Avez-vous déjà essayé de joindre au téléphone, le secrétaire général des Nations-Unies, Sa Majesté Élizabeth II, le Dalaï-Lama ou Sa Sainteté le pape François ?
Si ça vous tente d’essayer, je vous suggère de vous pratiquer d’abord. Vous économiserez ainsi plusieurs frais d’interurbains.
Pour ce faire, essayez simplement de joindre au téléphone un médecin du Centre local de services communautaires (CLSC) à Weedon.
Après avoir signalé, resignalé et re-re-resignalé le(s) même(s) numéro(s) pour vous faire dire par une «machine à répondre» de «rappeler plus tard», l’organisation du travail en place fera en sorte que vous finirez sans doute par réussir à parler à quelqu’un, mais pas au médecin, bien entendu. Malgré la douleur, malgré la requête d’un spécialiste qui vous a suggéré de parler à votre médecin de famille le plus tôt possible, peine perdue ! Vous réussirez sans doute tout au plus à obtenir un rendez-vous dans quelques jours, si vous êtes chanceux, plus probablement dans une semaine ou plus tard… malgré l’urgence et la requête du spécialiste.
Paradoxalement, à peu près à la même période et pendant un temps relativement court d’environ quatre semaines, un simple commun des mortels que je connais bien a senti récemment le besoin de parler au téléphone à trois spécialistes et à deux infirmières-pivots du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS). Tous les cinq lui ont retourné ses appels dans un délai variant de quelques heures à moins de quarante-huit (48) heures…
Trouvez l’erreur !
Claude-Gilles Gagné, Weedon