Parti conservateur Jessy Mc Neil souhaite mieux représenter

Jessy Mc Neil, Parti conservateur

Le candidat du Parti conservateur, Jessy Mc Neil, entend s’impliquer à fond dans la présente campagne électorale et estime que les citoyens méritent d’être mieux représentés à Ottawa avec son chef, Andrew Scheer, ainsi que dans le comté de Compton-Stanstead.


M. Mc Neil estime que la députée sortante Marie-Claude Bibeau a bien fait, mais qu’elle aurait pu faire davantage. « Je pense par contre qu’elle a les mains liées avec son parti et que le chef du parti commande, impute les choses, oblige les ministres, les députés à agir. On le voit tout ce qui sort. Ça, c’est probablement juste la pointe de l’iceberg. Tout ce qui s’est passé avec SNC-Lavalin dans l’agriculture. Je pense que Mme Bibeau aurait préféré donner ce que les producteurs laitiers méritent, mais à cause de son chef, à cause de son parti, elle a les mains liées avec ça. Ça fait qu’elle représente du mieux qu’elle peut. Le problème, ce n’est pas elle, c’est le premier ministre actuel M. Trudeau. » Faisant allusion à l’entente transpacifique, le candidat martèle : « les agriculteurs ont assez donné. Là, il faut passer le flambeau à quelqu’un d’autre parce que ça s’essouffle. Ce que les producteurs laitiers ont reçu, c’est trop peu, trop tard. On n’a pas parlé des poulets, des œufs, le porc en Chine, il se passe quoi. Il faut vraiment encadrer l’agriculture au Canada. »


M. Mc Neil soutient que le Parti conservateur est un parti respectueux « qui n’obligera pas les gens à penser comme eux, qui ne s’impliquera pas dans les compétences de juridictions provinciales, ce que d’autres partis vont faire. Chez le Parti conservateur, en tant que député, on a le droit de dire notre opinion, on n’est pas muselé. » La famille, le souci de bien gérer les finances publiques « ce sont des raisons pourquoi le Parti conservateur vient me chercher davantage. Avec M. Scheer, le Québec a une place privilégiée au niveau du parti. M. Scheer comprend que le Québec est plus conservateur qu’il le pense. De vouloir protéger sa langue, sa culture, sa religion, ça, c’est des valeurs conservatrices. Mais ce sont aussi les valeurs nationalistes donc les Québécois, on est conservateur à l’intérieur », d’expliquer M. Mc Neil.


Originaire d’Asbestos et résidant à Sherbrooke, le candidat affirme connaître le comté. « J’ai toujours habité dans les alentours. J’ai de la famille à Chartierville, des amis à Cookshire, East Angus. » Du moment qu’il avait son entreprise en système d’alarme, M. Mc Neil mentionne avoir eu plusieurs clients répartis un peu partout dans le comté. Il qualifie Compton-Stanstead de sucré/salé. C’est-à-dire une partie urbaine et une autre rurale « où je trouve mes racines d’enfance », précise-t-il. Sans dévoiler son plan de match, le candidat souligne qu’il aura plusieurs choses à annoncer au cours des prochains jours. Concernant l’aéroport de Sherbrooke, il mentionne vouloir vérifier le cheminement du dossier avant d’aller plus loin. La culture du chanvre retiendra son attention et il entend se pencher sur l’évolution du projet de culture de cannabis médicinal à Weedon. « MYM, je veux voir où ça bloque. Pourquoi ça bloque encore à Santé Canada. Les gens attendent ça. Ceci dit, c’est peut-être pas au niveau du gouvernement que ça bloque, peut-être au niveau de l’entreprise. Faut faire la lumière là-dessus. Ça prend un député qui va cogner à la porte. » Le candidat souhaite mieux supporter les infrastructures régionales et dans sa mire, il cible les douanes qu’il reconnaît être de véritables passoires. « Je suis pour l’immigration contrôlée. Il faut permettre aux immigrants de s’intégrer avec nous, leur donner des outils. En faire entrer moins pour faire entrer mieux. » Le candidat conservateur soutient être interpellé par l’environnement et précise faire son effort. « Moi, j’ai un pick-up. Je suis écoresponsable là-dedans. J’ai fait de mon camion, un camion à carbone neutre. C’est-à-dire mon camion, tout le co2 qui va produire durant ma campagne sera absorbé par des arbres que j’ai fait planter exprès pour la campagne. » Jessy Mc Neil croit que son véhicule produira de 3 à 4 tonnes de carbone au cours de la campagne. C’est donc 25 arbres qui ont été plantés.


Se définissant comme dynamique et pourvu d’une grande écoute, le candidat entend s’impliquer complètement dans la campagne. « Je veux me faire connaître et surtout rencontrer les gens pour qu’ils me disent ce qu’ils ont besoin. Le travail du député, c’est d’aller voir les citoyens et écouter ce qu’ils disent. C’est eux le patron. On va être partout, on va saisir toutes les occasions et on utilisera les médias sociaux », de compléter le candidat du Parti conservateur.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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