Aux prises avec un cancer agressif à 11 ans, Éliot et sa maman ont besoin d’aide

Nous apercevons la maman Jessika Lavallée et le courageux Éliot.

Le temps des Fêtes n’a pas été jojo pour tout le monde. Pour le petit Éliot, 11 ans, atteint d’un cancer agressif, et Jessika Lavallée, mère monoparentale, du secteur Saint-Gérard à Weedon, ça été les voyages à l’hôpital, les traitements et ce n’est pas fini.

On a retiré de la tête d’Éliot en mars 2019 une masse mère de 4 cm, nommée Medulloblastome située dans le cervelet. Dès le lendemain de l’opération, des traitements de radiothérapie d’urgence ont été reçus. À peine quelques jours plus tard, une longue série de traitements craniospinal s’est amorcée. Éliot a subi 34 séances de radiothérapie. Hospitalisé à l’hôpital pour enfants de Montréal, il a subi des traitements de physiothérapie, d’ergothérapie et d’orthophonie. La chirurgie a causé plusieurs ennuis de langage ainsi que des dommages moteurs. Son cerveau a dû réapprendre plusieurs choses, explique sa maman. Le jeune garçon a regagné son domicile au début de l’été dernier, mais les traitements n’étaient pas terminés pour autant.

« Malheureusement, après quelques semaines de répit, une douleur inexpliquée est survenue surtout au niveau des jambes. Après de multiples tests, les médecins ont découvert que malgré le fait que ça n’arrive normalement jamais, la maladie a réussi à se frayer un chemin jusque dans la moelle osseuse. Ils ont donc devancé les traitements de chimiothérapie qui rendent Éliot très malade dans les premiers cycles. Il s’agit de traitements très intenses puisque la maladie est excessivement agressive », d’expliquer Mme Lavallée.

Au moment de réaliser l’entrevue téléphonique en décembre, le garçon était à l’hôpital du CIUSSSE – CHUS Fleurimont et débutait le 5e de 6 cycles s’étalant sur une période de 28 jours chacun à raison de quatre jours à l’hôpital du lundi au jeudi et trois jours à la maison. Bien que la chimiothérapie rendait Éliot un peu moins malade, une bactérie s’est immiscée, causant une poussée de fièvre, forçant à suspendre momentanément le traitement. « Là, on est hospitalisé et on espère que la fièvre va baisser. On est là en ce moment », de soupirer la maman. Si tout va bien, elle souhaite que le corps d’Éliot soit en mesure de recevoir le dernier cycle d’ici la fin du mois. À la question comment vous vivez cette épreuve, Mme Lavallée répond : « On survit. On ne sait pas, on nage là-dedans, c’est un jour à la fois. On fait comme on peut et on essaie de garder le moral à travers tout ça », en prenant une grande respiration. « Éliot pis moi, on s’est dit qu’on ferait ça ensemble travailler et on avance comme on peut au quotidien. Pour Éliot, ça dépend des jours, les commentaires généraux des gens autour, c’est qu’il est pas mal bon, qu’il fait bien ça, c’est un bon petit gars qui sourit malgré tout. »

Besoin d’aide
En plus de vivre une situation difficile émotionnellement, la maman doit affronter la réalité financière de la vie quotidienne et des dépenses inhérentes à la maladie d’Éliot sans compter les nombreux traitements de physiothérapie, l’ergothérapie et l’orthophonie à venir. Les prestations de l’assurance-emploi pour proche aidant dont bénéficiait Mme Lavallée sont terminées depuis décembre. « Les fonds se font de plus en plus rares. Je sais également que cela n’ira pas en s’améliorant puisque quand la chimiothérapie sera terminée, plusieurs fondations qui me permettent de nous rendre sur les lieux des traitements et de manger cesseront leur aide. » La maman reconnaît l’appui dont elle a bénéficié. « J’ai été chanceuse, j’ai eu beaucoup d’aide des gens de Weedon, les Chevaliers de Colomb ont fait un brunch pour donner un coup de main financier, la professeure d’Éliot de l’année passée a fait un tournoi de golf à Dudswell. Pis là, il en a plus de revenus. Les prestations sont finies, ben là, on tombe dans le néant. » Une campagne de financement pour venir en aide est lancée. Les personnes ou organismes intéressés à faire un don peuvent le faire via internet sur GoFundMe:cancer agressif à 11 ans. Via la plateforme sur le site, il est également possible d’écrire à Mme Lavallée.










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