Yves Théroux, propriétaire d’une érablière à Newport

Une saison acéricole écourtée : D’exceptionnelle à correcte

À l’instar de plusieurs autres producteurs acéricoles, Yves Théroux s’attendait à récolter un peu plus de 50 % de sa production habituelle.

À l’image du reste du Québec, les érablières du Haut-Saint-François voient leur saison écourtée en raison du beau temps précoce. Après avoir eu trois années fructueuses, Jonathan Blais, président de l’Association des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie et propriétaire d’une érablière, affirme que « ça va être une saison correcte, mais rien d’extraordinaire. »

Selon M. Blais, une récolte acéricole dure en moyenne 30 jours; or cette année, les producteurs en ont eu pour un peu moins de 20 jours. « Cette année, tout dépendant des régions, si on prend les plus chaudes, ils parlent de 50 % d’une récolte normale. Il faut dire que les trois dernières années, ça a été trois ans assez exceptionnels, donc ça nous fait une référence un peu trompeuse », explique-t-il. Ayant débuté sa production le 20 mars, le propriétaire de 125 000 entailles espère pouvoir cueillir entre 80 % et 85 % de sa récolte moyenne.

Si les récoltes varient selon les régions, les producteurs y voient également une différence selon les municipalités avoisinantes. Le président explique qu’entre La Patrie et Cookshire-Eaton, il peut y avoir un décalage d’une semaine pour les récoltes puisque la première municipalité se trouve plus haute en altitude, donc les températures sont différentes. Yves Théroux, propriétaire d’une érablière à Newport, a également vu sa production s’arrêter plusieurs jours plus tôt que d’habitude et même quelques jours avant la fin de celle de M. Blais. Pour sa part, M. Théroux s’attend à récolter un peu plus de 50 % de sa production habituelle. « Les trois ou quatre jours en ligne qui frôlent les 20 degrés, ça fait mal. L’arbre, quand il y a des journées d’ensoleillement comme ça, il a le signal d’aller vers sa floraison, alors ça vient changer la sève », explique M. Blais.

Non seulement la saison est écourtée pour les acériculteurs, mais ils notent également que l’eau cueillie est moins sucrée que la normale. Un plus grand volume de celle-ci est donc récolté, mais le producteur en tire moins de sirop une fois l’eau évaporée. « Ce qu’on remarque en contrepartie, c’est que cette année, la saveur d’érable est vraiment présente », mentionne M. Blais.

À l’instar du reste du Québec, la MRC du Haut-Saint-François demeure en bas de la moyenne au niveau de sa production, cette année. Toutefois, le président tient à rappeler que « la majorité du sirop est faite dans l’Est, la ceinture des Appalaches jusqu’à la Gaspésie. » Or, pour ces régions, la récolte s’annonce meilleure que celle des années précédentes.

actualite

Aide au fonctionnement pour les médias communautaires : Près de 140 000 $ pour le Haut

Le gouvernement provincial annonçait récemment une subvention de 181 734 $ à neuf médias de la circonscription de Mégantic, dont près de 140 000 $ sont prévus pour la MRC du Haut-Saint-François.

François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, en a fait l’annonce au nom de la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy. Accordée dans le cadre du programme Aide au fonctionnement pour les médias communautaires, cette subvention est bonifiée grâce au Plan de relance économique du milieu culturel.

Ce programme vise à appuyer les médias imprimés, radios, télévisions et médias en ligne communautaires dans la poursuite de leur mission et la réalisation de leur plan d’action. Sur les neuf médias bénéficiaires de la circonscription de Mégantic, sept se retrouvent dans le Haut-Saint-François. Parmi ceux-ci, il y a l’Image de Bury (14 285 $), Aux Quatre Coins d’Ascot Corner (19 519 $), Le Reflet de Lingwick-Gould (12 400 $), le Journal régional Le Haut-Saint-François (50 710 $), Le Papotin de Dudswell (14 295 $), L’Éveil du citoyen de Weedon (16 049 $) et l’Évènement de Scotstown-Hampden (11 023 $). « Dans une circonscription aussi vaste que la nôtre, l’accès à une information locale et communautaire de qualité est plus que nécessaire. Ces médias transmettent une information qui concerne et intéresse toute la population. Nous avons besoin d’eux et l’annonce démontre encore une fois à quel point notre gouvernement est présent dans nos communautés », exprime M. Jacques.

Par cet octroi, le gouvernement du Québec veut faire en sorte que les Québécois aient accès à une information diversifiée et de qualité, qui reflète la réalité de chacune des régions. Pour l’année 2020-2021, le programme Aide au fonctionnement pour les médias communautaires dispose d’une enveloppe supplémentaire de 1 468 000 $ provenant du Plan de relance économique du milieu culturel, ce qui représente une augmentation de 26,5 % par rapport à l’année précédente.

À l’échelle nationale, 151 médias communautaires ont bénéficié d’un soutien financier en 2020-2021, pour un montant total de 6 990 755 $.

Vaccination à East Angus

Campagne de vaccination COVID-19 : 54 000 vaccins disponibles jusqu’au 18 avril

54 000 doses de vaccins contre la COVID-19 sont disponibles d’ici le 18 avril.

Jusqu’au 18 avril prochain, 54 000 doses de vaccins contre la COVID-19 pourront être distribuées en Estrie, explique la direction de la santé publique en Estrie. De nouvelles plages horaires sont disponibles pour le mois de mai pour les personnes de plus de 60 ans. Toutefois, différentes modalités seront appliquées.

Depuis jeudi dernier, les citoyens de plus de 60 ans peuvent prendre rendez-vous dans une clinique de vaccination. De plus, les personnes d’au moins 55 ans peuvent recevoir le vaccin AstraZeneca, et ce, sans rendez-vous dans certains centres de vaccination. Les intéressés devront se procurer un coupon d’accès disponible aux lieux de vaccination. Les centres disponibles pour les sans rendez-vous seront accessibles jusqu’au 19 avril. Les personnes de plus de 65 ans ayant pris un rendez-vous pour mai ou juin seront contactées prochainement pour avoir l’opportunité de devancer leur rendez-vous pour le mois d’avril. En Estrie, six centres offriront ce service, dont celui de Sherbrooke et de Lac-Mégantic. Selon les données du 12 avril on comptait dans le Haut-Saint-François, 15,9 % de la population a reçu une première dose du vaccin, dont 6,3 % des 16 à 59 ans, 21,3 % des 60 à 69 ans, 72,8 % des 70 à 79 ans et 75,1 % des plus de 80 ans. Ces pourcentages représentent 3943 personnes dans la MRC. Pour l’Estrie, c’est 98 885 citoyens qui ont reçu une première dose.

Au retour du congé de Pâques, le premier ministre, François Legault, annonçait des changements dans les consignes. Depuis le 8 avril, les déplacements d’une zone rouge ou orange vers une zone jaune sont interdits. De plus, le nombre de personnes maximal dans un lieu de culte baisse à 100 ; dans les restaurants, il est interdit pour les clients de changer de table pour la durée de leur présence dans l’établissement et les gens doivent porter un masque en tout temps dans les salles de sports. Depuis le 12 avril, le port du masque de procédure est obligatoire en tout temps, même en classe, pour tous les élèves du primaire et les activités parascolaires se feront en groupe-classe seulement.

Pour plus de détails et d’informations, visitez le santeestrie.qc.ca.

Près de 25 personnes marchaient dans les rues de Dudswell pour réclamer une Journée nationale du travail invisible

Une marche militante à Dudswell : Valoriser le travail invisible

Près de 25 personnes marchaient dans les rues de Dudswell pour réclamer une Journée nationale du travail invisible.

Près de 25 personnes marchaient à Dudswell pour réclamer une Journée nationale du travail invisible. Se déroulant le 6 avril dernier, cette action visait à faire reconnaître et valoriser cet enjeu important aux yeux de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFEAS) afin d’atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes.

Brandissant des pancartes et chantant un hymne spécialement écrit pour l’occasion, les citoyennes et citoyens ont circulé dans les rues sur une distance d’environ 2 km. Dénonçant toutes les tâches non rémunérées et non valorisées que font principalement les femmes, tant sur le plan personnel, professionnel, social ou économique, les militants demandaient au gouvernement d’établir que le deuxième mardi du mois d’avril devienne officiellement la Journée nationale du travail invisible. « Il y a une éducation à faire », exprime Dominica Guzzo, présidente de l’AFEAS de Dudswell. Avec cette démarche, elle souhaite que la population et les gouvernements reconnaissent cette problématique et posent des actions visant à réduire la charge mentale qui y est liée. Le fait d’obtenir cette journée officielle « prouverait déjà que les femmes se sont levées et ont demandé à nos gouvernements de les aider, les épauler », explique la présidente.

« Ce travail invisible a une grande importance dans notre société et malgré qu’il ne soit pas rémunéré, il a une valeur économique et devrait être inclus dans le produit intérieur brut (PIB) tout comme, il devrait y avoir une amélioration des politiques et mesures fiscales pour reconnaître et valoriser le travail invisible », explique dans un communiqué, Marjolaine Larocque, membre de l’AFEAS de Dudswell. Bien que cette action touche plus les femmes, quelques hommes prenaient part à la marche. Certains participaient afin de soutenir les militantes, comme c’était le cas de Gaétan Ducharme. « Il n’y a pas que les femmes qui font du travail invisible, les hommes en font aussi », exprime Denis Vécrin, pour qui cet enjeu n’est pas qu’une question de genre. Pour sa part, Léger Robert croit à l’importance de valoriser le travail invisible et faisant beaucoup de bénévolat, il trouvait que cette action était de pair.

Pour l’AFEAS de Dudswell, la reconnaissance et la valorisation du travail invisible passent par un décret gouvernemental pour statuer qu’une journée nationale y sera consacrée d’ici 2022. Cette reconnaissance est également demandée auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU), pour 2023. Les membres invitent la population à signer le manifeste en écrivant à info@travailinvisible.ca.

LGBTQ+

2e colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité et un Underground du colloque

Le deuxième colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité se déroulera le 23 avril et suivra le 27 l’Underground du colloque pour la communauté LGBTQ+.

Un deuxième colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité se déroulera le 23 avril prochain sur la plateforme Zoom. Elle sera suivie quatre jours plus tard, le 27 avril, de l’Underground du colloque pour la communauté LGBTQ+.

La première activité, offerte gratuitement à tous, est organisée par la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François avec la collaboration de cinq étudiants et étudiantes de deuxième année du doctorat en médecine de l’Université de Sherbrooke.
Rappelons que la première édition s’était déroulée à la Ruée vers Gould en 2016 et avait fait salle comble avec 70 participants. Forts de ce succès, les responsables ont saisi l’opportunité de s’associer avec les étudiants en médecine de l’Université de Sherbrooke dans le cadre de l’un de leurs projets de formation pour tenir une deuxième édition.

L’objectif du colloque s’inscrit dans la même foulée que le premier, soit de permettre aux intervenants et intervenantes du milieu scolaire, de la santé, des services sociaux, communautaires et autres qu’ils découvrent des outils et développent des sensibilités face à la diversité sexuelle et de genre dans leur intervention, explique Jinny Mailhot, directrice de la CDC du Haut-Saint-François. Elle ajoute néanmoins que les conférences sont accessibles au grand public.

Puisque le colloque se déroulera en mode virtuel, il est difficile pour les responsables de fixer un nombre de participants. « Nos attentes, c’est de dire qu’au moins, les personnes qui vont assister, ressortent avec un bon bagage, par la suite d’ouverture face à la diversité sexuelle et de genre », d’exprimer la directrice générale de la CDC.

Conférences
Au menu de cette journée qui débutera dès 9 h figurent quatre conférences de 45 minutes avec une période de questions de 15 minutes. La première sera une présentation de Séré Beauchesne-Lévesque de TransEstrie. Il sera question de bien comprendre le sens et l’utilisation des mots de la diversité sexuelle. Suivra la présentation des outils de la Coalition des familles LGBT+ par Dominique Dubuc. L’après-midi s’enchaînera dès 13 h avec la présentation des services de plusieurs organismes estriens, dont le GRIS Estrie, TransEstrie et Fierté Sherbrooke Pride ainsi qu’un organisme bien de chez nous, le Centre de femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, avec Vee Langlois. La journée se terminera par une conférence à 14 h 30 du professeur Jorge Flores Aranta, de l’Université de Sherbrooke et de l’UQAM, intitulée Comment intervenir auprès des personnes de la diversité sexuelle et de genre.

L’activité est accessible à tous. Pour y participer, les gens doivent s’inscrire pour recevoir le lien par le biais de la page Facebook de la CDC du Haut-Saint-François ou en écrivant à communications@cdc-hsf.org. Le colloque sera présidé par Sabrina Denault Lapointe, présidente de la CDC.

Concours
Par ailleurs, les personnes s’inscrivant au colloque avant le 18 avril courront la chance de gagner un des prix tirés à la fin de la journée. Les présents sont une gracieuseté de diverses entreprises locales supportant la communauté LGBTQ+ ainsi que l’événement.

Underground du colloque
De plus, une autre activité, non mixte, l’Underground du colloque, suivra le 27 avril à 17 h. L’initiative se veut un espace de discussion pour la communauté LGBT+ permettant aux personnes de s’exprimer en toute sécurité et sera animée par Vee Langlois. L’idée découle d’un groupe de discussion, non mixte, créé par le Centre de femmes La Passerelle, l’automne dernier, d’expliquer la porte-parole Vee Langlois. « On s’est aperçu que c’était un gros besoin d’avoir un espace non mixte, d’avoir des endroits où échanger, discuter. On s’est dit, il faudrait qu’il en ait plus de place de même. Ça a commencé comme ça. » Cinq personnes de la communauté LGBTQ+ du Haut-Saint-François ont convenu d’aller de l’avant, consulter les gens et avoir des discussions informelles pour commencer. Le but du colloque, explique Vee Langlois, est de nourrir les discussions, de voir quels sont les besoins dans le Haut-Saint-François, dans la ruralité pour la communauté LGBTQ+, c’est quoi les enjeux. L’initiative vise également à « déterminer qu’est-ce qu’on veut. Est-ce qu’on veut des espaces, des milieux de vie ou aller davantage dans la défense de droit ? On veut valider toutes ces choses-là et laisser un espace ouvert pour que tout le monde puisse s’exprimer, partir avec ces informations et voir si des gens seraient intéressés à contribuer plus sur le moyen, long terme. » Il s’agit d’une première étape, explique Vee Langlois, qui permettrait de consulter et voir la direction à prendre. « On n’est pas pressé, ajoute Vee Langlois, on veut prendre le temps nécessaire pour mobiliser la communauté autour de ça. » Iel (terme utilisé pour pronom neutre) admet que c’est un défi d’aller chercher les gens à participer à l’Underground du colloque et cela se fera principalement par du bouche-à-oreille. Les gens intéressés à y participer pourront le faire avec le même formulaire que pour le colloque. Cette inscription sera dirigée vers Vee Langlois qui prendra les mesures pour assurer un espace de discussion sécuritaire.

Eugène Gagné maire de Weedon

Weedon a un nouveau maire, Eugène Gagné

Le maire de Weedon, Eugène Gagné, parle d’un nouvel air au sein du conseil municipal.

C’est à l’unanimité que le conseiller et maire suppléant, Eugène Gagné, a été élu maire de Weedon. Les conseillers en ont décidé ainsi lors de la dernière séance régulière tenue le 6 avril dernier.

M. Gagné succède donc à l’ex-maire Richard Tanguay, qui avait remis officiellement sa démission le 29 mars dernier. Le directeur général par intérim, Gaétan Perron, en avait avisé les membres du conseil municipal la journée même alors qu’était prévue une séance spéciale.
Cependant, c’est à la dernière séance régulière que les élus ont convenu de ne pas tenir d’élection partielle et de nommer un nouveau maire parmi les conseillers. La loi permet ce genre d’intervention lorsque le poste est vacant à l’intérieur d’une période de 12 mois précédent l’élection générale, prévue pour novembre prochain.

Outre M. Gagné, aucun autre élu n’a rempli la déclaration de mise en candidature, le désignant automatiquement comme maire. Il a été assermenté immédiatement lors de la séance du conseil municipal. Outre ce poste, les élus ont appuyé à l’unanimité le choix de Maylis Toulouse comme maire suppléant.
M. Gagné occupait le siège de maire depuis décembre dernier et avait signifié son intérêt à poursuivre. Il n’a donc pas été surpris de la décision de ses collègues. « Ils ont vu le travail qui a été fait depuis trois mois. Il y a un changement de cap, on a du plaisir aux séances du conseil, on avance des dossiers à vitesse grand V. »

Le nouveau maire parle de changement de culture au sein de l’appareil municipal. « On met tout sur la table et c’est aux conseillers à décider. Le rôle du maire devrait être de donner l’information et laisser les conseillers décider. » Interrogé sur le style de gestion qu’il entendait exercer, «  on va faire une gestion transparente et de communication. On va être limpide, on n’a rien à cacher. À partir du moment où tu n’as rien à cacher, ça va super bien. »

M. Gagné confirme ce qu’il avait déjà confié au journal, le fait qu’il allait se présenter au poste de maire en novembre prochain. « Pour moi, c’est un bon tremplin. Ça fait trois mois, je fais mes armes et je vais continuer dans ce sens-là. À venir jusqu’à date, je m’amuse, mais je travaille fort, mais j’aime ça et j’ai l’appui du conseil, ça va super bien, je ne vois pas pourquoi je ne continuerais pas ça. »

DG
M. Gagné profite de l’occasion pour souligner que la municipalité a procédé à l’embauche du nouveau directeur général, secrétaire-trésorier. Il s’agit de Claudia Latulippe. Le maire rappelle que le mandat de sélection avait été confié à la Fédération québécoise des municipalités du Québec. Les élus ont appuyé la recommandation de l’organisme lors de la dernière séance régulière du conseil municipal. Le maire souligne que la sélection s’appuie sur un processus rigoureux. Mme Latulippe, qui est actuellement directrice générale de la municipalité de Bury, devrait entrer en fonction à Weedon vers la mi-mai.

Plusieurs personnes ont défilé à ce poste au cours des dernières années à Weedon. Interrogé à savoir s’il en serait de même pour la nouvelle directrice générale, « on souhaite qu’elle finisse sa carrière à Weedon », d’exprimer clairement le maire. « Faut que le directeur général ait les coudées franches, c’est à elle de gérer. À partir du moment où le politique se mêle de la gestion, dès là que ça commence à déraper. Le politique n’a pas l’intention de s’occuper de la gestion, on a engagé quelqu’un pour le faire », complète M. Gagné. Dans la même foulée, il ajoute que le poste de directeur des travaux publics est également comblé. « Tous nos postes sont comblés, on est en ligne avec notre plan de match qu’on s’était donné. » Le nouveau maire laisse entendre que les élus ont mis les bouchées doubles faisant passer le rythme des séances du conseil d’une par mois à 11 au cours des trois derniers mois, et ce sans compter les séances de travail. «  On a avancé des dossiers, tu n’as pas idée. Tout est en ligne, je pense que c’est un nouvel air qui s’en vient », de compléter le maire Gagné.

Rachel Garber

READERS DEBATE!

Anyone who listens to CBC Radio knows about the Canada Reads competition. But did you notice that the books are always prose? Now here’s something new and fitting for this Poetry Month: Why not have a Battle of the Books that highlights five books of poetry?
The question was no sooner asked than organized by Angela Leuck and the Lennoxville Library. Lennoxville Reads…Poetry is planned for Wednesday, April 28, at 7 p.m. via Zoom (find the link at bibliolennoxvillelibrary.ca/activities/). The evening will be emceed by the journalist Helga Loverseed, and five articulate local readers will champion five gutsy books by Quebec English-speaking poets.
Here’s what they are plotting for us.
A COMMON NAME FOR EVERYTHING. This is an 80-page book of poems by Sarah Wolfson. Originally from Vermont, she teaches English at McGill University.
Her poems are earthy and quirky, about life that inhabits rural places. One observes ewes and music; another an ant colony; still another serves “soup and small theories of holiness.”
“An entirely uncommon talent for precise and defamiliarizing observation,” observed poet Phillip Crymble. Wolfson’s book won the Quebec Writers’ Federation’s A.M. Klein prize last year.
Her champion, Steve Luxton, lives in Hatley, Quebec. He has published six volumes of verse, with a new one, The White Weasel, to be published this summer by Shoreline. He is currently Writer-in-Residence at the Lennoxville Library.
GHOST FACE is the fourth book by Greg Santos, who has Cambodian, Spanish and Portuguese roots. “A uniquely playful and self-reflective series of poems that pay moving homage to his adoptive parents, and explore the fantasies of a lost family and life in Cambodia,” says Goodreads. Santos lives in Montreal where he teaches creative writing. He is editor-in-chief of the Quebec Writers’ Federation’s online literary journal, Carte blanche.
Ghost Face is to be defended by Charity Kerrigan, an Early Childhood Education Specialist at Champlain College.
GONE MISS NG. Yes, the “I” is missing! Antony Di Nardo’s poignant exploration of dying was triggered by the death of his friend, Susan Briscoe. She died three years ago from cancer at the age of 52, but not before creating a widely read blog, The Death Project.
This is Di Nardo’s fifth collection of poetry, and it explores rituals of loss with wit and humour, “in language that surprises as well as juxtaposes the mundane with the ecstatic,” says Amazon.
Gone Miss ng will be championed by Jerome Krause, retired Concordia University art professor. Living in Way’s Mills, he possesses an uncommon measure of wit and humour, too.
MEMORIAL SUITE. Author Jocelyne Dubois has bipolar disorder, and in these courageous poems of “at times searing clarity” she “takes us on a harrowing journey through breakdown, hospitalization and recovery,” says Goodreads. The book “is lucid and compelling,” in the words of writer Maxianne Berger.
Dubois is an exhibiting artist, and her novella, World of Glass, was shortlisted for the 2011 Ken Klonsky Novella Contest. Defending Memorial Suite will be Lizanne Ryan, retired adult educator who is presently writing a book about her journey as a caregiver.
THE ELEVENTH HOUR is Carolyn Marie Souaid’s eighth book of poetry. What matters in the end is not the “finish line” but the human spirit “orbiting the nucleus of time,” and “bridges connecting life and death,” in the words of Arleen Paré. “This collection is a harbinger; it is the eleventh hour, the language so accurate and clear. And yet it is also a solace, balm for our uneasy twenty-first century hearts.”
Souaid has received a bunch of awards, including a top prize in the 2012 Zebra Poetry Film Festival for Blood is Blood, a videopoem written with Endre Farkas. She lives in Montreal.
The Eleventh Hour will be championed by Louise Baldwin, a woods-bather, poetry reader, and lifelong Townshipper.
Which book will prevail? The debate promises to be lively. It will be up to the audience!

DREAM GRANDMAS
The mission is to support African grandmothers who struggle to raise millions of children orphaned by HIV and AIDS. You are invited to participate by attending, online, a Canada-wide concert with top Canadian performers. Together in Concert is streamed by Canadian grandmothers affiliated with the Stephen Lewis Foundation. It’s Thursday, April 15, at 7:30 p.m. For details and to register, visit www.cdngrandmothers.com.

DREAM GARDENS
The Sawyerville Community Garden is meeting on April 17 at 10:30 a.m. in the basement (back entrance) of the Notre-Dame du Saint-Rosaire Church, 4 Randboro Road, for its annual general meeting, and at the garden itself on May 22, at 10:30 a.m. for a working session.

DREAM JOBS
Online workshops for job seekers by Job Links: On April 27-28, the topic is “Self-knowledge, the key to your dream job.” Info: joblinks.etsb.qc.ca or Facebook.com/Job Links Eastern Townships; 819-566-2422 or joblinks@etsb.qc.ca.

CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services have begun again for 25 or fewer persons with Covid-19 protocols in place (wash hands at the entrance, stay 2 metres apart, use assigned seating, wear masks, do not sing, do not shake hands, and leave via the exit door). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available for pickup Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by April 19 for publication April 28, and by May 3 for May 12.

élèves de l’école des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton

Les élèves mettent la main à la pâte : Des repas servis aux aînés

Les élèves de 5e et 6e année de l’école des Trois-Cantons, à Saint-Isidore-de-Clifton, mettaient la main à la pâte lors de la préparation des repas pour les aînés et les démunis.

Plus d’une centaine de repas, confectionnés par les élèves de l’école des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton, ont été remis aux personnes aînées et plus démunies, à la fin du mois de mars. Avec l’aide des Cuisines collectives du Haut-Saint-François, la classe de 5e et 6e année, de l’enseignant Dany Marcotte, travaillait à la phase deux du projet Ose entreprendre.

Les dernières années, les élèves organisaient un dîner intergénérationnel avec les citoyens de la municipalité. « On faisait ça à la salle des loisirs et les jeunes préparaient un repas. Il y avait de la musique traditionnelle avec des musiciens. Avec la COVID, on a modifié ça », précise M. Marcotte, responsable du projet. Grâce à l’aide des Cuisines collectives du HSF et de la Fondation Desjardins, ce projet n’a rien coûté à l’établissement scolaire. C’est dans une ambiance joviale que les enfants cuisinaient et préparaient les plats à emporter. « Au début, on ne pensait pas que ça allait être autant le fun, mais à la fin, on avait vraiment tous du fun », exprime Julien Plouffe, élève participant au projet. C’est d’ailleurs lui, en compagnie de quelques adultes, qui a eu le plaisir de faire les livraisons. L’aspect pédagogique est également au cœur de cette activité. « Ici, on a une école en forme et en action et entre autres, apprendre à cuisiner, ça entre dans notre projet éducatif », mentionne M. Marcotte. Les enfants ont donc mis la main à la pâte et ont épluché au moins 50 livres de pommes de terre en plus des carottes et de couper les oignons, lance l’enseignant en riant.
OSE entreprendre est une éducation à l’esprit d’entreprendre à l’école. Le premier volet de ce projet était de mettre en place une petite entreprise. Les élèves des Trois-Cantons ont donc appris la couture et fabriqué des masques sous le nom d’entreprise les Black Masquettes. Le deuxième volet avait pour but de mettre en place des activités pour le bien de la communauté, d’où l’idée du dîner pour les aînés. « On essaie de développer la fibre entrepreneuriale chez les jeunes en organisant ça », explique M. Marcotte.

La mission d’OSE entreprendre est d’inspirer le désir d’entreprendre pour contribuer à bâtir un Québec fier, innovant, engagé et prospère. L’organisme mobilise un réseau de partenaires afin de faire rayonner les initiatives entrepreneuriales et d’inspirer un plus grand nombre de personnes à croire en elles et à oser entreprendre.

Charcuterie Scotstown Estrie

Fonds d’urgence pour la transformation alimentaire : 100 000 $ pour Charcuterie Scotstown

Pierre-Jean Désilets, copropriétaire de la Charcuterie Scotstown, a reçu une aide financière gouvernementale de 100 000 $ permettant ainsi l’agrandissement de ses installations.

Charcuterie Scotstown reçoit une aide fédérale de 100 000 $ qui permettra l’agrandissement de sa surface de production et la mise en place des mesures sanitaires. Annoncée par Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, cette somme provient du Fonds d’urgence pour la transformation alimentaire au Québec.

L’entreprise prévoyait l’agrandissement de ses installations, mais avec l’arrivée de la pandémie, le projet a dû être mis sur pause. « Le Fonds d’urgence nous a permis de procéder à un agrandissement qui a doublé notre surface de production. Ça nous a permis d’aménager ces espaces pour qu’ils soient sécuritaires et fonctionnels pour la sécurité de nos employés », explique Pierre-Jean Désilets, copropriétaire de la charcuterie.
Le Fonds d’urgence pour la transformation (FUT) est un programme fédéral d’investissement de 77,5 M$ dont l’objectif est d’aider les entreprises à mettre en œuvre les changements nécessaires pour préserver la santé et la sécurité des travailleurs et de leur famille face à la pandémie. Il vise également à aider les entreprises à améliorer, à automatiser et à moderniser les installations nécessaires pour augmenter la capacité d’approvisionnement alimentaire au Canada. « Le Fonds d’urgence est l’une des mesures qu’on a prises pour aider les travailleurs, les transformateurs, à sécuriser leurs lieux de travail. Ça peut être par de l’équipement de protection individuel, du matériel de désinfection ou par un réaménagement de postes de travail », explique Mme Bibeau.
Dans la province, ce sont 135 entreprises qui bénéficient de l’aide gouvernementale pour un montant total de 12,8 M$. « Depuis le début de la crise, une de nos grandes priorités est de protéger vos travailleurs », exprime la députée.

La Charcuterie Scotstown est une entreprise familiale depuis quatre générations. Anciennement commerce d’alimentation, M. Désilets (père) en a fait une charcuterie, il y a une quinzaine d’années. Se considérant comme charcutiers-artisans, les propriétaires offrent un service de transformation aux producteurs de chèvres, d’agneaux, de sangliers, de veaux, de porcs et de bœufs. Ainsi, ils contribuent au développement d’une agriculture de proximité. Les clients peuvent y découvrir une variété de saucissons et de viandes tels que le capicollo, smoked meat et pancetta.

3 conseils pour faire construire sa maison à distance

3 conseils pour faire construire sa maison à distance

Vous voulez faire construire votre future maison dans une autre région ? Vous souhaitez vous assurer que tout se déroule parfaitement, mais serez dans l’impossibilité de vous déplacer régulièrement ? Voici quelques conseils pour simplifier ce grand projet!

  1. Soyez bien informé
    Avant de planifier ou d’entreprendre les travaux de construction, assurez-vous de détenir les données qui vous éviteront de mauvaises surprises. Le terrain présente-t-il des risques d’inondation ou d’éboulement ? Quelle est son inclinaison ? Est-il situé près d’une pente ? Quelle est la hauteur de la nappe phréatique ?
    Informez-vous également sur la proximité des raccordements à effectuer (fils électriques, aqueducs, égouts) et des services (école, épicerie, hôpital, etc.). Enfin, concentrez-vous sur les plans seulement après avoir vérifié les réglementations municipales (ex. : marges de retrait, pourcentage d’occupation du terrain).
    L’essentiel de ces informations s’obtient par téléphone. Prenez toutefois soin de confirmer le choix du terrain sur place!
  2. Misez sur la technologie
    Entendez-vous avec votre constructeur sur vos méthodes de communication. Celui-ci pourrait vous fournir des comptes rendus réguliers par courriel ou par message texte, par exemple, combinés avec des photographies et des vidéos. Vous pouvez aussi convenir d’une fréquence d’appels télépho­niques ou en visioconférence.
  3. Maximisez vos déplacements
    Limitez vos visites aux étapes importantes de la construction, comme l’ouverture de chantier, l’installation des fenêtres ou la finition. Faites de même pour sélectionner les comptoirs, les couvre-planchers, les armoi­res, la robinetterie, etc. Tentez de faire vos choix en une seule rencontre. Vous hésitez ? Prenez des photos et confirmez vos décisions par courriel ou par téléphone.

    Dans tous les cas, assurez-vous de faire affaire avec des professionnels expérimentés détenant les licences ap­propriées (ex. : entrepreneur) et membres d’un ordre professionnel (ex. : inspecteur); vous serez ainsi mieux protégé en cas de problème!
7 idées pour aménager une petite cuisine

7 idées pour aménager une petite cuisine

Vous avez étudié la question sous tous les angles et devez vous rendre à l’évidence : impossible d’agrandir votre cuisine exiguë ! Or, des solutions sont à votre portée. À go, concevez votre espace de manière à en tirer le maximum grâce à ces sept idées futées !

Les objets suspendus : utilisez une barre-support et des crochets afin de suspendre le matériel de cuisine de façon accessible. Ustensiles, poêles, tasses, mitaines de four ou planches à découper peuvent y trouver leur place.

Les tablettes : fixées au-dessus de la cuisinière ou du plan de travail, par exemple, les tablettes offrent une solution de rangement esthétique pour les épices, les pots de pâtes, les contenants à bonbons et les herbes fraîches.
Les meubles encastrés ou intégrés : un électroménager encastré ou une poubelle intégrée au plan de travail augmentent la superficie de votre cuisine. Un tiroir-tablette, quant à lui, prolonge votre comptoir.

Les appareils « 2 en 1 » : le four combiné, qui fait office de four et de micro-ondes, vous permet d’avoir un seul appareil pour cuire, griller et réchauffer vos plats. Le micro-ondes à hotte intégrée constitue aussi une option avantageuse.

Les armoires hautes : profitez d’un rangement en hauteur pour le matériel moins employé et munissez-vous d’un marchepied pliant pour y accéder facilement.

L’éclairage ciblé : installez des spots ou tout autre système d’éclairage dans les endroits pertinents pour une cuisine lumineuse et fonctionnelle. Pensez au plan de travail, à l’évier, à la surface de cuisson, etc.

La plaque amovible : certaines plaques de cuisson escamotables sont aussi puissantes que les modèles encastrés, ce qui en fait une solution parfaite pour gagner en superficie de comptoir.

Réparer un trou dans un mur de gypse : 4 erreurs à éviter

Réparer un trou dans un mur de gypse : 4 erreurs à éviter

Vous devez réparer un trou de moins de 5 cm de diamètre dans un mur de gypse ? Pour un ré­sultat impeccable, assurez-vous de le reboucher en évitant les erreurs suivantes!

Omettre de poncer les contours du trou : l’étape du sablage est primordiale pour optimiser l’adhérence du produit (bouche-pores ou composé à joints) au mur. Utilisez un papier abrasif à grain fin ou moyen et procédez en douceur.

Négliger les étapes de nettoyage : si vous voulez que votre réparation soit de qualité professionnelle, vous devez retirer la poussière, puis laver la zone avec un linge humide et la laisser sécher avant d’appliquer le produit de remplissage et, à la fin, la peinture.

Remplir le trou avec une quantité insuffisante de produit : avec un outil approprié (ex. : truelle), remplissez la cavité généreusement jusqu’à ce que la substance déborde. Après le séchage, vous pourrez sabler la surface afin qu’elle devienne parfaitement lisse et se confonde avec le mur de gypse. Si vous n’aviez pas mis assez de produit, il faudrait en ajouter et attendre une fois de plus que le tout soit sec!

Ne repeindre que la zone fraîchement réparée : si, par paresse ou par souci d’économie, vous décidez de ne repeindre que la section sur laquelle vous venez de travailler, vous le regretterez. Ce qu’il faut faire ? Eh oui, vous l’aurez deviné : repeindre le mur en entier pour éviter les démarcations disgracieuses!
Visitez une quincaillerie ou un centre de rénovation de votre région pour dénicher le matériel qui redonnera fière allure à votre mur!

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Transformez votre domicile avec la tendance cottagecore !

Le style cottagecore évoque l’ambiance et le mode de vie des maisons de campagne anglaises, dans leur romantisme et leur simplicité. En matière de décoration, cela signifie essentiellement de miser sur la nature, la douceur et la légèreté. Voici comment intégrer le cottagecore à votre demeure !

Les murs
Misez sur les tons pastel pour obtenir une atmosphère délicate et poétique ou optez pour du papier peint fleuri. Veillez toutefois à ce que ce dernier n’alourdisse pas l’espace.

La décoration
C’est le temps de laisser vos pots à épi­ces et vos ustensiles de cuisine en évidence, sans toutefois surcharger l’espace. Pour un résultat réussi, ajoutez des fleurs séchées ou fraîches dans les pièces ou faites pousser quelques herbes aromatiques.

Le mobilier
Le bois, l’osier, le rotin et les autres matières naturel­les contribuent à une esthétique campagnarde. Chai­ses, tables, comptoirs, étagères et lits sont autant d’éléments qui peuvent ajouter à l’ambiance de votre maison. Pour un look un peu plus travaillé et chaleureux, choisissez des meubles à l’apparence usée.

Le sol
Qu’il s’agisse de lattes ou de céramique, les couleurs claires et les finis en bois ont la cote. Si vous ajoutez un tapis, privilégiez un modèle tressé ou en macramé blanc ou beige, par exemple.
La tendance cottagecore rappelle, de façon moderne, la vie de nos ancêtres à la campagne. Pour créer une nouvelle ambiance inspirante dans votre maison, visitez les boutiques de décoration et les antiquaires de votre région !

Comment-utiliser-les-couleurs-Pantone-de-lannée-2021-dans-votre-maison

Comment utiliser les couleurs Pantone de l’année 2021 dans votre maison ?

Cette année, Pantone, une entreprise spécialisée dans les nuanciers de couleurs et les tendances chromatiques, a choisi non pas une cou­leur de l’année, mais deux ! Vous souhaitez apporter un peu de force et d’espoir dans votre domicile grâce au gris souris Ultimate Gray et au jaune soleil Illuminating ? Voici comment !

Dans la chambre
Optez pour une housse de couette ou des oreillers mariant les deux couleurs, avec ou sans motifs. Pour un changement plus important, peignez les murs en gris et accolez-y une table de chevet, une lampe ou un fauteuil de lecture jaune pimpant, par exemple.

Dans le salon
Insérez des touches de ces nuances tendance dans le décor en remplaçant les rideaux, les jetés, les coussins, le tapis, etc., ou encore en vous procurant un joli tableau. Pour créer de super­bes contrastes, pensez à un mur d’accent jaune ou gris contre lequel des éléments de l’autre couleur sont placés (pouf, étagère, table d’appoint). Psitt ! Du papier peint amovible peut aussi apporter un effet « wow » !

Dans la cuisine
Misez sur les accessoires ou les petits appareils : plats de service, mitaines de four, serviettes, grille-pain, etc. Vous pouvez en outre choisir de changer les coussins de vos chaises ou encore votre nappe ou votre chemin de table.
Le gris Ultimate Gray et le jaune Illuminating s’agencent à tous les styles de décors. En 2021, faites entrer ces couleurs dans votre intérieur !

Écoconception et produits écoresponsables

Écoconception et produits écoresponsables : mieux comprendre pour mieux acheter

Vous souhaitez améliorer vos habitudes de consommation en choisissant des produits ou des services d’entreprises qui se soucient de l’environnement ? Apprenez-en plus sur l’écoconception et les produits écoresponsables afin d’utiliser judicieusement votre pouvoir d’achat !

L’écoconception
Il est question d’écoconception lorsqu’un produit ou un service a été conçu avec des méthodes de production visant à réduire son impact environnemental. L’écoconception fait partie d’une économie circulaire qui implique de développer un produit en considérant divers éléments, dont les suivants :
• Ses enjeux écologiques et économiques;
• Son cycle de vie;
• La création d’un meilleur produit avec un processus de fabrication optimisé;
• La possibilité d’une certification environnementale.
Lorsqu’une entreprise élabore un produit respectant les principes de l’écoconception, elle tient compte de l’impact environnemental (pollution, épuisement des matières premières, effet de serre, consommation d’énergie, etc.) de celui-ci, de son concept à sa fabrication, et de sa distribution à sa fin de vie. L’écoconception permet ainsi de répondre non seulement aux attentes des consommateurs, mais aussi à celles des nouvelles réglementations en matière de protection de l’environnement.

Les produits écoresponsables
Des produits ou des services sont considérés comme écoresponsables ou écologiques s’ils ont une valeur fonctionnelle équivalente ou supérieure à leur version dite de base. Ils respectent l’économie circulaire (et donc l’écoconception) et ont par conséquent un impact moindre sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie. Si un produit 100 % écologique n’existe pas, il est toujours possible, en tant que consommateur, de choisir celui dont l’impact est le plus faible.
N’hésitez pas à vous informer sur les initiatives écoresponsables des entreprises de vo­tre région et à les encourager en privilégiant l’achat de leurs produits ou de leurs services !

Église de Johnville

Vente de l’église de Johnville; Trois promoteurs intéressés

Trois promoteurs semblent désireux de déposer une offre concernant la vente de l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville.

Après deux appels d’offres sans succès, voilà que la vente de l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville suscite un intérêt. Trois promoteurs ont visité l’église au cours des dernières fins de semaine et pourraient déposer une proposition incessamment.

Devant cet engouement et afin de respecter les règles, la municipalité de Cookshire-Eaton lance un troisième appel d’offres. Les promoteurs disposeront du 19 avril au 6 mai, jusqu’â 11 h le matin, pour déposer leur projet.

Mario Gendron, conseiller municipal du district 2, secteur Johnville, et responsable de la vente de l’église, mentionne que des trois promoteurs, un provient de Montréal, un autre de Sherbrooke et un du Haut-Saint-François. Sans en dévoiler la teneur, M. Gendron mentionne qu’il s’agit de trois projets différents et les qualifie de sérieux. «  Il en a deux qui sont fortement viables. Le troisième, ça demande de l’exploration. Le comité va aller plus loin dans le questionnement, le plan d’affaires, on va scruter davantage. » Toutefois, les trois projets répondent aux exigences de la municipalité et pourraient être recevables, laisse entendre M. Gendron.
Le conseiller explique cet engouement soudain au contexte qui aurait changé en passant de zone rouge à orange. En début d’année, explique-t-il, « les promoteurs qui ont visité semblaient tous hésitants par rapport à la pandémie, à ce qui va se passer. » Les récents visiteurs qui ont visité l’église semblent plus optimistes et voient une lumière au bout du tunnel, note M. Gendron. «  Le discours a changé par rapport à janvier, c’est plus prometteur, mais je prends rien pour acquis. »

Dans l’hypothèse où aucun des projets ne devrait se concrétiser, la municipalité n’a pas l’intention d’abandonner pour autant et Cookshire Innovation pourrait être appelé à jouer un rôle. « Notre objectif, c’est que la bâtisse reste debout, c’est notre pièce maîtresse. Faut s’ancrer après ça pour redonner un beau milieu dans le centre du village. M. Gendron est d’avis que l’organisme de développement municipal pourrait s’impliquer au même titre qu’il l’a fait avec le projet de microbrasserie.

«  Oui, ça, c’est sûr qu’on ne laissera pas ça tomber en disant au bout d’un an, on va la démolir. » Le conseiller prévoit présenter la vision du projet lors de la prochaine réunion de Cookshire Innovation. «  On va travailler pour développer ça et peut-être ultimement lorsque ça sera développé et qu’il y aura un potentiel de business, il n’y a rien qui empêchera Cookshire Innovation de se tourner vers un promoteur privé. »

Rappelons que la municipalité s’est portée acquéreur de l’église au coût symbolique de 1 $. En procédant en appel d’offres, elle souhaite intéresser un promoteur qui voudrait instaurer un projet permettant de maintenir un lien avec la communauté. Les promoteurs intéressés doivent présenter un projet d’un montant minimum de 50 000 $. La somme payée à la ville sera remise aux soumissionnaires, excluant les dépenses encourues par la municipalité durant le processus. Toutefois, le montant devra être réinvesti dans la conservation du bâtiment et de son intégrité extérieure. Aucune proposition n’a été déposée au cours des deux appels d’offres, soit celui se terminant le 21 janvier et le 18 février. M. Gendron croit qu’il en sera différent cette fois.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François