Vente de l’église de Johnville; Trois promoteurs intéressés

Église de Johnville

Trois promoteurs semblent désireux de déposer une offre concernant la vente de l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville.

Après deux appels d’offres sans succès, voilà que la vente de l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville suscite un intérêt. Trois promoteurs ont visité l’église au cours des dernières fins de semaine et pourraient déposer une proposition incessamment.

Devant cet engouement et afin de respecter les règles, la municipalité de Cookshire-Eaton lance un troisième appel d’offres. Les promoteurs disposeront du 19 avril au 6 mai, jusqu’â 11 h le matin, pour déposer leur projet.

Mario Gendron, conseiller municipal du district 2, secteur Johnville, et responsable de la vente de l’église, mentionne que des trois promoteurs, un provient de Montréal, un autre de Sherbrooke et un du Haut-Saint-François. Sans en dévoiler la teneur, M. Gendron mentionne qu’il s’agit de trois projets différents et les qualifie de sérieux. «  Il en a deux qui sont fortement viables. Le troisième, ça demande de l’exploration. Le comité va aller plus loin dans le questionnement, le plan d’affaires, on va scruter davantage. » Toutefois, les trois projets répondent aux exigences de la municipalité et pourraient être recevables, laisse entendre M. Gendron.
Le conseiller explique cet engouement soudain au contexte qui aurait changé en passant de zone rouge à orange. En début d’année, explique-t-il, « les promoteurs qui ont visité semblaient tous hésitants par rapport à la pandémie, à ce qui va se passer. » Les récents visiteurs qui ont visité l’église semblent plus optimistes et voient une lumière au bout du tunnel, note M. Gendron. «  Le discours a changé par rapport à janvier, c’est plus prometteur, mais je prends rien pour acquis. »

Dans l’hypothèse où aucun des projets ne devrait se concrétiser, la municipalité n’a pas l’intention d’abandonner pour autant et Cookshire Innovation pourrait être appelé à jouer un rôle. « Notre objectif, c’est que la bâtisse reste debout, c’est notre pièce maîtresse. Faut s’ancrer après ça pour redonner un beau milieu dans le centre du village. M. Gendron est d’avis que l’organisme de développement municipal pourrait s’impliquer au même titre qu’il l’a fait avec le projet de microbrasserie.

«  Oui, ça, c’est sûr qu’on ne laissera pas ça tomber en disant au bout d’un an, on va la démolir. » Le conseiller prévoit présenter la vision du projet lors de la prochaine réunion de Cookshire Innovation. «  On va travailler pour développer ça et peut-être ultimement lorsque ça sera développé et qu’il y aura un potentiel de business, il n’y a rien qui empêchera Cookshire Innovation de se tourner vers un promoteur privé. »

Rappelons que la municipalité s’est portée acquéreur de l’église au coût symbolique de 1 $. En procédant en appel d’offres, elle souhaite intéresser un promoteur qui voudrait instaurer un projet permettant de maintenir un lien avec la communauté. Les promoteurs intéressés doivent présenter un projet d’un montant minimum de 50 000 $. La somme payée à la ville sera remise aux soumissionnaires, excluant les dépenses encourues par la municipalité durant le processus. Toutefois, le montant devra être réinvesti dans la conservation du bâtiment et de son intégrité extérieure. Aucune proposition n’a été déposée au cours des deux appels d’offres, soit celui se terminant le 21 janvier et le 18 février. M. Gendron croit qu’il en sera différent cette fois.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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