Alimentation d’eau potable à Johnville

La municipalité de Cookshire-Eaton pourrait avoir trouvé une solution à son alimentation en eau potable pour les projets domiciliaires du secteur de Johnville. Elle discute avec les autorités du Parc écoforestier de Johnville, comprenant les Universités de Sherbrooke et Bishop’s de Lennoxville, pour puiser l’eau à même le parc et l’acheminer aux secteurs à desservir.

Présentement, la municipalité dispose d’un puits qu’elle a fait creuser sur le lot 190 qu’elle possède du chemin Gendron, situé à proximité de l’ancien Centre communautaire. Toutefois, la municipalité lorgne du côté du Parc écoforestier à l’endroit même où la municipalité de Lennoxville y puisait autrefois son eau. « On travaille avec le Parc écoforestier et le projet est d’aller chercher l’eau là », de mentionner Martin Tremblay, directeur général de la municipalité. La corporation a fait appel à un hydrogéologue qui a effectué une étude vérifiant la quantité, le débit et la qualité de l’eau. « La qualité est bonne, il y a de l’eau suffisamment et le fait de puiser l’eau dans le Parc écoforestier ne crée pas de problème non plus pour les tourbières. Il y a de l’eau en masse là-dedans pour conserver le parc et desservir les lots qu’on a à faire », d’exprimer M. Tremblay. « Le projet pourrait se réaliser rapidement », d’ajouter la mairesse, Sylvie Lapointe. « Si les universités donnent leur OK, nous on va demander un règlement d’emprunt et on ira en forage directionnel. Il reste des ententes à prendre avec des propriétaires agricoles pour des servitudes. On les a approchés et on peut s’arranger », d’ajouter le directeur général.

Projet
Dans l’hypothèse d’une réponse positive, le projet pourrait se réaliser d’ici l’automne prochain. L’investissement serait approximativement de 400 000 $. De ce montant, 160 000 $ seraient consacrés pour le barrage et le reste sera affecté à l’aménagement de l’ancienne station et la conduite qui s’étalerait sur une distance de 1 km. Cette solution permettrait d’alimenter le développement domiciliaire des secteurs de l’ancien et du nouveau Centre communautaire. Dans l’hypothèse où cette initiative fonctionnerait, la municipalité pourrait revendre le lot 190 dont elle a fait l’acquisition.

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