Des bannières marquant des moments historiques de Chartierville seront disposées aux endroits stratégiques de la municipalité.
L’année 2020 sera spéciale pour les quelque 280 citoyens de Chartierville, puisqu’elle marquera le 150e anniversaire de l’établissement des colons dans ce qui s’appelait autrefois Emberton. Le conseiller municipal, Ken Cameron, qui a pris en charge la coordination des festivités, est en voie de s’entourer d’une petite armée de bénévoles désireux de s’impliquer de diverses façons selon leur centre d’intérêt.
Propriétaire avec sa conjointe d’une terre de sept acres, qu’il appelle son petit royaume, en riant, est établi de façon permanente à Chartierville depuis 2017. Ce nouvel arrivant, pour ainsi dire, anglophone de souche écossaise, est tout dédié à sa municipalité d’adoption. L’homme est bien confortable au sein de sa nouvelle communauté. « Tout ce qu’il faut ici, c’est de parler français et si vous êtes social, moi, j’aime parler avec le monde, les gens vont vous accepter. »
Il explique s’être proposé, lors d’une séance du conseil municipal, à prendre en charge l’organisation des festivités. D’abord, précise-t-il, parce qu’il est habitué d’organiser des choses et la seconde par amour de l’histoire. « Ce que ça m’apporte, c’est à l’intérieur de moi », dit-il sans développer davantage.
« Ça paraît bien de dire que je suis le coordonnateur, mais ce sont les citoyens qui font tout le travail », lance-t-il en riant. Il souligne au passage l’implication de la communauté et de la municipalité. « Nous sommes 280 à Chartierville et à la fête des bénévoles, il y en a une centaine qui est fêtée, c’est une bonne moyenne. »
L’organisation des festivités est l’affaire de tous, explique le conseiller. Il a d’abord présenté une ébauche de programmation au conseil municipal et par la suite en séance publique afin de valider le tout avec la population. Déjà, plusieurs activités sont prévues, mais le calendrier est encore en évolution, précise le coordonnateur.
La beauté de la chose, ajoute-t-il, est que les gens s’impliquent. M. Cameron dit recevoir des courriels des citoyens qui ne font pas que proposer des choses, mais également de participer à leur réalisation. « J’ai rencontré la fabrique et ils vont s’occuper d’organiser la soirée canadienne. » Le club de lecture de Chartierville, précise-t-il, a proposé d’inviter une auteure, Mme Yvette Labonne, qui vient de publier un livre et qui pourrait nous parler de l’histoire de Chartierville et des premiers arrivants. Le club a également proposé de rédiger un poème collectif sur le thème de Chartierville. D’autres suggestions affluent régulièrement, laisse-t-il entendre. « Je constate que les gens sont attirés. Ils s’offrent à faire des choses et peuvent réaliser leurs idées en participant avec nous. »
Festivités
Le coordonnateur explique qu’il ne s’agit pas de réinventer la roue. Certaines activités que ce soit de la musique traditionnelle, une exposition d’artisanat, des conférences, des hommages aux anciens bâtisseurs et autres viendront se greffer à celles déjà existantes et fort populaires comme la partie de sucre, Musique aux Sommets et Festival de la chasse.
Nouveautés
Par contre, de nouvelles activités viendront s’insérer. À ce chapitre, mentionnons en juin la procession en costume d’époque et chariot tiré par des chevaux ainsi qu’une célébration d’une messe commémorative à l’endroit même où fut célébrée la première. Suivront un dîner, souper ainsi qu’une soirée canadienne. En septembre, on prévoit célébrer les couleurs d’automne à l’ancienne halte au côté des lignes avec un feu de joie, des compétitions amusantes et autres restent à développer. On pense également organiser à l’occasion de Noël une messe de minuit. Évidemment, l’heure et même la date restent à déterminer, mais on désire y apporter une connotation d’époque avec calèche, chandelles, musique et peut-être un réveillon.
Autres attraits durables
Les festivités du 150e ne seront pas marquées que par des célébrations et événements. La communauté travaillera à laisser un souvenir indélébile dans l’histoire de la petite communauté. D’ailleurs, elle sera invitée, si ce n’est déjà fait, à identifier sur une carte qui leur sera remise les différents attraits et endroits stratégiques marquant l’histoire de la municipalité comme l’école de rang, l’ancienne croix et autres. Le tout sera compilé sur une carte qui sera encadrée. Celle-ci fera partie des outils promotionnels de la municipalité et sera remise entre autres aux visiteurs et dignitaires.
Ce n’est pas tout, les citoyens sont également mis à contribution pour faire une carte généalogique. En fait, on invite les enfants de fondateurs à identifier leurs aïeux qui sont arrivés les premiers à Chartierville, leur épouse, le nombre d’enfants, les nommer si possible, l’endroit où ils demeuraient et même raconter quelque chose marquant cette famille. Le tout pourrait être présenté sur écran géant ou autrement dans le cadre d’une journée retrouvailles par exemple. Parmi les éléments durables, on a fabriqué des banderoles marquant l’histoire de la municipalité. Elles seront installées aux endroits stratégiques de la localité.
Toujours au domaine de l’histoire, se tiendra de façon sporadique, au cours de la prochaine année, le Musée d’Yvon Côté. Photos historiques, artéfacts et autres y seront présentés. Comme l’indique le coordonnateur, bien que certaines choses soient arrêtées, la programmation est en évolution et pourrait y avoir des changements.
Chartierville ne mérite pas le détour seulement à l’occasion de son 150e. On y retrouve plusieurs attraits que ce soit la mine d’or, les sentiers pédestres, les artisans sur le rang Verchères avec André Phililbert, artiste peintre surnommé par certains « le peintre de la nuit », Claude Sévigny, artiste sans limites, qui assemble différents objets à partir de matériaux hétéroclites et sculpte aussi des jouets pour les jeunes et moins jeunes, la côte magnétique, le centre de soins avec vue sur les montagnes, sans oublier le nouveau mini-putt qui sera ouvert au public le printemps prochain.
Propriétaire avec sa conjointe d’une terre de sept acres, qu’il appelle son petit royaume, en riant, est établi de façon permanente à Chartierville depuis 2017. Ce nouvel arrivant, pour ainsi dire, anglophone de souche écossaise, est tout dédié à sa municipalité d’adoption. L’homme est bien confortable au sein de sa nouvelle communauté. « Tout ce qu’il faut ici, c’est de parler français et si vous êtes social, moi, j’aime parler avec le monde, les gens vont vous accepter. »
Il explique s’être proposé, lors d’une séance du conseil municipal, à prendre en charge l’organisation des festivités. D’abord, précise-t-il, parce qu’il est habitué d’organiser des choses et la seconde par amour de l’histoire. « Ce que ça m’apporte, c’est à l’intérieur de moi », dit-il sans développer davantage.
« Ça paraît bien de dire que je suis le coordonnateur, mais ce sont les citoyens qui font tout le travail », lance-t-il en riant. Il souligne au passage l’implication de la communauté et de la municipalité. « Nous sommes 280 à Chartierville et à la fête des bénévoles, il y en a une centaine qui est fêtée, c’est une bonne moyenne. »
L’organisation des festivités est l’affaire de tous, explique le conseiller. Il a d’abord présenté une ébauche de programmation au conseil municipal et par la suite en séance publique afin de valider le tout avec la population. Déjà, plusieurs activités sont prévues, mais le calendrier est encore en évolution, précise le coordonnateur.
La beauté de la chose, ajoute-t-il, est que les gens s’impliquent. M. Cameron dit recevoir des courriels des citoyens qui ne font pas que proposer des choses, mais également de participer à leur réalisation. « J’ai rencontré la fabrique et ils vont s’occuper d’organiser la soirée canadienne. » Le club de lecture de Chartierville, précise-t-il, a proposé d’inviter une auteure, Mme Yvette Labonne, qui vient de publier un livre et qui pourrait nous parler de l’histoire de Chartierville et des premiers arrivants. Le club a également proposé de rédiger un poème collectif sur le thème de Chartierville. D’autres suggestions affluent régulièrement, laisse-t-il entendre. « Je constate que les gens sont attirés. Ils s’offrent à faire des choses et peuvent réaliser leurs idées en participant avec nous. »
Festivités
Le coordonnateur explique qu’il ne s’agit pas de réinventer la roue. Certaines activités que ce soit de la musique traditionnelle, une exposition d’artisanat, des conférences, des hommages aux anciens bâtisseurs et autres viendront se greffer à celles déjà existantes et fort populaires comme la partie de sucre, Musique aux Sommets et Festival de la chasse.
Nouveautés
Par contre, de nouvelles activités viendront s’insérer. À ce chapitre, mentionnons en juin la procession en costume d’époque et chariot tiré par des chevaux ainsi qu’une célébration d’une messe commémorative à l’endroit même où fut célébrée la première. Suivront un dîner, souper ainsi qu’une soirée canadienne. En septembre, on prévoit célébrer les couleurs d’automne à l’ancienne halte au côté des lignes avec un feu de joie, des compétitions amusantes et autres restent à développer. On pense également organiser à l’occasion de Noël une messe de minuit. Évidemment, l’heure et même la date restent à déterminer, mais on désire y apporter une connotation d’époque avec calèche, chandelles, musique et peut-être un réveillon.
Autres attraits durables
Les festivités du 150e ne seront pas marquées que par des célébrations et événements. La communauté travaillera à laisser un souvenir indélébile dans l’histoire de la petite communauté. D’ailleurs, elle sera invitée, si ce n’est déjà fait, à identifier sur une carte qui leur sera remise les différents attraits et endroits stratégiques marquant l’histoire de la municipalité comme l’école de rang, l’ancienne croix et autres. Le tout sera compilé sur une carte qui sera encadrée. Celle-ci fera partie des outils promotionnels de la municipalité et sera remise entre autres aux visiteurs et dignitaires.
Ce n’est pas tout, les citoyens sont également mis à contribution pour faire une carte généalogique. En fait, on invite les enfants de fondateurs à identifier leurs aïeux qui sont arrivés les premiers à Chartierville, leur épouse, le nombre d’enfants, les nommer si possible, l’endroit où ils demeuraient et même raconter quelque chose marquant cette famille. Le tout pourrait être présenté sur écran géant ou autrement dans le cadre d’une journée retrouvailles par exemple. Parmi les éléments durables, on a fabriqué des banderoles marquant l’histoire de la municipalité. Elles seront installées aux endroits stratégiques de la localité.
Toujours au domaine de l’histoire, se tiendra de façon sporadique, au cours de la prochaine année, le Musée d’Yvon Côté. Photos historiques, artéfacts et autres y seront présentés. Comme l’indique le coordonnateur, bien que certaines choses soient arrêtées, la programmation est en évolution et pourrait y avoir des changements.
Chartierville ne mérite pas le détour seulement à l’occasion de son 150e. On y retrouve plusieurs attraits que ce soit la mine d’or, les sentiers pédestres, les artisans sur le rang Verchères avec André Phililbert, artiste peintre surnommé par certains « le peintre de la nuit », Claude Sévigny, artiste sans limites, qui assemble différents objets à partir de matériaux hétéroclites et sculpte aussi des jouets pour les jeunes et moins jeunes, la côte magnétique, le centre de soins avec vue sur les montagnes, sans oublier le nouveau mini-putt qui sera ouvert au public le printemps prochain.