Les consultations complétées, on prépare le rapport final pour l’agrandissement du LET

Nous apercevons des citoyens se livrant à un exercice, inscrivant sur une feuille les façons qui leur semblent efficaces pour diffuser l’information dans le milieu.

L’atelier du 25 septembre portant sur les communications, l’implication sociale et le volet économique marquait la dernière séance publique de consultation concernant l’agrandissement du Lieu d’enfouissement technique (LET) à Bury. Les responsables de Valoris sont maintenant à rédiger le rapport final qui sera présenté aux citoyens lors d’une rencontre publique.

Dans le dernier atelier auquel participaient quelque 25 personnes, on a abordé la communication et les types de communications. Les participants se sont regroupés en équipes pour inscrire sur une feuille les différentes façons qui leur semblaient appropriées pour transmettre l’information et diverses initiatives communautaires faisant en sorte que les gens puissent se l’approprier. Atelier de cuisines, tournoi de golf, projet de parc sont diverses suggestions proposées. Dans le bloc 4, Jean-Jacques Caron, directeur du projet d’agrandissement du LET, a présenté trois scénarios mettant en évidence les coûts du projet d’agrandissement. Les montants avancés s’appliquent essentiellement sur le LET et ne tiennent pas compte de l’ensemble des opérations de Valoris. En tenant compte d’un tonnage annuel de 99 500 tonnes, le scénario 1 prévoit des coûts variant entre 41 $ et 45 $ la tonne pour un site dont la hauteur d’enfouissement maximale est de 34 mètres. Sa durée de vie est évaluée à 54 ans. Toujours avec le même tonnage annuel, le scénario 2 prévoit des coûts variant entre 52 $ et 56 $ la tonne pour une hauteur maximale du site de 24 mètres avec une durée de vie de 38 ans. Le troisième scénario prévoit un coût total variant entre 62 $ et 65 $ pour une hauteur d’enfouissement maximale à 14 mètres pour une durée de vie de 29 ans. À noter que le coût varie de façon proportionnelle avec la hauteur du site d’enfouissement, qui lui a un impact sur la durée de vie.

Du côté de Valoris, on indique que les personnes n’ayant pu prendre part aux rencontres peuvent encore donner leur opinion et participer à la version en ligne des ateliers jusqu’à la fin du mois d’octobre. On assure que les commentaires seront inclus dans le rapport. Les vidéos des rencontres publiques sont disponibles sur la chaîne YouTube. Il en est de même pour tous les documents liés à la démarche qui se retrouvent sur le site web dédié à l’agrandissement au http://letvaloris.com.

Dans un communiqué de presse, on mentionne que le rapport des rencontres est en cours et que celui-ci doit être validé. Pour ce faire, on demandera l’aide de citoyens qui ont cheminé tout au long de la démarche amorcée en février dernier. Ce rapport sera inclus dans l’étude d’impact sur l’environnement qui est en préparation par la firme mandatée par Valoris. L’étude doit être remise au ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques d’ici la fin de l’année. L’étape suivante avec les citoyens sera avec le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

Le président de Valoris et maire de Sherbrooke, Steve Lussier, se dit « très fier de ce que l’équipe de Valoris a accompli depuis février dernier. C’est assez incroyable ce qui a été fait. L’atmosphère a complètement changé. Nous sommes passés d’un climat d’affrontement et de méfiance à un lieu d’échange, de collaboration et de respect mutuel. » M. Lussier remercie les citoyens qui se sont prêtés à l’exercice. Ce dernier ajoute que la tâche n’est pas terminée pour autant et que les efforts se poursuivent pour obtenir l’agrandissement du LET.

« L’information recueillie pendant les ateliers est d’une grande richesse pour nous. En plus de nous aider à améliorer les éléments techniques, elle nous aide à identifier certaines préoccupations et problématiques en lien avec la gestion de matières résiduelles. » Denis Gélinas, directeur général par intérim chez Valoris, poursuit en rappelant que de produire des déchets comporte un coût monétaire et environnemental.

M. Caron complète en soutenant que « le rapport des rencontres contiendra des suggestions à mettre en place pour atténuer les impacts de l’agrandissement sur l’environnement, mais aussi pour continuer à développer une relation harmonieuse avec la communauté. »

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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