« C’est ma faute » ; « Je ne suis pas à la hauteur » ; « J’aurais dû me taire »… votre petite voix intérieure vous accuse constamment de tout et de rien ? Chose certaine, culpabiliser de manière disproportionnée est nuisible à la santé mentale. Voici quelques astuces pour mieux comprendre et gérer ce sentiment.
Se poser les bonnes questions
Lorsqu’une personne se sent coupable, c’est notamment parce qu’elle croit qu’elle a fait du mal à quelqu’un (ex. : ne pas avoir appelé sa grand-mère assez souvent) ou qu’elle a posé un geste contraire à ses valeurs (ex. : gaspiller de la nourriture).
Quand la culpabilité vous fait souffrir, une introspection s’impose. Il vous faut entre autres vous demander si l’émotion que vous ressentez est légitime (inutile de vous sentir coupable d’un évènement ou de la réaction d’un proche sur lequel vous n’aviez aucun pouvoir) et procéder à une autoévaluation.
Demandez-vous par exemple si vos attentes envers vous-même ne sont pas trop élevées. Et si vous culpabilisez excessivement, au point de vous détester, posez-vous la question : « Serais-je aussi sévère envers mon meilleur ami ? » Faire preuve de bienveillance et d’indulgence envers soi-même, ça s’apprend ! Vous avez commis une erreur ? Se flageller et ruminer est inutile : faites plutôt en sorte de la réparer pour pouvoir tourner la page sur cet épisode.
En somme, il est impossible de tout contrôler, mais on peut trouver des stratégies efficaces pour mieux gérer ce désagréable sentiment de culpabilité. Pour obtenir de l’aide personnalisée, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé mentale.