La municipalité de Cookshire-Eaton a convenu de prolonger la période d’appel d’offres pour l’église de Johnville jusqu’au 18 février, 11 h.
Compte tenu du contexte pandémique, de la période de confinement et le faible intérêt démontré pour l’achat de l’église Notre-Dame-de-la-Paix à Johnville, la municipalité de Cookshire-Eaton a convenu de prolonger la période pour le dépôt de soumissions jusqu’au 18 février prochain, 11 h.
La municipalité avait procédé, en décembre dernier, au lancement de l’appel d’offres qui devait se terminer le 21 janvier. Mario Gendron, conseiller du district 2, secteur Johnville, membre du comité de travail responsable de la vente de l’église, mentionne répondre par ce geste à des demandes de promoteurs potentiels. « On a eu trois visites et deux (promoteurs) m’ont dit qu’ils trouvaient le délai trop court, qu’ils préfèreraient attendre au début de février. » Le conseiller soutient qu’en raison des mesures sanitaires et du confinement décrété en décembre par le premier ministre François Legault, certains promoteurs lui mentionnaient être davantage occupés à fermer des chantiers que de déposer une offre. M. Gendron demeure confiant que des propositions seront déposées sous peu. En 1977, rappelle-t-il, le NDU avait lancé un appel d’offres pour l’église et huit soumissionnaires s’étaient montrés intéressés. Le plus haut avait proposé 77 000 $. « Aujourd’hui, notre appel d’offres propose de remettre le montant soumissionné pour rénover l’extérieur du bâtiment. Nettement plus avantageux. C’est pourquoi nous pensons que la pandémie affecte grandement l’ardeur des promoteurs pour des projets avec un potentiel élevé en temps normal. »
Rappelons que la municipalité s’est portée acquéreur de l’église au coût symbolique de 1 $. En procédant en appel d’offres, elle souhaite intéresser un promoteur qui voudrait instaurer un projet permettant de maintenir un lien avec la communauté. Les promoteurs intéressés doivent présenter un projet d’un montant minimum de 50 000 $. La somme payée à la ville sera remise aux soumissionnaires, excluant les dépenses encourues par la municipalité durant le processus. Toutefois, le montant devra être réinvesti dans la conservation du bâtiment et de son intégrité extérieure.
M. Gendron assure que le comité fera tout en son pouvoir pour conserver l’église. Outre l’appel d’offres, plusieurs pistes sont envisagées dont celle de procéder par invitation. « On songe à inviter des gens pour qu’on puisse leur vendre le potentiel. L’église de Johnville, c’est comme une pièce maîtresse pour repartir un cœur de village », de compléter le conseiller municipal.