L’amende de 500 000 $ que doit verser Valoris était prévue au budget 2021, ce qui n’entraînera aucun impact sur les contribuables.
L’amende de 500 000 $ que doit verser Valoris pour avoir contrevenu à la Loi sur les pêches n’aura pas d’impact sur les contribuables. Robert Roy, président de la Régie intermunicipale de valorisation des matières résiduelles et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, mentionne que des montants à cet effet étaient déjà prévus à l’intérieur du budget 2021.
« Je veux que les gens comprennent, quand on avait fait le plan de redressement de Valoris, on avait inclus les poursuites aussi. Ça n’a aucun impact, aujourd’hui, et à venir », de préciser M. Roy. Sans mentionner le montant exact, il fait référence à une somme approximative de 700 000 $. Le président de Valoris indique que des correctifs ont été apportés depuis les faits reprochés entre 2014 et 2016. « On a agrandi les bassins. Les bassins où l’eau va sont quatre fois la dimension de l’époque. » M. Roy ajoute qu’aucun rejet n’est survenu depuis cette période. Quant à garantir que cela ne se reproduira plus, « personne ne peut promettre que ça n’arrivera plus, on n’a pas le contrôle sur les précipitations, mais tout est mis en place pour pas que ça arrive. » Rappelons que Valoris a tout de même acheminé, à quelques reprises, son eau de lixiviation par camions vers Sherbrooke pour être traitée au cours des dernières années.
Dans son jugement, la Cour impose trois mesures correctives, dont deux d’ordres administratifs. La troisième concerne l’installation d’un analyseur d’azote ammoniacal. M. Roy précise que l’ajout de cet équipement était déjà prévu au budget 2020. Il s’agit d’un analyseur qui sera installé sur l’avant-dernier bassin et aura pour tâche de faire une lecture constante du pourcentage d’ammoniac 24 h par jour, sept jours par semaine, d’expliquer M. Roy. « S’il devait avoir un pourcentage trop élevé, l’eau ne serait pas dirigée dans le dernier bassin », ajoute-t-il. L’achat de l’équipement nécessite un investissement approximatif de 15 000 $. L’installation devrait se faire en ce début d’année.
Quant aux délais que peuvent engendrer diverses interventions, M. Roy explique le fait que Valoris soit soumis aux mêmes règles que les municipalités. Quant au litige judiciaire, il ne reste plus qu’une seule cause impliquant Valoris. M. Roy réitère sa confiance en l’avenir. « Notre plan de redressement va bien, on est en avance et on va vers l’avant », complète-t-il.