Pratique de la motoneige dans le Haut-Saint-François

Pratique de la motoneige : La pérennité passe par le respect

La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) et l’Union des producteurs agricoles (UPA), dans le cadre du mois de la motoneige et de l’environnement, rappellent aux centaines de milliers de Québécois qui pratiquent ce loisir extraordinaire l’importance d’adopter des pratiques respectueuses, et que la circulation non autorisée hors sentiers empiétant sur des terrains privés enfreint les ententes à l’amiable convenues entre les clubs de motoneigistes et les producteurs agricoles. Même si la très grande majorité de motoneigistes adopte une conduite responsable, il n’en demeure pas moins que quelques personnes non respectueuses des conventions donnent très mauvaise presse aux autres adeptes.

« La motoneige est un fleuron au Québec, en bonne partie grâce à la générosité de dizaines de milliers de propriétaires fonciers qui octroient gratuitement des droits de passage à leurs clubs de motoneigistes locaux. La générosité et la tolérance de ces propriétaires sont toutefois mises à l’épreuve lorsque certains motoneigistes choisissent de circuler comme bon leur semble sur leurs terres. Ce comportement doit cesser », a déclaré le président de la FCMQ, Réal Camiré.

« Les agriculteurs qui accordent un droit de passage sur leurs terres le font pour rendre service à la communauté. Ils contribuent aussi, du même coup, au développement économique de la collectivité. Le fait que de plus en plus de motoneigistes ne respectent pas les sentiers et circulent sur les terres sans autorisation pourrait toutefois compromettre leur bonne relation avec les clubs de motoneiges, ce qui rendrait beaucoup plus difficile la pratique de ce loisir. J’en appelle donc au civisme de tous les motoneigistes en leur demandant de respecter les sentiers », a complété le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Rappelons que 50 % des 33 000 kilomètres de sentiers au Québec sont situés sur des terres privées appartenant très souvent à des producteurs agricoles et forestiers. Le passage de motoneiges sur les terres agricoles nuit à la production de nombreuses récoltes, car une neige compactée perd sa qualité isolante et entraîne un gel au sol qui nuit à la végétation et aux cultures (blé, luzerne, bleuets, sapins, arbres, etc.), et les producteurs acceptent malgré tout cette conséquence sur les sentiers. Cependant, les comportements non respectueux de certains motoneigistes, tels que la circulation hors sentier, les équipements abîmés (broches, barrières, machinerie, cadenas, etc.) et les déchets mettent à rude épreuve la bonne entente avec les producteurs.

Les dommages ne sont pas les seuls enjeux liés à la circulation délinquante hors sentiers sur les terres privées. Il y a aussi celui de la sécurité. Les sentiers balisés assurent aux motoneigistes que le passage est sécuritaire. Ceux qui choisissent de quitter le sentier s’exposent donc à plusieurs dangers cachés sous la neige, comme des dénivelés, des amas de roches ou des surfaces d’eau non gelées.
« La FCMQ et l’UPA donc les adeptes de la motoneige à adopter des pratiques respectueuses, à faire preuve de civisme et à abandonner les comportements nuisibles. En appliquant les bonnes pratiques, nous limitons les effets négatifs sur le milieu naturel », ont conclu Réal Camiré et Marcel Groleau.

Les agriculteurs et les motoneigistes ont à cœur l’intendance des milieux naturels et la cohabitation harmonieuse. Rester dans les sentiers, c’est réduire l’impact sur la végétation et sur les animaux. Disposer adéquatement des déchets, c’est assurer un environnement sain et sécuritaire pour les cultures et les animaux. Respecter les silencieux originaux sur les motoneiges, c’est diminuer la perturbation aux animaux ainsi qu’aux riverains. Une motoneige bien entretenue et utilisant les nouvelles technologies réduit les impacts sur la faune et la flore.

Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic

Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic : Bilan 2020 sur une note de nouveautés

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic présente son bilan 2020 sur une note de nouveautés.

Le bilan 2020 de la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM) démontre une année remplie de nouveautés. L’organisme, englobant les MRC du Haut-Saint-François, du Granit et la Ville de Sherbrooke, estime ces 12 derniers mois fructueux en plusieurs points.
Ces trois MRC se sont unies à l’ASTROLab, à la Sépaq et à l’Observatoire du Mont-Mégantic pour signer un plan d’action triennal et s’entendre sur les principaux chantiers de travail. Entre autres, la campagne de sensibilisation, la concertation territoriale ainsi que le suivi et maintien de la certification. Ce plan d’action vise à renforcer le travail collaboratif, dans la continuité du travail réalisé depuis 15 ans, estiment les responsables.
Au niveau technologique, la RICEMM a lancé son nouveau site Internet cieletoilemontmegantic.org. Dans celui-ci, les citoyens et décideurs pourront y retrouver des ressources pour les aider à faire les bons choix d’éclairage, mais également les projets en cours. Le Haut-Saint-François a bénéficié d’un appui de la RICEMM avec des études lors de projets de conversion d’éclairage. De ce fait, la municipalité de East Angus a contribué à une meilleure préservation de ciel étoilé et fera des économies énergétiques substantielles en finalisant la conversion de ses éclairages en 2020.

Les citoyens ont également pu observer les deux œuvres d’art géantes aux entrées du territoire qui accueillent les automobilistes aux carrefours giratoires de Sherbrooke à proximité d’Ascot Corner et de Nantes près de Lac-Mégantic. Ces sculptures jumelles intitulées la Porte des étoiles sont des œuvres de l’artiste Matthieu Binette.

Finalement, la RICEMM a utilisé la plateforme Facebook d’avril à octobre pour y offrir des séances d’observation en direct depuis le cœur de la réserve. Ces rencontres virtuelles ont atteint plus de 2 M de personnes et généré plus de 80 000 interactions directes.

Étant la première réserve de ciel étoilé certifiée par l’International Dark-Sky Association (IDA), la RICEMM est un modèle dans le monde pour concilier les besoins en éclairage nocturne et la préservation du ciel étoilé.

Club de golf de East Angus

Vente de terrains du golf et de la rue Gauley à East Angus : Un seul soumissionnaire intéressé

L’offre d’achat concernant le terrain du club de golf mérite mûre réflexion, d’exprimer la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger.

Un seul soumissionnaire, dont la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, préfère taire le nom pour l’instant, a déposé une proposition pour l’achat du terrain du Club de golf East Angus et de la rue Gauley. La date butoir pour les appels d’offres était le 21 janvier dernier.

Si l’analyse de l’offre concernant la rue Gauley semble plus simple, celle du terrain du club de golf demande une analyse plus approfondie, d’exprimer la mairesse. « Le terrain du club de golf, faut prendre un peu plus de temps parce que c’est beaucoup plus complexe. On ne veut pas décider n’importe quoi et le regretter après. C’est l’avenir de notre terrain de golf qu’on discute. Ça ne se décide pas en un atelier de travail. Faut vraiment regarder les propositions et voir ce que ça apporte à la ville. Ça demande beaucoup plus de réflexion. » Interrogée à savoir si l’offre était intéressante, Mme Boulanger réplique « oui, la proposition est intéressante et ça vaut la peine d’y penser comme il faut. Il faut penser à l’avenir, faut conserver le golf. Il y a beaucoup de choses à penser et à évaluer. » D’ailleurs, elle s’est abstenue de fixer une date quant à la prise de décision par les élus.
D’autre part, il semble que les discussions concernant l’offre d’achat de terrains sur la rue Gauley soient plus faciles. « Pour le terrain de la rue Gauley, on a pris un alignement, il nous reste à décider avec le proposeur. » Même si un seul soumissionnaire a répondu aux appels d’offres, Mme Boulanger réitère que plusieurs promoteurs et de gens démontrent un intérêt pour sa municipalité. « On a beaucoup de projets », précise-t-elle, tout en rappelant le début de la construction de deux bâtiments Han-Logement prévus pour le début de mars. Ces résidences seront situées dans l’ancien stationnement de Cascades sur la rue Warner. Rappelons que le concept Han-Logement, un organisme sans but lucratif, a pour mission d’améliorer les conditions d’habitation des personnes handicapées afin de leur permettre de vivre dans un environnement sécuritaire et adapté à leurs besoins, tout ça à un coût abordable.

Les puces de Chartierville remettent 10 000 $ à Maison Aube-Lumière

Maison Aube-Lumière : Les puces de Chartierville remettent 10 000 $

Les puces de Chartierville ont remis un chèque de 10 000 $ à la Maison Aube-Lumière. Depuis près de 10 ans, des bénévoles organisent l’activité Les puces de Chartierville et sélectionnent un organisme pour remettre le montant amassé. Un grand marché aux puces s’est déroulé au cours du weekend de la Saint-Jean-Baptiste auquel ont participé de nombreux acheteurs. Nous apercevons de gauche à droite Vicky Bélanger, directrice du financement et des communications, Louise St-Laurent, Sylvie St-Laurent et Christian Gagnon, directeur de la Maison Aube-Lumière.

motoneigistes et conducteurs de VTT

Respect des terres privées : Sensibiliser les usagers aux droits de passage

Le non-respect pourrait entraîner de lourdes conséquences pour les usagers.

Le message est lancé, les motoneigistes et conducteurs de VTT doivent respecter les terres privées s’ils ne veulent pas perdre leur droit de passage. Des sentiers sont prévus pour les amateurs et le Club d’Auto-Neige Cookshire ainsi que les propriétaires terriens tiennent à sensibiliser les adeptes à respecter les trajectoires définies.

En dénonçant, sur les réseaux sociaux, les motoneigistes délinquants qui ont détruit une parcelle de sa plantation, James Kerr, citoyen de Cookshire-Eaton, espère sensibiliser les amateurs de VTT et de motoneige à respecter les sentiers pour éviter de briser le bien d’autrui. « En étant bénévole, on est très sensible à ce qui est arrivé à James parce qu’on met beaucoup d’énergie dans nos sentiers. On ne veut pas perdre nos droits de passage », exprime Michel Roy, responsable du Club d’Auto-Neige Cookshire. Lorsqu’ils aménagent des sentiers, les responsables du club doivent faire en moyenne cinq visites par propriétaire terrien. Toute cette préparation représente beaucoup de temps et d’énergie, estime M. Roy. Selon lui, ceux qui sont passés sur la terre de M. Kerr ne venaient pas des sentiers puisque ceux-ci se trouvent à quelques kilomètres d’où les dommages ont été causés. « J’aimerais que les gens comprennent que ce n’est pas les sentiers de motoneige qui sont en cause », explique-t-il.

Lorsqu’une situation comme celle qu’il a vécue arrive, il y a deux groupes qui sont mécontents, selon M. Kerr. « Un, c’est les propriétaires qui sont victimes de ce manque de respect là. Deuxième groupe, c’est les motoneigistes qui se conforment à la loi, qui sont respectueux parce que sinon, ils perdent leur droit de passage », explique-t-il. Selon lui, outre la sensibilisation, il devrait y avoir des actions punitives pour les malfaiteurs, à condition de trouver les coupables, ce qui est rarement possible, mentionne-t-il. « C’est un peu comme l’alcool au volant. Le monde, ça fait 20 ans qu’il n’y avait pas grandes conséquences pour ça, alors ils continuaient. Aujourd’hui, les conséquences sont extrêmement sévères, le monde y pense deux fois avant de prendre le volant en boisson », ajoute-t-il. M. Roy affirme que dans les règles du club, des amendes sont prévues pour ces situations. Lorsqu’un propriétaire est victime de dommage, les frais de réparation sont payés par le club. M. Kerr aimerait que les amateurs de VTT et de motoneige viennent voir en quoi consistent le travail de plantation et l’investissement derrière tout ça. Ainsi, ils seraient moins tentés de sortir des sentiers. Le Club d’Auto-Neige Cookshire installe des affiches de prévention dans leurs sentiers ainsi que des cordes délimitant les trajets. De plus, des patrouilles sont effectuées de façon régulière. Au Club Quad du Haut-Saint-François, le président, Charles Lachance, affirme que cette situation se produit rarement, mais ça s’est déjà vu. Selon lui, considérant la taille des side by side et des quatre roues, « quand les sentiers sont ouverts, c’est dur d’en sortir. » De la sensibilisation auprès des membres est quand même effectuée pour éviter ce genre de situation.

M. Roy encourage M. Kerr, ainsi que tous les propriétaires dans cette situation, à signaler les méfaits à la police afin de dissuader les récidivistes. Selon lui, plus les gens vont en parler, plus les représentants de l’ordre vont rester à l’affût et plus la sensibilisation aura son impact.

Marcel Busque, Florianne Magnan et son mari Richard Legault

Les aînés sont bien entourés malgré le confinement : Une communauté centrée sur l’entraide

Marcel Busque, Florianne Magnan et son mari Richard Legault estiment qu’ils sont bien entourés malgré la pandémie.

La communauté s’est créé un fort réseau d’entraide pour veiller au bien-être des aînés vivant seuls à leur domicile dans le Haut-Saint-François. Malgré un confinement, ceux-ci se retrouvent bien entourés afin de réduire la solitude et la détresse psychologique.

Avec ses 130 bénévoles pour quelque 800 bénéficiaires, le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François s’assure d’offrir un service de soutien et d’entraide aux personnes âgées de la MRC. « Les gens se sont fait un réseau et il y a une belle entraide dans la communauté », explique Johanna Dumont, coordonnatrice de bénévoles en maintien à domicile au CAB. Selon elle, même des voisins qui ne se connaissaient pas, ont commencé à se côtoyer et s’entraider. Malgré plusieurs difficultés de santé rencontrées depuis le début de la pandémie, Florianne Magnan, une octogénaire d’East Angus, assure avoir suffisamment de contacts tous les jours. « On est bien entourés quand même », affirme-t-elle. Pour Rose-Aline Lebrun, de St-Gérard, cette situation ne la dérange pas plus que ça puisqu’elle se sent bien, tranquille chez elle. La dame de 87 ans reçoit tout de même la visite occasionnelle de ses enfants, un à la fois comme le demande le gouvernement et passe des appels téléphoniques pour combler la solitude.

Mme Dumont explique que la deuxième vague démontre beaucoup moins de dépressions chez les aînés que lors de la première. Selon elle, les gens ont beaucoup plus de résilience et d’espoir envers la science et le vaccin. « Pour moi, ça n’a pas changé beaucoup. Je remets ça à la grâce de Dieu et je fais attention quand même », explique Mme Lebrun pour qui la religion l’aide beaucoup à traverser tout ça. Pour Mme Magnan, qui doit également prendre soin de son mari qui est en attente d’une opération, ainsi que de sa sœur handicapée, présentement placée en CHSLD, c’est une situation assez difficile. « C’est triste parce que c’est comme si on vivait une guerre en dedans de nous autres », exprime-t-elle avec émotion. Ce virus l’inquiète, notamment en raison de sa santé fragile. « J’ai hâte que le vaccin nous aide à nous rassurer », mentionne-t-elle.

Pour meubler leurs journées, les aînés doivent parfois faire preuve d’imagination. Si certains d’entre eux ont pu garder la même routine, d’autres comme Mme Magnan et son mari, qui avaient une vie sociale active, se sont retrouvés déstabilisés. Celle qui prenait part à différents comités, allait danser de façon régulière et mangeait au restaurant jusqu’à trois fois par semaine a eu du mal à s’adapter à cette nouvelle sédentarité. « Je prends mes marches tous les jours, au moins une demi-heure. C’est très important et ça m’a aidée pour le moral », exprime-t-elle. Pour Mme Lebrun, c’est sa liberté qui lui manque. « J’allais faire mes commissions, magasiner un peu avec mes enfants. C’est ça que j’aime le moins, qu’on ne peut pas y aller », explique-t-elle, ajoutant qu’elle a hâte de retrouver son autonomie. Marcel Busque, citoyen septuagénaire d’East Angus et bénévole à la Popote roulante, ne voit pas beaucoup de différence dans ses journées. Occupé avec ses livraisons, il meuble le reste de son temps en travaillant dans son sous-sol. Il trouve toutefois les soirées difficiles et plus longues, lui qui avait l’habitude de rendre service à son fils en allant chercher son petit-fils à l’école le soir. « C’est certain que nous vivons des moments difficiles, mais si on essaie de suivre les consignes, tous ensemble, nous allons nous en sortir », mentionne Mme Lebrun, confiante en l’avenir.

Diane Grenier, coordonnatrice de bénévoles au CAB pour la communauté anglophone, affirme que la situation est semblable à celle des francophones. Toutefois, elle ressent beaucoup plus de peur chez les anglophones. Ceux-ci étant plus réservés, ils sortent moins, démontrent moins leur détresse et vont avoir moins tendance à aller chercher l’aide nécessaire, affirme-t-elle. S’ils ont de la famille et des amis proches, ces derniers sont souvent moins accessibles physiquement étant donné qu’ils ne vivent pas dans les mêmes villes. Avec un ratio d’environ 30 % d’anglophones pour 70 % de francophones, Mme Grenier mentionne que les organismes prennent soin d’offrir un service adéquat, peu importe la langue. C’est pourquoi qu’au CAB plusieurs bénévoles sont bilingues.
Quiconque ressentant le besoin de discuter peut contacter le CAB via le site internet au https://cabhsf.org/ ou par téléphone au 819 560-8540.

Kassandra Bilodeau et Jonathan Veilleux de Cookshire-Eaton

Concours bébé de l’année 2020 : Éliott Veilleux grand gagnant

Le petit Éliott Veilleux, né le 13 juillet 2020, fils de Kassandra Bilodeau et Jonathan Veilleux, de Cookshire-Eaton, sont les heureux gagnants du concours Bébé de l’année 2020. Les parents bénéficient de plusieurs prix et cartes-cadeaux d’une valeur approximative de 200 $. Le concours était organisé par votre journal régional Le Haut-Saint-François avec la collaboration de plusieurs marchands. Parmi les généreux commanditaires, nous retrouvons la Pharmacie Proxim de Cookshire-Eaton et East Angus, Brunet à Weedon, les marchés d’alimentation IGA Couture et IGA Cookshire-Eaton ainsi que Bébé Maude. Le journal a publié dans son édition du 20 janvier dernier les photos des 32 bébés participant au concours. Nous avons procédé par tirage au hasard. Le journal remercie tous les parents pour leur participation. Nous apercevons le papa Jonathan avec Éliott et la maman Kassandra. Éliott aura la chance d’avoir, en août prochain, un petit frère ou une petite sœur.

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Rencontre du comité de parents du CSSHC : Inquiétude sur la motivation des jeunes

Une baisse de motivation chez les jeunes et une anxiété grandissante sont les principales inquiétudes des parents du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), selon Sophie Martineau-Dupont, présidente du comité de parents. C’est ce qui est ressorti lors de la dernière rencontre où les représentants discutaient des nouvelles mesures sanitaires en place et de la situation dans le centre de services.

Ces inquiétudes sont les mêmes qui ressortent depuis quelques mois, aux dires de la présidente. « Les enfants sont bons. Ils font super bien ça, mais c’est sûr que ça joue beaucoup sur leur niveau de motivation », explique-t-elle. Malheureusement, dans l’immédiat, le comité ne peut pas présenter de solutions adéquates pour contrer cette baisse de motivation. Sans aucun rassemblement ni activité parascolaire, les jeunes doivent patienter. « On attend que la situation se replace pour pouvoir mettre des choses en place », mentionne Mme Martineau-Dupont. Au cours des prochaines semaines se tiendront les Journées de la persévérance scolaire et la présidente espère que les parents et le personnel scolaire profiteront des conférences offertes. Parmi celles-ci, il y en aura sur la bienveillance qui servira à « outiller les parents pour avoir des interventions bienveillantes à la maison avec les enfants, surtout en ce temps où ils sont beaucoup plus à la maison que d’habitude », explique-t-elle. Une autre sur la thématique de l’anxiété devrait aider les intervenants à mieux accompagner les jeunes, estime Mme Martineau-Dupont.

L’annulation des épreuves ministérielles est également un sujet qui a été discuté lors de la rencontre. « De manière générale, les parents ne sont pas très inquiets par rapport à l’annulation des examens ministériels. Dans notre centre de services, ça se passe généralement assez bien, le taux de réussite est assez élevé », explique la présidente. De plus, elle précise que le comité a confiance en les professeurs et qu’ils effectueront un travail adapté aux besoins actuels.

Le comité de parents a pour rôle de transmettre au Centre de services scolaire les besoins et requêtes des parents afin d’améliorer son fonctionnement et de l’informer des besoins identifiés. Mme Martineau-Dupont rappelle que les parents désirant faire part de leurs commentaires, questionnements ou inquiétudes doivent d’abord s’adresser au délégué de leur établissement scolaire.

Sur le site du CSSHC, divers outils, guides et publications sont mis à la disposition des parents. Ceux-ci peuvent notamment trouver de l’aide concernant l’intimidation, les médias sociaux, mais également la gestion du stress. Le site propose également une série de liens utiles en cas de détresse académique, psychologique ou autres. Toute l’information se trouve au https://csshc.gouv.qc.ca/parents/.

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Rencontre avec les organismes communautaires : Les défis exacerbés par la pandémie

L’augmentation de la détresse et des besoins sur le terrain, les problèmes d’épuisement et de santé mentale, ainsi que l’accès des organismes aux ressources humaines et financières font partie des défis exacerbés par la pandémie que font face les organismes communautaires.
C’est ce qui est ressorti de la rencontre virtuelle impliquant plusieurs organisations et la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau. Celle-ci était accompagnée de la députée de Sherbrooke, Élisabeth Brière.
Divers organismes offrant des services essentiels aux populations vulnérables de la région, tels que les Corporations de développement communautaire (CDC), les Centres d’action bénévole (CAB), les organismes d’aide, que ce soit alimentaire, aux victimes de violence conjugale, aux jeunes, aux familles ou aux aînés, participaient à la rencontre. Pour faire face aux différentes problématiques accentuées par la pandémie, les acteurs du secteur communautaire ont dû redoubler d’ingéniosité pour innover et adapter leurs services. « Depuis mai dernier, Centraide Estrie a soutenu 73 projets pour un montant total de 1 096 362 $ grâce au Fonds d’urgence pour l’appui communautaire (FUAC). Ces sommes ont aidé les organismes à offrir des services essentiels aux personnes vulnérables pendant la pandémie. Le FUAC a également permis de déployer le service d’information et de référence 2-1-1 en Estrie. Nous sommes très reconnaissants de la confiance que nous témoigne le gouvernement du Canada et nous les remercions de nous permettre de garder nos communautés fortes », exprime Marie-Hélène Wolfe, directrice générale de Centraide Estrie.

Outre les deux millions de dollars provenant du FUAC, des programmes canadiens de subventions salariales (SSUC) et d’aide au loyer (SUCL) ont fait office de bouée de secours pour les organismes. Ceux-ci espèrent que ces programmes seront prolongés et ont profité de la rencontre pour remercier les deux députées fédérales pour leurs suivis et du soutien moral. « Ces conversations régulières avec les leaders de notre communauté sont très importantes afin que nous puissions faire des recommandations appropriées lorsque les programmes d’aide sont développés. Ces intervenants(es) du milieu communautaire sont de véritables héros et c’est important qu’on soit là pour les accompagner de notre mieux », mentionne Mme Bibeau.

Ose le Haut

Activités plein air à l’échelle du Haut-Saint-François : Fabrique ton Hiver avec Apollo

Les gens sont invités à briser la grisaille de l’hiver en participant à l’activité plein air et courir la chance de gagner un magnifique prix.

Fort du succès obtenu l’automne dernier avec le Rallye découverte du Haut-Saint-François ayant comme toile de fond Apollo, les intervenants reviennent à la charge avec une version 2.0 ayant pour thème Fabrique ton hiver avec Apollo. L’activité en cours, et ce jusqu’au 7 mars, amènera les participants dans les 14 municipalités de notre MRC.

L’activité populaire tout à fait gratuite avait attiré plus de 500 participants à sa première édition et les responsables aimeraient bien doubler cette participation. L’initiative, toujours gratuite, s’adresse à toute la population du Haut-Saint-François comme de l’extérieur. Il n’y a aucune limite d’âge. Fabrique ton hiver avec Apollo se fait de deux façons, un circuit de défis sportifs et l’autre d’énigmes qui se retrouveront dans chacune des municipalités du territoire ainsi que devant le siège social de la MRC au parc des Braves, à Cookshire-Eaton. Les participants retrouveront sur place une affiche à l’effigie d’Apollo proposant un défi différent à chaque endroit. « Les défis sont très simples et accessibles à tous. Ça peut être de faire un bonhomme de neige, un ange dans la neige, se tenir en équilibre sur une jambe pendant 10 secondes et autres », d’expliquer Isabelle Bibeau, agente de développement loisirs à la MRC du Haut-Saint-François. Les participants devront prendre une photo de leur défi et le publier sur l’événement Facebook. Sous cet onglet, il sera possible de télécharger ou imprimer le passeport comprenant les énigmes ainsi que la carte identifiant l’endroit des défis pour chacune des municipalités. La réponse aux énigmes se trouve sur les lieux identifiés. Toutes les informations seront accessibles sur le site Ose le Haut et sur l’événement Facebook, Fabrique ton hiver avec Apollo.

Les gens peuvent participer à un ou aux deux circuits proposés. L’activité se veut participative et les responsables procéderont au tirage au hasard le 9 mars. L’étalement de l’activité sur plusieurs semaines vise à éviter les attroupements, d’expliquer Mme Bibeau. Le gagnant du circuit défis sportifs se méritera un chèque-cadeau d’une valeur de 150 $ pour l’achat d’équipement de sport. Quant au gagnant de l’énigme, il remportera un forfait escapade pour quatre personnes dans le Haut-Saint-François d’une valeur de 500 $.

L’objectif est d’inviter les gens à profiter du plein air, de sortir de la maison et de découvrir le territoire. L’activité est organisée par Ose le Haut, comité de loisir de la MRC et de Tourisme Haut-Saint-François.

Richard Tanguay, président de Ose le Haut, souhaite que l’activité soit aussi populaire sinon davantage que la première, présentée l’automne dernier. Il pourrait même en avoir une pour la saison estivale. « Je ne déteste pas l’idée. Si on a une participation intéressante et que les gens s’approprient l’événement, bien ça vaut la peine de faire connaître notre territoire et de le faire découvrir. Ça nous permet de faire une activité intermunicipale. C’est intéressant comme approche. Là, on parle vraiment de territoire, d’intégration, d’accueil. Les gens ont la chance de découvrir toutes les municipalités, les petites comme les plus grandes. »

Rose-Aline Lebrun

Seniors are well-supported despite : confinement A community centered on mutual aid

Rose-Aline Lebrun

The community has created a strong support network to ensure the well-being of seniors living alone at home in the Haut-Saint-François. Despite confinement, they find themselves well surrounded, reducing loneliness and psychological distress.

With 130 volunteers for some 800 beneficiaries, the Haut-Saint-François Volunteer Action Center (CAB du HSF) offers support and mutual aid service to elderly persons in the MRC. «People have created a network and good support among themselves in the community,» explained Johanna Dumont, coordinator of home-support volunteers at CAB. According to her, even neighbors who did not know each other began to grow closer together and to help one another. Despite several health difficulties encountered since the start of the pandemic, Florianne Magnan, an octogenarian in East Angus, claims to have enough contacts every day. “We are well surrounded, all the same,” she said. For Rose-Aline Lebrun, of St-Gérard, the situation does not bother her very much because she feels well, and peaceful at home. The 87-year-old still receives occasional visits from her children, one at a time as requested by the government, and makes phone calls to combat the solitude.

Ms. Dumont explained that the second wave has revealed much less depression among seniors than during the first. According to her, people have much more resilience and hope in relation to science and the vaccine. “For me, it hasn’t changed much. I put it in the hands of God, and I take care too, ”explained Ms. Lebrun, whose religion is a great help to get through this period. Ms. Magnan is in a fairly difficult situation: She has to take care of her husband who is awaiting an operation, as well as her sister who has a handicap and is currently in a CHSLD. «It’s sad because it’s like we’re living through a war inside of us,» she said with emotion. The coronavirus worries her, especially because of her fragile health. «I can’t wait for the vaccine to help reassure us,» she said.

To fill their days, seniors sometimes need to be imaginative. While some have been able to continue their usual routine, others like Mrs. Magnan and her husband, who had an active social life, found themselves destabilized. She who took part in various committees, went dancing on a regular basis and ate in restaurants up to three times a week, had difficulty adjusting to this new sedentary lifestyle. “I take my walks every day, at least half an hour. It’s very important, and it helps my morale,” she said. For Ms. Lebrun, it is her freedom that she misses. «I was going out to do my errands, shop a bit with my children. That’s what I like least, that we can’t go out,” she explained, adding that she can’t wait to regain her autonomy. Marcel Busque, East Angus citizen in his 70s and Meals on Wheels volunteer, doesn’t see much of a difference in his days. Busy with his deliveries, he occupies the rest of his time with working in his basement. He finds evenings difficult and longer, however, as he used to help his son by picking up his grandson from school in the evenings. «We are definitely going through difficult times, but if we try to follow the regulations, all together, we are going to come out of it,» said Ms. Lebrun, confident in the future.
Diane Grenier, CAB volunteer coordinator for the English-speaking community, said the situation is similar to that of French speakers. However, she feels a lot more fear among English speakers. As they are more reserved, they go out less, show their distress less and are less likely to seek the help they need, she said. If they have family and close friends, they are often less physically accessible because they do not live in the same town. With a ratio of approximately 30% English speakers to 70% French speakers, Ms. Grenier said that organizations take care to provide adequate service, regardless of language. This is why many volunteers at the CAB are bilingual.

Anyone who feels the need to talk can contact the CAB through its website at https://cabhsf.org/ or by phone at 819-560-8540.

Mois de l'histoire des noirs

Mois de l’histoire des noirs : La Passerelle présente une exposition virtuelle

Dans le cadre du mois de l’histoire des noirs, qui se déroule du 1er au 28 février, le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, présente une exposition virtuelle sur les accomplissements des femmes noires. Au total, 28 femmes ayant contribué à favoriser le développement des noires seront présentées.

Prévoyant d’abord organiser cette activité en présentiel au centre, les organisatrices ont dû se résoudre à modifier leur plan et le faire de façon virtuelle. Chaque semaine, sept femmes seront présentées sur la page Facebook de l’organisme. Les visiteurs pourront lire leur biographie et apprendre de quelle façon elles ont contribué à la société. Le but de cette exposition est également de faire découvrir la réalité des femmes noires, d’entendre leur histoire et d’aider les gens à ouvrir leurs horizons. Angélika, intervenante à La Passerelle, garde espoir que cette activité permettra d’améliorer et d’élargir la vision sur les immigrants et les personnes noires dans le Haut-Saint-François.

Comme l’explique le site du gouvernement canadien, la commémoration de l’histoire des noirs date de 1926. Cette année-là, l’Afro-Américain Carter G. Woodson, diplômé de Harvard, a proposé d’établir une période afin d’honorer les réalisations des Afros-Américains et d’accroître la connaissance de l’histoire des noirs aux États-Unis. Originalement d’une semaine, c’est en 1976 que la commémoration s’est prolongée jusqu’à un mois. Ce n’est qu’en 1995 que la Chambre des communes a reconnu officiellement le mois de février comme étant le mois de l’histoire des noirs au Canada.

Moulin des cedres de Weedon

Projet de 26 logements abordables pour aînés à Weedon : Un aide de 2,4 M$

Le nouveau bâtiment abritant 26 logements sera construit au bout de la 5e Avenue, en face de la Coopérative d’habitation actuelle Moulin des cèdres.

La Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon a reçu un coup de pouce inespéré provenant des gouvernements fédéral et provincial. Une aide financière de 2,4 M$ qui permettra d’entamer, au cours de l’année, la construction de 26 logements abordables.

La députée fédérale de Compton-Stanstead et ministre, Marie-Claude Bibeau, et le député provincial de Mégantic, François Jacques, en ont fait l’annonce au nom de leur gouvernement respectif. L’aide de 2 455 395 $ s’inscrit dans le cadre d’une entente concernant l’initiative pour la création rapide de logements (ICRL) entre la Société d’habitation du Québec (SHQ) et la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). La résidence accueillera donc les aînés de 75 ans et plus, autonomes ou avec une légère perte d’autonomie.

Évidemment, le président de la coopérative, Luc Ouellet, est satisfait de l’annonce. « On est très heureux surtout avec l’augmentation des matériaux qui ont presque doublé pendant la pandémie. On craignait de devoir augmenter le coût des logements, mais ça va nous aider à les laisser à un prix raisonnable. » Bien que le projet connaît un léger retard en raison de la pandémie, M. Ouellet est confiant que la construction se fera avant la fin de la présente année. Sans pouvoir préciser quand, le président souligne que « la subvention de 2,5 M$ est donnée pour que ce soit rapide. Une des conditions est que ce soit fait durant l’année. » M. Ouellet croit que les premiers résidants pourraient entrer au cours de janvier 2022.
Rappelons que le projet global s’élève à près de 5 M$. Quant à la campagne populaire de financement, elle va bon train selon la responsable, Lucienne Gravel. Près de la moitié de l’objectif de 220 000 $ serait atteint. Mentionnons que les membres du comité ont pris la relève de la Coopérative d’habitation Moulin des Cèdres au cours des derniers mois en créant la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon.
« Nous avons tous droit à un toit, un chez-soi sécuritaire et abordable, à commencer par nos aînés en région. Pandémie ou pas, notre gouvernement reste toujours présent pour aider les Canadiens dans le besoin à se loger convenablement », souligne Mme Bibeau. « Actuellement, il y a une demande importante en matière de logements. Je suis très heureux que l’accord survenu entre le Canada et le Québec nous permette de construire rapidement 26 nouvelles unités à Weedon. Grâce à cet investissement, nous pourrons mieux répondre à nos concitoyens qui ont des besoins particuliers en habitation. Il est important également de souligner tout le travail de concertation dans ce dossier, parce que la communauté de Weedon et des municipalités environnantes s’est mobilisée depuis plusieurs années afin de concrétiser ce projet », d’exprimer M. Jacques.

Suzanne Labranche

L’entraide avant et pendant la pandémie : Née pour aider son prochain

Nous apercevons Suzanne Labranche dans une de ses
nombreuses implications bénévoles.

Aider son prochain, c’est à croire que Suzanne Labranche est née pour ça. Si avec la pandémie, le bénévolat dans les organismes communautaires est plus difficile, la dame de Sawyerville ne baisse pas les bras et continue sa mission en rendant service aux citoyens qui l’entourent dans le simple but d’aider et faire plaisir.

D’aussi longtemps qu’elle se souvient, Mme Labranche a toujours fait du bénévolat autant avec les jeunes qu’avec les aînés. « Dans mon village, je suis née ici et ma mère a toujours fait du bénévolat toute sa vie. Les gens la connaissaient et me connaissaient par le fait même, alors ils n’hésitaient pas à me demander des choses et me faire confiance. » Ça a commencé par des petits services rendus à son entourage et ça n’a jamais arrêté, exprime-t-elle. Quand ses enfants étaient tous rendus à l’école, elle voulait trouver un moyen de garder le contact avec les gens, elle s’est donc inscrite à des organismes de bénévolat.

Avec les activités paroissiales, la pastorale avec les touts petits, la chorale et l’organisme Clair de lune, elle sait se tenir occupée. Cet organisme, dont elle est vice-présidente, a pour but de tenir compagnie aux personnes âgées vivant seules ou en résidence. Les bénévoles y font des visites, des activités de conditionnement physique et de bingo. « Quand on avait les deux résidences pour personnes âgées à Sawyerville, on allait là minimum deux fois par semaine », explique-t-elle. De plus, des petites fêtes et des sorties au restaurant sont organisées lorsque la situation le permet. Avec la pandémie, le contexte a changé, mais Mme Labranche a su innover. « Mon mari et moi, on va tous les jours rentrer du bois à une personne en perte d’autonomie. On marche beaucoup, alors tous les jours quand on passe devant chez elle, on lui rentre cinq ou six brassées de bois », explique-t-elle. Ces petits gestes spontanés sont également accompagnés d’appels téléphoniques permettant de briser la solitude. Selon elle, les personnes âgées souffrent beaucoup de solitude depuis le début de la pandémie et elle croit que ce n’est pas parce qu’on est confinés que ces personnes doivent être oubliées. Les membres de l’organisme Clair de lune ont également contribué au bonheur de plusieurs aînés pendant la période des Fêtes en allant leur porter des petits paquets contenant un repas préparé avec amour. « On les appelait et on leur disait qu’on allait leur faire des babailles et qu’on allait leur porter des petites douceurs », mentionne-t-elle. Ce geste a été rendu possible notamment grâce au fonds reçu par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François. Selon Mme Labranche, ces petites attentions sont importantes. « Ils aiment beaucoup avoir de la visite et qu’on prenne le temps d’aller parler avec eux. »

La dame, elle-même âgée de 72 ans, comprend les besoins de ces citoyens. « J’essaie de me mettre à leur place. Je me dis, avoir une personne en qui j’aurais confiance et que je connais très bien, j’apprécierais ça », exprime-t-elle. Soucieuse du bien-être des gens qui l’entourent, Mme Labranche rêvait de devenir infirmière, mais venant d’une grande famille, elle n’a pas eu la possibilité de poursuivre ses études. Elle a tout de même trouvé une manière d’offrir de son temps. « C’est valorisant. Ça fait plaisir de voir qu’on leur fait plaisir, qu’on les aide », affirme-t-elle. Lorsque le confinement sera terminé, elle assure reprendre ses activités, là où elles en étaient. Pour elle, le bénévolat fait partie de sa vie.

Donna Coates

Bénévole bilingue : Une aide adaptée à chacun

Donna Coates

Citoyenne bilingue, Donna Coates a décidé de profiter de cet avantage pour donner de son temps tant à la communauté anglophone que francophone. Que ce soit pour les aînés ou les jeunes, Mme Coates tient à offrir son aide de façon adaptée à chacun.


« Je n’ai pas d’argent pour aider, mais je donne de mon temps et j’aime ça parce que ça me fait sentir bien d’aider les autres personnes », exprime celle qui fait du bénévolat depuis près de 30 ans. Auparavant mère au foyer, lorsque ses enfants ont commencé la garderie, elle cherchait à s’impliquer un peu partout et auprès des gens. « Tu rencontres plein de monde d’un peu partout aussi, c’est super le fun », lance-t-elle.

Conductrice bénévole, membre de la Popote roulante, de Moisson Haut-Saint-François, de la Table des aînés, et de Lire et faire lire, Mme Coates aime s’impliquer auprès de toutes les catégories d’âge. Pour cette dernière activité, elle apprécie aller faire la lecture dans les écoles anglaises, mais l’année dernière, elle a décidé d’essayer quelque chose de nouveau, faire l’activité dans les écoles francophones. « Je me suis fait un défi pour aller lire en français et ça a bien été », lance-t-elle. Bien qu’elle ait trouvé cela plus difficile parce que ce n’est pas sa langue maternelle, elle y a pris plaisir. Lire et faire lire est une association qui offre un programme intergénérationnel en lecture. Des aînés bénévoles sont jumelés à des groupes d’enfants entre 2 et 8 ans afin de leur lire des histoires et ainsi leur donner goût à la lecture.  

Ayant la possibilité de côtoyer les deux communautés linguistiques, Mme Coates prend bien conscience des besoins différents des citoyens. « Il n’y a pas beaucoup de services qui sont offerts aux Anglais », exprime-t-elle, ajoutant qu’il peut être difficile pour un anglophone unilingue d’avoir les services adéquats. « En tant qu’anglophone, je la vois la différence. Ma mère ne parlait pas français et les services étaient moins là pour elle », mentionne-t-elle.

Malgré la pandémie, Mme Coates fait preuve d’imagination pour continuer d’aider ses proches, mais admet avoir hâte à un retour à la normale. « C’est ben tranquille et oui, ça me manque beaucoup. J’ai hâte que ça recommence pour être en contact avec le monde à la place d’être enfermée chez nous », exprime Mme Coates.

Rachel

SEASON OF PROMISE

In a restaurant, we family and friends were waiting around a large table, some eight of us. (Ah, those were the days…)
The conversation turned to the centrepiece, a dish of little peppers. “Are they hot?”
Various theories were advanced. Moving from theory to practice, my son deftly popped a little red one into his mouth and began to chew. The look on his face was serene. He said not a word.
“Oh, I guess they’re not hot.” Others reached out to snack on them, too.
Only thing is, I know my son. Observing him closely, I saw not a quiver in his expression, but one tear sprang from the corner of one eye and in its wake, others streamed down his cheek. Too late. In a few seconds, the others around the table began choking and gasping. Yes, the peppers were hot. Fiery, in fact.
My son smiled. I’m not sure which he enjoyed more – the pepper, or the practical joke.
What brought that memory to mind was one of a list of 22 seed producers from various corners of Quebec, sent to me by Chantal Bolduc of the Sawyerville Community Garden. (Sadly, the Seed Festival is cancelled for this year, but here’s an alternative.)
PepperSeedz.com
Pepper Seedz is the producer that kindled my memory. Its mission is “to provide the finest superhot pepper seeds available from the exclusive collection built and grown by grower Simon Lanciault.” He grows his garden – piments, not poivres – in pots on his terrasse in Varennes. His website shows 20 varieties for sale. Carolina Reaper, the hottest according to the Guinness Book of Records, is sold out, but MegaDeath is for sale, 10 seeds for $9.99.
Like Lanciault, all the Quebec producers on the list describe their seeds as free of chemicals and pesticides, although not all are certified organic. Most are small-scale and all offer heritage, hand-produced, non-GMO and open pollinated seeds.
February is the season of promise. It’s when to start your indoor seedlings. It’s when seed sellers activate their online outlets. Here are a handful of other bilingual seed-selling websites in Quebec.
TerrePromise.ca
Terre Promise grows heirloom varieties from Quebec and Canada, alongside curiosities from around the world. Its founder, Lyne Bellemare, works for Seeds of Diversity Canada, and is passionate about preserving biodiversity and rare seed varieties. Her website displayes pages of tomatoes and dozens of other plants.
Bellemare’s one-acre farm is on Bizard Island near Montreal. “The soil, a clay loam, is filled with stones a conventional farmer would shriek at,” she wrote. “We use rocks as natural barriers to direct waterflow, as heat convectors, releasing their warmth to the plants at night time, and to create habitat for snakes…. Toads and reptiles help us keep the pest and insect number in balance.”
SeedsForFood.net
The Seeds for Food website exhibits 13 varieties of tomatoes, and dozens of other vegetables, all with informative tips and personal stories. Brian Creelman seems to be downright friendly with his veggies. Look a little further on his site, and you’ll find an expert article on raising and storing onions.
In Dudswell, Creelman works a few acres of “open-pollinated, non-hybrid, GMO-free, public domain seeds – many of them rare and endangered heirloom varieties.” Creelman is also active in Seeds of Diversity, and is an articulate advocate for seed saving.
JardinsDeLaGaillarde.ca
The Jardins de la Gaillarde Organic Seeds are a three-acre organic family farm located in Sherbrooke East. “We grow and select our seeds for enthusiastic small gardeners like us who are willing to be more sustainable,” writes Melanie Chapleau. Their website is full of dozens of vegetable and herb seeds.
ZombieSeedz.ca
“Delicious seeds for your survival needs! Shop now to get your belly full! Fill er up for the zombie meal.” These seed producers in Stanbridge East have a sense of humour: They offer a 3-minute video showing a family of zombies doing weird things with seeds, and each of their 24 varieties of seeds is illustrated by zombie drawings.
FermeTournesol.qc.ca
The Tourne-Sol Co-operative Farm is situated on 17 acres in Les Cèdres, about 60 kilometres west of Montreal.Their online boutique offers a truly broad choice of seeds for vegetables, flowers, herbs, grains and cover crops.
“We are five young farmers who met while studying agriculture at the MacDonald campus of McGill university,” they write. Their “interest in good food, social justice and the environment” led them to start the Tourne-Sol farm.
CroiseeDesCultures.com
The La Croisée des Cultures/ Crossover Cultivars is located in Saint-Lazare de Bellechasse, just a touch southeast of Quebec City. Their website shows off seeds for “vegetables, grains, annuals, perennials, fruits and berries… all grown on our farm!” Their boutique is opening soon.
NorthernSeeds.ca
Northern Seeds is in the Gatineau region, just north of Ottawa. They offer over 70 varieties of vegetable and flower seeds, with stories about their origins. Most of their seeds are produced on their farm, but they also collaborate with two small-scale seed producers with similar growing practices and conditions in Maine and in Centre-du-Quebec, and sometimes others. They are on the ball: Their 2021 online boutique is already up and operating.
CHURCHES
United. Home worship services are available for pickup Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Baptist. Services are cancelled until further notice because of pandemic constraints. Info: Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by February 8 for publication February 17 and by February 22 for March 3.

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Bilingual Volunteer : Offers Individually Adapted Help

Bilingual citizen Donna Coates decided to profit from this advantage by giving her time to both the English-speaking and French-speaking communities. Whether for seniors or youth, Ms. Coates is keen to offer help in ways that are adapted to each person.

«I don’t have the money to help, but I volunteer my time and I like it because it makes me feel good to help others,» she said. Coates has volunteered for almost 30 years. Previously a stay-at-home mom, when her children started daycare she began looking at ways to get involved with people almost everywhere. «You meet lots of people from all over the place too. It’s great fun,» she said.

A volunteer driver and a member of Meals on Wheels, Moisson Haut-Saint-François, the Seniors’ Table, and Lire et faire lire (Read and Teach to Read), Coates enjoys getting involved with all age groups. For this last activity, she enjoys going to English schools to read, but last year she decided to try something new, to do the activity in French schools. «I challenged myself to go read in French and it went well,» she said. Although she found it more difficult because French is not her mother tongue, she enjoyed it. Lire et faire lire is an association that offers an intergenerational reading program. Volunteer seniors are paired with groups of children between the ages of 2 and 8 to read them stories, giving them a taste for reading.

Having the opportunity to work with both linguistic communities, Coates is well aware of the different needs of citizens. «There are not many services available to the English,» she said, adding that it can be difficult for a unilingual English speaker to get adequate services. “As an English speaker, I see the difference. My mother did not speak French and services were less available for her, ”she said.

Despite the pandemic, Coates shows imagination in continuing to help her loved ones, but admits she is looking forward to a return to normality. «It’s pretty quiet, and yes I miss it a lot. I can’t wait to be in touch with everyone again instead of being locked in our house,” Coates said.

Anneau de glace à Cookshire

Johnville bonifie son offre d’activités hivernales : Un anneau de glace maintenant accessible

Nous apercevons de gauche à droite, Louise Gosselin, conseillère au siège du district 1 et responsable du projet, René Lavigne, directeur des travaux publics, et Mario Gendron, conseiller au district 2.

Depuis quelques semaines, le secteur Johnville de Cookshire-Eaton a bonifié son offre d’activités hivernales. Déjà couru pour ses sentiers de ski de fond avec le parc écoforestier, les résidants du secteur et des environs ont le loisir de se dégourdir les jambes sur le nouvel anneau de glace d’un demi-kilomètre, aménagé à l’intérieur du terrain de balle, situé juste à côté du centre communautaire.

Le projet, initié par le comité de développement de Johnville, sur lequel siègent les conseillers Louise Gosselin et Mario Gendron, respectivement du district 1 et 2, vise à développer les activités de plein air hivernal de ce secteur, favoriser le sentiment d’appartenance, attirer les jeunes familles, tout en maintenant celles déjà en place. L’anneau de glace s’ajoute aux autres activités et s’inscrit dans la stratégie de développement de la municipalité, de préciser les conseillers. « Ce qui nous tenait à cœur, c’était de s’assurer de rencontrer les besoins de la communauté », ajoute Mme Gosselin. L’initiative découle d’une rencontre citoyenne tenue à l’automne 2019 pour le district 1 et 2. Un des objectifs du comité, expliquent les élus, « était de voir ce qui pourrait se greffer autour du nouveau centre communautaire. Il y avait déjà la patinoire et le terrain de baseball. Quand on voulait patiner à l’extérieur, il fallait se rendre à Magog et Coaticook. On s’est dit, un anneau de glace, ça serait merveilleux. Dans le fond, il n’y en a pas à proximité. Ce qu’il y a, ce sont des patinoires pour le hockey. Les gens qui veulent patiner librement, il n’y avait pas grand-chose à part Magog sur le bord du lac et Coaticook. »
Projet de 80 000 $
Le projet a obtenu l’aval du conseil municipal. On y a investi près de 80 000 $, incluant l’achat d’un tracteur, de pièces d’équipements et une surfaceuse tractée (qui s’accroche derrière le tracteur). Cette dernière pièce d’équipement servira essentiellement pour l’anneau de glace, mais le reste sera utilisé à d’autres usages au cours de l’année. Le tracteur servira notamment au déneigement, au fauchage d’accotements de chemins et du balayage en saison estivale. Plusieurs de ces aspects étaient confiés en contrats externes. En les réalisant en régie interne, on compte faire des économies. On estime que les équipements seront payés à l’intérieur des cinq prochaines années, d’exprimer René Lavigne, directeur des travaux publics à la ville de Cookshire-Eaton. Mentionnons que le personnel de la municipalité veille à l’entretien de l’anneau de glace.
Anneau de glace
L’anneau de glace couvre une distance d’un demi-kilomètre. Les travaux se sont amorcés le 4 janvier et l’ouverture a eu lieu le 9 janvier. En raison de la pandémie, il n’y a pas de local disponible pour chausser ses patins. Seulement un accès à la salle de bain est mis à la disposition des usagers. L’anneau de glace est accessible gratuitement au grand public sept jours semaine, pourvu que la température le permette, de midi à 19 h 30. Un maximum de 25 patineurs est autorisé simultanément. Quelques bénévoles s’impliquent pour une surveillance aléatoire afin de suivre les règles de la santé publique. On retrouve également sur le site de magnifiques pentes propices à la glissade. Outre les gens de Johnville, le site est également fréquenté par des citoyens de Sawyerville, Cookshire et Sherbrooke, d’exprimer les intervenants. Avec cet ajout, le secteur Johnville offre une panoplie d’activités hivernales assez diversifiées en comprenant le ski de fond et la raquette.

50 plantes envahissantes

Une bible des plantes envahissantes

Le livre 50 plantes envahissantes se penche entre autres sur le cas de 29 espèces susceptibles de nuire à la productivité des terres agricoles québécoises.

Berce du Caucase, chiendent, chardon : la liste des mauvaises herbes pourrait être longue si l’on devait la dresser. Heureusement, le biologiste et professeur à l’Université Laval, Claude Lavoie, s’en est chargé. Dans le livre 50 plantes envahissantes : protéger la nature et l’agriculture, il réunit dans un seul ouvrage tout ce qu’il faut savoir sur ces espèces végétales venues d’ailleurs pour coloniser les écosystèmes du Québec. Et du lot, 29 représentent une véritable nuisance pour les productions agricoles.
Parmi elles, on compte des envahisseurs connus comme la folle avoine et l’amarante à racines rouges, capables de provoquer des pertes de rendement de 30 à 90 % dans les champs qu’elles infestent. On en apprend aussi sur des espèces à surveiller, comme le nerprun, qui l’inquiète personnellement. « C’est un arbuste qui est indispensable à la reproduction des pucerons du soya », dit-il. La grande herbe à poux fait également partie de la liste. Cette plante, qui atteint jusqu’à 4 mètres de hauteur, se propage à une vitesse accélérée depuis l’adoption de la culture du soya au Québec.
À chaque plante sa solution
Chaque plante a droit à sa section, accompagnée de photos pour l’identifier et d’une carte illustrant sa répartition géographique. L’ouvrage détaille aussi l’histoire derrière l’arrivée de chacune d’entre elles en sol québécois. On apprend par exemple que l’impatiente glanduleuse et la berce du Caucase, issues respectivement du Cachemire et d’Eurasie, ont été introduites en Amérique du Nord comme plantes ornementales.
L’auteur propose également des solutions pour éliminer chaque envahisseur, lesquelles reposent bien souvent sur un travail de sol.

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Aide aux élèves et parents : Alloprof augmente son offre

Dans la foulée de la présentation d’un filet de sécurité pour les élèves par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, Alloprof annonce l’ouverture de ses services le dimanche, ainsi que l’ajout d’enseignants et de ressources sur son site. L’objectif de l’organisme : tripler le nombre d’interventions qu’il sera en mesure de réaliser auprès des élèves et parents en quête de soutien.
Ouverture le dimanche
En réponse au besoin exprimé par les familles, Alloprof ajoute des heures d’accès à ses enseignants en offrant une nouvelle plage horaire le dimanche. Ainsi, dès le 31 janvier 2021, les enseignants seront joignables le dimanche par téléphone, texto et en ligne, de 13 h à 17 h. « Des dizaines de milliers d’élèves cherchent des solutions à leurs difficultés sur le site d’Alloprof le dimanche. En leur donnant la possibilité de communiquer avec nos enseignants ce jour-là, nous voulons leur offrir un accompagnement plus intensif, entre autres pour réduire le stress en les aidant à commencer la semaine du bon pied », résume Sandrine Faust, directrice générale d’Alloprof. La disponibilité des enseignants le dimanche bonifie l’horaire régulier, du lundi au jeudi de 17 h à 20 h.
Embauche de 100 enseignants répondants supplémentaires
Dès le lundi 1er février 2021, Alloprof augmentera également le nombre d’enseignants disponibles après les heures de classe pour répondre aux questions des élèves par téléphone, texto et en ligne. Cet ajout de répondants permettra de traiter rapidement jusqu’à 30 % plus de requêtes. Dans les prochains mois, Alloprof vise l’embauche de 100 répondants supplémentaires grâce au recrutement d’étudiants en enseignement et à la plateforme web Répondez présent.
« Nous mettrons les bouchées doubles pour ne laisser aucun jeune sans réponse, pour minimiser les délais d’attente et ainsi maintenir l’attention et la motivation des élèves », souligne Mme Faust, en rappelant que l’utilisation des services d’Alloprof connait des pics historiques. « En moyenne, plus de 100 000 élèves utilisent nos ressources tous les jours », précise-t-elle.
Amélioration et développement de ressources en ligne
Alloprof proposera sous peu de nouveaux services numériques qui appuieront le travail de son équipe d’enseignants et de répondants. Parmi ces ressources figurent : un espace collaboratif animé par des étudiants postsecondaires qui valorisera l’aide entre pairs à tous les niveaux et pour toutes les matières, tous les jours de la semaine; quelque 150 vidéos interactives qui cibleront les apprentissages prioritaires; ainsi qu’un assistant virtuel qui guidera les élèves vers les solutions à leurs problèmes.
Rappelons qu’en plus de consulter les services en ligne, il est possible de parler à un enseignant par téléphone, texto et en ligne du lundi au jeudi, de 17 h à 20 h, et le dimanche de 13 h à 17 h, dès le 31 janvier 2021. Des orthopédagogues et professionnels de l’équipe d’Alloprof Parents sont également disponibles gratuitement aux mêmes moments par téléphone (1 855 527-1277), sur Messenger ou par courriel à l’adresse info@alloprofparents.ca.

Église de Johnville

Vente de l’église de Johnville : La ville prolonge l’appel d’offres

La municipalité de Cookshire-Eaton a convenu de prolonger la période d’appel d’offres pour l’église de Johnville jusqu’au 18 février, 11 h.

Compte tenu du contexte pandémique, de la période de confinement et le faible intérêt démontré pour l’achat de l’église Notre-Dame-de-la-Paix à Johnville, la municipalité de Cookshire-Eaton a convenu de prolonger la période pour le dépôt de soumissions jusqu’au 18 février prochain, 11 h.
La municipalité avait procédé, en décembre dernier, au lancement de l’appel d’offres qui devait se terminer le 21 janvier. Mario Gendron, conseiller du district 2, secteur Johnville, membre du comité de travail responsable de la vente de l’église, mentionne répondre par ce geste à des demandes de promoteurs potentiels. « On a eu trois visites et deux (promoteurs) m’ont dit qu’ils trouvaient le délai trop court, qu’ils préfèreraient attendre au début de février. » Le conseiller soutient qu’en raison des mesures sanitaires et du confinement décrété en décembre par le premier ministre François Legault, certains promoteurs lui mentionnaient être davantage occupés à fermer des chantiers que de déposer une offre. M. Gendron demeure confiant que des propositions seront déposées sous peu. En 1977, rappelle-t-il, le NDU avait lancé un appel d’offres pour l’église et huit soumissionnaires s’étaient montrés intéressés. Le plus haut avait proposé 77 000 $. « Aujourd’hui, notre appel d’offres propose de remettre le montant soumissionné pour rénover l’extérieur du bâtiment. Nettement plus avantageux. C’est pourquoi nous pensons que la pandémie affecte grandement l’ardeur des promoteurs pour des projets avec un potentiel élevé en temps normal. »

Rappelons que la municipalité s’est portée acquéreur de l’église au coût symbolique de 1 $. En procédant en appel d’offres, elle souhaite intéresser un promoteur qui voudrait instaurer un projet permettant de maintenir un lien avec la communauté. Les promoteurs intéressés doivent présenter un projet d’un montant minimum de 50 000 $. La somme payée à la ville sera remise aux soumissionnaires, excluant les dépenses encourues par la municipalité durant le processus. Toutefois, le montant devra être réinvesti dans la conservation du bâtiment et de son intégrité extérieure.

M. Gendron assure que le comité fera tout en son pouvoir pour conserver l’église. Outre l’appel d’offres, plusieurs pistes sont envisagées dont celle de procéder par invitation. « On songe à inviter des gens pour qu’on puisse leur vendre le potentiel. L’église de Johnville, c’est comme une pièce maîtresse pour repartir un cœur de village », de compléter le conseiller municipal.

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