Entente d’un test pilote chez Valoris

Nous retrouvons de gauche à droite François Thibault, directeur chez Valoris, Simon Bergeron, de 3R Valorisation, Denis Gélinas, directeur général de Valoris, Réjean Pellerin, de Valoris, et Lior Azerad, de 3R Valorisation.

Un test pilote sur la ligne de tri CRD (Construction, rénovation, démolition) comprenant 15 000 tonnes de matériaux non contaminés se déroulera chez Valoris à Bury. L’entente avec une filiale de l’entreprise 3R Valorisation de Montréal prévoit acheminer plus de 15 000  tonnes métriques de matériaux CRD pendant 20 semaines.


L’entente avec l’entreprise spécialisée dans la récupération et le traitement de matériaux de construction secs mixtes pourrait déboucher sur un contrat ferme. L’objectif de la démarche est double. D’abord, valider le fonctionnement opérationnel de la ligne de tri CRD de Valoris en fonction du type et du tonnage des matériaux acheminés. Le second est de valider les paramètres opérationnels et financiers d’une entente potentielle avec la firme 9404-7644 Québec Inc., entreprise filiale de 3R Valorisation de Montréal pour un volume entre 90 000 et 100 000 tonnes par année pour une durée variant entre 4 et 5 ans, et cela dès le début de 2020.


« C’est une belle nouvelle pour Valoris. Il a déjà plusieurs semaines que nous travaillons sur cette entente. Il s’agit d’une belle opportunité pour démontrer la valeur ajoutée de Valoris dans la valorisation des matières résiduelles. Ce test pilote nous aidera aussi à voir plus clair dans les différentes possibilités de relance pour Valoris », d’indiquer le directeur général intérimaire de Valoris, Denis Gélinas.


Aucun enfouissement
Valoris assure qu’aucune matière ne sera enfouie au cours du projet pilote. Une fois les matériaux triés, l’entreprise les transportera vers ses clients pour les valoriser. Aucun résidu ultime issu de ce traitement de matériaux CRD ne sera enfoui chez Valoris, précise-t-on. « La gestion des matériaux secs mixtes provenant de divers projets de construction, rénovation et démolition comporte son lot de défis. La mission de Valoris qui est de valoriser le maximum de matières pour éviter de les enfouir rejoint parfaitement notre vision corporative. En ce moment, nous revalorisons 95 % de la matière et détournons celle-ci de l’enfouissement. Notre partenariat avec Valoris nous permettra d’être encore plus performants dans ce domaine », conclut le représentant de 9404-7644 Québec Inc., Simon Bergeron.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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