Un comité est déjà formé et travaille à jeter les bases pour atteindre l’objectif de mieux planifier et aménager le territoire.
À la demande du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, la MRC du Haut-Saint-François doit remettre, d’ici le 16 juin 2022, son plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). Un comité est déjà formé et travaille à jeter les bases pour atteindre l’objectif de mieux planifier et aménager le territoire.
Le PRMHH est un document de réflexion stratégique qui vise à intégrer la conservation des milieux humides et hydriques (MHH) à la planification de l’aménagement du territoire en favorisant un développement durable et structurant. Toutes les MRC de la province ont l’obligation légale de remettre leur PRMHH. « Le gouvernement, ce qu’il nous demande, c’est de faire une démarche qui va faire en sorte qu’on va analyser les milieux humides et hydriques et que par une certaine méthodologie, on va faire en sorte d’identifier les milieux humides qui ont un plus grand intérêt pour la conservation », explique Nathalie Laberge, directrice de l’aménagement et de l’urbanisme à la MRC du HSF. Ces milieux vont être identifiés pour différentes raisons tels qu’une biodiversité particulière, que les lieux retiennent le carbone donc purifie l’eau ou encore ils retiennent l’eau lors des inondations. Le but derrière tout ça est de fixer des objectifs de conservation qui sont quantitatifs et qualitatifs, explique Mme Laberge. « Ensuite, on va devoir établir des stratégies de conservation et poser des actions concrètes pour atteindre ces objectifs-là », ajoute-t-elle. La mise en application de ces stratégies ne s’appliquera pas par-dessus les plans d’aménagement ni la réglementation municipale. La directrice explique que tous les milieux humides existants sont régis par le gouvernement, donc il y a des normes qui s’appliquent et font en sorte que des travaux ne peuvent être effectués à certains endroits. « Il risque d’avoir, pour certains territoires identifiés de façon particulière, peut-être un peu plus de choses à respecter. Ce n’est pas tous les milieux humides du territoire qui vont se retrouver avec des modifications », mentionne-t-elle.
Pour l’élaboration de ce plan, un groupe sera mis en place. « On a un premier comité qui est formé d’élus et via ce comité-là, on a fait un groupe de travail qui lui nous sert à établir c’est quoi les meilleures méthodes et qu’est-ce qu’il ne faut pas oublier pour consulter les parties prenantes », explique Mme Laberge. Ainsi, l’implication de personnes des milieux agricoles, forestiers, économiques, environnementaux et représentant la jeunesse sera mise à contribution. Ils seront réunis dans le but d’aider à informer les acteurs du territoire.
La démarche n’en étant qu’à ses débuts, des informations additionnelles seront annoncées au cours des prochaines semaines.