qu’on y tenait. On a viré ça dans tous les sens pour finalement revenir à la base de vous recevoir physiquement dans les lieux de l’école », a-t-elle mentionné à l’attention des parents présents.
Parmi eux, on retrouvait Annie Duhaime, résidente de Bury, qui avait initié la pétition visant à garder les élèves de la municipalité à l’école surpeuplée du Parchemin. Elle se dit très satisfaite de l’accueil et de la vie communautaire de l’école Saint-Paul. Parents et enseignants avaient exprimé certaines craintes quant au mélange des groupes d’enfants au moment de la rentrée scolaire. Quelques mois plus tard, tout le monde semble bien intégré. On ne pourrait différencier les «nouveaux arrivés» des anciens.

L’après-midi se poursuivait avec des photos de famille prises dans une salle de classe transformée en mini studio. Des extraits du spectacle des élèves allaient être présentés en plus du dévoilement d’un livre de recettes qu’ils ont testées. Un grand tirage offrait un panier de produits Léo Désilets et chèque-cadeau au Resto du Village ainsi qu’au Laser Plus de Sherbrooke.

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Jean-Marc Brais
Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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