Virgin Mady est une entreprise acéricole familiale située à Bury, offrant des produits d’érable hauts de gamme.
Chez Virgin Mady, entreprise acéricole située à Bury, le mot d’ordre est la qualité avant la quantité. L’érablière familiale offre des produits haut de gamme qui vont chercher une clientèle autre que le québécois typique. Les propriétaires aiment relever de nouveaux défis et offrir une variété qui sort de l’ordinaire.
Leur mission est simple, proposer des produits originaux qui représentent leurs valeurs soit une qualité exceptionnelle tout en restant écologique et biologique. Ils s’assurent d’éliminer le plastique de leurs emballages, les sacs quant à eux, sont biodégradables et d’origine végétale. Ils se considèrent un peu avant-gardistes à ce niveau. « Ça va être un plus pour nous dans le futur parce qu’on a pris de l’avance », affirme Jonathan Barriault, copropriétaire de l’entreprise, ajoutant « tous nos verres viennent de l’Italie et non de la Chine, donc c’est du verre 100 % recyclable. » Pour l’instant, leur principale clientèle est le tourisme. Ils exportent plus à l’international qu’ils ne vendent localement parce que selon eux, il y a déjà plusieurs producteurs acéricoles dans la région et ils ne veulent pas marcher sur les plates-bandes des autres. « Je suis vraiment là pour compléter une gamme que les commerçants ont déjà », explique M. Barriault. Malgré ce fait, l’entreprise tient à rester à l’échelle humaine et ne désire pas trop agrandir pour l’instant. « On croit en l’économie locale, mais aussi à l’économie familiale », exprime-t-il.
Démarrée en 1966 par Lionel et Madeleine (Mady) avec 500 entailles, l’érablière était reconnue pour son beurre d’érable. Avec les années, leur fils, André Perron, et sa conjointe Marielle Quirion ont pris la relève, mais ont gardé l’entreprise simple. C’est en 2017, constatant que la relève familiale n’était pas au rendez-vous pour la ferme laitière, les deux propriétaires se sont tournés vers le volet acéricole voyant que les jeunes étaient intéressés à l’exploiter. C’est à ce moment que Virgin Mady est née. Mady vient du nom de la fondatrice et Virgin fait référence à la pureté du produit. En développant la compagnie, les propriétaires tenaient à faire ressortir autant de qualité qu’ils avaient acquise au niveau des bovins. « On est des personnes de challenge, de qualité, de hauts niveaux. C’est ce qu’on veut transmettre à nos enfants », explique Mme Quirion. Cette qualité, ils l’ont déjà atteint à quelques reprises en remportant divers prix dont les premiers dans toutes les catégories au Québec lors du concours national des produits d’érable à la Royal Winter Fair 2018 de Toronto.
Même s’ils désirent rester une petite entreprise familiale, quelques agrandissements et autres projets sont en préparation. « On essaie toujours d’avoir des nouveautés. En 2019, on a sorti notre sirop d’érable infusé dans les barils de Jack Daniel’s », explique la propriétaire. Le beurre d’érable au sel d’Himalaya a quant à lui été le plus grand vendeur l’année dernière. Plusieurs nouveautés sont à venir. Les entrepreneurs prévoient garder le côté traditionnel en ajoutant une touche d’originalité. « On reste dans l’érable, mais ce sera complètement différent de ce qu’on a actuellement », affirme Mme Quirion. Des agrandissements de bâtiments sont également prévus et la mise en place d’une boutique d’équipement acéricole et d’une petite boutique de produits d’érable. Pour l’instant, l’érablière est ouverte au public à condition de contacter l’entreprise avant de passer.