Iain MacAulay, nouveau maire de Scotstown

La Ville de Scotstown a un nouveau maire en la personne de Iain MacAulay. Celui-ci succède à Dominique Boisvert, qui avait remis sa démission en fin d’année 2018. Le poste de conseiller laissé vacant par M. MacAulay sera comblé lors de l’élection partielle du 5 mai. Le nouveau maire entend mettre à jour une partie des infrastructures vieillissantes de la ville tout en promouvant le développement domiciliaire.

Iain MacAulay occupait les fonctions de maire suppléant de Scotstown depuis septembre 2018, après que Dominique Boisvert eut pris un congé de maladie. Suite à la démission de ce dernier le 31 décembre, M. MacAulay a été le seul à présenter sa candidature au poste de maire et fut élu sans opposition. Il était conseiller au siège 1 depuis une dizaine d’années.

Conscient qu’il entre en fonction en mi-mandat, il envisage d’améliorer la situation à la ville. Il se dit satisfait de la nouvelle période de stabilité qui se présente à l’équipe municipale. Celle-ci a débuté avec le retour de Chantal Ouellet à la tête de la ville en 2011 puis s’était poursuivie au sein du conseil municipal. Plus récemment, l’équipe d’employés avait connu quelques chamboulements avec l’embauche d’une commis de bureau en début d’année ainsi qu’un second employé à la voirie. Le poste d’inspecteur municipal est présentement en affichage.

Du pain sur la planche
De par sa connaissance de Scotstown, Iain MacAulay dit avoir déjà plusieurs enjeux qu’il entend régler. En tête de liste, on retrouve les infrastructures vieillissantes. « Toutes nos infrastructures sont désuètes. On a un petit bout de fait, mais on en a encore un bon à faire », concède le nouveau maire. Un des problèmes majeurs de la ville demeure les fuites d’eau potable dans les canalisations. « On commence une rue à la fois », poursuit M. MacAulay.

Dans la même veine, les membres du conseil municipal conviaient la semaine dernière la population à une soirée d’information portant sur l’installation prochaine de compteurs d’eau sur le territoire au cours de l’année. Il s’agit d’une obligation gouvernementale dans le cadre de sa Stratégie québécoise d’économie d’eau potable qui verra à produire un état de la situation de même qu’un plan d’action du côté de la ville.
Le développement domiciliaire représente également une priorité aux yeux de l’élu MacAulay. Scotstown a mis en vente cinq lots à 6000 $ au bout de la rue Osborne en 2018. Ces terrains boisés viennent accompagnés d’un avantageux programme de revitalisation visant les nouvelles constructions. Dans le cadre du programme, les taxes foncières sont subventionnées à 100 % la première année et à hauteur de 50 % les deuxième et troisième années.

La ville compte ainsi augmenter sa population de 5 % à court terme, en passant le cap des 500 résidents. L’objectif est d’autant plus réaliste que l’école primaire Saint-Paul a vu son nombre d’élèves plus que tripler cette année, avec le transfert d’une partie de la population étudiante de l’école du Parchemin d’East Angus, en septembre dernier.
« On va beaucoup entendre parler de Scotstown dans les prochaines années, puis en bien ! C’est mon but », affirme le maire MacAulay. Les élections du poste de conseiller au siège 1 se feront ce dimanche et opposent les candidats Gérald Ostiguy et Cathy Roy. L’ancien maire Dominique Boisvert a décliné notre demande d’entrevue.

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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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