Voilà maintenant un an que nous sommes embourbés dans la crise sanitaire causée par la COVID-19. Au cours de cette période, nous avons vécu de multiples rebondissements, des situations stressantes, angoissantes et ce à multiples égards que ce soit d’ordre économique, personnel, professionnel, psychologique, familial et bien d’autres. Certains ont vécu la perte d’un être cher. Bref, 12 mois pour le moins éprouvants. Toutefois, il y a de l’espoir, une lumière apparaît au bout du tunnel. L’assouplissement des règles sanitaires en passant de zone rouge à orange en Estrie dont le Haut-Saint-François permet d’envisager des jours meilleurs.
Ayant passé presque quatre mois en zone rouge, déclarée le 12 novembre 2020, l’ouverture des restaurants avec des restrictions, de même que les gyms, les sports à deux et les salles de spectacle apporteront certainement un peu d’oxygène. Le prolongement du couvre-feu à 21 h 30 est également bienvenu. Bien que rien ne soit encore gagné, que le risque des variants soit toujours présent, l’entrée en vigueur d’une vaccination massive s’annonce encourageante.
Malgré tout ça, on peut dire qu’on ne la pas eu facile. Il y a une expression qui dit « ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. » Or, le Haut-Saint-François par les ressources humaines qu’il dispose à travers ses organismes de développement économique, communautaire et autres ont joué un rôle déterminant dans cette crise. Tous les intervenants ont saisi la balle au bond, s’empressant d’appliquer les divers programmes qui pleuvaient des paliers de gouvernement fédéral et provincial à l’ensemble de la communauté. Avec des ressources limitées, ils ont été et sont toujours en mesure d’offrir les services adéquats.
L’apport des organismes de développement comme le CLD et la SADC à rendre les programmes d’ordre économique disponibles notamment pour les gens d’affaires s’est avéré approprié. À travers cette crise, on remarque sans contredit la résurgence du monde communautaire et de ses organismes. Plus que jamais, ils ont démontré qu’ils constituaient des maillons importants du filet social. C’est à travers les épreuves que l’on reconnaît les vrais. Or, la crise a permis à ces organismes de se faire découvrir et reconnaître de la population et du milieu politique régional qui pour certains ignoraient même leur existence ou leur mission. Que ce soit Moisson HSF, le Centre d’action bénévole (CAB), La Passerelle, La Relève, Transport de personnes HSF, la Corporation de développement communautaire (CDC), bien d’autres sans oublier les nombreux bénévoles disposés à donner un coup de main nous ont permis de passer au travers et de pouvoir espérer des jours meilleurs.
Cette épreuve, bien qu’elle ne soit pas terminée, nous sort grandis en tant que collectivité et c’est à nous de nous rappeler l’importance de nos organismes et de les soutenir. Comme le mentionne l’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland dans l’une de ses chansons Une chance qu’on s’a.
Une chance qu’on s’a
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