Scotstown obtient son accréditation Coeur villageois

Le président du comité CV de Scotstown, Gérald Ostiguy, s’adresse à la trentaine de personnes présentes, soulignant l’accréditation officielle au réseau des Cœurs villageois piloté par Tourisme Cantons-de-l’Est.

Depuis 2015 qu’on y travaille, les membres du comité organisateur, citoyens et élus étaient visiblement fiers de souligner, la semaine dernière, l’accréditation de Scotstown, parmi le réseau des Cœurs villageois (CV)piloté par Tourisme Cantons-de-l’Est.

C’est en misant sur la nature exceptionnelle de son histoire et patrimoine aux empreintes écossaises que le concept de Coeur villageois s’articule en y intégrant les autres forces du village que ce soit le volet culinaire, événementiel ou naturel. La petite municipalité de quelque 500 personnes est la 12e à intégrer le réseau et la deuxième dans le Haut-Saint-François après Cookshire-Eaton.
C’est à l’occasion d’une conférence de presse, tenue à l’Hôtel de Ville, et à laquelle participaient une quarantaine de personnes que l’on a présenté à l’aide d’un PowerPoint l’essence du concept Coeur villageois façonné par les citoyens de Scotstown. Les visiteurs découvriront le circuit patrimonial historique et le circuit des tartans avec ses oriflammes. Une nouveauté qui s’ajoute, le circuit des clans où l’on retrouvera le tartan et les armoiries d’une famille d’origine écossaise bien affichés devant la résidence concernée. Parmi les éléments innovateurs et en développement apparaît l’univers caché du petit monde de Scotstown. Il s’agit de petits habitats, fabriqués par des citoyens, pour abriter les nombreux elfes qui se cachent dans le sentier, entre autres, du parc Walter MacKenzie. On en retrouve également à l’intérieur de la municipalité. D’ailleurs, le concours pour fabriquer des abris pour ce petit monde magique bat son plein. Il est ouvert à tous. Seule condition, l’habitat doit demeurer à Scotstown puisque c’est à cet endroit que l’on retrouve la plus forte concentration d’elfes. Dans le même esprit, on s’apprête à développer six légendes mettant en vedette autant de personnages magiques, attachants ou récalcitrants selon leur humeur.

À cela, viennent se greffer plusieurs attraits que ce soit les panneaux d’interprétation de la cheminée, le parc Walter MacKenzie avec ses jeux d’eau, son module d’exercice, une piste cyclable le reliant au parc national du Mont-Mégantic, un camping de 25 places pour motorisés, roulottes, tentes-roulottes et tentes avec équipement de navigation (canoës, kayaks, pédalos) et bicyclettes pour location.
Scotstown se regarde, fait bouger et se savoure que ce soit avec la Charcuterie Scotstown, le Salon de Thé Scott et le marché public. La petite communauté se veut également rassembleuse avec la fête de la pêche, le Ceilidh (rassemblement des familles écossaises), la fête de l’Halloween et le marché de Noël.

« Le CV est propre à chaque municipalité. Il est la bougie d’allumage, mais ce sont les citoyens qui en font ce qu’ils veulent. Il faut qu’ils soient fiers de développer leur village et après le tourisme vient tout seul », d’exprimer Francine Patenaude, directrice générale de tourisme Cantons-de-l’Est. Conscients qu’il reste encore beaucoup de travail à faire, les membres du comité sont fiers de ce qui est accompli avec la participation de la municipalité et des citoyens. Cela a demandé de l’imagination, de la créativité et surtout de la persévérance, expriment-ils. Gérald Ostiguy, président du comité, ajoute que « le projet est unique, patrimoine et légendes écossaises on ne retrouve pas ça ailleurs. » Mentionnons que le concept de Coeur villageois vise à aider les municipalités à développer harmonieusement leur milieu de vie tout en accentuant leurs attractivités touristiques et en renforçant leur personnalité et leurs caractéristiques propres.
Pour ajouter une touche savoureuse à l’accréditation, Sébastien Authier, copropriétaire de la Microbrasserie 11 comtés, a procédé au lancement de la bière Oscar Dew, une petite rousse de campagne inspirée des rousses écossaises.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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