Parti populaire du Canada : Paul Reed veut contribuer au futur

Paul Reed, Parti populaire du Canada

« Nous sommes là, nous sommes un vrai parti, qui veut faire une différence. » Tels sont les propos tenus par le candidat du Parti populaire du Canada dans Compton-Stanstead, Paul Reed, lors d’une récente entrevue accordée au journal Le Haut-Saint-François.


Celui qui est le sixième à convoiter le siège de député dans le comté voit dans sa jeune formation politique une opportunité de contribuer à un changement de direction pour le pays. « C’est le seul parti qui représente des valeurs que je trouve fondamentales au succès de ma société et de la qualité de vie actuelle. Avec le lancement du Parti populaire, j’ai vu une opportunité de contribuer à un changement de direction. » La liberté, le libre choix, le libre marché sont des valeurs véhiculées par la formation politique, d’insister, M. Reed. Il ajoute que le PPC est le seul à vouloir réduire la taille du gouvernement fédéral, à décentraliser le pouvoir, à réduire les dépenses et équilibrer le budget. Une des façons d’y arriver sera de couper dans les subventions aux entreprises et l’aide financière accordée à d’autres pays sur la scène internationale. « Le déficit gigantesque m’inquiète pour le futur, le futur de nos enfants, le futur de la société en général. C’est pour ça que je m’implique. »


Au domaine agricole, le candidat se veut fidèle à la plate-forme de son parti et préconise l’abolition de la gestion de l’offre. « Pour moi, la gestion de l’offre est un système qui est injuste, qui subventionne une industrie au détriment du restant de la population. » M. Reed propose de travailler avec les agriculteurs pour faire une transition et les aider à exporter leurs produits vers d’autres marchés. « Nous avons un plan pour transférer ce système-là vers le libre marché. »


Au chapitre environnemental, le candidat dit faire confiance « dans l’intelligence de la race humaine à trouver des solutions durables. » Présentement, ajoute-t-il, le gouvernement investit des centaines de millions de dollars sans être certain du résultat. En agissant de la sorte, il peut créer toutes sortes de situations pas nécessairement positives. « C’est dangereux de prendre des décisions sur la peur. »


Quant à l’immigration, le candidat rappelle que son parti souhaite modifier les seuils d’immigration. D’abord, augmenter celui correspondant à faire venir des travailleurs pour aider au développement économique et réduire les autres. « Si les immigrants ne peuvent contribuer à l’économie, c’est un fardeau pour les autres contribuables », d’exprimer M. Reed. Il ajoute que l’impact culturel est non négligeable d’où l’importance de trouver un équilibre pour que les gens s’intègrent.


Quant aux engagements régionaux, M. Reed croit qu’en intervenant auprès du gouvernement pour enlever les barrières qu’il impose aux commerces, enlever la réglementation inutile et mettre fin aux subventions permettra de mettre de l’argent dans les poches des citoyens et de ce fait améliorer la qualité de vie.


Ne pouvant se libérer de ses engagements professionnels pour faire campagne à temps plein, M. Reed, qui est avocat corporatif, souhaite néanmoins faire une campagne active sur les réseaux sociaux et saisir toutes les opportunités d’entrevues. Il désire participer aux divers débats et invite les gens à visiter son site web et sa page Facebook. Résident dans le comté, marié depuis 15 ans et père de quatre enfants, il se dit impliqué au sein de sa communauté. Quant à l’issue de la présente campagne, M. Reed souligne qu’historiquement des candidats de diverses formations politiques ont occupé le siège de député et que tout est possible.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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